Yupanqui, après avoir réfléchi, ma présentation se trouve en fait dans le topic "Origine de votre pseudo".
Akar, je suis désolée mais l'idée de prénommer mon chevalier Gabriel en ton honneur ne m'a jamais effleuré l'esprit une seule seconde....
Et pour les impatients, je publie un peu la suite avant de m'absenter un moment. Bonne lecture!
Chapitre 16 : Seuls les crabes le savent.
Première partie
Une douleur pulsatile. La brûlure du soleil. Odeur de sueur, mêlée de miel. Goût salé. Les commissures des lèvres s’écartent. On cherche à entrer. Fraîcheur sur les joues. Des mains. Une caresse. Il ouvre la bouche, comme pour happer la douleur. S’il ouvre la bouche, elle va disparaître. Il suffit d’un contact. Sa langue s’enfonce mollement sous la poussée timide. Une pointe râpeuse. Le plaisir d’une bouchée moelleuse. Si seulement ce lit était plus confortable ! Il se sent comprimé. La douleur revient, il essaie de bouger, mais ses genoux butent contre le plancher. La tête lui vrille. La danse râpeuse se fait plus langoureuse , insistante, il se laisse emporter. Il est à Porto Conte, et le soleil est déjà haut. Que fait-il donc encore couché ? On presse sa poitrine, la main remonte dans son cou et se perd dans ses cheveux. Il voudrait enlacer ce corps qui éveille le sien, mais ses mains refusent de lui obéir.
« Spiros ! »
L’arrachement est brutal, la main emporte une mèche de ses cheveux ; à la tiédeur salée du baiser succède une goulée d’air marin qui le fait tousser. Un claque suivie d’un bruit sourd. Quelqu’un est tombé. Une gifle pique sa joue, ébranle sa mâchoire, fait pulser douloureusement ses yeux derrière ses paupières. Par réflexe, il les ouvre et le regrette aussitôt : il avait oublié le soleil. Il détourne la tête, mais on la saisit et la lui secoue tandis qu’un gargouillis ressemblant à un rire agresse ses oreilles.
« Allez, debout, assez fainéanté ! Faut qu’on cause toi et moi ! »
Mendoza ouvre les yeux à regret : la curiosité n’est pas assez forte pour le persuader d’obéir à cette voix qui perce ses tympans, mais il a l’impression que des osselets s’entrechoquent avec fracas sous son crâne à chaque fois qu’on lui secoue la tête. Il doit faire cesser ça.
« Bien, très bien…encore un effort… »
La secousse cesse. Mendoza distingue peu à peu les traits de son interlocuteur, à quelques centimètres de son propre visage. L’haleine est moins agréable que tout à l’heure. L’homme s’est rasé il y a peu, c’est déjà ça. Pas de risque d’être piqué par une broussaille malpropre. Mais il ne faudrait pas qu’il l’éborgne avec son nez. Et ses yeux d’un gris pâle translucide sont presque plus éblouissants que le soleil. Mendoza ferme les yeux.
« Non non non non non…allez du nerf ! »
Une autre gifle cingle. Cette fois, Mendoza n’attend pas pour rouvrir ses yeux brillants de colère.
