Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Atlanta a écrit : 26 avr. 2022, 14:19
Eva a écrit : 26 avr. 2022, 13:07 Mhhhh oui, je n'avais pas envisagé cela x)
J'ai toujours des bonnes idées😇 :P :roll: :lol:
Oui de bonnes " :idea: " :lol:
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Chapitre 4



Après une longue attente, nos héros arrivèrent sur l'île. Sancho et Pedro se précipitèrent dans le sable.

- Youpi on est sauvé ! cria Pedro en s'allongeant sur le sable.

- T-tu peux le dire, o-on est s-sauvé ! répondit Sancho à Pedro.
Mendoza et les enfants descendirent aussitôt du radeau. Zia se retourna vers la mer et Esteban le remarqua.

- Tu penses qu'il à réussi à s'échapper ? répondit Zia à Esteban.

- C'est possible.
Mendoza entendit la discussion et se rejoignit à eux.

- A mon avis ce commandant Perez a bel et bien réussi à fuir, je ne le verrai pas se faire dévorer par un misérable requin même s'il le mérite, ha ha ha, dit-il en blaguant puis repartit vers les deux marins allongés sur le sable.

- Ce Mendoza commence à prendre trop la confiance, je n'aime pas ça... répondit Zia en chuchotant à Esteban.
Sancho et Pedro continuèrent de rêver sur le sable.

- Sancho, tu sens cette délicieuse odeur, l'odeur de l'or ? rétorqua Pedro en sentant de partout.

- L-l'ordeur des ci- des cités d-d'or !?
Mendoza décida de consulter sa carte.

- Nous devons être tout proche de Lima.
Zia regarda attentivement les roches.

- Nous ne sommes pas du tout à côté de Lima, au contraire nous nous sommes éloignés. Ce genre de roche n'existe pas là bas, répondit-elle aux marins en montrant les roches.
Sancho et Pedro commencèrent à désespéré.

- Oh maintenant que tu le dis, je trouvais ça curieux que nous arrivions si vite, dit Pedro.

- J-je ne sens p-plus la moindre odeur d'or...

- Ne vous découragez pas, nous allons d'abord trouver de quoi manger et après nous nous remettons en marche après le lever du soleil, répondit Mendoza aux autres.

- Nous ferons n'importe quoi pour les cités d'or ! affirma Pedro en se relevant brusquement du sable.

- N-n'importe quoi pour les ci-ci les cités d'or !
Tous aidèrent Mendoza à faire du feu et à trouver de la nourriture sauf Pizarra. Elle s'installa calmement sur un gros rocher et observa la mer, pensive. La jeune fille regarda attentivement ses mains puis retroussa sa manche droite, là où la lumière bleue s'alluma à chaque fois. Elle soupira avant de lever ses yeux à la mer et pensa dans sa tête.

- Je ne comprends à peine de ces événements qui se sont arrivés sans aucune explication.
Elle regarda de nouveau son bras.

Je suis certaine qu'ils ne sont pas venus par hasard, j'ai l'impression que je dois accomplir une tâche mais je ne sais laquelle...
Pizarra se mit dans une colère.

Si seulement que me souvenais de mon passé, je ne serai pas là à y réfléchir bêtement, dit-elle toujours dans sa tête.
Esteban, qui fut en train de ramasser du bois pour le feu, l'aperçut et s'approcha d'elle.

- Est ce que tout va bien Pizarra ? répondit Esteban.
La jeune fille eut peur et retroussa rapidement sa manche et se retourna vers lui.

- O-oui Esteban ? répondit-elle mal à l'aise.

- A quoi pensais tu en regardant la mer ?
Pizarra changea rapidement d'émotion et soupira avant de regarder à nouveau la mer.

- Je repensais à tout ce que nous avions vécu à bord de l'Esperanza, j'espère qu'ils ne m'ont pas reconnu même si je crains que c'est déjà le cas, répondit-elle à Esteban en baissant la tête.

- Même s'ils le savent, ça ne va pas nous empêcher de trouver les cités d'or avant eux, rétorqua t'il.

- Les cités d'or !? répondit Pedro aux deux enfants, je peux savoir pourquoi vous en parlez qu'à vous ?

- Mais rien, j'essayais juste de la soulager ! répliqua Esteban à Pedro.

- J'espère bien, si vous pensez que vous allez repartir avec les poches pleines d'or.

- Avec l-l'or des ci-cités d'or, répondit Sancho.
Esteban soupira.

- Ces deux là ne pensent vraiment qu'à l'or, répondit Esteban désespéré.
Pizarra se mit à rire silencieusement et rejoignirent Mendoza et Zia autour du feu.

Voilà du bois supplémentaires pour le feu Mendoza ! répondit Esteban.

- Et bien tu en a mis du temps, tu t'es perdu en chemin, ha ha ha, dit-il en éclatant de rire.

- Hum et bien.. répondit-il en se retournant vers Pizarra, elle repensait à ce qu'il s'était passé sur le-.

- Non Esteban s'il te plaît ! répliqua Pizarra en lui coupant la parole.
Mendoza la regarda mais celle-ci échappa au regard en regardant sur le côté.

- Je vois... répondit aussitôt le jeune navigateur en prenant les morceaux de bois d'Esteban.
Soudain ils entendirent les cris de Sancho et Pedro.

Mais qu'est ce que vous avez fait vous deux ?

- Mendo-doza, nous nous sommes fait attaquer p-par une g-g-g-géante tortue ! répondit Sancho apeuré.

- Comment ? rétorqua Mendoza.
Les deux marins retournèrent sur leur pas avec les autres et montrèrent la grosse créature qui dormit paisiblement.

Et bien, ça ne sera pas difficile de la renverser, Sancho, Pedro, les enfants, avec moi !

- Euh bon très bien, dit Pedro sans rien comprendre.
Tous se mirent autour de la tortue prêt à la retourner.

- Ho hisse ! répondirent tous en même temps.
Quelques instants après, la grosse créature se retrouva allonger sur le dos, incapable de se relever.

- Sancho, Pedro aidez moi à la soulever !

- Mais qu'essayes tu de faire Mendoza ? demanda Pedro.

- Contente toi de faire se que j'ai dit.
Pedro acquiesça sans réfléchir ainsi que Sancho et soulevèrent la géante tortue. Ils la deposèrent sur le feu afin de la faire cuire. Pedro commença à comprendre.

- Attendez, vous ne voulez quand même pas manger ce monstre !? répondit-il épouvanté.

- Nous n'avons pas le choix, il n'y a rien d'autre sur cette île, répliqua aussitôt Esteban à Pedro.

- Esteban à raison, soit vous la manger sans faire d'histoire, soit vous vous contenter de ne rien manger du tout, retorqua Mendoza aux deux marins.
Sancho et Pedro se regardèrent avant de leur tourner le dos en se chuchotant. Quelques secondes plus tard, ils se retournèrent vers Mendoza.

- Sancho et moi avons bien réfléchi et au final, nous n'avons pas si faim en fin de compte, menta Pedro.

- Et bien tant pis, mais n'allez surtout pas me demander de vous trouver à manger, est-ce bien clair ?

- Très clair Mendo-doza, répondit Sancho en gloussant.
Après avoir fini manger les morceaux de viandes, le soleil se coucha et tous allèrent eux aussi se coucher. Sancho et Pedro s'allongèrent en se plaignant.

- Oh lala qu'est ce que j'ai faim... dit Pedro à Sancho.

- M-moi aussi mais c'est de ta f-f-faute !

- Ma faute ? Je te signale que tu as étais d'accord avec moi pour ne pas manger ce monstre !

- A-a ouais ? Et bah moi j-j-j'en aurai était c-capable !

