En l'an de grâce 4324 après JC.
Les humains vivent au sein du satellite "HUMANOIDE TERRUSIEN4.345023" fabriqué il y a 2100 ans.
En effet les humains de chaque pays ont érigé en 20 ans un sattelite multiplicateur pouvant se séparer avec un morceau pour chaque pays embarqué.
Nous français vivons dans Gaullois45.94421 mais étant proche des autres pays de l'EUROPOS43.0
Personne ou presque se souviennent d'une série âgé de 2342 ans "les mysterieuses cité d'or". Une histoire se passant en 1533 soit il a 2791 ans ou des enfants âgé d'une 12aines d'année recherchent les cité d'or à travers le monde à l'aide des navigateurs ainsi que des 2 marins.
Tous non un groupuscule d'humain réuni dans un salon virtuel ologramé discutent d'une série ayant eu son propre forum au sein d'un objet ancêstrale, vieux de 2334 ans, soit "l'ordinateur".
Ce groupe d'humain discutent des cités d'or et regardent cete série sur un "Salonspaciotemporel".
Mais un des hérudits du groupe a eu l'idée d'une saison 5 il y a de cela 23 siècle en arrière. A cette époque le projet était tabou, les droits d'auteurs n'autorisaient ni la création, ni la diffusion de la série sans une autorisation obtenue sur 10 ans.
2300 ans ont passés. Un robhumanoide annonce sur l'ensemble du satéllite que la saison 5 des Mysterieuses cités d'or seraient en production.
Elle serait alors diffusé le 30 juin 4324.
Les humains auront attendu plus de 2 millénaires, et 3 siècle afin de regarder la 5ème saison des cités d'or. Peu de temps après une bande annonce est diffusés sur tout l'appareil cosmique.
Certains humains sont complètement désorienté, c'est à ce demander si les héros de la série sont des humains ou des extraterestre venant d'une planète bleu lointaine habité par nos lointain semblable "les terriens".
A cette époque tout les humains regardant cette série peut intérargir avec les personnages car ceux-ci sont homologramé grace à la technologie 44ème siècle.
Une véritable prouesse inventé par YOHANN4.34553 JOE vivant à l'appartement 45.0 du 4 ème cosatellite du pays cosmique.
Les Chroniques de l'Ordre du Condor
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
Epilogue
Note de Tao
C'est ainsi, une fois tout danger écarté, que nous quittâmes le Grand Uluru. Après avoir rejoint le Grand Condor, nous décollâmes et il ne nous fallut que quelques instants pour atteindre le mouillage de la caravelle du Docteur... Cacher l'oiseau d'or nous paru inutile cette fois, l'équipage du navire étant, au final, bien inoffensif... Descendant de l'appareil nous rejoignîmes les marins, qui attendaient toujours sagement leur capitaine. Nous leur apprîmes sa disparition sans, bien sûr, nous épancher sur les détails de celle-ci ni évoquer l'existence du Façonneur... Les matelots ne semblèrent pas plus attristés que cela de la perte de leur chef et de son bras droit. Ils étaient toutefois déboussolés : rentrer chez eux leur paraissait l'évidence, mais ils ne savaient que faire du navire...Accoster avec à Ambon et l'y vendre aurait été impossible : on les aurait sans nul doute accusés de se l'être approprié après s'être mutinés et d'avoir occis leur capitaine... C'était passible, au mieux, d'une longue peine de prison... Zia, Isabella et moi ne savions pas quoi leur conseiller... Nous pensions en rester là, sauf Esteban, qui affichait un air résolu : il avait visiblement une petite idée derrière la tête...
Terra Australis. Fin d'après midi.
Le Fils du Soleil s'éclaircit la gorge puis, plein de son assurance coutumière, s'adresse à l'assemblée : « Vous êtes de bons marins, affirme-t-il, qui plus est courageux, pour avoir suivi le Docteur et entrepris cette expédition vers ces terres inconnues ! Si cela vous intéresse, j'ai une proposition...
- Dis toujours ! répond l'un des loups de mer, d'un ton circonspect.
