Il pleut, il pleut...vous connaissez la chanson...
ça fait bientôt 12 heures qu'il pleut sans discontinuer, pluies orageuses, parfois en trombes, mais ce n'est pas encore le typhon, c'est juste la saison des pluies...il ne vaut mieux pas se risquer dehors si on ne veut pas être trempé comme une soupe en un instant (même avec un parapluie).
du coup les filles ont été véhiculées aujourd'hui par leur tante pour aller à l'école, car les deux grandes ont tout de même vingt minutes de marche, et se sont déjà fait tremper une fois, alors une deuxième fois, sans façons!
je ne sais pas si c'est le hasard ou une coincidence, mais j'ai retrouvé dans mes papiers un poème (oui, j'emporte des choses bizarres en voyage) dont je me suis inspirée...car j'obéis toujours à ma Dodie-Muse...j'aurai peut-être une illumination plus tard pour une énigme, mais c'est ça qui est sorti ce matin, ça a été ma petite pause-plaisir.
Alors, Dodie, toi qui rêvais de bain...tiens, je devrais peut-être l'adapter aux coutumes japonaises, mais là c'est du brut de brut, enjoy!
(et, accessoirement, retrouve l'auteur, je n'ai pas changé grand'chose...)
L'homme et sa cape, tels qu'une belle statue antique,
Sont entrés dans la mer, et nu, libre, sans frein,
Parmi la brume d'or de l'âcre pulvérin,
Il commence avec elle une danse athlétique.
Et la cape sauvage et le dompteur épique
Humant à pleins poumons l'odeur du sel marin,
Se plaisent à laisser sur la chair et le lin
Frémir le flot glacé de la rude Atlantique.
La houle s'enfle, court, se dresse comme un mur
Et déferle. Lui crie. Elle claque, et sa flamme
A sa pourpre éclatante mêle le bleu des lames.
Et, les cheveux épars, s'effarant dans l'azur,
Il oppose, drapé de sa cape qui fume,
Sa poitrine au fouet dru de la fumante écume.
La cap'saoûle
Re: La cap'saoûle
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
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Yokai Circus
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Re: La cap'saoûle
Je viens de faire une bonne promenade en profitant de l'éclairicie de la fin d'après-midi et j'ai bien ri en compagnie de ma deuxième qui m'a fait des imitations des personnages des cités d'or, et le résultat c'est la version japonaise du poème précédent, mais j'ai terminé mon sonnet par une pointe résolument iconoclaste, j'en avais presque honte en me relisant (surtout à voix haute), mais il me fallait bien une rime...Enjoy!
L'homme et sa cape bleue, tels un beau groupe antique,
Sont entrés dans le bain, et nu, libre, sans frein,
Parmi la brume d'or du soufre de Vulcain,
Il se coule avec elle pour un somme pudique.
Et la cape alanguie et le dormeur mythique
Humant à pleins poumons l'odeur des cerisiers
Se plaisent à laisser sur la chair apaisée
Frémir le flot brûlant de la source magique.
La surface frissonne, bouillonne, s'enfle en mille bulles,
Qui éclatent aussitôt. Lui crie, tiré de son somme,
Elle en un bleu nénuphar s'enfle et se transforme.
Et, les cheveux épars, couvrant son pédoncule,
Il sort vite, drapé dans sa cape qui fume,
De crainte de rôtir comme un poulet sans plumes.
Mendoza, pardonne moi...si je n'étais pas déjà à l'asile, je craindrais (presque) d'y finir...
L'homme et sa cape bleue, tels un beau groupe antique,
Sont entrés dans le bain, et nu, libre, sans frein,
Parmi la brume d'or du soufre de Vulcain,
Il se coule avec elle pour un somme pudique.
Et la cape alanguie et le dormeur mythique
Humant à pleins poumons l'odeur des cerisiers
Se plaisent à laisser sur la chair apaisée
Frémir le flot brûlant de la source magique.
La surface frissonne, bouillonne, s'enfle en mille bulles,
Qui éclatent aussitôt. Lui crie, tiré de son somme,
Elle en un bleu nénuphar s'enfle et se transforme.
Et, les cheveux épars, couvrant son pédoncule,
Il sort vite, drapé dans sa cape qui fume,
De crainte de rôtir comme un poulet sans plumes.
Mendoza, pardonne moi...si je n'étais pas déjà à l'asile, je craindrais (presque) d'y finir...