- Pauvre zozo.

- C-c'est toi le z-zozo ! répondit Sancho en lui faisant des grimaces.
Pendant qu'ils continuèrent à se chamailler, Mendoza regarda de plus près sa carte marine.

- Nous sommes plus au nord, il faudrait rebrousser le chemin, pensa t'il dans sa tête.
Pizarra, de son côté, fut allonger à côté de roches en regardant les étoiles tout en n'arrêtant pas de penser. Esteban et Zia profitèrent de ce moment pour jouer avec les rochers en se laissant glisser. Par la suite, tous dormirent à poing fermé. Seul Zia n'arriva pas à trouver le sommeil et fut réveillée par une branche qui se fut cassé. La jeune Inca eut un mauvais présentiment et décida de vite réveiller Esteban. Après que celui-ci ce fit réveiller en sursaut, les deux enfants choisirent de surveiller de près et aperçut un monstre. Ils se cachèrent derrière 2 gros rochers.

- Viracocha...affirma Zia à Esteban.

- Comment, qu'est ce que tu as dit ?

- C'est un dieu sauveur qui a la forme d'un serpent avec des ailes. Cependant il n'y a aucune raison qu'il doit se trouver sur cette île.
Lorsqu'ils se retournèrent vers le monstre, celui-ci eut disparu.

- Reste là, je vais voir où il a bien pu partir, dit Esteban à Zia.

- Fais attention Esteban, j'ai un mauvais présentiment.

- Ne t'inquiètes pas pour moi, répondit-il en la laissant seule derrière les gros rochers.
Mais soudain, le monstre arriva par derrière la jeune fille et celle-ci poussa un cri.

- Esteban !
Entendant les cris prononcés par Zia, Esteban se retourna immédiatement.

- Oh non ! Zia ! cria t'il.
Pizarra se réveilla calmement, pensant avoir entendu crier. Elle vit rapidement Esteban courir en direction de la forêt et décida de prévenir Mendoza.

- Mendoza, Esteban semble poursuivre quelque-chose vers la forêt !

- Quoi !? Nous devons vite le rattraper !
Mendoza et Pizarra coururent vers la forêt pendant que Sancho et Pedro se poussèrent pour que l'un avance devant lui.

- J-je n'aime pas ça, pas ça du tout ! répondit Pedro en se mettant derrière Sancho.

- N-non toi d'ab-d'abord !

- Je t'ai dit de passer avant moi !

- N-non toi !
Esteban essaya de persuader le monstre de relâcher Zia et le groupe suivit Esteban. Lorsque Mendoza et Pizarra sortirent de la forêt, Pizarra regarda de partout et aperçut Esteban foncer en direction d'une pirogue.

- Je les vois, le monstre s'apprête à embarquer Zia sur une pirogue !
Sancho et Pedro rejoignirent rapidement Mendoza en soufflèrent un peu.

- Vite, suivons le, nous n'avons pas le temps de nous reposer ! répliqua Mendoza à Sancho et Pedro.

- Quoi il faut encore courir ? Oh lala ils ne savent pas se tenir tranquille, ronchonna Pedro.
La pirogue fit dans l'eau et le monstre commença à ramer. Esteban courut derrière lui sans s'arrêter et s'apprêta à rentrer dans l'eau.

- Esteban, reviens c'est trop dangereux ! cria Mendoza.
Esteban se mit à nager en poursuivant la pirogue. Pizarra se mit également à poursuivre Esteban mais Mendoza attrapa son bras et arrêta sa course.

Non c'est déjà trop tard, répondit Mendoza à Pizarra.
Les deux se retournèrent vers la mer mais ne virent plus Esteban. Les deux marins les rejoignirent essoufflés.

- Oh j'en peux plus Mendoza, allons nous reposer... répliqua Pedro.

- J-je sens plus mes p-pieds...

- Aller bande de fainéants, nous devons vite abattre quelques arbres pour en faire un radeau pour retrouver Esteban, répondit Mendoza aux deux espagnols.
Les deux se plaignirent avant de se mettre au travail. Avant le lever du soleil, juste avant que les espagnols finirent leur radeau, Pizarra continua de regarder la mer, désespérée d'avoir perdu son ami. Une larme coula sur sa joue et tomba dans l'eau. Soudain, une lueur se créa dans l'eau et la jeune fille s'en aperçut. Elle s'approcha doucement de l'eau et vit quelque-chose. Un canot sortit brusquement et la jeune fille prit peur en poussant un cri et tomba en arrière. Les espagnols l'entendirent et se précipita vers elle. Sous la manche de la jeune fille, la lumière bleue réapparut et marqua "95%" avant que celle-ci redisparaisse.

- Oh non ne me dites pas que le monstre est revenu... répondit Pedro derrière Sancho en le poussant.

- Eh, a-arrête de me p-pousser ! répondit-il aussi terrifié.

- Que se passe-t-il encore !? répondit Mendoza à Pizarra.
La jeune fille pointa du doigt, toujours au sol en tremblant, le canot qui fut paru sous l'eau.

- Ça alors ! répondit Mendoza choqué.

- J'avais juré qu'il n'y était pas avant, répliqua Pedro en se frottant la tête.

- O-on a fait t-t-tout ça pour rien... dit Sancho en baissant la tête et en jetant son morceau de bois.

- Ne perdons pas de temps, le soleil va bientôt se lever, nous devons retrouver Esteban ! dit-il aux marins et à Pizarra qui ne comprit toujours pas se qu'il venait de se passer.
Ils montèrent sur le radeau et allèrent tout droit en espérant rejoindre Esteban. Pendant que Pedro et Sancho ramèrent, Mendoza commença tout de suite à poser une question à la jeune fille.

- Pourquoi ne voulais pas tu me raconter ce que Esteban à voulu me dire pendant que nous étions sur l'île ?
La jeune fille tourna brusquement sa tête vers la mer sans dire un mot.

- Tu peux tout me dire, nous sommes de ton côté.
Pizarra soupira.

- Je ne parle pas avec des espagnols qui ne pensent qu'à l'or...

- Hé mais qu'est ce qu'elle à voulu dire par là celle-là !? répliqua aussitôt Pedro.

- Tais toi Pedro voyons ! répondit Mendoza en colère.

- Oh hum escuse moi Mendoza... dit-il en s'excusant.
Puis Mendoza reprit.

- Je t'assure que je ne veux pas faire comme Gomez à voulu faire pour toi.
Puis la jeune fille se tourna immédiatement vers lui.

- Vous allez me conduire à Pizarro ? dit-elle paniqué.
Sancho et Pedro regardèrent la scène tout en continuant de ramer.

C'est ce que vous voulez faire pour Zia et c'est bien vous qui l'avez enlevé de son pays, vous êtes au service de Pizarro j'en suis sûr ! cria Pizarra.

- Et c'est bien toi qui m'a dit qui tu étais réellement.
Suite à ces paroles, Pizarra commença à se calmer et à l'écouter. Il continua de parler.

Et tu ne l'a pas fait pour Gomez, ce qui veut dire que tu avais entière une confiance en moi.

- Oui vous avez raison, je vous prie de m'excuser... répondit honteusement la jeune fille.
Un long silence s'installa et Sancho et Pedro se regardèrent en essayant de comprendre se qu'il venait de se passer.

Je pensais que vous alliez m'utiliser pour arriver aux cités d'or, mais au final vous n'êtes pas comme tous ces espagnols, répondit elle en souriant.

- Évidemment que nous ne sommes pas comme tous les autres, nous ne pensons pas qu'à l'or bien entendu, répondit aussitôt Pedro.