- Voilà... Cela fait bien longtemps que j'explore le monde et je désire continuer dans cette voix et le cartographier... Toutefois et à mon grand regret, réaliser des cartes n'est pas facile en volant avec le Condor », ajoute-t-il en désignant l'oiseau : « cet engin fabuleux permet de repérer bien des choses depuis les hauteurs, mais il est beaucoup trop rapide pour le travail de précision... Je pense qu'un navire comme celui-ci conviendrait davantage à mes voyages...
- C'est une magnifique idée, Esteban! » approuve Zia, s'imaginant déjà à ses côtés, tous deux parcourant le monde, allant où ils le souhaitent...
« Tu voudrais devenir notre capitaine ? Interroge un marin, surpris.
- Oui, acquiesce le Fils du Soleil avec aplomb. Si vous l'acceptez, je le serai jusqu'aux Moluques. Pour avoir été formé auprès d'un expert, assure-t-il avec une pensée affectueuse pour Mendoza, je connais bien la navigation...
- Tu es sûr de toi ! » poursuit un autre loup de mer. « C'est une des qualités d'un bon commandant... Qu'est-ce qu'on y gagne, nous autres ?
- Et bien pour commencer, explique Esteban, pour ce qui est du paiement de vos services passés, je vous suggère d'aller vous servir dans la cabine de Fernando : je suis persuadé qu'il y a là le fruit de ses précédentes rapines. Euh, je veux dire, corrige-t-il en mimant des guillemets : ses « excursions scientifiques ». Mais surtout, Isabella, ici présente, est la fille du Docteur et elle sait se montrer convaincante... Une fois que nous arriverons à Ambon, elle pourra signer le registre portuaire. Cela vous permettra de débarquer sans être inquiétés et de rejoindre vos familles...Libre à vous ensuite de mener vos vies comme vous l'entendez...
- Oui...J'imagine que cela résoudra le souci» concède Tao d'un ton pragmatique. « Je piloterai le condor pendant ce temps-là et je surveillerai, depuis les cieux, que tout se passe bien... Esteban, si tu envisages vraiment de partir à l'aventure sur ce bateau, je devrai y apporter quelques modifications préalables... Pour le rendre quand même plus rapide... Le faire bénéficier de la science de Mû... Pour que Zia et toi soyez en sécurité durant vos voyages... Il y aura du travail... Il faudra y disposer plus de rames, sceller des plaques d'orichalque pour le renforcer... »
L'Empereur de Mû commence déjà à déambuler dans tous les sens, l'esprit titillé par les améliorations qu'il pourrait apporter et le Fils du Soleil le prend par les épaules pour le contenir.
« Euh, oui, Tao... Bien sûr ! Nous ferons tout cela ! Ah ! Ah ! Tu modifieras ce que tu veux.Tu en feras même un nouveau Solaris, si tu le souhaites...»
Retournant son attention vers les loups de mer, le Dernier des Atlantes, reprend : « Quand le navire sera déchargé, nous reprendrons notre route de nôtre côté...
- Et sans tarder, précise Isabella. Car il est toujours possible que nous soyons encore recherchés par les portugais...
- Qu'en dites-vous ? Demande le jeune homme. Cela vous convient-il ? »
Se regroupant rapidement, les marins forment un cercle pour se concerter. Il ne leur faut pas très longtemps pour souscrire à cette opportunité et l'un d'eux, un homme robuste et des plus expérimentés, est désigné par ses camarades comme quartier-maître temporaire. Il s'approche d'Esteban et lui serre la main vigoureusement.
« Nous acceptons à l'unanimité votre proposition, Capitaine ! »
Le Fils du Soleil sourit.
« Je vous remercie tous de votre confiance ! Il ne reste qu'un détail à régler. En effet, avant de repartir pour Ambon avec ce navire, nous devons le rebaptiser : ce sera plus facile pour signer le registre et « la Belle Aztèque » n'est plus le nom qui sied plus à ce vaisseau... »
Il marque une pause, se tourne vers Zia et tout la regardant passionnément, il déclame « nous allons le renommer : « la Belle Inca ! »
Aussitôt, l'intéressée rougit, puis embrasse son aimé.
« Ah là là ! S'exclame Tao en levant les yeux au ciel. Il n'y a pas à dire : ces atlantes sont vraiment de sacrés romantiques !
