Bon voilà je me suis amusée à écrire la suite de mon précédent One-Shot, il est un peu long je trouve pour un One-Shot, m'en voulez pas
Je l'ai intitulé
"Retrouvailles"...
Bon bah du coup je crois que j'ai un peu vendu la mèche sur le contenu
Je m'excuse de couper le One-Shot de
Chaltimbanque, d'ailleurs j'en profite pour dire une nouvelle fois que j'aime vraiment beaucoup

.
Bref je vous laisse lire
Ils avaient volé toute la journée, Esteban tentait de trouver un lieu pour se poser car le soleil commençait à décliner, Zia admirait le paysage, le jeune naacal et deux des marins somnolaient et Mendoza, lui, se tenait juste derrière l'élu et observait le sol.

Esteban, pose le Cond'or dans cette prairie juste là. On va y passer la nuit.

D'accord, Mendoza.
Esteban entama la descente vers le lieu indiqué par le marin. Une fois à terre, Mendoza envoya Sancho et Pedro chercher du bois pour le feu. Alors que le capitaine remplissait les gourdes, il vit les enfants s'éloigner et les interpella :
Esteban, Tao, Zia ! Je peux savoir où vous allez !

On va se dégourdir un peu les jambes et du coup on va en profiter pour jeter un coup d'œil aux environs !

Bien, mais ne vous éloignez pas trop et surtout soyez prudent : on ne sait pas quel danger se cache ici.

Promis !
Ils répondirent tous trois en cœur et en souriant, avant de s'enfoncer dans la jungle.

Dites les garçons, vous avez remarqué ?

Remarqué quoi, Zia ?

Je trouve que Mendoza est... Comment dire ? Je crois que je ne l'ai jamais vu aussi inquiet...

Tu le trouve inquiet ?

Un peu plus que d'habitude... Vous n'avez pas vu comment il était pendant le vol ?

Non j'ai pas fait vraiment attention.

Moi j'étais concentré sur le vol donc j'ai pas vu. Comment il était ?

Il n'arrêtait pas de regarder le cristal de la pyramide... Vous vous souvenez chez les Chaldis quand il nous a parler du cristal de la pyramide... Et de Laguerra...

C'est vrai qu'à ce moment là, il avait l'air complètement ailleurs.

Vous croyez qu'il l'aime vraiment ?

Eh bien, à mon avis : oui et il en est même fou amoureux...
Les trois enfants se regardèrent avec un large sourire avant de se mettre à rire. Savoir que l'homme qui les accompagne depuis quelques temps, un homme réservé et d'ordinaire méfiant, s'était amouraché de Laguerra, une femme qui avait cherché autant à leur nuire qu'à les aider et surtout qu'il venait de rencontrer. La crise de rire passée, Zia reprit son sérieux.

... Je pense qu'il est surtout très inquiet par rapport au sort que peuvent lui réserver Ambrosius et Gaspard.

Là dessus : on est d'accord, vu qu'elle a tenté de nous aider à Kûmlar et qu'ils se sont embrassés... J'espère juste pour elle que Gaspard ne les a pas vu faire ou alors, dans le pire des cas, qu'il ne dira rien à Ambrosius

Vous savez même si je ne lui fais pas totalement confiance, voire pas du tout, j'espère que tu as raison Esteban...

Moi aussi.

En tout cas : j'ai hâte de la revoir pour connaître la raison qui la force à travailler pour ce sale type d'Ambrosius. J'ai vraiment envie de savoir pourquoi elle doit lui obéir.

On lui posera la question la prochaine fois qu'on la verra, d'accord ?

Ouais, à condition qu'Ambrosius ne soit pas dans les parages.

C'est mieux, c'est sûr.
Ils se regardèrent mutuellement et leur regard évoquait sans aucun doute la question suivante : Pourquoi la fille d'un de leurs anciens opposants accepterait de suivre les ordres de leur pire ennemi alors que, visiblement, elle n'en a aucune envie ?

