
Aussi, voici une suite qu'en toute humilité, j'espère la plus fidèle possible...
Cette fanfic est composée de 22 chapitres en tout.
J'espère qu'elle vous plaira.
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Liens rapides :
Chapitre 1 : Début de l'aventure ? (voir juste après)
Chapitre 2 : L'Ordre du Condor : viewtopic.php?p=104311#p104311
Chapitre 3 : L'Heur de Tao : viewtopic.php?p=104370#p104370
Chapitre 4 : La Décision de la Princesse viewtopic.php?p=104436#p104436
Chapitre 5 : Le secret du sicaire viewtopic.php?p=104460#p104460
Chapitre 6 : La Sublime Porte viewtopic.php?p=104522#p104522
Chapitre 7 : Topkapi viewtopic.php?p=104654#p104654
Chapitre 8 : Byzas viewtopic.php?p=104802#p104802
Chapitre 9 : Ivan viewtopic.php?p=104934#p104934
Chapitre 10 : Kolomenskoïe viewtopic.php?p=105054#p105054
Chapitre 11 : Les âmes qui résonnent viewtopic.php?p=105201#p105201
Chapitre 12 : L'Anneau d'Or viewtopic.php?p=105343#p105343
Chapitre 13 : Baiga'al Dalaï viewtopic.php?p=105406#p105406
Chapitre 14 : Les Terribles Esprits viewtopic.php?p=105472#p105472
Chapitre 15 : Les Sintashtas viewtopic.php?p=105603#p105603
Chapitre 16 : La Maison qui Marche viewtopic.php?p=105713#p105713
Chapitre 17 : Au Bout du Monde viewtopic.php?p=105794#p105794
Chapitre 18 : Ioujak viewtopic.php?p=105847#p105847
Chapitre 19 : Le Dernier des Mystères viewtopic.php?p=105944#p105944
Chapitre 20 : Kitège viewtopic.php?p=106092#p106092
Chapitre 21 : La Nuit Eternelle viewtopic.php?p=106155#p106155
Chapitre 22 : Le Dernier Vol du Grand Condor ? viewtopic.php?p=106260#p106260
La 8e Cité
Chapitre Premier : début de l'aventure ?
Un lieu hors du temps et de l'espace, où les lumino-projections des Sept Cités d'Or resplendissent en permanence...
Sur une grande estrade de marbre blanc, une immense table dorée a été placée, entourée de neuf chaises des plus confortables. Sept de ces sièges sont occupés par Rana'Ori et ses Naacals. Deux chaises sont encore vides. Mais voici qu'Esteban arrive, tenant délicatement la main de Zia.
Les deux enfants, liés par un fantastique destin commun ainsi que, tout récemment, par l'amour, marchent en direction de la table. Ayant toujours du mal, malgré les semaines passées en ce lieu étrange, à détourner leurs regards des fabuleuses Cités visibles à l'horizon, ils avancent néanmoins d'un pas assuré.
Au bout de quelques instants, ils s'installent côte à côte sur les deux sièges vaquants. Esteban prend alors la parole...
« Votre Altesse, dit Esteban à l'intention de Rana'Ori, vous avez souhaité nous voir ?
- En effet, mon garçon, dit la souveraine : cela fait plusieurs semaines que Zia et toi êtes ici, et vous aviez besoin de repos et méritiez de pouvoir profiter de ce lieu unique, qui vous intriguait tant. Il vous reste encore beaucoup à découvrir, mais le temps ne s'écoule pas à la même vitesse ici que dans votre monde et il y a un sujet, une menace grave que nous devons aborder et je crains que vous ne deviez retourner dans votre monde sous peu.
- Une menace ? S'étrangle Zia de surprise, portant la main à sa bouche. De quoi s'agit-il ?
- Vous n'êtes pas sans savoir que Muens et Atlantes se livraient une guerre féroce. Nous en avons payé le prix fort : la fin de nos civilisations, et sans votre aide, le Grand Cataclysme aurait également mis fin à l'humanité entière...Mais Mu et Atlantes n'étaient pas les seules civilisations avancées... Au moment du déclin de nos empires, une troisième civilisation, avancée elle aussi, profita du chaos régnant pour dérober plusieurs de nos inventions et secrets...Accaparés que nous étions par la mise en place des moyens destinés à éviter le grand cataclysme, nous n'avons pas pu récupérer à temps ces inventions...