- O-oui l'or c'est n-notre raison de v-viv-.
Pedro lui donna un coup sur les hanches pour le faire taire et gloussa discrètement. Pizarra les regarda et comprit.

- Je vois...
Ce fut le lever du soleil et tout fut très calme, pas le moindre souffle de vent, rien. Esteban fut endormi sur le sable d'une autre île. Il ne tarda pas à se réveiller et se relever. Le jeune garçon fut toujours fatigué mais ne fut pas prêt à abandonner son amie. Il parcourut la forêt et aperçut un immense arbre qui celui-ci attira son attention et décida d'y grimper. Quelques heures plus tard, non loin de là, le radeau de Mendoza atteignit enfin l'autre île. Sancho et Pedro furent endormi. Mendoza et Pizarra descendirent du radeau et la jeune fille alla examiner l'île.

- Réveillez vous bande de paresseux, nous sommes enfin arrivé sur l'autre île, vous finirez de dormir un autre moment, cria sur les deux espagnols qui les furent sursauter.

- M-ma-maman !!! crièrent Sancho et Pedro.
Mendoza se retourna vers la jeune fille quand il ne la vit plus.

- Où a t'elle bien pu passé ? se questionna t-il dans sa tête.
Sancho et Pedro rejoignirent Mendoza.

- C'est bon, nous sommes là Mendoza, répondit Pedro en baillant.

- Bon nous n'avons pas le choix, nous devons retrouver Esteban et Pizarra, dit Mendoza à Sancho et Pedro.

- Oh lala mais qu'est ce qu'ils ont à nous fuire ces enfants, on ne leurs a même pas fait du mal, demanda Pedro.

- I-ils abusent, répliqua Sancho.
Les 3 espagnols parcoururent la forêt. Sancho et Pedro ne furent pas à l'aise.

- Cet endroit me terrifie, répondit Pedro en regardant autour de lui, nous pourrions trouver des bêtes agressifs comme-

- Mendoza !

- C'était la voix de Pizarra, suivez moi ! répondit Mendoza.
Les trois se mirent à courir en direction de la voix. Ils virent la jeune fille courir vers eux.

- Que se passe-t-il, pourquoi as tu crier ? demanda Mendoza à Pizarra.

- Je crois savoir où se trouve Esteban, dit-elle catégoriquement.

- Quoi !? Sancho, Pedro dépêchez vous !
Puis Pizarra courut pour aller le montrer à Mendoza.

- Ouais c'est pas comme si nous étions fatigué ! répondit Pedro en se plaquant sur l'épaule de Sancho.
Soudain ils entendirent un bruit et coururent par peur.

- Mendoza attend nous ! cria Pedro.

- A-attend nous Mendo-doza !
Mendoza et Pizarra arrivèrent près du gigantesque arbre. Mendoza s'arrêta brusquement, n'y croyant pas ses yeux. Sancho et Pedro les rejoignirent rapidement, plus essoufflé qu'avant.

- Cette forêt me donne la chair de poule, vivement qu'on s'en aille après...répondit Pedro.
Soudain ils entendirent crier.

- Qu'est ce que c'était ? se demanda Mendoza.
Ils levèrent leur tête en regardant au dessus de l'arbre et aperçut Zia.

- Zia, que fait-elle sur cet arbre ? répondit Pizarra.

- Il faut aller voir ça ! dit Mendoza.
Ils montèrent les escaliers en courant lorsque qu'ils virent un jeune garçon enlever Zia et s'apprêta à s'échapper dans une cabine qui les firent descendre. Mendoza s'apprêta à tirer sur le jeune garçon quand il vit Esteban courir vers lui.

- Attend ne lui tire pas dessus ! dit-il.

- On peut savoir la raison ? demanda Pedro à Esteban.

- Je sais où ils vont.

- Bien dans ce cas, nous te suivons, répondit Mendoza.
Pendant qu'ils marchèrent, Mendoza questionna Esteban sur le jeune garçon.

- Et comment s'appelle t'il ?

- Il s'appelle Tao, il a à peu près mon âge et c'était lui, au fait, le monstre que nous avions vu sur l'autre île.
Sancho et Pedro n'y crurent pas de leurs yeux.

- Hum je vois... répondit Mendoza.

- Alors c'était juste un simple gamin, il nous a vraiment fait peur celui-là, il mérite un bon coup de fusil ! répondit Pedro en colère.

- Non c'est à cause de ça qu'il à peur de nous !

- Peux tu être un peu plus précis Esteban, demanda Mendoza.

- Oui, quand nous étions sur l'arbre, il nous a dit qu'une cité d'or sera détruite par des hommes à la peau blanche.
Sancho et Pedro changèrent rapidement d'émotion suite aux paroles d'Esteban.

- J'ai bien entendu cités d'or ? Mes oreilles ne me trompent pas ! répondit Pedro tout content.

- M-moi aussi !

- Oh tu imagines Sancho, que ce gamin connaisse la position exacte des cités d'or, après tout, il n'est pas si mauvais, rétorqua Pedro.

- Je s-sens l'or d-d-d'ici !
Pizarra les regarda avec un air déçu puis regarda les montagnes.

- Voilà ils sont là bas ! dit Esteban en pointant du doigt la montagne.
Pedro regarda la montagne.

- C'est loin dis donc, ils sont obligés d'aller tout là bas Mendoza ?

- Cesse de geindre, nous y sommes presque, répondit Mendoza à Pedro.
Lorsqu'ils arrivèrent vers la montagne, ils virent l'entrée d'une grotte.

- Quelles bêtes pourront nous trouver à l'intérieur ? demanda Pedro à Sancho.

- R-r-rien que d-dit penser, ça me fi-fiche la trouille...

- Du calme cette grotte est artificielle, répondit aussitôt Mendoza aux 2 marins.

- A-ah bon ? dirent-ils en même temps.

- Regardez comment ces roches ont été posé. Bien continuons notre chemin.
Sancho et Pedro regardèrent rapidement les roches avant de les rejoindre. Ils descendirent les escaliers.

- On dirait que cet escalier est sans fin ! fit remarquer Pizarra aux autres.
Pendant ce temps, Tao et Zia furent déjà dans la salle et Zia déchiffra le quipu de Tao.

"Quand le tonnerre grondera dans les profondeurs de la terre, les scellés se briseront et le vaisseau Solaris renaîtra dans la mer".

- Qu'est ce que ça veut dire ? demanda Tao.

- Je ne sais pas plus que toi.
Esteban et les autres arrivèrent dans la grande salle.

- Zia ! cria Esteban.

- Je suis au fond Esteban ! cria également Zia à Esteban.
Tao se mit dans un colère froide.

- Partez tous, ou sinon j'appelle le monstre du temple et ils vous dévora tous !

- U-un monstre ?! Oooh je savais bien que cet endroit n'était pas net, si nous y allons Mendoza... répondit Pedro apeuré.
Tao, voyant que personne ne bougea, prit alors la décision.

- Bon et bien tant pis pour vous !
Tao actionna un anneau et fit ouvrir une grande porte laissant passer un énorme iguane.

- Ah qu'est ce que c'est que ce monstre ! cria Pedro horrifié.
Le monstre s'approcha d'eux et Pizarra se cacha par peur derrière Mendoza. Zia regarda la scène avec horreur.

- Je vous conseille de fuir si vous ne voulez pas qu'il vous dévore !

- Mendoza je t'en supplie fait quelque chose ! répondit Pedro.
Mendoza commença à viser le monstre avec son pistolet et tira dessus et fit raisonner dans toute la salle. Tout le monde se boucha les oreilles. Soudain le bruit s'arrêta et le monstre continua à se rapprocher d'eux.