- Va pour «la Belle Inca ! » clament en choeur les marins, content d'avoir un nouveau capitaine, mais surtout réjouis à l'idée de rentrer chez eux.
C'est ainsi que, peu de temps après, nous regagnâmes Ambon. Tout se passa comme prévu et ayant pris congé de l'équipage, nous nous mîmes en route vers Pattala. A bord du Condor, Isabella et moi y fûmes rapidement, tandis qu'Esteban et Zia mirent de longs jours. Mon ami n'avait pas menti sur ses compétences et ils avaient su se débrouiller pour diriger leur nouveau navire... Et dès que La Belle Inca fût en vue de la cité indienne, celle-ci toute entière, Indali, Mendoza et Gaspard inclus, vint l'accueillir...Les retrouvailles furent joyeuses. Mendoza avait repris des couleurs depuis qu'Isabella l'aidait à nouveau à s'occuper de leurs enfants turbulents. Le navigateur, d'habitude si réservé, n'était pas peu fier en tous cas de constater que ce qu'il avait enseigné à Esteban n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et que celui-ci marchait sur ses traces, tout en s'étant affirmé. Après nous être reposés quelques jours, Esteban, Zia et moi jugeâmes qu'il était temps de retourner voir Rana'Ori... Isabella ne souhaita pas nous accompagner, préférant rester auprès de son mari et leurs enfants. Surtout, la bretteuse n'était pas désireuse de croiser Ambrosius. Ceci décidé, nous empruntâmes donc à nouveau le portail de Kûmlar, afin de revenir dans mon Empire...
Un lieu hors du temps et de l'espace, où les lumino-projections des Sept Cités d'Or resplendissent en permanence...
A peine arrivés, les amis sont accueillis par Byzas qui, après une brève révérence, court prévenir Rana'Ori. Bientôt l'ancienne souveraine les rejoint, s'enquérant des nouvelles des compagnons. Leur récit fait, le muenne s'adresse à Tao : « Empereur, il est plus que temps... De sceller le sort du savant... »
L'ancien naacal acquiesce et toute la troupe se dirige prestement vers la cellule de l'alchimiste. Les voyant arriver, ce dernier soupire, constatant que rien de fâcheux n'est arrivé à Esteban, Zia et Tao. «Le Docteur n'est pas avec vous...dit-il d'un air faussement affecté.
- C'était bien tenté, Ambrosius », concède Esteban, narquois. « Mais ton plan a échoué...Encore...
- Je ne vois pas de quoi vous parlez », rétorque le savant en détournant le regard. « Je vous assure que Fernando est bien vivant. Connaissant votre détermination à mener des quêtes insensées, vous ne seriez pas revenus sans l'avoir trouvé.. Que s'est-il passé ?
- Il est parti pour un monde meilleur... » répond Zia, pensive.
« Comment ? » S'étonne le savant. « Il est mort ? Vous ne l'avez pas tué ? Non, c'est impossible. Pas vous...Vous n'en seriez pas capables...
- Rassure-toi, poursuit la jeune femme : ce n'était qu'une façon de parler... il est « ailleurs » et sans doute bien plus heureux désormais.
- Même s'il ne le mérite pas nécessairement, ajoute Tao. Au moins, il ne causera plus de tort à qui que ce soit...
- Et toi non plus, Savant, termine Rana'Ori d'un ton sans appel... Esteban, Zia et Tao m'ont relaté tes manœuvres... Ta nouvelle perfidie... J'espère que tu apprécies tes conditions de vie actuelles, car il va sans dire que tu vas rester dans cette cellule... Et pour longtemps !
- Mais... Et le procès que vous m'aviez promis ? S'inquiète Ambrosius.
- Tu n'as plus d'avocat possible, rétorque l'ancienne souveraine. Note que, de toute manière, en avoir un ne t'aurait servi à rien car, d'après les lois muennes, un procès n'est envisageable que si la culpabilité de l'accusé n'est pas établie. Or, la tienne, cette fois-ci, ne fait aucun doute. Indépendamment de tes méfaits passés tu viens de tenter des meurtres avec préméditation et en voici la preuve...