« Eh eh….c’est moins agréable que les baisers de Spiros, pas vrai ? Il paraît qu’ils ont le goût de miel, tu confirmes ? Moi, il n’a jamais voulu m’en donner, il doit avoir trop peur de moi…à moins qu’il ne me respecte…mais avec toi, il s’est pas gêné, et il a eu bien raison…parce que maintenant que t’as bien fait le malin, t’es bien attaché, et tu risques plus de bouger….on aurait tort de se gêner avec toi…Mais j’ai quand même interrompu votre petit plaisir, tu vois, parce qu’entre nous, ça s’fait pas, et j’voudrais pas que tu t’attires une mauvaise réputation. Un gars comme toi, qu’as réussi à me bousiller une galère à lui tout seul, ou presque, j’oubliais ton copain….un gars comme toi, ça s’admire…ça s’applaudit…ça se décore ! Une belle médaille, voilà ce qu’il te faudrait ! Tu pourrais parader avec, tu ferais tomber toutes les femmes à tes pieds, elles t’aduleraient, elles crieraient ton nom ! Au fait, c’est quoi ton nom ?.....Tu veux pas répondre, hein, je comprends, je comprends ça…ton copain non plus il est pas causant. Pourtant on a bien essayé de lui tirer les vers du nez comme on a pu, mais il est du genre mutique…pour le plaisir de se taire, quoi ! Il doit aimer faire enrager les gens…et nous, il nous faut pas grand’chose pour nous faire enrager…surtout quand notre galère a été bousillée, comme ça, pour rien…on dirait qu’il aime souffrir, ton copain, tu confirmes ? Y’serait pas un peu bizarre ? Non ? Ah, je vois, toi aussi t’es du même genre…évidemment, quand c’est comme ça, on s’aperçoit pas qu’on est bizarre…Mais je te rassure, on est restés dans les limites du raisonnable, faudrait tout de même pas trop abîmer la marchandise ! surtout que pour espérer tirer quelque chose de deux types comme vous, va falloir du boulot ! »
M : Vous comptez nous vendre ?
« Ah ben ça y est, il cause ! Dis, t’as pas trop mal aux cuisses ? ça tire pas trop ? et tes pieds ? tes talons rentrent pas trop dans tes fesses ? Parce que moi, je déteste être dans cette position, ça vous cisaille les jambes, pas vrai ? Dis-le, si tu veux que je te mette debout le long du mat ! Non ? Parce que moi j’en ai un peu assez d’être accroupi… »
L’homme se redresse et pousse un soupir d’aise.
« Aaaahhh….t’as bien tort, l’ami ! »
M : Au moins ainsi ta face de rat me fait un peu d’ombre au lieu d’empuantir l’atmosphère.
« Mes dents pourries, c’est mon point faible, je sais…mais j’espère bien pouvoir m’en payer une en or dès que j’aurai trouvé le trésor…c’est pas avec ce que vous allez me rapporter que je vais pouvoir compenser la perte de ma galère et de la prise que constituait votre navire… »
M : Je ne savais pas que les galères pirates étaient si aisées à couler…
« Oui, bon, j’exagère à peine, tes deux malheureux coups de canon n’ont fait que quelques dégâts minimes, mais quand on pense à tout le manque à gagner que ça représente ! Faut bien un trésor pour remplacer ça ! »
M : Mais si tu nous vends, adieu le trésor !
« Ah ah ! si tu me crois incapable de déchiffrer une carte ! »
Il agite sous le nez de son prisonnier la carte de Gonzales.
M : Mais mon camarade ne t’a pas dit comment récupérer le trésor…
« Non, c’est vrai, mais toi tu vas me le dire….mais pourquoi ? Y’a un problème ? Je sais ! Le trésor était sur votre navire, c’est pour ça que vous avez tout fait pour qu’il nous file sous le nez ! Vous l’avez déjà récupéré !»
M : Si seulement…mais j’ai juste voulu éviter la capture de mon équipage.
« Poh poh poh…et j’dois croire à ça ? Y’avait quoi donc de si précieux à bord, pour que tu t’abattes sur nous comme un diable ? que je sache si ça vaut la peine que je retrouve ton épave pour renflouer un peu ma caisse ? »
M : Ma femme…enceinte.
