Poème (non MCO)

[Raang]

Ce ne serait pas un cruel petit R qui manque à la barre ? ^^
Mis à part ça, je dois avouer que tu as bien touché mon petit cœur, ça fait énormément plaisir ^^, et tu as bien remarqué le but de mes poèmes, hormis le fait de conter des histoires à ma façon, je compte étendre plus loin les possibilités dans ce domaine, à ma modeste échelle ^^

"Ta liberté d'expression poétique et écrivaine, elle ne s'arrête pas devant celle des autres comparée aux gens normaux, non, la tienne, elle continue en englobant les autres."
Il y a eu des mort pour ce droit divin, je vais en profiter de mon vivant alors !

Je continuerai d'écrire encore et toujours, pas besoin de me menacer avec les fantômes de mes conneries passées

[DeK]

Cette phrase 27 est très réussie, tellement dramatique mais qui reflète en même temps une certaine vérité.
Elle me rappelle une histoire racontée par un de mes aînés, d'un de ces travailleurs souterrains exploités à l'excès au siècle dernier, qui a eu un peu plus de chance que ces collègues. Bravissimo l'ami poète ! J'espère bien que tu ne t'arrêteras pas d'écrire.

Aussi, ne t'en fais pas pour les fautes d'orthographe ou autres erreurs de frappe ; je crois bien que mon latin est assez rouillé mais il me semble que Tite-Live disait : « Venia dignus est humanum error ».
Je laisse la latiniste le soin de me corriger et traduire, car je ne me lancerai pas dans une traduction approximative.

[Raang]

Cette phrase 27 est très réussie, tellement dramatique mais qui reflète en même temps une certaine vérité.
Elle me rappelle une histoire racontée par un de mes aînés, d'un de ces travailleurs souterrains exploités à l'excès au siècle dernier, qui a eu un peu plus de chance que ces collègues. Bravissimo l'ami poète ! J'espère bien que tu ne t'arrêteras pas d'écrire.

Merci beaucoup DeK, je n'ai pas de témoignage direct des évènements (pas de famille concernée ect), j'ai lu Germinal de Zola comme tout le monde, mais ravi de savoir que mon pari est réussi et tant que je réussirai des textes comme ça, je n'arrêterai jamais d'en écrire.

Aussi, ne t'en fais pas pour les fautes d'orthographe ou autres erreurs de frappe ; je crois bien que mon latin est assez rouillé mais il me semble que Tite-Live disait : « Venia dignus est humanum error ».
Je laisse la latiniste le soin de me corriger et traduire, car je ne me lancerai pas dans une traduction approximative.

Ah, ça c'est un mélange de manque de vérification et de réflexes de futurs journalistes à écrire vite je m'en fait pas trop mais je préfère corriger après évidemment ^^. Tiens, j'ai un ami qui étudie le latin, je vais lui faire reviser un ^peu

[Raang]

Phrase 28 : Je ne suis pas mort.
Je vis depuis le début de la vie de l'humain.
Chaque jour et chaque heure, je vous aide et vous chéris.
Alors, qui ose croire en mon déclin ?
Vous, les Hommes, mes amis ?

On a pourtant essayé au fil des années,
Me prenant pour l'ennemi ultime, celui à décimer.
Oui, à cause de moi quelques rivalités sont nées.
Pourtant, en seul responsable vous me désignez.

Si je disparais bel et bien, qui est responsable de mon tragique destin ?
Une divinité quelconque devant me symboliser ?
Une définition dans vos dictionnaires d'un mot venant du latin ?
Ou bien, le responsable est-il l'une des nombreuses m'ayant exploitée ?

Quelqu'un à qui j'offre mes bons et loyaux services.
Quelqu'un, qui abuse de mon pouvoir pour assouvir ses vices.
Quelqu'un qui me pousse, à la vie, à la mort, du début à la fin.
Ce quelqu'un, qu'on appelle "genre humain";

Oui, toi, mon ami aux épines empoisonnées.
Qui m'abuse jusqu'au bout, et qui s'en plaint.
Toi et tes sept autres milliard d'ennemis alliés.
Tu me force à m’éclipser, à abandonner le terrain.

Sache que ton combat est perdu d'avance.
Toi, qui pense avoir écrit ma fatale sentence.
"En amour comme à la guerre", je connais bien.
Car mon amie m'aidera à rester sur mon territoire, terrien.

Rayan.

[Raang]

Ça été long. assez éprouvant. J'ai eu de bons et de mauvais souvenirs en tête, mais voilà le vrai premier poème que j'ai écrit, et je vais trahir le sujet du topic : on va parler MCO ici.
Retrouvé dans le topic de la FANFIC COLLECTIVE, page 55.