- Coupable ! Coupable !» Babille Pichu avec énergie tandis qu'Esteban remet à Rana'Ori la lettre écrite à l'encre sympathique par Ambrosius. L'ancienne souveraine la place en évidence devant l'alchimiste, soudain désabusé.
« Si tu n'avais pas commis une telle forfaiture et laissé une telle preuve, nous aurions pu considérer ta libération d'ici quelques temps et sous conditions... C'est à présent hors de propos... Je te demanderai bien, termine-t-elle, si tu as quelque chose à dire pour ta défense, mais nous savons tous deux, que cela serait inutile... Esteban, Zia, Tao, venez...Cet individu doit mener son introspection... Réfléchir aux conséquences de ses mauvaises actions... Nous avons d'autres choses à faire que nous soucier de lui...
- C'est vrai, dit Tao : je dois continuer d'écrire mon livre ! Quant à vous, Esteban, Zia, ajoute-t-il en les regardant et faisant un clin d'oeil, je me doute que vous avez hâte de prendre le large, en amoureux, à bord du Solaris II !
- Tu te trompes de nom, le tance Esteban en riant : c'est « La Belle Inca »... Cela dit tu as raison : l'aventure m'appelle. J'ai hâte d'y répondre... Toi aussi, Zia ?
- Oui ! Répond la jeune femme en le prenant par la main... Tao doit cependant apporter au navire les quelques modifications qu'il nous a promises !
- Ah ! Ah ! Rit de plus belle le Fils du Soleil. Le connaissant, elles seront vite achevées... Allons-y !
- Non ! Les implore Ambrosius en se mettant à genoux. Ne partez pas ! Libérez-moi ! Laissez-moi partir ! Nooooon !!! »
Mais, bientôt, au grand dam de l'alchimiste, la joyeuse troupe disparaît... Seul Tal'Salik, le naacal ayant pris l'habitude de converser avec lui, est resté. Le sage démêle sa propre barbe, prenant la parole : « Vous m'avez fort déçu... Je croyais que la rumeur de votre malignité était exagérée, alors qu'il n'en est rien... Je ne sais pas s'il est raisonnable de poursuivre nos échanges à l'avenir...
- Allons, allons, Tal'Salik, dit l'alchimiste se relevant et recouvrant un peu de dignité... Mon ami... Allez-vous tenir rigueur à un vieil homme de tenter d'améliorer son sort ?
- Vous avez surtout voulu nuire à Esteban, Zia et Tao ! rétorque le naacal, d'une voix posée. Ainsi qu'à cette Isabella Laguerra que je n'ai pas rencontré, mais dont on m'a souvent parlé...
- Allons ! Ce n'était qu'une petite blague de mon cru... Mes intentions ont mal été interprétées, je vous l'affirme... Je suis ravi de vous avoir à mes côtés... Asseyez vous, je vous prie : de grands esprits comme les nôtres ont tant à apprendre l'un de l'autre... De quoi parlions-nous, la dernière fois que vous êtes venu ? Ah oui ! Je me souviens : vous m'expliquiez comment fonctionnent les portails d'orichalque... Je dois avouer que, malgré toute ma science, je n'ai pas encore tout compris à ces inventions... Nul doute qu'avec vos talents de pédagogue vous finirez bien par éclairer ma lanterne ! »
Flatté, le naacal hésite encore un instant puis, finalement, accepte de s'installer sur la chaise à proximité. Tandis qu'il le fait, Ambrosius, en son for intérieur, sourit. «Esteban, je n'ai pas encore joué toutes mes cartes... Ce n'est que partie remise !»
Bien entendu, en le laissant dans sa prison, nous nous doutions bien, Esteban, Zia et moi que notre ancien ennemi tramerait encore quelque chose. Mais le savant disposait de ressources plus que limitées, aussi nous ne nous en faisions guère.. Esteban et Zia partirent un temps mener leurs explorations tandis que, de mon côté, je m'attelais à diriger l'Empire de Mû, ma chère Indali à mes côtés. « Il est à présent temps pour moi de clore ce récit », pensa soudain le jeune homme. « Mais, qui sait ? J'en écrirais éventuellement d'autres à l'avenir...Je dois trouver une phrase qui donnera envie aux lecteurs de lire les suivants...hummm...Quoi donc ? Ah oui, je sais ! » Dans sa bibliothèque aux murs d'orichalque et emplie d'ouvrages rarissimes, son ami Pichu posé sur son épaule et attentif, Tao, assis sur son fauteuil et penché sur son livre, prend sa plus belle plume, écrivant avec soin ces mots : « Au revoir, à bientôt ? ».
