Re: La cap'saoûle
Posté : 19 août 2014, 10:33
Waah...LE Père Rodriguès? ça donne des frissons!!!! x-)
Bon, le tour du Japon en cape, c'est fini, je vous emmène pour terminer à Hiroshima, où j'étais le mois dernier.
Hiroshima est une visite incontournable, d'ailleurs c'est là que j'ai entendu le plus de Français...
Pour parler comme Marguerite D., Hiroshima, c'est une ville, Hiroshima, ce fut une ville...
Je défie quiconque de ne pas avoir la gorge serrée en franchissant le pont qui mène au Parc de la paix, et de ne rien ressentir devant le mémorial dédié aux victimes.
Quant à la visite du musée, elle se fait dans un ordre d'intensité croissant, les dernières salles étant consacrées aux effets de la bombe sur les êtres et sur les choses.
Tout le monde sait, tout le monde connait, mais voir les tuiles des maisons fondues ensemble en un tas informe, voir les dizaines de minuscules grues en papier confectionnées par la jeune Sadako, alors qu'elle attendait la mort dans une chambre d'hôpital dix ans après avoir été irradiée...
Nous avons déposé nos propres grues en papier au mémorial pour la Paix des enfants, où des personnes de tout le Japon et du monde entier en déposent des guirlandes entières.
Nous sommes allés voir Aogiri, l'arbre qu'on croyait mort et qui a refleuri après la bombe, malgré son tronc à moitié brûlé au milieu.
Nous avons sonné la cloche de la Paix.
Nous nous sommes recueillis devant le Dôme, ce bâtiment situé près du point 0, au bout du pont en forme de T qui a servi de cible.
Nous avons pris un de ces tramways si semblable à ceux qui sillonnaient la ville alors, qu'on ressent vivement la présence de cette ville fantôme dans cette ville si moderne, une ville située sur un site remarquable avec tous les bras de ses rivières qui l'irriguent. Moi, je repensais aux récits d'alors, décrivant la souffrance de ceux qui tentaient en vain d'apaiser leurs brûlures dans les rivières d'Hiroshima...
Hiroshima devait être une ville magnifique...
Hiroshima, c'est encore une ville qui vit et qui vibre, en particulier grâce à sa fameuse équipe de base ball, les Hiroshima Carps...
D'ailleurs, Mendoza a tourné casaque (enfin, cape), pour se mettre aux couleurs des Carps, lors d'un match placé sous le signe de la Paix, à quelques jours de la Commémoration du 6 Août. Ambiance festive garantie, la cape est même entrée dans une 'Ice Box' à moins dix degrés (il faisait plus de 30 au dehors) où on conserve des sculptures à l'effigie des joueurs de l'équipe et des objets cultes (balles, battes, casquettes..). Ils sont fous ces Japonais! x-)
Bon, le tour du Japon en cape, c'est fini, je vous emmène pour terminer à Hiroshima, où j'étais le mois dernier.
Hiroshima est une visite incontournable, d'ailleurs c'est là que j'ai entendu le plus de Français...
Pour parler comme Marguerite D., Hiroshima, c'est une ville, Hiroshima, ce fut une ville...
Je défie quiconque de ne pas avoir la gorge serrée en franchissant le pont qui mène au Parc de la paix, et de ne rien ressentir devant le mémorial dédié aux victimes.
Quant à la visite du musée, elle se fait dans un ordre d'intensité croissant, les dernières salles étant consacrées aux effets de la bombe sur les êtres et sur les choses.
Tout le monde sait, tout le monde connait, mais voir les tuiles des maisons fondues ensemble en un tas informe, voir les dizaines de minuscules grues en papier confectionnées par la jeune Sadako, alors qu'elle attendait la mort dans une chambre d'hôpital dix ans après avoir été irradiée...
Nous avons déposé nos propres grues en papier au mémorial pour la Paix des enfants, où des personnes de tout le Japon et du monde entier en déposent des guirlandes entières.
Nous sommes allés voir Aogiri, l'arbre qu'on croyait mort et qui a refleuri après la bombe, malgré son tronc à moitié brûlé au milieu.
Nous avons sonné la cloche de la Paix.
Nous nous sommes recueillis devant le Dôme, ce bâtiment situé près du point 0, au bout du pont en forme de T qui a servi de cible.
Nous avons pris un de ces tramways si semblable à ceux qui sillonnaient la ville alors, qu'on ressent vivement la présence de cette ville fantôme dans cette ville si moderne, une ville située sur un site remarquable avec tous les bras de ses rivières qui l'irriguent. Moi, je repensais aux récits d'alors, décrivant la souffrance de ceux qui tentaient en vain d'apaiser leurs brûlures dans les rivières d'Hiroshima...
Hiroshima devait être une ville magnifique...
Hiroshima, c'est encore une ville qui vit et qui vibre, en particulier grâce à sa fameuse équipe de base ball, les Hiroshima Carps...
D'ailleurs, Mendoza a tourné casaque (enfin, cape), pour se mettre aux couleurs des Carps, lors d'un match placé sous le signe de la Paix, à quelques jours de la Commémoration du 6 Août. Ambiance festive garantie, la cape est même entrée dans une 'Ice Box' à moins dix degrés (il faisait plus de 30 au dehors) où on conserve des sculptures à l'effigie des joueurs de l'équipe et des objets cultes (balles, battes, casquettes..). Ils sont fous ces Japonais! x-)