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- Ra Mu
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Re: La cap'saoûle
Ne dit on pas que les marins ont une seule vrai femme: la Mer.... (Pardon Unagikami, il ne sera pas pour toi).
C'est vrai que vu d'Europe, les nouvelles du Japon sont assez anxiogènes. Je pense à toi, j'espère que sur place, où vous êtes, la population relativise. Croisons les doigts pour que le typhon perde de sa force quand il remontera sur Tokyo.
Bonne journée Nonoko, ce sera le matin quand tu me liras.
C'est vrai que vu d'Europe, les nouvelles du Japon sont assez anxiogènes. Je pense à toi, j'espère que sur place, où vous êtes, la population relativise. Croisons les doigts pour que le typhon perde de sa force quand il remontera sur Tokyo.
Bonne journée Nonoko, ce sera le matin quand tu me liras.
- On s'est tout de même embrassés, cela ne signifie donc rien?
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP!
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP!

Re: La cap'saoûle
Ahè J'adore! x-) Surtout "un poulet sans plumes"! Comme j'ai sorti, il y a quelques minutes maintenant, à mes parents: "CAPITAINE POULET!", ne me demandez pas pourquoi, j'étais à nouveau retombée dans un moment de folie passagère
Jolie prose, Madame (ou serait-ce Mademoiselle?) Mendoza! Je ne sais plus comment les filles te le disent si bien
Pour l'auteur, j'avoue que je me noie là (très mauvais jeu de mot, je sais x-) )
Par contre, notre cher Baudelaire était apparemment lui aussi très inspiré par la mer (et on pourrait dire à l'image d'Ambrozius, qu'il rêvait d'un doux jeune homme quelque part -ou peut-être confonds-je avec un autre poète / Rimbaud-Verlaine, enfin je n'ai pas pu m'en empêcher ici-):
L'homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
[ Image Externe ]

Jolie prose, Madame (ou serait-ce Mademoiselle?) Mendoza! Je ne sais plus comment les filles te le disent si bien

Pour l'auteur, j'avoue que je me noie là (très mauvais jeu de mot, je sais x-) )
Par contre, notre cher Baudelaire était apparemment lui aussi très inspiré par la mer (et on pourrait dire à l'image d'Ambrozius, qu'il rêvait d'un doux jeune homme quelque part -ou peut-être confonds-je avec un autre poète / Rimbaud-Verlaine, enfin je n'ai pas pu m'en empêcher ici-):
L'homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
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Ce qui fait de nous des grands enfants nous rend plus humain...
Re: La cap'saoûle
Merci pour le poème, Dodie, il est effectivement magnifique.
Je confirme, Verlaine-Rimbaud, Baudelaire lui, je ne lui connais que des maîtresses, mais bon.
Tu te noies pour trouver l'auteur? Je reconnais qu'il n'est pas aussi connu que les autres, et que je ne connaissais pas ce poème il y a peu, même si l'auteur en a écrit un que j'affectione tout particulièrement, mais j'ai laissé un indice dans ma dédicace, et le titre du poème figure également dans la deuxième version. Je ne doute pas que tu t'en sortes avec ça.
Aujourd'hui, temps calme (le calme avant la tempête?), faut pas trop vous inquiéter, d'après ce que j'ai compris le typhon devrait effectivement perdre en force, mais c'est vrai que j'ai vu des images de glissement de terrain impressionnantes, et le monsieur météo conseille aux personnes qui habitent à flanc de colline de se tenir au deuxième étage de leur maison (s'il y a..) et pas du côté colline si possible. Mais ici c'est tout plat.
Bonne journée à vous aussi.
Je confirme, Verlaine-Rimbaud, Baudelaire lui, je ne lui connais que des maîtresses, mais bon.
Tu te noies pour trouver l'auteur? Je reconnais qu'il n'est pas aussi connu que les autres, et que je ne connaissais pas ce poème il y a peu, même si l'auteur en a écrit un que j'affectione tout particulièrement, mais j'ai laissé un indice dans ma dédicace, et le titre du poème figure également dans la deuxième version. Je ne doute pas que tu t'en sortes avec ça.