C'est la fin de cette fanfiction. J'espère qu'elle vous a plu et je vous remercie de l'avoir suivie
N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me faire part de vos impressions et de vos remarques...
Note de Tao
C'est ainsi, une fois tout danger écarté, que nous quittâmes le Grand Uluru. Après avoir rejoint le Grand Condor, nous décollâmes et il ne nous fallut que quelques instants pour atteindre le mouillage de la caravelle du Docteur... Cacher l'oiseau d'or nous paru inutile cette fois, l'équipage du navire étant, au final, bien inoffensif... Descendant de l'appareil nous rejoignîmes les marins, qui attendaient toujours sagement leur capitaine. Nous leur apprîmes sa disparition sans, bien sûr, nous épancher sur les détails de celle-ci ni évoquer l'existence du Façonneur... Les matelots ne semblèrent pas plus attristés que cela de la perte de leur chef et de son bras droit. Ils étaient toutefois déboussolés : rentrer chez eux leur paraissait l'évidence, mais ils ne savaient que faire du navire...Accoster avec à Ambon et l'y vendre aurait été impossible : on les aurait sans nul doute accusés de se l'être approprié après s'être mutinés et d'avoir occis leur capitaine... C'était passible, au mieux, d'une longue peine de prison... Zia, Isabella et moi ne savions pas quoi leur conseiller... Nous pensions en rester là, sauf Esteban, qui affichait un air résolu : il avait visiblement une petite idée derrière la tête...
Terra Australis. Fin d'après midi.
Le Fils du Soleil s'éclaircit la gorge puis, plein de son assurance coutumière, s'adresse à l'assemblée : « Vous êtes de bons marins, affirme-t-il, qui plus est courageux, pour avoir suivi le Docteur et entrepris cette expédition vers ces terres inconnues ! Si cela vous intéresse, j'ai une proposition...
- Dis toujours ! répond l'un des loups de mer, d'un ton circonspect.
- Voilà... Cela fait bien longtemps que j'explore le monde et je désire continuer dans cette voix et le cartographier... Toutefois et à mon grand regret, réaliser des cartes n'est pas facile en volant avec le Condor », ajoute-t-il en désignant l'oiseau : « cet engin fabuleux permet de repérer bien des choses depuis les hauteurs, mais il est beaucoup trop rapide pour le travail de précision... Je pense qu'un navire comme celui-ci conviendrait davantage à mes voyages...
- C'est une magnifique idée, Esteban! » approuve Zia, s'imaginant déjà à ses côtés, tous deux parcourant le monde, allant où ils le souhaitent...
« Tu voudrais devenir notre capitaine ? Interroge un marin, surpris.
- Oui, acquiesce le Fils du Soleil avec aplomb. Si vous l'acceptez, je le serai jusqu'aux Moluques. Pour avoir été formé auprès d'un expert, assure-t-il avec une pensée affectueuse pour Mendoza, je connais bien la navigation...
- Tu es sûr de toi ! » poursuit un autre loup de mer. « C'est une des qualités d'un bon commandant... Qu'est-ce qu'on y gagne, nous autres ?
- Et bien pour commencer, explique Esteban, pour ce qui est du paiement de vos services passés, je vous suggère d'aller vous servir dans la cabine de Fernando : je suis persuadé qu'il y a là le fruit de ses précédentes rapines. Euh, je veux dire, corrige-t-il en mimant des guillemets : ses « excursions scientifiques ». Mais surtout, Isabella, ici présente, est la fille du Docteur et elle sait se montrer convaincante... Une fois que nous arriverons à Ambon, elle pourra signer le registre portuaire. Cela vous permettra de débarquer sans être inquiétés et de rejoindre vos familles...Libre à vous ensuite de mener vos vies comme vous l'entendez...