- De ce que nous savons, poursuit un des Naacals, cette civilisation possédait une unique Cité. Nous en ignorons l'emplacement exact mais elle serait située bien au nord des pays que vous avez pu survoler... Mais cette civilisation a disparu sans laisser de traces, à peu près au moment où le Grand Cataclysme a été annoncé. Nous supposons que, tout comme les Olmèques choisirent de se plonger en hibernation, comme vous nous l'avez rapporté, les habitants de cette Cité ont fait la même chose..
- S'ils se réveillent, reprend Rana'Ori, armés de leurs avancées scientifiques et des secrets qu'ils nous ont volés, ils n'auront aucun mal à conquérir le monde. Pour le bien de la planète, il vous faut les en empêcher...
- Mais, dit Esteban légèrement agacé, ne pouvez-vous pas le faire vous mêmes ? Nous ne sommes que des enfants...
- C'est vrai, renchérit calmement Zia, nous avons certes réussi à éviter le Cataclysme, mais nous avons eu énormément de chance et si nous n'avions pas eu l'aide de Tao, Mendoza, Laguerra, de Sancho, Pedro, ainsi que celle de tous ceux que nous avons croisé, nous n'avions aucune chance.
- Les Naacals et moi même, nous ne pouvons plus quitter ce monde. Nous y sommes désormais beaucoup trop liés. C'est difficile à expliquer car vous n'avez pas les connaissances scientifiques dont nous disposons mais, dit simplement, si nous le quittions, il disparaîtrait également avec nous ainsi que le peu qui reste de notre héritage... Mais vous, vous n'êtes pas encore trop liés à ce monde. Si vous le quittiez, vous n'en seriez pas affectés.
- Pas question que Tao, Mendoza, Laguerra,..., et tous nos amis rencontrés, souffrent de cette menace, dit Esteban d'un air décidé en se tournant vers Zia.
- Oui, approuve Zia en hochant la tête vers lui, mais il faudrait que nous retrouvions Tao et lui demandions son aide. C'est lui le plus malin parmi nous.
- Ouais ! Enfin, c'est peut être lui le plus malin, minaude Esteban en fronçant légèrement un sourcil et regardant ses ongles, mais c'est pas le plus courageux...Il est toujours à trop réfléchir. Et puis, c'est moi le Fils du Soleil ! rajoute Esteban en bombant ostensiblement le torse.
- Ahah ! rit Zia. Ne t'inquiètes pas : tu es toujours mon Fils du Soleil préféré ! Dit-elle en lui adressant un clin d'oeil puis lui faisant une bise sur la joue, ce qui embarrasse un peu Esteban.
Rana'Ori se réjouit de la tendresse entre les deux enfants, non : des adolescents pense-t-elle, puis elle ajoute :
- Empruntez l'un des portails, le plus proche de votre ami. Avertissez-le de la menace. Je ne doute pas que vous serez capable d'empêcher un funeste destin de s'accomplir...
- Zia, dit Esteban, Tao nous a dit qu'il se rendait au Temple Mémoire de Pattala. C'est le portail vers Sûndagatt qui est le plus proche...
- Oui, dit Zia, mais tu oublies que la Cité est sous l'océan. Impossible pour nous de nous y rendre. Mieux vaudrait emprunter le portail de Kûmlar...
Esteban hoche la tête d'approbation.
- Nous allons le prévenir, annonce le Fils du Soleil.
- Bien ! Conclut Rana'Ori. Je regrette que nous nous quittions déjà car vous êtes vraiment des enfants exceptionnels et avez déjà tellement fait pour nous et le monde ! Mais sachez que vous êtes bien plus que des élus, que vous avez toujours été maîtres de vos destins et avez toujours accompli ce que vous vouliez. Une fois encore, le destin du monde est entre vos mains et je suis consciente du poids qui pèse sur vos épaules. Mais malgré ce fardeau, je ne doute pas que vous réussirez. Utilisez les artefacts que vous aviez trouvé. Ils devraient vous aider.
- Nous réussirons, assure Esteban.
- Entendu, annonce Zia en se levant de table. Viens Esteban, dit-elle en lui tendant la main, il faut que nous partions immédiatement. »
Sur ce, Esteban se lève à son tour, suivi de Rana'Ori et les Naacals. Les enfants saluent respectueusement Rana'Ori ainsi que les Naacals qui, de leur côté, s'inclinent devant les deux enfants. Puis, tous se dirigent vers le portail de Kûmlar.