Aujourd'hui, temps calme (le calme avant la tempête?), faut pas trop vous inquiéter, d'après ce que j'ai compris le typhon devrait effectivement perdre en force, mais c'est vrai que j'ai vu des images de glissement de terrain impressionnantes, et le monsieur météo conseille aux personnes qui habitent à flanc de colline de se tenir au deuxième étage de leur maison (s'il y a..) et pas du côté colline si possible. Mais ici c'est tout plat.
Bonne journée à vous aussi.
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
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Re: La cap'saoûle
Ce qui fait de nous des grands enfants nous rend plus humain...
Re: La cap'saoûle
Ouah, 'L'épée', je ne m'y risquerai pas, hein, tout est dit, non? Si tu essayais? x-)
Belles trouvailles!
A part ça, le typhon nous a épargnés, angoisses inutiles (mais il y a bien des dégâts ailleurs). La petite ne voulait pas aller à l'école car la maîtresse lui avait fait peur en disant qu'il faudrait rester au centre de la classe pour éviter les éventuels éclats de vitres brisées.
Hier, d'humeur maussade et n'y tenant plus de guetter le ciel couvert dans l'attente des pluies torrentielles, je suis sortie pour une promenade sans but. Mes pas m'ont guidée cependant vers le centre sportif, qui comporte une piscine découverte et plusieurs terrains de sport, dont un immense terrain de base ball possèdant un éclairage nocturne, le genre d'équipement coûteux qui explique les dettes du village. Quand je dis village, c'est plutôt une commune à l'américaine, très étendue, avec un vague centre autour de la gare et des maisons et magasins disséminés dans la campagne, entre les collines et les rizières qu'il faut contourner pour se rendre d'un point à un autre. C'est donc assez étendu, et assez peuplé, il y a même un collège. Chez nous, ce serait un bourg, ou une petite ville. Depuis la colline où se situe mon quartier, j'avais remarqué des grues de chantier au dessus du centre sportif, et en approchant j'ai eu une illumination: et si c'était là qu'on stockait les fameux sacs bleux radioactifs?
Le centre est construit lui aussi sur une colline, au pied de laquelle se situe un capteur indiquant 0, 110 microsievert/h. En approchant du site, j'ai aperçu effectivement des sacs bleus du côté du terrain de basse ball, mais je me suis dit, peut-être sont-ils en train de décontaminer là aussi?
Pour aller à la piscine, on longe le terrain de base ball par un chemin en contrebas jusqu'à un escalier qui mène à un autre chemin dominant le terrain, qu'il font longer pour atteindre la piscine. Je me suis donc dirigée vers ces escaliers, afin de m'approcher du terrain discrètement, au cas où il y aurait eu des ouvriers. J'ai gravi les escaliers (je ne voyais plus de sacs à ce moment là), et arrivée en haut, j'ai eu un sacré choc: j'avais sous les yeux une mer de sacs bleus, couvrant toute l'étendue du terrain, jusqu'en haut des gradins en pierre. Les grues étaient donc bien là pour ça...
Les sacs étaient empilés les uns sur les autres, et j'ai eu l'impression d'être dans un épisode de X-Files...J'avais pris mon appareil photo et je me suis approché pour prendre quelques clichés, après m'être assurée qu'il n'y avait personne (sans doute à cause du temps, assez menaçant, le chantier était arrêté). J'ai ainsi pu lire le chiffre de 0,46 microsievert/h sur un des sacs les plus proches, ce qui n'est pas rien, et qui prouve qu'il y a des coins dans le village plus contaminés que d'autres.
Mais que vont-ils faire des tous ces sacs ensuite? La piscine ouvrira-t-elle cet été? (elle n'ouvre que pendant les vacances scolaires, chaque école possèdant sa propre piscine).
Voilà qui rappelle en tout cas que la vie 'normale' qui a repris son cours n'est pas si 'normale'. Et sous l'effet des fortes pluies, le sable qui recouvre la terre contaminée s'écoule déjà dans les rigoles et des crevasses laissent réapparaître la terre...
Je m'en suis retournée sous une averse, après avoir failli marcher sur un serpent aux abords de la forêt...
Belles trouvailles!