Bon ! Et si on parlait d'autres choses ?

Moi personnellement j'ai plutôt envie de faire... Ça !
Zia toucha Tao et partie en courant devant les deux garçons qui ne mirent pas longtemps à comprendre ce que leur amie avait en tête et commencèrent à la poursuivre.
Quelques minutes plus tard, suite à leur course endiablée, les enfants se stoppèrent, en fou rire, pour reprendre leur souffle, ils n'en pouvaient plus et s'assirent. Après avoir récupéré, Esteban regarda ses amis et, de manière amusée, leur dit :

Bon, il y a plus qu'à espérer que ça ne fasse pas comme les autres fois !

Les autres fois ? Qu'est ce que tu veux dire ?

T'as jamais remarqué qu'à chaque fois qu'on se retrouve juste tous les trois, on finit par être en danger ? (En rigolant)

Bah ça nous arrive pas si souvent que ça quand même ?

Tu plaisantes ? Tu veux que je te donne des exemples ?

Vas-y.

Hum... Quand on est enfin arrivé au village de Zia et qu'on a été capturé par Gomez et Gaspard. (Il s'excusa auprès de Zia pour lui avoir rappelé un mauvais souvenir). Ensuite, encore dans le nouveau monde quand on nous a surpris près du lac sacré et qu'on a failli être sacrifié, bon là j'avoue c'est peut être un peu ma faute, ça aurait pu se passer autrement si j'avais pas plongé. Après un peu avant qu'on aille à Shaolin quand on a joué dans la forêt et qu'on est tombé sur le clan des Foulards Rouges. A la muraille de Chine : Zia a été enlevée par les Mongols et nous on a failli être condamné aux travaux forcés. Et plus récemment, face à Jabar à l'oasis de Manfou...

Vous avez entendu ?
Zia s'était relevée en une fraction de seconde

Entendu quoi ?

Je ne sais pas, on aurait dit un craquement. J'ai l'impression que quelqu'un nous observe...
Un autre bruit venant des fourrées se fit entendre, Esteban et Tao se levèrent à leur tour, ils se postèrent devant Zia afin de la protéger et regardèrent en direction de la provenance du bruit.
Après quelques secondes qui leurs parurent durer des heures entières, les enfants parvinrent à distinguer une silhouette sombre. Aussitôt, Esteban se saisit de son poignard, prêt à dégainer et Tao se mit en position pour se battre. Mais très vite, ils remarquèrent malgré le long manteau, que la mystérieuse personne semblait presque tomber à chaque pas alors Esteban relâcha son arme et commença à s'avancer

Fait gaffe, Esteban !
En s'approchant, Esteban remarqua que la personne en face de lui s'était arrêtée et appuyée à un arbre, il continua d'avancer mais plus lentement par méfiance et par peur de l'inconnu. Il n'était plus qu'à deux mètres quand l'étranger s'avança. Esteban fit un pas en arrière.

Esteban, fait atten...
Avant même que Zia ne puisse terminer sa phrase l'inconnu s'effondra aux pieds d'Esteban. Les enfants se rapprochèrent. Une fois à ses côtés, Esteban et Tao se mirent d'accord pour le mettre sur le dos. Chose faite, Esteban lui dégagea la capuche du visage.
Laguerra !!

Mais qu'est ce qu'elle fait là ??!! Elle devrait être à bord de la nef avec Ambrosius !

Je sais mais regardez : elle est blessée.
Zia montra une plaie sur le front de la jeune femme puis une auréole ensanglantée qui s'agrandissait encore sur son flanc gauche.

Il faut la ramener au Cond'or pour que je puisse la soigner.

Je veux bien mais on va pas réussir à la transporter assez rapidement.

Il nous faut l'aide de Mendoza. Tao tu peux aller le chercher ?

Pourquoi moi ?

T'es le plus rapide de nous trois.