Arrivés à proximité, Esteban et Zia activent le portail via le double médaillon.
« Remettez ceci à Tao, s'il vous plaît, dit un Naacal en tendant aux enfants un petit coffret de bois fermé. Il saura quoi faire de son contenu et cela pourra vous aider,,.
- Une dernière chose, leur indique Rana'Ori tandis qu'Esteban et Zia gravissent les dernières marches menant au portail et s'apprêtent à le traverser. N'oubliez jamais de profiter de votre vie. Les événements se sont enchaînés pour vous et ce, depuis fort longtemps. Mais profitez de chaque instant de répit dont vous disposez et, une fois cette ultime menace éliminée, soyez heureux, vous et vos amis. Vous le méritez tous amplement.
- Merci, Princesse, saluent en choeur Esteban et Zia. Au revoir !" Saluent-ils.
Puis, se tenant la main et après avoir échangé un regard, à la fois inquiets et pressés de repartir à l'aventure, les enfants franchissent le portail.
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Naples, Italie, Salle du Trône de Castel Nuovo, milieu de journée.
Un grand soleil illumine Naples et,au dehors du Château, l'on entend les clameurs de la foule de passants qui s'agitent. Dans la salle du Trône, deux individus discutent. L'un, visiblement membre de la noblesse espagnole, s'adresse à un petite forme vêtue d'une robe similaire à celle d'un moine. On ne le voit que de dos. De part et d'autre du trône se trouvent des gardes espagnols en armures..
- "Vous avez le culot de venir me trouver et me déranger de mes affaires d'état ? Dites-moi, juste, petit homme, pourquoi je ne vous ferai pas simplement donner le fouet ou vous pendre haut et court ?s'exclame Charles Quint, empereur
La caméra se tourne vers son interlocuteur et nous découvrons... Ambrosius !!! Dépareillé de son exosquelette, il apparaît à nouveau sous son vrai jour, petit, mesquin et fourbe. Il ne paraît pas inquiet du ton de son interlocuteur. Au contraire, il garde son calme.
- Votre Altesse, dit l'alchimiste sur un ton neutre, il me semblait important de vous avertir de la trahison d'Isabella Laguerra...Un de vos meilleurs agents ! Elle a traité avec votre ennemi, François 1er, il y a à peine quelques mois. J'en ai été témoin ! Qui sait lesquels de vos secrets les plus importants elle lui a révélé ! Elle a compromis la sécurité de votre Empire ! En tant que loyal sujet, il me semble important de vous aider à la capturer et à la traduire devant votre justice !
- En effet, elle a du me trahir car elle ne m'a jamais fait ses derniers rapports ! Tonne le souverain. Je suis donc enclin à te croire. Elle mérite donc la mort ! Mais comment pourrais-tu m'aider ? Elle peut être n'importe où dans le Monde. Et qu'as-tu à gagner de sa capture, vil personnage ? Je ne suis pas dupe, je sais bien que tu agis aussi dans tes propres intérêts...
- Sire, elle et ses compagnons m'ont volé des objets personnels, auquel je tiens énormément. Appellons cela des « objets de famille », si vous voulez, dit Ambrosius, un léger sourire en coin. Quant à la retrouver, sachez, Altesse, qu'elle voyage en étrange compagnie, qui n'est pas vraiment discrète, plusieurs marins, des enfants, et tout cela à bord d'une étrange machine volante qui doit attirer l'attention et dont je pourrai vous amener le secret de fabrication.Ambrosius écarte les bras pour renforcer ses dires. Quelqu'un a forcément vu une telle machine si unique !
- Tout ce que tu me dis semble incroyable, manant ! Des marins à bord d'une machine volante ! Cela semble très fantaisiste, même pour toi, l'alchimiste. Mais je connais ton esprit rationnel et tes qualités de savant, dans ton domaine. Aussi, bien que cela me semble encore incroyable, je vais accèder à ta demande de m'aider à la retrouver. De quoi as-tu besoin ? Car j'imagine que si tu n'avais pas eu besoin de ressources, tu aurais déjà mené ta quête de tes « objets de famille », dit-il en plissant les yeux, en toute indépendance,,,
- Mon Roi, J'aurai besoin de quelques hommes de main de confiance, capables de suivre des ordres, même quand ceux-ci leur semblent, disons, « particuliers » ...J'aurai également besoin d'un peu d'or pour délier les langues des gens ayant pu apercevoir l'équipage que nous recherchons. Mes récentes expéditions ne m'ont pas permis de gagner la somme nécessaire...