A part ça, le typhon nous a épargnés, angoisses inutiles (mais il y a bien des dégâts ailleurs). La petite ne voulait pas aller à l'école car la maîtresse lui avait fait peur en disant qu'il faudrait rester au centre de la classe pour éviter les éventuels éclats de vitres brisées.

Hier, d'humeur maussade et n'y tenant plus de guetter le ciel couvert dans l'attente des pluies torrentielles, je suis sortie pour une promenade sans but. Mes pas m'ont guidée cependant vers le centre sportif, qui comporte une piscine découverte et plusieurs terrains de sport, dont un immense terrain de base ball possèdant un éclairage nocturne, le genre d'équipement coûteux qui explique les dettes du village. Quand je dis village, c'est plutôt une commune à l'américaine, très étendue, avec un vague centre autour de la gare et des maisons et magasins disséminés dans la campagne, entre les collines et les rizières qu'il faut contourner pour se rendre d'un point à un autre. C'est donc assez étendu, et assez peuplé, il y a même un collège. Chez nous, ce serait un bourg, ou une petite ville. Depuis la colline où se situe mon quartier, j'avais remarqué des grues de chantier au dessus du centre sportif, et en approchant j'ai eu une illumination: et si c'était là qu'on stockait les fameux sacs bleux radioactifs?
Le centre est construit lui aussi sur une colline, au pied de laquelle se situe un capteur indiquant 0, 110 microsievert/h. En approchant du site, j'ai aperçu effectivement des sacs bleus du côté du terrain de basse ball, mais je me suis dit, peut-être sont-ils en train de décontaminer là aussi?
Pour aller à la piscine, on longe le terrain de base ball par un chemin en contrebas jusqu'à un escalier qui mène à un autre chemin dominant le terrain, qu'il font longer pour atteindre la piscine. Je me suis donc dirigée vers ces escaliers, afin de m'approcher du terrain discrètement, au cas où il y aurait eu des ouvriers. J'ai gravi les escaliers (je ne voyais plus de sacs à ce moment là), et arrivée en haut, j'ai eu un sacré choc: j'avais sous les yeux une mer de sacs bleus, couvrant toute l'étendue du terrain, jusqu'en haut des gradins en pierre. Les grues étaient donc bien là pour ça...
Les sacs étaient empilés les uns sur les autres, et j'ai eu l'impression d'être dans un épisode de X-Files...J'avais pris mon appareil photo et je me suis approché pour prendre quelques clichés, après m'être assurée qu'il n'y avait personne (sans doute à cause du temps, assez menaçant, le chantier était arrêté). J'ai ainsi pu lire le chiffre de 0,46 microsievert/h sur un des sacs les plus proches, ce qui n'est pas rien, et qui prouve qu'il y a des coins dans le village plus contaminés que d'autres.
Mais que vont-ils faire des tous ces sacs ensuite? La piscine ouvrira-t-elle cet été? (elle n'ouvre que pendant les vacances scolaires, chaque école possèdant sa propre piscine).
Voilà qui rappelle en tout cas que la vie 'normale' qui a repris son cours n'est pas si 'normale'. Et sous l'effet des fortes pluies, le sable qui recouvre la terre contaminée s'écoule déjà dans les rigoles et des crevasses laissent réapparaître la terre...
Je m'en suis retournée sous une averse, après avoir failli marcher sur un serpent aux abords de la forêt...
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
Unagikami mon amour
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Re: La cap'saoûle
C'était un serpent ou une anguille? x-)
Ce qui fait de nous des grands enfants nous rend plus humain...
Re: La cap'saoûle
Vu que je suis particulièrement déchaînée, je vais me risquer à ce poème, mais avec moins de jolie prose que toi x-)
L'épée
Crois-moi, pieux marin, suis l'antique chemin.
Cette épée, comme nulles autres pareilles, (Tout au féminin, tout au pluriel! x-) )
Au poing d'un gentilhomme d'une histoire sans fin,
Est une fidèle complice des lendemains.
Prends-la (l'épée!). L'Hercule d'orichalque qui tiédit dans ta main,
A tes habiles doigts, ennemis ont péri,
Gonfle plus fièrement tes jolies côtes guéries,
Et les beaux muscles de ton corps au petit matin.
Brandis-la ! (l'épée!) L'acier souple en bouquets d'étincelles
Pétille. Elle est solide, et sa lame est de celles
Qui font courir au coeur un orgueilleux frisson ;
Car elle porte au creux de sa brillante pointe,
Comme un noble enfant, un médaillon, le "M"
De Mendoza, le roi des anguilles...
L'épée
Crois-moi, pieux marin, suis l'antique chemin.
Cette épée, comme nulles autres pareilles, (Tout au féminin, tout au pluriel! x-) )
Au poing d'un gentilhomme d'une histoire sans fin,
Est une fidèle complice des lendemains.
Prends-la (l'épée!). L'Hercule d'orichalque qui tiédit dans ta main,
A tes habiles doigts, ennemis ont péri,
Gonfle plus fièrement tes jolies côtes guéries,
Et les beaux muscles de ton corps au petit matin.
Brandis-la ! (l'épée!) L'acier souple en bouquets d'étincelles
Pétille. Elle est solide, et sa lame est de celles
Qui font courir au coeur un orgueilleux frisson ;
Car elle porte au creux de sa brillante pointe,
Comme un noble enfant, un médaillon, le "M"
De Mendoza, le roi des anguilles...
Ce qui fait de nous des grands enfants nous rend plus humain...
Re: La cap'saoûle
Fais la maligne: on a en croisé encore deux aujourd'hui (des serpents). Résultat: l'aînée enrage de ne pas avoir le droit d'en capturer pour avoir un serpent domestique à ajouter à sa ménagerie de grenouilles, mantes religieuses, lucioles, lucanes, libellules, papillons...Hier j'ai aussi croisé des grues cendrées, des chats sans queue ( attention à ce que tu vas dire), des champignons rouges (je sais à quoi tu penses, mais non, je ne consomme que des champignons radioactifs)Dodie a écrit :C'était un serpent ou une anguille?
Bref, je vois que j'ai affaire à forte partie avec toi! C'est la lecture de L'enfer de Dante qui t'inspire? Bravo pour avoir relevé le défi, et tu m'as donné envie de rivaliser, ne serait-ce que pour composer un sonnet en parfaits alexandrins et qui respecte le schéma de rimes! (remarque perfide

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