- Aah Mendoza il revient, retire lui dessus ! cria Esteban.
Mendoza s'apprêta à retirer quand le bruit revenu mais cette fois-ci plus fort. Zia comprit le quipu.

- Tao ça y est " Le tonnerre grondera dans les profondeurs de la terre", le bruit, c'est exactement comme le tonnerre ! répondit-elle.
Les murs de la salle commencèrent à s'effondrer.



A suivre ;)
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Atlanta
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1226
Enregistré le : 01 juin 2021, 19:48
Genre : Femme
Localisation : Chez moi, en train de jouer avec fluffy
Contact :

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Atlanta »

rhuuuuuum rhummm....
qui dire.
tu réussi à intégrer ton perso sans plomber l'histoire
c'est fidèle.
bravo
Man sieht nur mit dem Herzen gut. Das Wesentliche ist für die Augen unsichtbar Le petit prince, le renard
Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
:Gaspard: Et bien si justement ! Il faut une première à tout !
✨Tyrias ✨
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Moh merci beaucoup :)

En vrai, c'est super difficile, j'essaye malgré tout à faire une histoire originale :lol:
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Atlanta
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1226
Enregistré le : 01 juin 2021, 19:48
Genre : Femme
Localisation : Chez moi, en train de jouer avec fluffy
Contact :

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Atlanta »

Eva a écrit : 28 avr. 2022, 09:58 Moh merci beaucoup :)

En vrai, c'est super difficile, j'essaye malgré tout à faire une histoire originale :lol:
c'est ça qui est dur, parce que pour le moment on plus de mal à accrocher, vu que pizzara n'agis pas encore de fou, on prévois ce qui va se passer, et tout, mais je pense qu'elle va prendre plus de taille, non ?
Man sieht nur mit dem Herzen gut. Das Wesentliche ist für die Augen unsichtbar Le petit prince, le renard
Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
:Gaspard: Et bien si justement ! Il faut une première à tout !
✨Tyrias ✨
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Oh t'inquiète pas, c'est vrai que le début est bof bof mais ça va bientôt venir, je vais bientôt poster le chap 5 et il y a un peu plus d'actions x)
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Après oui, le fait que je m'appuie déjà sur des moments déjà existants de la saison 1, on peut forcément le prévoir. Mais le nouveau viendra, il faut juste être patient.
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Atlanta a écrit : 28 avr. 2022, 12:01
Eva a écrit : 28 avr. 2022, 09:58 Moh merci beaucoup :)

En vrai, c'est super difficile, j'essaye malgré tout à faire une histoire originale :lol:
c'est ça qui est dur, parce que pour le moment on plus de mal à accrocher, vu que pizzara n'agis pas encore de fou, on prévois ce qui va se passer, et tout, mais je pense qu'elle va prendre plus de taille, non ?
Après oui, le fait que je m'appuie déjà sur des moments déjà existants de la saison 1, on peut forcément le prévoir. Mais le nouveau viendra, il faut juste être patient.
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Chapitre 5


- Vite sortez tous d'ici ! cria Mendoza.
Sancho et Pedro quittèrent en vitesse la salle. Tao et Zia descendirent les escaliers en courant lorsque qu'un gros morceau du plafond commença à s'effondrer. Pizarra le vit et courut vers Tao et Zia sans réfléchir.

- Pizarra reviens c'est trop dangereux ! cria Mendoza.
- Prends ma main ! dit-elle à Tao.
- C-comment ?
- Aller vite prends la !
Pizarra leva sa tête et le gros rocher tomba. Elle prit alors le bras de Tao et le poussa avec Zia pour qu'ils retombent en bas. Elle n'eut le temps de partir lorsque le gros rocher tomba à côté d'elle et la fit également tomber en bas des escaliers. Esteban l'aida à la relever et tous quittèrent la pièce. Ils se retrouvèrent sur une petite plage où ils rejoignirent Sancho et Pedro qui furent parti avant eux. Pizarra regarda la mer et aperçut un bateau.

- Oh regardez il y a un bateau qui s'approche de nous !
Tout le monde le regarda bouche-bée.
- Ah je savais qu'il était ici, c'est le bateau de mon peuple !
- Je n'ai jamais vu un bateau de cette taille, répondit Pedro.
- Oui tu as tout à fait raison Pedro, montons à bords de ce bateau pour en apprendre plus, répliqua Mendoza.
Les enfants, de leur côté, sont retournés sur l'île de Tao. Celui-ci donna des nouveaux vêtements à Esteban.

- Les tiens sont complètement déchirés.
Esteban prit les vêtements pour se changer et Tao remarqua le pendentif.

C'est quoi ce collier que tu as là ?
- Je l'ai depuis que je suis tout petit, quand Mendoza m'a sauvé il y a 12 ans, Zia à exactement le même, sauf que moi je n'ai pas la partie centrale, il l'a questionne même à ce sujet.

- Oh je suis sur que ça l'intéresse parce que ça un lien avec l'or.
- Moi c'est mon père, qui est le grand prête des cités d'or, qui me l'a donné, répondit Zia.
- Je comprends à présent... dit Tao à ses amis.
Pizarra ne répondit rien à ce sujet, elle les regarda, neutre, juste se parler entre eux. Tao prit la décision de brûler l'arbre car celui-ci ne veut plus y retourner.

- Tao je viens avec toi ! Je viens avec toi !
- Oui mon Pichu, partons d'ici, répondit Tao.
Ils repartirent aussitôt vers le Solaris. Les trois espagnols furent dans la cabine de pilotage, Esteban et Zia furent dans une grande salle en se parlant et Pizarra examina le bateau.

- C'est vraiment impressionnant ! dit-elle à voix basse, je n'ai encore jamais vu un bateau aussi.... luxueux !
Puis elle regarda dans le hublot.

Où va t'on bien aller avec ce Solaris ?
Soudain elle vit Tao et Esteban se précipiter dans un pièce.

Où allez vous donc comme ça ? demanda t'elle.
- Tao veut me montrer ce qu'il y a dans la salle au centre du bateau, répondit Esteban à Pizarra.
- Je viens avec vous !
Lorsque les adolescents descendirent les marches, ils virent un immense bloc doré au milieu de la pièce.

- Voilà comme tu peux le voir, aucune porte, aucune fenêtre, aucune ouverture.
Esteban décida de faire le tour.

- Tu as raison il y a que des murs, répliqua Esteban à Tao.
Pizarra remarqua une petite décoration en haut du cube.

- Et ça Tao, tu as une idée de quoi ça peut être ?
- Non aucune mais je suis sur que quelque chose doit se cacher là dedans mais comment l'ouvrir...
- Et bien qu'est ce que vous cherchez ici ? répondit Mendoza qui les firent sursauter.
Il avança vers le cube doré.
- Je suis aussi venu ici mais je sais pas du tout comment faire pour l'ouvrir, à moins avec un coup de hache, nous pourrions-
Celui-ci se fit couper par Sancho qui tomba des escaliers.

- Mendoza, j-je t'ai chercher par-partout...
- Que se passe-t-il Sancho ?
- Un b-bateau, par tri-tribord arrière !
- Comment un bateau ! répondit Mendoza.
Ils sortirent en courant pour aller sur le pont et Mendoza vit que ce fut un navire espagnol.

C'est un vaisseau espagnol, dit-il catégoriquement.

- Hein tu en es sûr ? Oh non nous sommes perdus... répondit Pedro désespéré.
Pizarra regarda le navire, qui se rapprocha d'eux, terrifiée. Pendant ce temps, sur l'autre navire.

- Ah seigneur Gomez, à combien sommes nous de Tumbes ? demanda Gaspard.
- Nous ne devrions plus être très loin.
Ils se furent stopper par un cri provenant de la vigie.