« Tah tah tah, j’y crois pas ! tu me prends pour un idiot ! Tu me déçois mon gars ! Attends un peu…..j’y suis ! En fait….tu dis vrai….c’est pour ça que tu veux pas que j’te vende….t’essaie de m’embrouiller pour que je t’embarque avec moi à la recherche du trésor mais t’as une putain de ruse derrière la tête et on va tous se faire capturer, tu vas retrouver ta belle et mes hommes et moi on va pourrir au bout d’une corde, c’est ça que tu veux, hein, t’es un vrai démon toi, sinon tu m’aurais pas démoli ma galère, hein ! Mais tu m’auras pas, oh non, foi de Galifredi, tu m’auras pas, non ! »
Mendoza soupire. Ce pirate parle un peu trop à son goût, et son mal de crâne ne s’en porte pas mieux. Il se souvient du coup violent reçu la veille, juste à l’endroit de sa blessure qui finissait à peine de guérir. Il aurait bien aimé pouvoir charger le canon une nouvelle fois, pour vraiment couler cette fichue galère, mais on ne lui en a pas laissé le temps. Il s’étonne d’être encore en vie. Il lui semble que des sabres menaçants étaient pointés sur lui. Une balle avait sifflé à son oreille. Il avait évité de justesse un coup de poignard dans la cuisse. Il décide de tirer un meilleur parti de cette conversation fatigante. Ce Galifredi réfléchit un peu trop, mais il doit être possible de trouver un accord avec lui, pourvu qu’il y trouve son compte. Ce qui importe, c’est d’abord de rester en vie. Ensuite, de s’assurer qu’il n’ira pas courser la Santa Catalina. Enfin….Mendoza se demande s’il n’y aurait pas moyen de lui piquer une galère…une mutinerie ? Une évasion ? Il est encore trop tôt, et la douleur l’empêche d’avoir des idées claires.
G : Tu ne dis rien…qui ne dit rien consent, pas vrai ? Voyons voir…est-ce que je ferais pas mieux de t’envoyer par le fond ? Mais la vente de ton copain me paiera même pas un nouveau mat ! Et puis tu veux que j’te dise ? Tu me plais ! Que ça reste entre nous, hein, mais si j’ai empêché ces manchots de te transpercer, c’est pas uniquement pour l’argent, hein ! ou pour la vengeance, pour te voir mourir à petit feu…non, je dois reconnaître que t’as un certain…panache…des hommes comme toi, on en croise pas tous les jours, et ça m’aurait manqué de pas pouvoir causer un peu avec toi…t’es pas de la même étoffe que ces demeurés qui me servent d’équipage, c’est sûr…même si certains sont plus malins que les autres….en plus, c’est qu’une bande de mécréants ! Y croient que j’suis un converti, un renégat, mais c’est juste pour les impressionner, en fait moi je chéris la Santa Madona, tu vois, y’a qu’elle qui compte…quand on est Sicilien, on se refait pas…
M : Tu devrais parler moins fort…on pourrait t’entendre…
G : T’as raison, t’es un prudent, toi…Alors écoute…
Il s’accroupit à nouveau à la hauteur de Mendoza, et le tire pour le mettre sur ses pieds, d’une poigne solide. La brusque remontée qui déplie les membres inférieurs engourdis et endoloris du capitaine coupe le souffle à ce dernier. Il ne sent même pas le sol tanguer, il a l’impression de flotter au-dessus des planches. De ses mains attachées dans son dos, derrière le mat, il tente de se retenir de s’effondrer.
G : Remue tes orteils, ça ira mieux.
M : J’ai pas besoin de tes conseils. Mais toi, en revanche…
G : Vas-y, personne ne nous entendra…je suis bien trop près de toi…
M : Spiros va être jaloux…
G : Attention, pas de ça avec moi, je t’ai dit…et puis, Spiros ne sait pas ce qu’il fait…c’est juste un pauvre gosse qui a réussi à échapper aux janissaires turcs. Il devait trouver l’entraînement trop dur. Quand je l’ai récupéré, il n’avait déjà plus toute sa tête. Il ne savait même plus de quelle île grecque il venait.
M : Je vois, en fait tu es un pirate au grand cœur.
G : Oui, et je ne méritais pas qu’on m’abîme mes galères.
M : Si j’avais su…mais je vais t’aider.
G : Je suis impatient de savoir comment.