- Bien, tu auras tout cela. Mais je n'ai pas que cela à faire et nul temps pour faire un procès à Laguerra. Aussi, un de mes meilleurs « asesino » va t'accompagner.
- Un assassin, Sire ? Dit Ambrosius les yeux emplis de joie mauvaise.
- Oui. Il s'occupera de Laguerra et de quiconque s'interpose entre elle et ma volonté. Va à l'intendance, demandes leur l'or dont tu as besoin et dis leur aussi que Donato doit t'accompagner et s'occuper de Laguerra...Sur ce, vas-t'en, et ne reviens pas pour me demander autre chose. Au moins pas sans cette fameuse machine volonte dont tu as parlé. Sinon, la prochaine fois que nous nous verrons, ce sera de toi dont mes asesino s'occuperont.,,
- Bien, Sire. Je n 'échouerai pas, dit Ambrosius, en se retournant et marchant vers la porte de sortie.Ils auront tous ce qu'ils méritent, tous !" Ajoute-t-il, à voix basse, se frottant les mains...
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Environs de Kûmlar, près d'Ormuz, Iran. Fin de journée.
Deux formes familières émergent d'un portail, qui disparaît presque aussitôt.
"Je n'en reviens pas, dit Esteban. Il fait bientôt nuit ici. Et la température baisse rapidement aussi, mais ça, c'est parce que nous sommes dans le désert. Dans l'autre monde, il faisait toujours jour en tous cas..
- Souviens-toi, dit Zia. Rana'Ori nous a dit que le temps ne s'y écoule pas de la même manière qu'ici. Si cela se trouve, peut être que beaucoup de temps s'est écoulé.
- J'espère pas ! dit Esteban : si Tao a beaucoup grandi, et qu'il est devenu adulte ou une sorte de grand sage, dit-il en agitant ses mains et en prenant un air terrifié, ça va nous faire bizarre de le retrouver et il risque de nous traiter de haut ! L'horreur !
- Hihihi ! Pouffe Zia. Oui, cela serait curieux. Mais nous ne sommes pas restés si longtemps que cela dans l'autre monde : je crois que cela devrait bien se passer. Enfin, j'espère...
- Il fera aussi moins le malin quand nous lui raconterons tout ce que nous avons vu ! Promet Esteban.
- Nous devrions nous mettre en route tout de suite, décide Zia : en journée il risque de faire très chaud !
- Tu as raison, Zia, dit Esteban. Nous allons avoir une belle route à faire jusque Pattala. Et sans Condor en plus ! Ca va faire loin. Autant se mettre en route tout de suite...
- Allons en direction du camp des Chaldis ! indique Zia. Il nous aideront sûrement à nouveau..."
Esteban hoche la tête. Puis les enfants se mettent en route.
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Naples, Italie. Intendance espagnole. Fin de journée.
Ambrosius frappe, de sa main gantée, à la porte du bâtiment de l'intendance espagnole. C'est une bâtisse imposante, lourdement gardée : des soldats espagnols surveillant les environs.
Au bout d'un cours instant, la porte s'ouvre, laissant apercevoir un homme trapu.
"Je suis en service commandé pour notre Roi, dit Ambrosius. Il m'a dit que vous deviez me mettre en relation avec un certain Donato, et j'aurai également besoin d'or, ainsi qu'un peu de « matériel ».
- Un des serviteurs de son Altesse nous a prévenus que vous viendriez. Entrez donc, dit l'homme. Je vais appeler Donato.
Ambrosius entre et suis son interlocuteur jusqu'à une pièce remplie de caisses et coffres en tous genres.
- Faites votre choix d'or et de matériel. Je reviens de suite, dit son interlocuteur. Puis, il s'éloigne.
- Eh bien, eh bien, qu'avons nous là ? Se dit l'alchimiste à lui même..
Il ouvre les coffres un par un, fouillant les différents contenus.
- Non, cela n'ira pas. Ca non plus. Ah ça c'est trop lourd Il faut quelque chose de plus résistant...Ah, ça c'est mieux, dit-il finalement en exhibant un morceau de planche très solide. Il le remet dans le coffre et le déplace dans un coin de la pièce.
Il ouvre de nouveaux coffres, jusqu'à prendre quelques sacs d'or.