Et à ce moment-là.
Sa foi et ses envies,
Tellement remplies de fantaisies,
Enivrant ses esprits et
Bâtis dans son être furent
Anéantis, détruits.
Nuit fatale qu'est sa vie

Zigoto, fou, malade, impuissant, il est
Identifié ainsi
A tous jamais.

Trahis par ses envies
A genoux, puis allongé, il a
Obstinément combattu, haïssant sa vie.

[Raang]

Phrase 29 : Miroir sans teint.
Assis sur un fauteuil de cuir rouge chaque matin,
Dégustant un repas modeste, un vrai festin,
Cet homme parmi les plus grands rit sans fin,
Devant cet étrange miroir sans teint.

Teint blanchâtre et blafard, admirant ses pantins de bois,
Hurler, parler, marcher, tenter de faire éclater leur voix.
Tandis qu'il s'admire dans la glace au plus haut des stades,
Ses jouets voient un nain froid perché sur une estrade.

Peuple de bois vernis de colère, supportant les sales mots de ce terrible fléau,
Ces images que cette vitre montre des maux des plus gros.
Alors, espérant une réponse il crie.
Devant le miroir sans teint, ne laissant pas passer le bruit.

Et, dans cette lutte morbide et stupide,
Certaines personnes travaillent dans l'ombre
Et, une fois leurs jeux mis à la lumière des projecteurs et des ondes,
L'écran entends encore ces cris destinés à ces êtres cupides.

L'écran, faussement innocent, parlant, dénonçant.
Hypocritement, se servant de son talent.
Alors, pour ses fins impures, elle ment.

Elle ment, comme elle existe, fierté des français.
Creusant fièrement entre nous et eux un effroyable fossé.
Images, sons, nous nous trouvons,
Du mauvais côté de la télévision.
Rayan.

[Raang]

Phrase 30 : Silence.
Mes derniers mots seront très clairs : silence.
Je n'ai plus rien à dire sur cette planète,
Je n'ai pas envie de me prendre la tête,
Alors je vais laisser le mal courir et prendre mon mal en patience.

Je suis né en Décembre, cette longue année,
Je ne sais plus vraiment laquelle, elle était juste longue à en crever.
Ce jour là, jour funeste et jour de mort,
Je ne savais pas quel était mon sort.

Plongé bien trop vite dans la facilité et la stupidité,
J'ai mis longtemps, trop longtemps, avant de me sauver
Malheureusement, lorsque, plongé dans le noir total, on ne voit rien,
On retourne à la lumière des ordures d'où on vient.

Je ne suis pas arabe, pas blanc, noir, pas coloré.
Mon cas n'est qu'un exemple de ce qu'est l'humanité.
Attendez...je sais maintenant, avant que ne s'arrête mon courant.

"Je suis vous, vous êtes moi, on est pareils, tous des saletés.
Je le dis maintenant, je ne regrette pas ce que j'ai fait.
La vie est courte, la vie est ironique,
Alors je ne regrette pas le meurtre de Véronique."

Ah, je ne vous avais rien dit ?
Je suis prisonnier ici pour le reste de ma courte vie.
Alors, assis sur la chaise, je terminerai mon chemin.
Après le crépitement de flammes, le Silence sera mon destin.
Rayan

[Chaltimbanque]

Bravo !! J'aime beaucoup celui qui parle de la télé !!!

[Raang]

Merci Vivi ^^

[Raang]

Bon, celui-là a été écrit en deux minutes, et je suis plutôt fier de la fin, bonne lecture .

Phrase 31 : Je te hais.
Je te hais, toi et ton faux-semblant.
Celui qui se cache derrière ses sentiments.
Toi, qui ris et clame haut et fort la beauté de la vie,
Pleurant dans son lit, une fois passée l'hypocrisie.

Je te méprise, toi conteur d'histoires.
Espérant tout le temps diffuser ce stupide espoir.
Tu vis avec ta misérable façade, ton fichu masque, cette fichue page.
Alors que tu rêves de tes faux-amis, plongeant dans ce blasphématoire mirage.

Je te déteste, toi, si fier de ses origines, de ta religion.
L'affirmant, Le clamant, ce saint-nom.
Tu refuses alors tout le mois tes remises en questions.
Effrayé de perdre ses espoirs de jeune garçon.

Je le rejette, lui prétextant mépriser la popularité.
Pourtant prêt à toutes les idioties pour se faire remarquer.
Lui, dégoutté de voir des brutes ''jouer'' avec les filles,
Alors qu'à chaque contact de la part de l'une d'elle, il fibrille.

Je te condamne à une souffrance éternelle,
Toi et tes paroles faussement belles !
Toi, Ô orateur confirmé,
Qui ne sait plus quoi dire quand tout a été fait.

J'aurais aimé de dire et te cracher des insultes plus que noires.
Mais, au fond, il n'y a aucun espoir.
Tu ne changeras jamais, je ne peux plus y croire.
Je te hais, toi que je regarde dans le miroir.
Rayan