- Oui...J'imagine que cela résoudra le souci» concède Tao d'un ton pragmatique. « Je piloterai le condor pendant ce temps-là et je surveillerai, depuis les cieux, que tout se passe bien... Esteban, si tu envisages vraiment de partir à l'aventure sur ce bateau, je devrai y apporter quelques modifications préalables... Pour le rendre quand même plus rapide... Le faire bénéficier de la science de Mû... Pour que Zia et toi soyez en sécurité durant vos voyages... Il y aura du travail... Il faudra y disposer plus de rames, sceller des plaques d'orichalque pour le renforcer... »
L'Empereur de Mû commence déjà à déambuler dans tous les sens, l'esprit titillé par les améliorations qu'il pourrait apporter et le Fils du Soleil le prend par les épaules pour le contenir.
« Euh, oui, Tao... Bien sûr ! Nous ferons tout cela ! Ah ! Ah ! Tu modifieras ce que tu veux.Tu en feras même un nouveau Solaris, si tu le souhaites...»
Retournant son attention vers les loups de mer, le Dernier des Atlantes, reprend : « Quand le navire sera déchargé, nous reprendrons notre route de nôtre côté...
- Et sans tarder, précise Isabella. Car il est toujours possible que nous soyons encore recherchés par les portugais...
- Qu'en dites-vous ? Demande le jeune homme. Cela vous convient-il ? »
Se regroupant rapidement, les marins forment un cercle pour se concerter. Il ne leur faut pas très longtemps pour souscrire à cette opportunité et l'un d'eux, un homme robuste et des plus expérimentés, est désigné par ses camarades comme quartier-maître temporaire. Il s'approche d'Esteban et lui serre la main vigoureusement.
« Nous acceptons à l'unanimité votre proposition, Capitaine ! »
Le Fils du Soleil sourit.
« Je vous remercie tous de votre confiance ! Il ne reste qu'un détail à régler. En effet, avant de repartir pour Ambon avec ce navire, nous devons le rebaptiser : ce sera plus facile pour signer le registre et « la Belle Aztèque » n'est plus le nom qui sied plus à ce vaisseau... »
Il marque une pause, se tourne vers Zia et tout la regardant passionnément, il déclame « nous allons le renommer : « la Belle Inca ! »
Aussitôt, l'intéressée rougit, puis embrasse son aimé.
« Ah là là ! S'exclame Tao en levant les yeux au ciel. Il n'y a pas à dire : ces atlantes sont vraiment de sacrés romantiques !
- Va pour «la Belle Inca ! » clament en choeur les marins, content d'avoir un nouveau capitaine, mais surtout réjouis à l'idée de rentrer chez eux.
C'est ainsi que, peu de temps après, nous regagnâmes Ambon. Tout se passa comme prévu et ayant pris congé de l'équipage, nous nous mîmes en route vers Pattala. A bord du Condor, Isabella et moi y fûmes rapidement, tandis qu'Esteban et Zia mirent de longs jours. Mon ami n'avait pas menti sur ses compétences et ils avaient su se débrouiller pour diriger leur nouveau navire... Et dès que La Belle Inca fût en vue de la cité indienne, celle-ci toute entière, Indali, Mendoza et Gaspard inclus, vint l'accueillir...Les retrouvailles furent joyeuses. Mendoza avait repris des couleurs depuis qu'Isabella l'aidait à nouveau à s'occuper de leurs enfants turbulents. Le navigateur, d'habitude si réservé, n'était pas peu fier en tous cas de constater que ce qu'il avait enseigné à Esteban n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et que celui-ci marchait sur ses traces, tout en s'étant affirmé. Après nous être reposés quelques jours, Esteban, Zia et moi jugeâmes qu'il était temps de retourner voir Rana'Ori... Isabella ne souhaita pas nous accompagner, préférant rester auprès de son mari et leurs enfants. Surtout, la bretteuse n'était pas désireuse de croiser Ambrosius. Ceci décidé, nous empruntâmes donc à nouveau le portail de Kûmlar, afin de revenir dans mon Empire...
Un lieu hors du temps et de l'espace, où les lumino-projections des Sept Cités d'Or resplendissent en permanence...