Au bout d'un moment, la porte s'ouvre. Il se retourne et voit son interlocuteur, suivie d'une grande silhouette cachée dans l'ombre de la porte.
- Voici Messire Donato Succo, dit l'homme trapu en s'écartant pour laisser passer le nouvel arrivant.
- J'ai entendu dire que vous saviez vous occuper de personnes gênantes, dit Ambrosius en se retournant vers eux.
- En effet, dit l'individu, toujours dans l'ombre, d'une voix glaciale, avec un accent italien, sortant une épée de Tolède et la faisant légèrement tournoyer. C'est ma spécialité. De qui faut-il que je m'occupe ?
- Je vous le dirai quand nous serons en route, répond l'alchimiste faisant signe à l'intendant d'amener les coffres choisis. Vous, faites amener ces coffres à mon campement. Nous allons partir de suite.
L'intendant maugrée mais accepte et fait appeler des serviteurs qui soulèvent les coffres.
- Messire Donato, si vous voulez bien me suivre, je vous expliquerai tout lorsque nous serons à bord de mon véhicule. La discrétion est de mise...
- Comme vous voudrez, répond simplement et imperturbablement Donato, toujours invisible...
Ils se dirigent vers l'extérieur de la ville, dans un endroit reculé dans lequel ambrosius a dissimulé la machine Olmèque. Durant un cours instant, les serviteurs portant les coffres, ainsi que l'individu nommé Donato semblent surpris par ce qu'il voient.
- Quelle est cette chose ? Dit Donato.
Ravi de la surprise du tueur, Ambrosius accepte de répondre de bonne grâce à sa question.
- C'est un engin volant de ma conception, ment Ambrosius. Nous allons avoir de grandes distances à parcourir, il nous faut un tel appareil. Il n'y a que moi qui puisse le piloter. Venez, montez à bord. Et vous, dit-il en s'adressant aux larbins, chargez ces coffres et déguerpissez. Mon séjour ici n'a que trop duré.
Les serviteurs, toujours incrédules, s'exécutent. Puis, une fois ceux-ci partis, Donato sort enfin de l'ombre et montre un visage terrifiant, couvert de cicatrices, ainsi que des cheveux blonds et des yeux bleus acérés et un nez d'aigle. Grand, svelte et musclé, vêtu d'une brigandine de cuir noir portée par dessus une chemise de lin grise, son épée pendant à sa droite et une dague à sa gauche, il se déplace aisément semblant presque flotter sur l'air. Ses bottes de cuir n'émettent aucun son. Aucun doute, c'est bel et bien quelqu'un tout à fait capable de se fondre dans les ombres...
- Et où allons-nous, "Maître" Ambrosius ? Dit Donato.
- Ah ! « Maître » ! Comme cela me manquait ! Dit Ambrosius levant les yeux en l'air. Puis, alors que le soleil commence à se coucher, il prend les commandes, et la machine Olmèque, dont les « yeux » rouges s'illuminent sinistrement, décolle puis fonce plein sud. Eh bien, voyez-vous, nouvel ami que vous êtes, pour retrouver celle que nous cherchons, nous allons devoir déjà faire une petite escale...à Zimbabwe !"
Fin du Chapitre.
Esteban et Zia arriveront-ils à retrouver les Chaldis et recevoir à nouveau leur aide ? Quel noir dessein Ambrosius projette-t-il ? Pourquoi veut-il se rendre à Zimbabwe ? Et ce mystérieux Donato, qui est-il vraiment ? Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Mystérieuses Cités d'Or !
Documentaire
En son temps, Charles Quint était le souverain le plus puissant d'europe. Né au Pays-Bas, il hérita de l'Espagne, des Pays-Bas, du Royaume de Naples (en Italie) et de possessions autrichiennes. Il doit ce puissant héritage a un concours de circonstances exceptionnelles et à des mariages de ses parents et ses proches. Il voulait unire tous les pays chrétien sous sa coupe...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Quint
Le Scoop de Pichu
Au XVIe siècle, l'italie était divisée en royaumes. Le Royaume de Naples avait son propre Château, Castel Nuovo.
Son nom voulait le distinguer des Châteaux plus anciens. Il fut la résidence italienne des rois espagnols lors de leurs visites, comme celles de Charles Quint. Depuis sa construction, le Château a été agrandi et rénové plusieurs fois...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Castel_Nuovo
Au revoir, a bientôt !
Chapitre suivant : L'Ordre du Condor : viewtopic.php?p=104311#p104311