M : Il est inutile que tu te précipites vers le trésor.
G : Mais encore ?
M : Je ne te dirai la raison que lorsque j’aurai l’assurance que tu ne chercheras pas à nous vendre séparément, mon compagnon et moi. Tu dois promettre de nous vendre ensemble. A la même personne.
G : Tu y tiens tant que ça ? A ta place, je profiterais de l’occasion pour me débarrasser de lui. Il est trop coriace pour être honnête.
M : Je n’abandonne jamais mes hommes.
G : Il y a un début à tout. A moins que ce ne soit lui la clé du trésor, et tu veux pas me le dire…ou alors si Spiros t’a trouvé à son goût, c’est qu’il y avait bien une raison…
M : Tu te trompes en tout point. Il n’y a que moi qui ai vu le trésor.
G : Et tu ne l’as pas pris ? C’est quoi cette histoire, tu te fous de moi !
M : Je ne l’ai pas pris parce que ce n’était pas possible. Mais je sais maintenant comment faire.
G : Mais tu vas pas me le dire, c’est ça ?
M : C’est ça. Pas tant que je ne serai pas sûr que je peux quitter cette galère sain et sauf avec Gonzales.
G : Gonzales…quel joli nom…T’espères quand même pas que je vous laisse filer comme ça ?
M : Tu n’as plus l’intention de nous vendre ?
G : Eh eh..si…et un bon prix encore…avec une carte au trésor en prime…
M : Mais il n’y aura que toi qui sauras comment récupérer le trésor…
G : Eh eh eh…je savais qu’on était faits pour s’entendre toi et moi… le marché aux esclaves de Benghazi a lieu bientôt, j’te laisse là-bas avec l’autre ver de terre, et à moi le trésor ! y’a qu’une chose qui m’ennuie, c’est de laisser la deuxième galère dans les parages…avec ces satanés chevaliers de Malte qui rôdent, on n’est jamais tranquilles…
M : Tu n’as qu’à la remorquer…
G : Pour rater le marché ? Pas question ! Plus vite j’me débarrasse de toi, mieux c’est, j’ai pas besoin de deux bouches inutiles à bord, et puis, une trop longue détention ça abîme la marchandise, c’est bien connu.
M : On pourrait ramer…
G : T’es fou ? Tu veux faire baisser ton prix ? En un jour, t’aurais des mains de galérien, et ça, ça pardonne pas, j’pourrais pas tirer grand’chose de toi.
M : Tu crois vraiment pouvoir me vendre pour un autre usage ?
G : Eh eh eh…tu n’imagines même pas ! Un homme tel que toi, c’est un vrai trésor ! Et je pense même que ton copain peut faire bonne impression, à condition qu’on mette le paquet…
M : C’est un brillant chirurgien, il vaut de l’or…
G : Lui ? Ah ah ah, t’es drôle toi quand tu veux ! Bon, heureusement qu’on n’a pas touché à sa figure…
M : Pourrais-je le voir ? Où est-il ?
G : Bah, dans la cale, il a pas bougé de là depuis hier soir. Dis, pour la deuxième galère, t’inquiète pas, elle est pas si amochée que ça…les gars s’y sont déjà mis, et avec un peu de chance elle nous suivra de peu, les chevaliers pourront toujours courir, eh eh eh !
Bluffe-t-il ? Il se doute que la Santa Catalina a rejoint Malte, il essaie de déstabiliser Mendoza, qui garde espoir que la galère soit interceptée par un navire de l’Ordre. Plus ils resteront à Lampedusa, plus cette possibilité sera forte. Et si les chevaliers viennent à apprendre où se dirige la galère…
G : Ne crois pas que tu vas pouvoir échapper à l’esclavage, l’Espagnol ! Au fait, tu ne m’as toujours pas dit comment tu t’appelais…
M : Mendoza. Juan Carlos Mendoza.