A peine arrivés, les amis sont accueillis par Byzas qui, après une brève révérence, court prévenir Rana'Ori. Bientôt l'ancienne souveraine les rejoint, s'enquérant des nouvelles des compagnons. Leur récit fait, le muenne s'adresse à Tao : « Empereur, il est plus que temps... De sceller le sort du savant... »
L'ancien naacal acquiesce et toute la troupe se dirige prestement vers la cellule de l'alchimiste. Les voyant arriver, ce dernier soupire, constatant que rien de fâcheux n'est arrivé à Esteban, Zia et Tao. «Le Docteur n'est pas avec vous...dit-il d'un air faussement affecté.
- C'était bien tenté, Ambrosius », concède Esteban, narquois. « Mais ton plan a échoué...Encore...
- Je ne vois pas de quoi vous parlez », rétorque le savant en détournant le regard. « Je vous assure que Fernando est bien vivant. Connaissant votre détermination à mener des quêtes insensées, vous ne seriez pas revenus sans l'avoir trouvé.. Que s'est-il passé ?
- Il est parti pour un monde meilleur... » répond Zia, pensive.
« Comment ? » S'étonne le savant. « Il est mort ? Vous ne l'avez pas tué ? Non, c'est impossible. Pas vous...Vous n'en seriez pas capables...
- Rassure-toi, poursuit la jeune femme : ce n'était qu'une façon de parler... il est « ailleurs » et sans doute bien plus heureux désormais.
- Même s'il ne le mérite pas nécessairement, ajoute Tao. Au moins, il ne causera plus de tort à qui que ce soit...
- Et toi non plus, Savant, termine Rana'Ori d'un ton sans appel... Esteban, Zia et Tao m'ont relaté tes manœuvres... Ta nouvelle perfidie... J'espère que tu apprécies tes conditions de vie actuelles, car il va sans dire que tu vas rester dans cette cellule... Et pour longtemps !
- Mais... Et le procès que vous m'aviez promis ? S'inquiète Ambrosius.
- Tu n'as plus d'avocat possible, rétorque l'ancienne souveraine. Note que, de toute manière, en avoir un ne t'aurait servi à rien car, d'après les lois muennes, un procès n'est envisageable que si la culpabilité de l'accusé n'est pas établie. Or, la tienne, cette fois-ci, ne fait aucun doute. Indépendamment de tes méfaits passés tu viens de tenter des meurtres avec préméditation et en voici la preuve...
- Coupable ! Coupable !» Babille Pichu avec énergie tandis qu'Esteban remet à Rana'Ori la lettre écrite à l'encre sympathique par Ambrosius. L'ancienne souveraine la place en évidence devant l'alchimiste, soudain désabusé.
« Si tu n'avais pas commis une telle forfaiture et laissé une telle preuve, nous aurions pu considérer ta libération d'ici quelques temps et sous conditions... C'est à présent hors de propos... Je te demanderai bien, termine-t-elle, si tu as quelque chose à dire pour ta défense, mais nous savons tous deux, que cela serait inutile... Esteban, Zia, Tao, venez...Cet individu doit mener son introspection... Réfléchir aux conséquences de ses mauvaises actions... Nous avons d'autres choses à faire que nous soucier de lui...
- C'est vrai, dit Tao : je dois continuer d'écrire mon livre ! Quant à vous, Esteban, Zia, ajoute-t-il en les regardant et faisant un clin d'oeil, je me doute que vous avez hâte de prendre le large, en amoureux, à bord du Solaris II !
- Tu te trompes de nom, le tance Esteban en riant : c'est « La Belle Inca »... Cela dit tu as raison : l'aventure m'appelle. J'ai hâte d'y répondre... Toi aussi, Zia ?
- Oui ! Répond la jeune femme en le prenant par la main... Tao doit cependant apporter au navire les quelques modifications qu'il nous a promises !
- Ah ! Ah ! Rit de plus belle le Fils du Soleil. Le connaissant, elles seront vite achevées... Allons-y !
