En provenance du Pays Basque, un homme d’Église se rend à Barcelone. 
Soudain le ciel s’obscurcit, le vent se lève et des éclairs illuminent les ténèbres. Dans une atmosphère digne de l’Apocalypse, il ne distingue rien à trois mètres et sent son cœur battre à tout rompre. Malgré la tempête déchainée, il se met à genoux et commence à prier :
Ignace de Loyola : Seigneur, aidez-moi !
C’est alors qu’un halo lumineux apparait sous ses yeux tandis qu’un chariot avance lentement vers lui. L’Espagnol monte dans la voiture envoyée par Dieu, ferme la porte et soupire de soulagement… avant de voir qu’il est seul et que la carriole avance sans aucune intervention quelconque et encore moins divine.
La voiture redémarre doucement et le brave prêtre voit, horrifié, le chemin prendre un virage serré. Pris de panique, il songe au moyen de descendre de cette machine satanique qui avance de plus en plus vite quand, tout à coup, une main noire surgissant de nulle part prend le guidon et le fait pivoter. Paralysé par la peur, il s’accroche de toutes ses forces à son siège. Il reste immobile et constate que la même chose se reproduit à chaque tournant. 
Terrorisé, Loyola réussit à rassembler le peu de courage qui lui reste et descend de la voiture en courant. Il demande asile à la première maison qu’il trouve et commande un double-verre d’eau-de-vie. 
 
 en voyant la croix
  en voyant la croix : Vous… vous… vous êtes sûr mon père ?
Ignace de Loyola : Certain ! Dieu m’a abandonné ! Vous ne devinerez jamais ce qui m’est arrivé… 
Une heure plus tard, le prêtre en est à sa cinquième bouteille quand deux hommes et une femme entrent dans la taverne, exténués et trempés jusqu’aux os : 
 
 furieux
  furieux : Ah bah tenez ! Le voilà, l’abruti qui s’est assis dans la Mumobile pendant qu’on poussait !