G : Alors, Juan Carlos, j’espère que nous ferons ensemble une agréable traversée jusqu’à Benghazi. Mais il faudra rester bien sage, hein ! Pas de saut dans les cordages comme hier soir, et surtout, pas touche au canon, ou j’appelle Spiros !
Il lui tapote la joue et lui sourit, puis s’éloigne en le laissant attaché au mat.
G : Une petite cure de soleil te fera le plus grand bien, je te trouve un peu pâle ! Faut que t’aies un teint éclatant pour taper dans l’œil des acheteurs ! A ce soir !
Un peu plus tard, alors que Mendoza somnole, une ombre vient lui cacher le soleil. On le secoue à nouveau. Un grand échalas à la barbe fournie le toise d’un œil mauvais.
« Il parait que tu mènes Galifredi en bateau ? Mais tu m’auras pas, moi ! Ce crétin se prend pour le maître depuis trop longtemps, mais Nakibullah va pas se laisser faire, t’entends, chien d’Espagnol ? Alors j’vais te dire, s’il croit qu’il va me laisser à la merci de ces suppôts de l’enfer de chevaliers, pendant qu’il file à Benghazi, il fait un mauvais calcul ! Parce que s’il compte sur le trésor pour compenser la perte de ma galère, dis-toi bien que je l’aurai récupéré avant lui, et ton bateau aussi, avec tout ce qu’il contient ! J’vais pas me gêner pour filer là-bas, et je te jure que je ferai tout pour retrouver ton précieux navire, la Santa Catalina, c’est bien ça ? J’ai de très bons yeux... Et quand je l’aurai retrouvé….c’est pas des coups de canon que je vais tirer, crois-moi ! »
Mendoza comprend qu’il a devant lui le capitaine de la deuxième galère.
M : La colère est mauvaise conseillère. Tu veux te venger ? Je te comprends, mais tu as tout à y perdre.
N : Je sais pas ce qui me retient de t’égorger sur place…
M : Sans doute crains-tu les représailles de Galifredi. Il serait mécontent que tu le prives d’une précieuse marchandise à vendre.
N : Je ne crains personne ! Non, non, je vais le laisser croire que son plan est le meilleur, puisqu’il prétend être plus malin que moi. Mais j’en ai assez que ce chien de Sicilien prétende me commander, moi, Nakibullah ! Qu’il te vende, et pendant qu’il perd son temps avec toi, ah ah ah, à moi le trésor ! Surtout la femme…
M : Eh bien, je te souhaite bon courage…
N : Tss Tss Tss…rien ne m’arrête, moi, et surtout pas les bobards d’un type dans ton genre !
M : Tu penses pouvoir récupérer le trésor facilement ? Alors, quand tu l’auras, dépêche-toi d’en profiter, ce sera le seul trésor dont tu pourras jouir : ma femme t’aura taillé en pièces avant que tu aies pu poser un doigt sur elle. Je t’aurai prévenu.
N : Ah ah ah ah ! Quand je la possèderai, tu seras encore attaché à un mat, enchaîné au fond d’une cale ou d’une mine ! Je penserai bien à toi, et cela décuplera mon plaisir !
Mendoza serre les dents. S’il y a peu de chances pour que Nakibullah parvienne à réaliser son projet de vengeance, il n’en reste pas moins que le risque que sa galère croise la route de la Santa Catalina existe. Il ne doit pas penser à ça, pas maintenant. Il faut trouver un moyen de prévenir Galifredi de la trahison de son comparse.
N : Et ne crois pas que tu pourras prévenir Galifredi de mon projet. Tu pars dès maintenant avec lui, moi j’ai prétendu avoir besoin d’encore un peu de temps pour quelques réparations ; il est tellement impatient, ça l’arrange, il croit qu’il va pouvoir me semer….je suis juste venu te dire adieu et te laisser un petit souvenir.
Un violent coup de poing au creux du ventre coupe le souffle de Mendoza. Complètement étourdi, il sent à peine un liquide couler au fond de sa gorge avant de sombrer tout à fait.