Bonjour !
Je revois la saison 1 en ce moment et je me suis dit : "Tiens, mais c'est vrai que j'avais commencé une fanfiction sur Mendoza!"
Comme c'est mon personnage préféré et que je suis triste d'en être restée là, je devrais sortir la suite sous peu !
Mendoza [Fan Fiction]
Re: Mendoza [Fan Fiction]
Chapitre 2
Alicia chantonnait tout en préparant du pain dans sa cuisine. Elle s'était mis de la farine sur le front. Concentrée, elle pétrissait sa pâte avant de la placer dans un moule généreusement fariné. Elle souriait en regardant son fils jouer, non loin d'elle. Armé de jouets de bois, il les tapait les uns contre les autres en riant.
La jeune maman entendit soudain quelqu'un toquer à sa porte, qu'elle laissait toujours ouverte de toute manière. Elle sourit en reconnaissant sa voisine :
"Alba, entrez, je vous en prie ! Comment allez-vous ? Et votre bébé ?
- Très bien, merci. Nous nous portons à merveille. Vous savez, Camila est ma cinquième, j'ai l'habitude à présent. Et le votre? Il vient d'avoir deux ans, non?
- C'est ça. Il est en pleine santé, c'est une chance !
- Vous avez raison. Quelles angoisses ont pu me causer mes deux aînés, à tomber régulièrement malades!"
Tout en parlant à son amie, elle avait déposé sa petite fille dans un berceau, près du sol, à côté du petit Juan, et commença à aider Alicia à la cuisine. Alors qu'elles discutaient, elles ne remarquèrent pas le petit Juan qui s'approchait du berceau, curieux. Il déambula jusqu'à lui, s'y accrocha, et regarda à l'intérieur. Il y vit une toute petite fille de quelques semaines, qui dormait. Il monta dans le berceau, tout maladroit. La petite ne se réveilla même pas. Il se coucha à côté d'elle, et, lentement, s'endormit.
Peu de temps après, Diego rentra chez lui. Il accomplissait, depuis son arrivée, toutes sortes de travaux dans la village, qui lui permettaient de gagner assez de nourriture et de vivre. Alicia, de son côté, vendait pains et viennoiseries qui leur rapportait également une petite somme toutes les semaines.
À eux deux, ils avaient définitivement réussi leur acclimatation à cette nouvelle vie.
Diego rit en remarquant son fils, qui dormait toujours contre Camila. Il attira l'attention de sa femme et d'Alba. Ils s'attendrirent tous les trois.
Dans les rues du petit village, un petit garçon courait vers la maison de ses voisins. On lui avait promis. Les villageois le saluèrent, attirèrent son attention, mais il ne s'arrêtait pas. C'était important. On lui avait promis.
Il arriva à destination, se planta devant la porte d'entrée, et toqua. Alba Romero ouvrit, souriant au petit :
"Oui mon petit Juan? Je peux t'aider ?
- Alba, vous aviez dit que si j'étais sage, je pourrais promener Camila. J'ai été sage! Je peux promener Camila, s'il vous plaît ?"
Alicia arriva derrière son fils pour hocher la tête devant son amie. Le petit méritait sa récompense. Alba alla chercher la poussette de la petite, et la confia à Juan en lui demandant de ne pas trop s'éloigner. Les deux voisines regardèrent leurs enfants en souriant. Puis Alba se tourna vers son amie pour lui demander :
- Comment allez-vous ?
- Bien, merci. J'avoue que j'avais eu peur, il y a quelques jours, quand des cavaliers sont passés près du village. J'ai eu peur que ça soit des hommes de Carlos, venus chercher Diego. Heureusement, ça n'était pas le cas. Il semblerait qu'il nous laisse tranquille, finalement.
- Je ne saurais dire si cet homme regrette de s'être opposé à votre union, ou seulement que son fils se soit enfui à cause de ça... Mais ce qui compte, c'est que vous soyez ensemble, en paix, et entourés d'amis.
Alicia sourit et serra la main de son amie. Elle avait raison. Ils avaient tout ce qui comptait.
Alicia chantonnait tout en préparant du pain dans sa cuisine. Elle s'était mis de la farine sur le front. Concentrée, elle pétrissait sa pâte avant de la placer dans un moule généreusement fariné. Elle souriait en regardant son fils jouer, non loin d'elle. Armé de jouets de bois, il les tapait les uns contre les autres en riant.
La jeune maman entendit soudain quelqu'un toquer à sa porte, qu'elle laissait toujours ouverte de toute manière. Elle sourit en reconnaissant sa voisine :
"Alba, entrez, je vous en prie ! Comment allez-vous ? Et votre bébé ?
- Très bien, merci. Nous nous portons à merveille. Vous savez, Camila est ma cinquième, j'ai l'habitude à présent. Et le votre? Il vient d'avoir deux ans, non?
- C'est ça. Il est en pleine santé, c'est une chance !
- Vous avez raison. Quelles angoisses ont pu me causer mes deux aînés, à tomber régulièrement malades!"