Ok, j'y vais. Je fais au plus vite.
Il avait prononcé ces derniers mots en s'éloignant, laissant Esteban et Zia seuls avec Laguerra.
Tao parvenait enfin à distinguer le Cond'or, il n'avait qu'une envie c'était de s'arrêter pour reprendre son souffle mais il se l'interdit : ce n'était pas le moment et il commença à appeler Mendoza.
Mendoza ! Mendoza ! On a besoin de toi !
Tao ! Qu'est ce qu'il y a ? Où sont Esteban et Zia ?

Par là-bas ! Suis-moi ! C'est par rapport à Laguerra !

Laguerra ?! Explique moi !

Plus tard, dépêche-toi !

Allons-y ! (comprenant qu'il n'aurait pas d'explication)
Mendoza rattrapa Tao et se laissa guider jusqu'aux deux élus et la femme qu'il aime. Depuis qu'ils s'étaient embrassés à Kûmlar, le capitaine n'avait qu'une idée en tête : recommencer. De loin il reconnut Zia puis Esteban et enfin, allongée sur le sol, Laguerra

Les enfants ! Vous allez bien ?

Oui nous ça va mais... Laguerra pas du tout...

Il faut la ramener au Cond'or, son état ne cesse d'empirer !
Elle montra la blessure de Laguerra qui malgré le pansement improvisé continuait de couler à flots.

Dépêchons-nous, il n'y a pas une seconde à perdre.
Mendoza souleva délicatement la jeune femme et avec les enfants, il se dépêcha de rejoindre Sancho et Pedro au Cond'or.
Le capitaine se sentait à la fois soulagé de savoir sa bien-aimée à ses côtés, contre son cœur et à la fois épouvanté à la seule idée de la perdre définitivement.
A l'instant où ils arrivèrent à leur campement, Zia monta dans le Cond'or et redescendit avec un sac rempli d'herbes et de bandages. Pendant ce temps, Mendoza avait allongé son amante près du feu. Pendant que Zia était occupée à soigner Laguerra, Esteban raconta à Mendoza, Sancho et Pedro ce qu'il s'était passé un peu plus tôt dans la soirée.

A votre avis qu'est ce qu'il lui est arrivé ?

Aucune idée et on aura pas de réponse de sa part pour l'instant...

Une chose est sûre : c'est Ambrosius qui est derrière ça.

Ça ne peut être que lui mais pourquoi il aurait fait cela ? Il semblait avoir besoin d'elle.

Et Ambro... Bro... Bro...Ambrosius d... Doit être tout... Tout prêt...

C'est vrai ça ! Avec une telle blessure, elle ne pouvait pas venir de très loin.

Il va falloir redoubler de prudence. Nous partirons demain à la première heure. Dormez maintenant je vais monter la garde pour la nuit.

Bien mon capitaine.
Zia termina les quelques sutures de Laguerra, nettoya les bords de la plaie délicatement ainsi que ses mains et alla se coucher à côté d'Esteban et Tao. Sancho et Pedro dormaient déjà à point fermé. Mendoza, comme il l'avait dit, montait la garde mais il ne pouvait détacher le regard de sa bien-aimée.
Au milieu de la nuit, après avoir remit correctement la couverture des enfants, il fut étonné de voir que la fatigue prenait le dessus et il s'assit pour se reposer. Quelques minutes plus tard, un cri fit sursauter le marin ainsi que tous les endormis.
Aaah !!!!! Non, pas ça !! Non !! Laissez le tranquille !!!
Señorita !! Calmez-vous !
Il s'agenouilla à devant elle.

Mendoza ??!! Ce n'est pas possible ! Vous... Vous êtes mort !
C'est encore mon imagination : je deviens complètement folle, comment pourrait-il être encore en vie après une telle chute ?...
Elle sentit une larme courir sur sa joue, elle l'essuya et tenta de se relever mais la douleur de sa blessure encore fraîche l'en empêcha.