- Navire inconnu par tribord avant !
- Je n'ai jamais vu un navire de cette taille seigneur Gomez ! répondit Gaspard.
- Hum.. il doit s'en doute transporter de l'or, dit Gomez à Gaspard.
Puis il appela le capitaine du bateau.

Capitaine, il faut absolument rattraper ce bateau !
- Bien seigneur Gomez ! répondit-il aussitôt.
Ils se dirigèrent dans la cabine de pilotage pour en savoir plus sur se que disait le livre.

- Bon le soleil doit nous aider... dit Tao en réfléchissant.
Et si c'était dans la pièce où se trouve le cube doré, répliqua Tao.
- Mais voyons Tao, sois réaliste, il n'y a aucune ouverture, répliqua Esteban.
- Je sais bien mais je suis certain qu'il cache quelque chose !
Esteban acquiesça.

- Bon très bien, je te suis.
Esteban et Tao se précipitèrent dans la salle et l'examina de nouveau. Pendant ce temps, la San Miguel se rapprocha de plus en plus du Solaris en tirant un boulet de canon pour les faire réagir mais sans succès.

- Hum ils n'ont pas prêter attention à notre avertissement, devrions en relancer un autre seigneur Gomez ? demanda le capitaine.
- Non attendez, je veux en être certain qu'ils transportent bien de l'or, maintenez le cap, nous allons les rattrapper !
La San Miguel gagna du terrain découvrit les passagers. Sancho, Mendoza et Pizarra furent sur le pont.

- Mendo-doza qu'allons n-nous faire ? dit Sancho à Mendoza.
- Rendez vous maintenant ! cria Gaspard.

Mendoza n'en cru pas ses yeux.

- Gaspard ? Mais comment est-ce possible !?
- Je rêve où...
Gaspard alla regarda vers la cabine de pilotage et aperçut Zia avec Pedro.

- Zia, elle est ici !
Puis il cria à Gomez.

Seigneur Gomez, la petite Zia est sur ce bateau avec la jeune Pizarra également !
- Comment, Zia et Pizarra !? Je m'en doutais, répondit-il, capturez les moi vivants, je les veux vivants !
Les marins s'executèrent sur le champs et pointant leurs canons sur Solaris.

- Ils faut à tout prix qu'Esteban et Tao fassent quelque chose ou sinon nous couleront avec le bateau, répondit aussitôt Mendoza.
Il courut vers les escaliers du bateau en laissant seule Pizarra à côté du mât. Elle regarda fixement le navire espagnol avec des yeux apeurés, mit sa main sur son coeur et sa respiration fut plus forte. Dans la salle avec le cube doré, Esteban voulut tirer sur la manette.

- Mais qu'est ce que tu fais !? répondit Tao.
- Je veux juste vérifier quelque chose.
Il tira sur la manette et une ouverture s'ouvrit au milieu du cube. Esteban fut surprit qu'il tomba en arrière.

- Ah Esteban regarde ce que ça a fait !
- Tiens il y a encore la même manette...
Estevan tira sur la nouvelle manette et actionna un mécanisme.

Que se passe-t-il, on dirait que le bateau tremble ? dit Esteban.
Tous les ponts intérieurs de Solaris s'ouvrirent les uns après les autres jusque dans la cabine de pilotage, permettant ainsi aux rayons du soleil d'éclairer le sommet du cube doré. Mendoza entra dans la pièce.

- Mais qu'est ce que vous avez fait vous deux ?
- J'ai juste tirer sur la manette du milieu et tout s'est mis en route, expliqua Esteban à Mendoza.
- Bon, allons voir se qu'il à bien pu se passer dehors.
Lorsqu'ils arrivèrent sur le pont, ils aperçurent la voile se ranger toute seule dans le pont, et une autre métallique se déplier automatiquement à sa place. Des dizaines de rames sortirent ensuite de chaque côté du bateau et se mettent à ramer. Gaspard regarda le bateau bouche-bée.

- Par la malpeste, qu'est ce que c'est que cette diablerie ! répondit Gaspard stupéfait.
Solaris les dépassèrent en quelques secondes et les espagnols ne purent rien faire de plus. Le commandant Gomez, prit de colère, frappa avec son poing le navire.

- Maudits gamins, ils nous échappent encore !
Puis se calma un peu.

Mais au moins j'ai eu la certitude que les deux jeunes filles sont encore vivantes.
Gaspard le rejoignit.

- Mais se qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils vont droit vers la forteresse du gouverneur, mon commandant, répondit-il en ricanant.
- Effectivement, mon cher Gaspard, vous avez raison là dessus.
La capitaine arriva vers eux.

- Nous devrions arriver vers la forteresse avant le coucher du soleil.
- Bien, ils se jettent droit dans la gueule du loup, répondit Gomez en souriant malicieusement.
Le soir venu, lorsque le soleil se coucha, les rames se rangèrent automatiquement dans leur logement, la voile métallique se replia elle aussi et y est immédiatement remplacée par celle en toile. Tous regardèrent la voile.

- C'est vraiment impressionnant se que ce bateau peut faire avec le soleil, dit Pizarra.

Les 4 enfants regardèrent, heureux d'être sains et saufs, le soleil se coucher.

- La barre à bâbord ! Jettez l'ancre ! cria Mendoza.
Zia regarda avec stupéfaction le paysage.

- Je suis bientôt chez moi, je vais retrouver les miens.
Pizarra avança vers Zia.

- Nous allons revo- euh tu vas revoir ton village, je suis tellement contente pour toi ! dit-elle en faisant un sourire forcé.
Elle soupira discrètement en regardant les montagnes avant de s'éloigner de ses amis. Mendoza, qui lui aussi fit sur le pont, rejoignit les enfants.

- Je dois t'avouer Tao, que tes ancêtres ne finira pas de m'impressionner.
Tao fit un sourire de fierté. Sancho et Pedro sortirent de la cabine de pilotage.

- Dit Mendoza, Gomez aura le temps de nous rejoindre ? répondit Esteban paniqué.
- Ne t'inquiètes pas, vu la lenteur de leur navire, je doute qu'il ne sera pas là avant demain.
Puis se retourna vers Sancho et Pedro avant de continuer.

Vous pourrez donc dormir.
- Sancho, tu as entendu comme moi, nous pouvons enfin dormir !
- On va p-pp-pouvoir dormir.
Tous se mirent à s'endormir rapidement sur le pont du bateau. Soudain un coup de feu se fit retentir et réveilla le volatile qui tomba de son perchoir en criant. Tous se firent réveiller brusquement. Pizarra leva sa tête pour voir au dessus de la falaise et aperçut les soldats espagnols. Celle-ci poussa un cri de panique.

- Aah, des soldats espagnols !
Les enfants, y compris les adultes espagnols, se relevèrent rapidement. Le chef des soldats apparut tout en haut de la falaise.

- Restez où vous êtes, sinon je vous abats tout comme des chiens, cria t'il.
- Attendez, nous ne sommes pas des ennemis. Je m'appelle Mendoza et je fais parti de l'expédition de Gomez.
Zia se retourna vers lui, étonnée.

- Silence, capturez les moi !
Les soldats obéirent aux ordres du chef et descendirent la falaise.

- Je vous dis la vérité, n'avez qu'à aller demander au gouverneur Pizarro.
Pizarra se mit à paniquer.

- Le gouverneur Pizarro est à quelques lieues d'ici.
- Alors je dois le voir dès maintenant, j'arrive d'Espagne pour remettre cette jeune fille au gouverneur Pizarro.
Zia et Pizarra se regardèrent immédiatement puis Pizarra regarda à l'horizon.