Tout en parlant à son amie, elle avait déposé sa petite fille dans un berceau, près du sol, à côté du petit Juan, et commença à aider Alicia à la cuisine. Alors qu'elles discutaient, elles ne remarquèrent pas le petit Juan qui s'approchait du berceau, curieux. Il déambula jusqu'à lui, s'y accrocha, et regarda à l'intérieur. Il y vit une toute petite fille de quelques semaines, qui dormait. Il monta dans le berceau, tout maladroit. La petite ne se réveilla même pas. Il se coucha à côté d'elle, et, lentement, s'endormit.
Peu de temps après, Diego rentra chez lui. Il accomplissait, depuis son arrivée, toutes sortes de travaux dans la village, qui lui permettaient de gagner assez de nourriture et de vivre. Alicia, de son côté, vendait pains et viennoiseries qui leur rapportait également une petite somme toutes les semaines.
À eux deux, ils avaient définitivement réussi leur acclimatation à cette nouvelle vie.
Diego rit en remarquant son fils, qui dormait toujours contre Camila. Il attira l'attention de sa femme et d'Alba. Ils s'attendrirent tous les trois.
Dans les rues du petit village, un petit garçon courait vers la maison de ses voisins. On lui avait promis. Les villageois le saluèrent, attirèrent son attention, mais il ne s'arrêtait pas. C'était important. On lui avait promis.
Il arriva à destination, se planta devant la porte d'entrée, et toqua. Alba Romero ouvrit, souriant au petit :
"Oui mon petit Juan? Je peux t'aider ?
- Alba, vous aviez dit que si j'étais sage, je pourrais promener Camila. J'ai été sage! Je peux promener Camila, s'il vous plaît ?"
Alicia arriva derrière son fils pour hocher la tête devant son amie. Le petit méritait sa récompense. Alba alla chercher la poussette de la petite, et la confia à Juan en lui demandant de ne pas trop s'éloigner. Les deux voisines regardèrent leurs enfants en souriant. Puis Alba se tourna vers son amie pour lui demander :
- Comment allez-vous ?
- Bien, merci. J'avoue que j'avais eu peur, il y a quelques jours, quand des cavaliers sont passés près du village. J'ai eu peur que ça soit des hommes de Carlos, venus chercher Diego. Heureusement, ça n'était pas le cas. Il semblerait qu'il nous laisse tranquille, finalement.
- Je ne saurais dire si cet homme regrette de s'être opposé à votre union, ou seulement que son fils se soit enfui à cause de ça... Mais ce qui compte, c'est que vous soyez ensemble, en paix, et entourés d'amis.
Alicia sourit et serra la main de son amie. Elle avait raison. Ils avaient tout ce qui comptait.
Re: Mendoza [Fan Fiction]
Bonjour tout le monde !
Enfin fini le deuxième chapitre
J'essaierai d'être plus régulière !
Bonne soirée à tous !
Enfin fini le deuxième chapitre
J'essaierai d'être plus régulière !
Bonne soirée à tous !
Re: Mendoza [Fan Fiction]
Chapitre 3
Diego toussait de plus en plus. Il ne voulait pas inquiéter sa famille, mais il devait se rendre à l'évidence : son état était préoccupant. Il se sentait plus faible chaque jour. Il avait essayé de prendre plus de repos, de se soigner avec les plantes d'Alba : rien n'y fit. Il trembla vraiment pour la première fois quand il vit son sang sur le mouchoir. Il le cacha dans sa chemise et continua à jouer avec Juan, qui faisait voler dans les airs un petit bateau de bois.
Le soir venu, Alicia le convaint de rester au lit alors qu'elle lui amenait une bonne soupe chaude. Il mangeait de moins en moins, mais il se força pour ne pas inquiéter davantage sa femme. Il lui sourit, et caressa doucement la joue. Elle l'embrassa en lui disant qu'elle l'aimait.
Alors qu'Alicia ramenait l'écuelle à la cuisine, elle fut prise d'une violente quinte de toux, qui l'a plia en deux pendant plusieurs minutes. Elle prit une profonde inspiration, toucha son front qu'elle savait brûlant, et continua son travail.
Quelques semaines plus tard, Alicia finissait de donner à manger à Juan. Elle l'avait fait assise, tant elle était fatiguée. Alba avait prévu de venir le soir pour se charger du repas, du ménage et du petit, comme elle le faisait presque tous les jours à présent. Juan regarda sa mère avec une petite mine inquiète. L'inquiétude d'un jeune enfant qui découvre pour la première fois de sa vie que les adultes peuvent aussi avoir des problèmes. Il murmura :
- Ça va, mamá ?
- Oui mon chéri, tout va bien, ne t'inquiètes pas. Mamá est juste un peu fatiguée. Viens, tu veux faire ta sieste, mi amor ?
Le petit hocha la tête.
- C'est bien, mi amor. Tu es le plus gentil petit garçon de la Terre.
Elle prit son fils dans les bras, et lui caressa la tête en lui chantant une berceuse. Une vielle chanson d'antan qui parlait de l'amour d'une mère, assez puissant pour renverser des royaumes, assez fort pour traverser des tempêtes, afin de sauver son enfant. Le petit s'endormit, et Alicia le posa dans son petit lit, très tendrement, et prit quelques minutes pour le regarder dormir. Elle l'embrassa tendrement sur le front, puis sortit, alors qu'elle sentait une nouvelle quinte de toux se saisir d'elle.