Laguerra, ne vous agitez pas : votre blessure pourrait se ré-ouvrir.

Zia... Esteban, Tao... Non, non, non c'est... Ce n'est pas possible...
A la vue des trois enfants, de nouvelles larmes coulèrent, des larmes qu'elle ne pu stopper alors Laguerra se cacha le visage.

C'est... C'est impossible, Gaspard vous a... Il vous a tué... Je l'ai vu de mes propres yeux... Je l'ai vu faire... Vous êtes mort...

Señorita, calmez-vous. Nous sommes bel et bien vivant, vous pouvez me croire.
A ces mots, Laguerra releva la tête et elle parvint à discerner le visage de son marin au travers du voile que lui créaient ses larmes. Sans même réfléchir, elle se jeta à son cou et l'embrassa. Les enfants, Sancho et Pedro se sentirent gênés et ne surent quoi faire. Quelques secondes passèrent avant que celle qui avait initié ce baiser y mette fin pour ensuite se blottir contre le torse de Mendoza.

J'ai bien cru ne plus jamais vous revoir.
Elle continuait de pleurer mais ses pleurs étaient plus calme et elle souriait.

Et bien vous aviez tort.
Mendoza avait prononcé ces mots en souriant et passant sa main dans les cheveux lâchés de son aventurière. Malgré la forte envie les enfants se retenaient d'exploser de rire, ils étaient surtout heureux de revoir enfin un sourire sur le visage de leur protecteur. Ils ne voulaient pas gâcher les retrouvailles des deux adultes et ils se mirent d'accord de manière silencieuse pour attendre un peu avant d'aborder le sujet qui leur brûlait les lèvres mais leur patience fut très vite vaincue et Esteban commença :

Heu... Laguerra... Excusez moi de vous interrompre mais avec Zia et Tao, on aimerait savoir pourquoi vous n'êtes pas à bord de la nef comme on le croyait et ce qui vous est arrivé...

Esteban nous verrons cela demain, il faut qu'elle se repose.

Je vais bien Mendoza... Je peux leur répondre. Après tout ils m'ont sauvé la vie, je leur doit bien une explication.

Comme vous voudrez señorita.

Je veux le faire. Par quoi voulez vous que je commence les enfants ?

Par ce qu'il s'est passé à la sortie de Kûmlar.

Et bien, après nous avoir fait sortir de la cité et regagner la nef, cet abruti de Gaspard n'a rien trouvé de mieux que de tout rapporter à Ambrosius : que j'ai tenté de vous aider ainsi que notre premier baiser... Évidemment rien que le fait de savoir que j'ai essayé de vous aider l'a mit dans une telle rage et quand il a entendu que je vous avais embrassé, il aurait très bien pu me tuer...

Pourquoi ne vous a t-il pas tuée ?

Parce qu'il a besoin de moi pour trouver les autres cités mais je vous expliquerai une autre fois.

D'accord...
Les enfants eurent l'air déçu de ne pas obtenir de réponse immédiate à cette question.

Qu'est ce qu'il s'est passé ensuite ?

Le lendemain, Ambrosius a été contraint de poser la nef pour réparer les dégâts causés par l'effondrement de la cité. Pendant qu'ils étaient occupés, lui et Gaspard, à l'extérieur, j'ai commencé à chercher le médaillon de Rana Ori. Il m'a fallut le journée entière pour fouiller de fond en combles la nef et parvenir à trouver la cachette d'Ambrosius. Malheureusement pour moi, je ne l'ai pas entendu arriver derrière moi et il m'a assommée. Quand je me suis réveillée, j'étais ligotée et ces deux abrutis se tenaient devant moi. J'ai vu Ambrosius ranger à nouveau le médaillon et monter sur le pont, il m'a laissé seule sous la surveillance de Gaspard. Par chance même si ils m'avaient retiré mes armes j'ai réussi à défaire mes liens, j'ai assené un coup à Gaspard et l'ai assommé, j'ai récupéré mes armes posées sur la méridienne, enfilé une vieille tunique de l'Ordre et entendant Gaspard reprendre ses esprit je me suis enfuie de la nef mais sur ordre d'Ambrosius, Gaspard m'a tiré dessus et une des balles m'a traversé.