- Je savais bien qu'il allait me conduire à Pizarro... pensa t'elle.
Pizarra recula discrètement vers la cabine de pilotage. Les soldats espagnols arrivèrent sur le bateau et attrapèrent les enfants. Pizarra regarda la scène, sans pouvoir bouger lorsqu'elle vit un soldat s'approcher d'elle. Celle-ci prit peur et se retourna en direction de la cabine de pilotage mais le soldat la poursuivit et l'attrapa.

- Aah mais lâchez moi !
- Je vous interdit de me toucher, c'est mon bateau ! cria Tao sur un soldat qui celui l'attrapa sans difficulté.
Mendoza se fit lui aussi attraper, tout comme Sancho et Pedro.

- Laissez ces enfants tranquille, dit-il au chef mais celui-ci n'y prêta pas attention.
Ils se firent ligoter les mains et rentrèrent dans le fort. Le chef alla prévenir au seigneur Pizarro qui contempla son or éparpillés sur sa table.

- Excellence, me revoilà, je vous ai ramené un homme qui prétend arriver d'Espagne, il faisait également parti de l'expédition du commandant Gomez et devait vous remettre une jeune Inca.
Le seigneur Pizarro frappa violemment son or qu'il eut dans sa main contre la table suite aux paroles du chef.

- Que viens tu de me dire, Alvarez ? Une jeune Inca ?
Pizarro, ainsi qu'Alvarez, rentrèrent dans la pièce où se trouvèrent Mendoza et les enfants prisonniers. Il reconnut immédiatement Zia. Pizarra le regarda, apeurée et recula jusqu'à se faire arrêter par les soldats qui furent derrière elle. Le seigneur Pizarro ordonna à la petite Zia de lui déchiffrer le quipu. Zia s'installa par terre et commença à déchiffrer le quipu. La jeune fille fut horrifiée d'apprendre qu'une cité d'or fut juste à côté de son village et décida de faire sembler de ne rien comprendre.

- Je ne comprends pas se qu'il est écrit...
Pizarro comprit qu'elle menta et demanda à Alvarez de la faire parler.

- Un instant votre Excellence ! répondit aussitôt Mendoza.
Pizarro se tourna vers lui.

- Que me veux tu toi ?
- Je connais ces enfants mieux que quiconque, je suis certain qu'elle me le dira, dit-il en regardant la jeune fille par terre.
Pizarra, qui avait les yeux fermés de peur, les ouvrirent et fit un léger son. Pizarro le remarqua et regarda attentivement la jeune fille. Comprenant son erreur, celle-ci releva brusquement sa tête vers Pizarro.

- Et toi, qui es tu ? demanda le seigneur Pizarro à la jeune Pizarra.
Pizarra se retourna vers Mendoza pensant qu'il alla la dénoncer. Mais celui-ci la regarda juste, sans prononcer de mot. Elle regarda à nouveau le gouverneur avant baisser sa tête en fermant ses yeux.

- A-Anita, votre... votre Excellence...
répondit-elle en tremblant légèrement, toujours la tête baissée.
Le seigneur la regarda encore en fronçant les sourcils. Il demanda alors à Alvarez de les conduire sauf Mendoza et Zia dans le cachot.

- Bien, excellence, répondit-il en s'inclinant.
Les soldats attrapèrent violemment Sancho, Pedro, Esteban et Tao. Pizarra regarda, effrayée, le seigneur avant qu'un soldat l'attrapa et l'emmena avec les autres. Pizarro remonta les escaliers avec Alvarez. Zia, quant a elle, les regardèrent partir, épouvantée. Les soldats les jetèrent violemment les uns sur les autres dans la cellule vide. Après que ceux-ci partir, Pizarra se plaqua contre un mur, respira fort avec la main sur le cœur. Celui-ci battu très rapidement puis se blotti contre le mur pour essayer de se calmer. Esteban alla vers elle pour essayer de la rassurer.

- Ne t'inquiètes pas, nous sommes là.
La jeune fille soupira.

- Je suis heureuse qu'il ne m'a pas encore reconnue, je n'aurai jamais imaginé être confronté devant lui.
Elle se releva tranquillement et se mit à réfléchir.

Je me demande ce que font Mendoza et Zia, dit-elle aux autres.
Quelques instants après, Mendoza arriva près du cachot.

- Les enfants c'est moi, Mendoza !
Les 3 enfants coururent vers lui.

- Mendoza ! cria Esteban.
- Chut pas si fort ! dit-il en chuchotant.
- Tu sais où est passé Zia ? demanda Esteban.
- Les soldats l'ont emmené dans la tour.
Tous furent surpris.

Mais ne vous inquitez pas, il y a un moyen de s'échapper.
Mendoza chuchota à l'oreille de Pedro, qui celui-ci acquiesça puis parti de la pièce.

- J'espère qu'il sait se qu'il fait... dit Pizarra.

Le temps passa, Sancho et Pedro dormirent paisiblement, Esteban s'étira, Tao regretta d'avoir laisser son précieux bateau aux mains des espagnols et Pizarra regarda à travers les barreaux en espérant revoir Mendoza. Soudain elle sentit une étrange odeur.

- Tiens, c'est moi où ça sent le brûler ? dit-elle en reniflant dans la cellule.
Tao renifla à son tour.

- Oh maintenant que tu le dis, je le sens aussi ! dit Tao à Pizarra.
Ils entendirent des cris provenant du haut.

- Il y a de l'agitation dirait-on... dit-elle à Esteban et Tao.
Sancho et Pedro se réveillèrent.

- Ah ça, je parie que c'est un coup de Mendoza ! dit Esteban catégoriquement.
Pedro et Sancho se regardèrent.

- Et si Mendoza avait incendié la poudrière ! dit Pedro à Sancho.
- O-oh oui c'est b-bien une idée à lu-lui !
- La poudrière !? dirent les enfants en même temps.
- Oh mais oui bien sûr j'aurai dû y penser, l'odeur que nous sentions était en fait le feu provenant de la poudrière, dit Tao en se tapotant la tête.
- Personne ne va oser aller combattre l'incendie, les soldats vont nous remonter pour aller l'éteindre ! répliqua Pedro.
Les 5 se mirent devant les barreaux pour pouvoir sortir. Les soldats arrivèrent et ouvrirent la porte du cachot.

- Allez, dehors ! cria un soldat.
- Oui he he he, dit Pedro en ricanant discrètement avec Sancho.
Esteban, Tao, Pizarra, Sancho et Pedro coururent dans la cour du fort. Esteban aperçut un orifice en dessous de l'enceinte du fort.

- Suis moi Tao !
Les deux enfants s'enfuirent vers le passage découvert par Esteban. Pizarra les aperçut prendre ce passage et les rejoignirent. Elle sauta et atterrit sur un genoux.

- Mais qu'est ce qui vous à pris, pourquoi avez vous changer de direction ? chuchota t'elle aux garçons.
- Je voulais prendre un autre chemin appart si tu veux qu'ils te repèrent.
La jeune fille regarda discrètement le fort.

- Bon très bien je vous suis, je ne veux plus retourner là bas.
Ils rentrèrent dans le conduit à 4 pattes. Quelques instants plus tard, ils furent toujours dans le conduit.

- Tu es sûr que cet endroit nous permettra de nous échapper Esteban ? demanda Pizarra.
- J'en sais rien mais nous n'avons pas vraiment le choix.
Esteban mit sa main sur une pente et entraîna les deux autres dans sa chute jusqu'à ce qu'ils se prirent un mur.

- Ah bravo, toi et tes idées idiotes, tu veux nous tuer ou quoi ?! cria Tao sur Esteban couverts de bleus.
Pizarra se releva lentement et remarqua une lumière au loin.