Elle monta dans sa chambre, et appella son mari. Il ne répondit pas. Cela ne l'a surpris pas vraiment, il dormait beaucoup en ce moment. Elle entra et posa son regard sur lui. Et elle su. Elle su tout de suite. Elle laissa ses larmes couler seules sur ses joues, laissa la douleur faire battre son cœur une dernière fois. Elle se traina jusqu'à son lit, elle n'avait plus aucune force. Elle s'étendit à côté de lui, tout contre lui, et, lui caressant la joue, elle murmura :
- Ce n'est pas vraiment un adieu, mon amour. Nous restons ensemble, comme nous l'avons toujours voulu. Nous nous sommes tant battus pour rester ensemble.
Le soir venu, Alba arriva chez les Mendoza, terriblement inquiète. Leur état ne s'améliorait pas du tout, peu importe ce qu'elle faisait. Elle espérait que, peut-être, aujourd'hui, il y aurait du mieux. Elle entra, et vit Juan, qui avait descendu les escaliers en entendant sa tía Alba entrer. Il dit :
- Papa et maman dorment. Ils veulent pas se réveiller.
Alba se précipita à l'étage en intimant à l'enfant de rester où il était. Elle redescendit quelques minutes plus tard, et prit l'enfant dans ses bras.
Diego toussait de plus en plus. Il ne voulait pas inquiéter sa famille, mais il devait se rendre à l'évidence : son état était préoccupant. Il se sentait plus faible chaque jour. Il avait essayé de prendre plus de repos, de se soigner avec les plantes d'Alba : rien n'y fit. Il trembla vraiment pour la première fois quand il vit son sang sur le mouchoir. Il le cacha dans sa chemise et continua à jouer avec Juan, qui faisait voler dans les airs un petit bateau de bois.
Le soir venu, Alicia le convaint de rester au lit alors qu'elle lui amenait une bonne soupe chaude. Il mangeait de moins en moins, mais il se força pour ne pas inquiéter davantage sa femme. Il lui sourit, et caressa doucement la joue. Elle l'embrassa en lui disant qu'elle l'aimait.
Alors qu'Alicia ramenait l'écuelle à la cuisine, elle fut prise d'une violente quinte de toux, qui l'a plia en deux pendant plusieurs minutes. Elle prit une profonde inspiration, toucha son front qu'elle savait brûlant, et continua son travail.
Quelques semaines plus tard, Alicia finissait de donner à manger à Juan. Elle l'avait fait assise, tant elle était fatiguée. Alba avait prévu de venir le soir pour se charger du repas, du ménage et du petit, comme elle le faisait presque tous les jours à présent. Juan regarda sa mère avec une petite mine inquiète. L'inquiétude d'un jeune enfant qui découvre pour la première fois de sa vie que les adultes peuvent aussi avoir des problèmes. Il murmura :
- Ça va, mamá ?
- Oui mon chéri, tout va bien, ne t'inquiètes pas. Mamá est juste un peu fatiguée. Viens, tu veux faire ta sieste, mi amor ?
Le petit hocha la tête.
- C'est bien, mi amor. Tu es le plus gentil petit garçon de la Terre.
Elle prit son fils dans les bras, et lui caressa la tête en lui chantant une berceuse. Une vielle chanson d'antan qui parlait de l'amour d'une mère, assez puissant pour renverser des royaumes, assez fort pour traverser des tempêtes, afin de sauver son enfant. Le petit s'endormit, et Alicia le posa dans son petit lit, très tendrement, et prit quelques minutes pour le regarder dormir. Elle l'embrassa tendrement sur le front, puis sortit, alors qu'elle sentait une nouvelle quinte de toux se saisir d'elle.
Elle monta dans sa chambre, et appella son mari. Il ne répondit pas. Cela ne l'a surpris pas vraiment, il dormait beaucoup en ce moment. Elle entra et posa son regard sur lui. Et elle su. Elle su tout de suite. Elle laissa ses larmes couler seules sur ses joues, laissa la douleur faire battre son cœur une dernière fois. Elle se traina jusqu'à son lit, elle n'avait plus aucune force. Elle s'étendit à côté de lui, tout contre lui, et, lui caressant la joue, elle murmura :
- Ce n'est pas vraiment un adieu, mon amour. Nous restons ensemble, comme nous l'avons toujours voulu. Nous nous sommes tant battus pour rester ensemble.
Le soir venu, Alba arriva chez les Mendoza, terriblement inquiète. Leur état ne s'améliorait pas du tout, peu importe ce qu'elle faisait. Elle espérait que, peut-être, aujourd'hui, il y aurait du mieux. Elle entra, et vit Juan, qui avait descendu les escaliers en entendant sa tía Alba entrer. Il dit :
- Papa et maman dorment. Ils veulent pas se réveiller.
Alba se précipita à l'étage en intimant à l'enfant de rester où il était. Elle redescendit quelques minutes plus tard, et prit l'enfant dans ses bras.