Faites moi penser à le leur faire payer la prochaine fois que nous aurons à les voir.

Entendu.

Vous avez vraiment eut de la chance qu'on vous trouve avec Zia et Tao.

Oui sans vous je serais sans doute morte à cette heure-ci. Merci.

Et le médaillon ?

Dans l'action, je n'ai pensé qu'à ma vie et j'ai complètement oublié le médaillon mais nous pourrons le récupérer si nous parvenons à entrer dans la nef et on le fera. Je te le promets Tao.
Laguerra avait parlé sérieusement et sa volonté d'arrêter Ambrosius était parfaitement perceptible dans tout son être.

Seño... Señorita La... Lague... Laguerra, tout... Tout à... A l'heure vous... Vous av... Avez dit « lais... Sez le... Le tran... Tran... Tranquille » de... De qui vous... Vous parliez ?

Et mais oui, c'est vrai vous avez dit ça quand vous vous êtes réveillée.
Dans l'immédiat, Laguerra ne comprit pas ce que voulaient dire les deux marins et soudain ses yeux s'écarquillèrent d'horreur.
Oh mon Dieu !! Emilio !!...
Elle lâcha la main de Mendoza et força pour se mettre debout, elle eut des vertiges et il la rattrapa. Les enfants se regardèrent, confus : Qu'arrivait-il à Laguerra ?

... Comment ai-je pu l'oublier ?! Il faut que je retourne à la nef !

Je vous demande pardon ?

Je dois retourner à la nef ! Il faut que j'aille le chercher !
Elle semblait oppressée, Mendoza l'aida à se rasseoir.

Calmez-vous señorita. Expliquez nous : Qui est Emilio ?
Laguerra le regarda, il vit une nette hésitation dans son regard puis elle entrouvrit les lèvres :

Emilio est... C'est mon petit frère...
Votre petit frère !?

Oui... C'est grâce à lui qu'Ambrosius parvient à me faire travailler pour lui...

Mais c'est ignoble !

Il menace de le tuer si je ne lui obéit pas et avec ma tentative de vol du médaillon de Rana Ori et ma fuite, il va sûrement mettre à exécution sa menace... Oh mon Dieu ! Qu'est ce que j'ai fait ?...

Vous n'avez rien fait de mal...

Rien de mal ! Je viens de condamner mon propre frère en prenant la fuite !

Mais vous ne pensiez pas à mal et surtout vous deviez d'abord penser à votre propre sécurité.

Mendoza a raison Laguerra. Si avant votre fuite vous aviez tenté de sauver votre frère vous seriez sûrement encore aux mains d'Ambrosius. On va vous aidez à aller le sauver. Pas vrai les amis ?

Tout à fait Esteban.

Oui, il y en a marre qu'Ambrosius utilise des méthodes pareilles, déjà avec Athanaos.
Laguerra regarda les trois enfants, elle ne savait pas quoi dire alors elle se contenta de sourire et de leur répondre :

Merci les enfants.
Mendoza enlaça sa bien-aimée, il lui assura qu'elle n'avait plus à s'inquiéter, qu'ils allaient les sauver elle et Emilio. Elle regarda un à un ses nouveaux compagnons qui étaient prêt à tout pour la secourir ainsi que son frère. Elle les remercia une nouvelle fois, embrassa timidement son Mendoza et s'allongea tout près du marin avant de s'endormir. Les autres retournèrent également se coucher, Mendoza resta encore un peu éveillé afin de pouvoir continuer d'admirer la femme qu'il aime.