- Les garçons regardez, c'est bientôt la fin du tunnel !
Esteban regarda la lumière et se retourna vers Tao.

- Oh arrête de ronchonner toi, regarde plutôt là bas, on dirait qu'il y a une lumière !
Les 3 allèrent en direction de la lumière et virent que ce fut la fin du tunnel.

- Super, on fait quoi maintenant ? dit Tao à Esteban.
- Tais toi Tao et montons là haut, dit alors Esteban
- Quoi tu veux monter sur le pont levis mais tu es fou !
Tao suit malgré tout Esteban et Pizarra fit la même chose. Malheureusement Esteban regarda en bas et se figea de peur.

- Mais... pourquoi tu t'arrêtes !? demanda Tao.
Le pont levis s'abaissa et fit sortir des soldats avec des torches à la main.

- Retrouvez moi ce maudit Mendoza et cette inca, il me les faut ! cria Alvarez aux soldats.
Les enfants entendirent la discussion.

- Vous avez entendu, Zia se serai enfuie ! dit Esteban.
- Mais nous qu'allons nous faire ? Le pont levis s'est abai-.
Pizarra se fit coupa et le pont levis remonta brusquement.

- Vite sautons ! dit Esteban.
- Quoi mais tu es fou ma parole ! répliqua Tao à Esteban.
Les 3 sautèrent et arrivèrent sur l'autre rive.

- Oh vraiment, j'en peux plus de tes idées Esteban... répondit Tao.
- Estime toi heureux, tu voudrais peut-être retourner dans le cachot à réfléchir bêtement, dit Esteban.
- Ouais bah au moins nous aurions peut-être éviter cette chute !
Pizarra, agacée de les entendre, leva les yeux au ciel et aperçut les soldats s'approcher vers eux.

- Les soldats, ils reviennent ! dit-elle en les pointant du doigt.
- Oh non courons ! dit aussi Esteban.
Les deux autres le suivirent.

- Tu sais au moins où tu vas ? dit Tao en courant.
- L'important n'est pas de savoir où nous allons mais de courir Tao !
Mais quelques temps après, ils se firent piégés devant un mur de pierre infranchissable. Ils s'arrêtèrent brusquement.

- Oh non cette fois nous sommes vraiment bloqués ! répondit Pizarra paniquée.
Les soldats arrivèrent sur les lieux.

- Cette fois vous ne pouvez plus vous en tirer ! cria un soldat sur les enfants apreurés.
Les enfants se retournèrent rapidement et se plaquèrent contre le mur.
Esteban baissa sa tête en fermant les yeux. Soudain, les soldats se firent attaquer par des pierres et s'enfuirent en vitesse. Esteban rouvrit ses yeux et les enfants regardèrent en haut du rocher. Ils aperçoivent des Incas sortirent du haut du rocher.

- Vous ne craignez plus rien maintenant, dit un.
- Q-qui êtes vous ? demanda Esteban.
- Nous allons vous ramenez sur votre bateau, nous vous le dirons en route.
Les Incas les firent monter en haut et marchèrent en direction du Solaris.

- Je m'appelle Tohaka, ils ont attaqué mon village qui se trouve non loin d'ici et m'ont retenu prisonnier mais j'ai réussi à m'enfuir.
- Mais alors, comment vous savez que nous étions là bas ? demanda Esteban à Tohaka.
- Nous vous avons tout simplement suivit.
- Merci beaucoup en tout cas, nous ne savons pas comment vous remercier, répliqua Esteban.
Le sage Inca aperçut le pendentif d'Esteban.

- Où as tu trouvé ce médaillon ?
- C'est mon père qui me l'a donné quand j'étais tout petit. Je n'en ai plus que la moitié, mais il représente le soleil, répondit Esteban en le sortant de sa chemise.
- Hum il représente le soleil...
Il prit une pause et continua.

Depuis des générations, notre peuple se transmet l'insigne que tu portes, il annonce la venue du dieu sauveur.

- Comment un dieu sauveur ?! dit Esteban étonné.
Pizarra fut aussi étonné et essaya d'écouter la discussion.

- Quand Pizarro est arrivé, nous l'avons accueilli comme un dieu. Mais au lieu de nous aimer, il a pillé nos temples et tué beaucoup de nos frères.
- C-comment ! répliqua aussitôt Esteban surpris.
- Mais le médaillon en est la preuve, notre dieu, c'est toi ! répondit le sage Inca.
Esteban fut surprit et Pizarra se souvenu de quelque chose. La lumière se ralluma mais cette fois ci, elle clignota, avant de disparaitre. Ils rejoignirent enfin Solaris avant le lever du soleil et les enfants coururent vers Zia lorsqu'ils la virent.

- Esteban je suis si contente de te revoir ! dit Zia.
Tao courut vers Pichu.

- Ah ah ah je suis bien content de te revoir toi !
Pedro rejoignit avec Sancho les enfants.

- J'ai cru que vous vous êtes fait arrêté, vous nous avez fichu une de ces trouilles, dit Pedro aux enfants.

- Ne t'inquiètes pas pour nous Pedro, c'est grâce à l'aide de Tohaka et ces frères Incas qui nous a aidés.

- Tohaka c'est qui celui-là ?
Pedro leva ses yeux et l'aperçut faire un signe de la main.
Mendoza arriva lui aussi et le vit.

- Je dois maintenant retourner dans mon village, vers le sud.
- Merci encore Tohaka ! cria Esteban.
- Au revoir ! crièrent tous.
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Avatar du membre
Eva
Alchimiste bavard
Alchimiste bavard
Messages : 77
Enregistré le : 15 avr. 2022, 09:26
Genre : Femme
Localisation : Aux mains de Pizarro
Âge : 17

Re: Jusqu'au bout de la déesse. (du côté de l'armée Espagnole)

Message par Eva »

Chapitre 6



À bords du Solaris, majestueux bateau construit par le peuple Mu, qui sont les ascendants de Tao, nos héros attendirent le lever du soleil afin de répartir.
Mendoza, Sancho et Pedro furent sur le pont.

- Je n'ose même plus dormir, tu es sûr qu'ils ne viendront pas Mendoza ? demanda Pedro.

- Peut-être bien mais ils ne sont toujours pas arrivés.
Mendoza regarda le ciel.

Le soleil ne tardera pas à se lever.
Il remarqua Pizarra guetter les montagnes.

Je pense qu'ils ne viendront pas, dit Mendoza.
La jeune fille ne l'eût pas vu et sursauta.

- Oh je ne vous avez pas vu, vous m'aviez fait peur !
- Excuse moi de ma maladresse mais à quoi pensais tu sur le pont.
- Gomez et Gaspard ne sont pas encore retourner voir le seigneur Pizarro, je trouve cela étrange qu'il ne m'a pas reconnu, c'était vraiment simple à le berner.
Elle regarda la mer.

Et puis les soldats ne sont toujours pas arrivés alors que cela fait un bon bout de temps que nous sommes sur le bateau, j'ai un mauvais présentiment...
Le jeune navigateur se mit soudainement à rire. Pizarra se tourna vers lui, ne comprit pas.

- Ces chiens ne savent juste pas chercher au bon endroit, tu te fais des idées. Regarde, le soleil va bientôt se lever, si par malheur ils nous trouvent, nous pouvons toujours nous échapper.
Puis il rentra dans la cabine de pilotage là où se trouvèrent Esteban, Zia et Tao. Pizarra le regarda partir avec un air douteux en se tournant vers la falaise. Voyant toujours personne, elle retourna elle aussi dans la cabine. Tao et Esteban furent prêt pour partir.

