Le Grand Condor poursuit son premier vol en direction de l'ouest et du soleil couchant.
Nos amis s'interrogent sur la destination du grand oiseau. Au sol, des soldats espagnols achèvent le pillage d'un village inca et remarquent le Grand Condor qu'ils prennent pour un monstre.
Effrayé, l'un d'entre eux ordonne de prévenir le gouverneur Pizarro de cette apparition.
Le Condor redescend et Tao remarque qu'il suit d'étranges lignes tracées au sol.
Au moment d'atterrir, il déploie ses serres en guise de train d'atterrissage.
Enfin immobilisé, le cockpit s'ouvre. Mendoza et les enfants décident d'aller explorer les environs. Sancho et Pedro, quant à eux, veulent rester près du Grand Condor afin de le surveiller. Ils s'aperçoivent que les lignes aperçues en vol ont été dessinées à l'aide de milliers de pierres.
Tao et Mendoza remarquent que le Grand Condor a atterri au soleil couchant
et qu'il puise certainement sa force dans le soleil, comme Solaris.
Sancho et Pedro s'agitent tout à coup. Ils affirment qu'un serpent est apparu dans le cockpit du Grand Condor.
Sancho avoue qu'ils ont essayé de subtiliser l'emblème du soleil.
Esteban essaye à son tour de le soulever et le tableau de bord s'allume. Le serpent, qui est en réalité un levier, disparaît puis réapparaît lorsque Tao replace le médaillon.
Ils comprennent alors que ce levier sert à faire démarrer le Grand Condor et à le diriger dans les airs, mais ils doivent attendre le lever du soleil.
Mendoza décide alors de passer la nuit près du Condor et de repartir dès le levé du jour.
De son côté, un messager vient informer Pizarro de l'étrange apparition survenue dans la journée
: un immense condor d'or volant. Le gouverneur tourne en dérision les paroles du soldat jusqu'à ce que celui-ci mentionne la présence d'enfants à son bord. L'attitude de Pizarro change soudainement et ayant compris qu'il s'agissait d'Esteban, Zia et Tao, il ordonne de partir sur-le-champ
vers le plateau de Nazca.
L'aube se lève et une troupe de soldats réveille nos amis.
Mendoza ordonne de remonter dans le Condor mais une salve espagnole les en empêchent. Résignés à se rendre, tous s'approchent des soldats Espagnols, mais Mendoza a un plan. Les retrouvailles sont plutôt tendues.
Pizarro ordonne qu'Esteban lui montre comment vole le Grand Condor. Mendoza encourage le jeune garçon et ce dernier monte sur l'oiseau afin de le faire voler.
Pendant ce temps, Mendoza donne ses consignes au reste du groupe
: courir les yeux fermés en direction du Condor lorsque celui-ci décollera. Le soleil apparaît sur le plateau de Nazca et Esteban fait démarrer le Grand Condor. L'oiseau s'anime en produisant une vive lumière
qui surprend et éblouit violemment les soldats espagnols. Mendoza, Zia, Tao, Sancho et Pedro courent tous ensemble vers le Grand Condor
et grimpent rapidement à son bord. L'oiseau décolle, mais Mendoza n'a pas le temps d'embarquer. Le marin combat vaillamment les soldats
qui essayent de le retenir. Il parvient toutefois à s'agripper d'un bond à la main tendue par Pedro et monte à bord en compagnie des autres.
Au sol, le gouverneur enrage d'avoir laissé une fois de plus les enfants lui échapper et jure qu'il réussira à les retrouver par tous les moyens,
ainsi que les Cités d'Or. Désormais seuls maîtres du Grand Condor, Esteban et ses amis survolent fiers et libres les hautes cimes andines...
