Herlock a écrit :Dodie a écrit :Honnêtement, quelqu'un ici m'a fait une très bonne réflexion concernant AmbroZarès: Mais quel schyzo est-il? Gentil babacool et puis méchant killer? Un peu hard!

exactement ! pas logique....
Je suis d'accord.
Ambrosius est un personnage trop jovial, hilare et gentil avec les enfants.
Les auteurs de cette suite ont vaguement sous-entendu qu'il cachait quelque chose, mais c'était trop timide et ça ne s'est jamais traduit par des actes.
Du coup, nous dévoiler qu'il est un gros méchant n'est pas crédible pour un sou.
C'est un erreur de scénario que je sentais venir depuis le début.
Au lieu de faire une révélation entre deux facettes du personnage trop opposées ou de rendre Ambrosius gentil, il aurait mieux valu le rendre, au contraire, vraiment ambigue.
C'est ce qu'avaient fait les japonais avec Mendoza dans la série originale.
A plusieurs reprises, il s'alliait avec l'ennemi. On ne savait pas si c'était pour avoir l'or ou pour aider les enfants.
Les auteurs de cette suite aurait pû rendre Ambrosius plus ambigue en créant une vraie rivalité entre Mendoza et Ambrosius, en l'état trop timide aussi, car ça ne s'est jamais traduit par des actes (encore une fois).
Ambrosius aurait pu par exemple répéter tout du long aux enfants qu'il ne faut pas avoir confiance en Mendoza. On n'aurait pas sû si c'était parce qu'il le gêne ou parce qu'il veut protéger les enfants.
Ils auraient même pu créer un crescendo en montrant Ambrosius donner des informations aux méchants chinois pour capturer Mendoza.
On aurait eu de plus en plus de doute sur ses motivations et eu peur pour les enfants.
Sans le montrer violent, il y avait moyen de rendre le personnage de plus en plus intéressant jusqu'à ce qu'il soit démasqué.
Quant à Zarès, il n'est pas assez présent. C'est dramatique comme on le voit jamais.
Comme il se sert des enfants et doit les protéger, on aurait pu déjà le montrer le faire à plusieurs reprises. Exactement comme dans le premier épisode, quand il empêche un garde de tirer sur Esteban. Il aurait pû attaquer des méchants chinois par exemple pour défendre les enfants.
Ensuite, pour le rendre méchant, il n'avait pas besoin d'emmurer Mayuka (ce qui n'apporte rien à l'histoire). Comme il ne pouvait pas mettre de bâtons dans les roues des enfants (ce qui aurait gêner leurs progressions et ses plans), il aurait pû s'en prendre aussi à Mendoza par exemple. Mais pas simplement le temps d'un épisode comme c'est le cas ici. Il aurait dû tendre plusieurs pièges.
Alors nos doutes qu'Ambrosius et Zarès soit la même personne auraient pû grandir jusqu'à la révélation.
Mendoza aurait même pû le découvrir avant le téléspectateur et le dire aux enfants qui ne sauraient plus quoi penser.
On aurait pû alors faire un rebondissement avec une scène où Zarès s'en prend à Ambrosius. Ambrosius serait disculpé et tout le monde croirait que Mendoza s'est trompé en accusant à tord un innocent, et même une victime.
Mais en fait, c'était une mascarade. On découvrirait plus tard qu'Ambrosius avait fait jouer le rôle de Zarès à un de ses hommes.
Enfin bref, il y avait des tas de choses à faire pour rendre le tout vraiment palpitant (et sans violence).
Dommage que le scénario ait été aussi mal pensé.