- Non ! Les implore Ambrosius en se mettant à genoux. Ne partez pas ! Libérez-moi ! Laissez-moi partir ! Nooooon !!! »
Mais, bientôt, au grand dam de l'alchimiste, la joyeuse troupe disparaît... Seul Tal'Salik, le naacal ayant pris l'habitude de converser avec lui, est resté. Le sage démêle sa propre barbe, prenant la parole : « Vous m'avez fort déçu... Je croyais que la rumeur de votre malignité était exagérée, alors qu'il n'en est rien... Je ne sais pas s'il est raisonnable de poursuivre nos échanges à l'avenir...
- Allons, allons, Tal'Salik, dit l'alchimiste se relevant et recouvrant un peu de dignité... Mon ami... Allez-vous tenir rigueur à un vieil homme de tenter d'améliorer son sort ?
- Vous avez surtout voulu nuire à Esteban, Zia et Tao ! rétorque le naacal, d'une voix posée. Ainsi qu'à cette Isabella Laguerra que je n'ai pas rencontré, mais dont on m'a souvent parlé...
- Allons ! Ce n'était qu'une petite blague de mon cru... Mes intentions ont mal été interprétées, je vous l'affirme... Je suis ravi de vous avoir à mes côtés... Asseyez vous, je vous prie : de grands esprits comme les nôtres ont tant à apprendre l'un de l'autre... De quoi parlions-nous, la dernière fois que vous êtes venu ? Ah oui ! Je me souviens : vous m'expliquiez comment fonctionnent les portails d'orichalque... Je dois avouer que, malgré toute ma science, je n'ai pas encore tout compris à ces inventions... Nul doute qu'avec vos talents de pédagogue vous finirez bien par éclairer ma lanterne ! »
Flatté, le naacal hésite encore un instant puis, finalement, accepte de s'installer sur la chaise à proximité. Tandis qu'il le fait, Ambrosius, en son for intérieur, sourit. «Esteban, je n'ai pas encore joué toutes mes cartes... Ce n'est que partie remise !»
Bien entendu, en le laissant dans sa prison, nous nous doutions bien, Esteban, Zia et moi que notre ancien ennemi tramerait encore quelque chose. Mais le savant disposait de ressources plus que limitées, aussi nous ne nous en faisions guère.. Esteban et Zia partirent un temps mener leurs explorations tandis que, de mon côté, je m'attelais à diriger l'Empire de Mû, ma chère Indali à mes côtés. « Il est à présent temps pour moi de clore ce récit », pensa soudain le jeune homme. « Mais, qui sait ? J'en écrirais éventuellement d'autres à l'avenir...Je dois trouver une phrase qui donnera envie aux lecteurs de lire les suivants...hummm...Quoi donc ? Ah oui, je sais ! » Dans sa bibliothèque aux murs d'orichalque et emplie d'ouvrages rarissimes, son ami Pichu posé sur son épaule et attentif, Tao, assis sur son fauteuil et penché sur son livre, prend sa plus belle plume, écrivant avec soin ces mots : « Au revoir, à bientôt ? ».
C'est la fin de cette fanfiction. J'espère qu'elle vous a plu et je vous remercie de l'avoir suivie

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Modifié en dernier par Marcowinch le 01 janv. 2025, 18:13, modifié 2 fois.
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Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? 







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- Marin taciturne
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
elle etait tres bien la fanfiction
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
Franchement c'était magnifique ! Je l'ai lu avec attention et franchement c'est hyper prenant ! Hâte de voir la suite !
Les Mystérieuses Cités d'or
Die geheimnisvollen Städte des Goldes
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Las misteriosas ciudades de oro
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
Merci, Aurélien et Pedro2 

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- Jeune Pichu
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
je viens de finir la lecture et franchement j'ai adoré 
On verra bien ce qu'a en tête Ambrosius
Merci pour ce voyage
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- Jeune Pichu
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
Au revoir et à bientôt 
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- Maître Shaolin
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
Merci, Valentin BValentin B a écrit : 10 janv. 2025, 18:26 je viens de finir la lecture et franchement j'ai adoré
On verra bien ce qu'a en tête Ambrosius
Merci pour ce voyage![]()

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- Naacal loquace
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Re: Les Chroniques de l'Ordre du Condor
Quoi ? C'est déjà fini !!! Mais elle était trop bien cette fan fiction ! Encore bravo 
Aides-nous Esteban puisque tu es le Fils du Soleil !