- Nous devons nous dépêcher de partir, ils pourraient nous retrouver, dit Esteban à Tao.
- Ah tu me fais bien rire toi, sans le soleil, ce bateau ne peut avancer ! répliqua Tao.
Mendoza entra dans la pièce.

- Et bien Esteban, il ne reste plus qu'une seule solution, appelle donc le soleil, répondit Mendoza calmement.
Tao se tourna vers Esteban.

- Quoi tu sais faire ça toi !?
- Bien sûr que non, je suis un enfant comme les autres, répliqua t'il en tournant sa tête sur le côté et en croisant ses bras.
- Pourtant, tu nous a montrer le contraire à Barcelone, dit-il en l'embêtant.
Au même moment, Pizarra entra dans la pièce.

- Ce ne sont que de simples rumeurs inventées et les marins y croivent bêtement.
- Tu arrives vraiment à le faire apparaître de ton plein gré ? dit Pizarra calmement.
Esteban et Pizarra se regardèrent pendant quelques secondes avant qu'ils ne se fassent interrompre par Pichu.

- Ils arrivent ! Ils arrivent !
- Hein ? Qui ça Pichu ? demanda Tao.
- Les espagnols, il arrivent !
Tao regarda le ciel.

- Oh... Le soleil ne s'est toujours pas levé, nous ne pourrons pas partir, dit-il désespéré.
Sancho et Pedro se précipitèrent sur Esteban.

- Esteban je t'en supplie appelle le soleil, sauve nous ! dit Pedro.
- M-mais tu me demandes l'impossible Pedro !
Pizarra regarda les soldats s'approcher du navire et commença à paniquer.

- Esteban nous te le supplions ! cria Pedro en secouant Esteban.
- Aah ne me s-secoue pas comme ça Pedro !
Pizarra prit alors une décision.

- Nous devons faire quelque chose même si le soleil ne s'est pas encore levé ! dit-elle.
- Mais qu'est ce que tu veux qu'on fasse, ce bateau marche à l'énergie solaire ! répondit Esteban.
Pizarra se tourna aussitôt vers lui.

- Esteban, même si tu n'y crois pas, essaye quand même de le faire apparaître.
- Pizarra a raison, n'attend pas à ne rien faire, tu ne voudrais pas que Pizarro s'en prenne à Zia et à Pizarra une nouvelle fois ? dit Mendoza.
Esteban regarda le ciel en espérant que celui-ci vienne. Tout d'un coup, il vit un rayon de soleil.

- Oh regardez, le soleil se lève !
Sancho et Pedro sautèrent de joie.

- Ah ah bravo Esteban, tu l'as fait apparaître ! dit Pedro.
- Je t'assure que je n'ai rien fait Pedro, il s'est juste levé à ce moment là !
Tao prit les commandes de Solaris, fit remonter l'ancre et ressortit sa voile métallique et ses rames en faisant demi-tour. Les soldats s'arrêtèrent et regardèrent le bateau.

- Vous avez le nombre de rameurs ? rétorqua un soldat.
- Mais ne les laissez pas s'échapper, tirez ! cria Alvarez aux soldats.
Les soldats furent feu mais tous leurs tirs manquèrent le bateau.

- He he he, salut les nulos ! cria Pedro sur les soldats.
- Rah ils se sont échappés, comment va réagir le gouverneur suite à ça ? Bon ça ne fait rien, allons attaquer le village Inca ! dit-il aux soldats qui se mirent en marche vers le village.
Esteban s'asseya en soupirant.

- Nous avons eu chaud cette fois-ci.
Pedro avança vers Esteban.

- Mais ça, c'est grâce au fils du soleil ! dit-il en ricanant avec Sancho.
- L-le fils du so-soleil.
- Mais Pedro je n'ai aucun pouvoir, quand allez vous enfin le comprendre !
Mendoza navigua le bateau pendant que Tao déchiffra son livre. Esteban alla voir Tao.

- Dis Tao, je me suis toujours posé la question depuis que nous sommes à bord de ce bateau, tu sais à quoi servent ces leviers ? demanda t-il en montrant les leviers au dessus d'eux.
- Ah c'est marrant que tu me le dise que maintenant, je viens seulement de le voir sur mon encyclopédie.
- Et que dit-il ?
Tao regarda les leviers.

- D'après ce que j'ai compris, ce levier gris permet d'accumuler la puissance du soleil.
- Mais pour faire quoi ?
- C'est bien le seul truc que je n'arrive pas à comprendre, ce bateau nous cache encore bien des secrets, dit Tao en regardant autour de lui.
Tao continua de regarder son livre et Esteban alla questionner Mendoza.

- Où allons nous Mendoza ?
- Nous allons vers l'est, Lima doit se trouver derrière ces montagnes que nous voyons devant nous.
Esteban se retourna derrière lui.

- Tu as entendu ça Zia, tu vas enfin revoir ton...
Esteban aperçut que Zia ne fut plus là et alla la chercher. Zia fut dans une grande salle en train de discuter avec Pizarra sans que personne ne les entendirent.

- Je n'en reviens toujours pas de se qu'à fait Mendoza quand nous étions sur le pont à Tumbes, dit Zia.
- Oh tu veux dire avant que nous nous faisions prisonniers par les soldats de Pizarro ?
- Oui, je savais qu'il allait nous trahir, je n'ai aucune confiance en lui.
Pizarra soupira et regarda dans le hublot.

- J'ai exactement pensé la même chose mais je suis certaine qu'il l'a fait pour...
Esteban arriva à ce moment là.

- Oh Zia tu es là, je t'avais chercher partout, dit-il.
- Que se passe-t-il ? demanda Zia à Esteban.
- Mendoza vient de dire que ton village se trouvait quelque part derrière les montagnes de devant.
Les deux filles ne répondirent rien.

Avant que je n'arrive, je vous avais entendu parler de quelque chose, c'était quoi ?
Elles se regardèrent puis Pizarra prit la parole.

- Et bien, nous ne nous remettons pas de se qu'à dit Mendoza sur Zia avant qu'ils nous fassent prisonniers, elle pense qu'il nous a trahi.
- Oui je m'en souviens mais je ne pense pas qu'il nous à réellement trahi, le nombre de fois qu'il nous a sauvé dans différentes situations.
Pizarra acquiesça.

- Je pense également la même chose mais-.
Esteban aperçut la San Miguel dans le hublot.

- Oh non, il faut que j'aille prévenir Mendoza !
Esteban courut pour aller prévenir Mendoza. Les deux filles aperçurent elles aussi le navire.

- Le navire de Gomez est de retour ! cria Pizarra effrayée.
Elles rejoignirent en vitesse Esteban dans la cabine de pilotage.

- Mendoza, la San Miguel est de retour, il sont à gauche, regarde ! cria Esteban.
- Quoi !?
Tao, Sancho et Pedro regardèrent eux aussi. À bord du navire espagnol, la joie se fit vite remarquer.

- Ah enfin nous les retrouvons, il faut impérativement leur couper la route Gaspard !
- Je m'en charge, mon commandant !
Gaspard descendit en bas.

- Allez vous autres, parez à tirer !
Un coup de canon se fit entendre et passa juste à côté de Solaris et fit surprirent nos héros.

- Ils font simplement un tir de barrage, nous n'avons pas le choix, nous devons avancer en zigzag, répondit Mendoza.
Mendoza tourna la barre de droite à gauche afin d'éviter les boulets espagnols.

- Bien continuez de leur tirer dessus, ils finiront bien par rencontrer un obstacle, dit Gomez aux marins.
Dans la cabine de pilotage, la tension monta rapidement.

- Si seulement nous pourrions avancer en ligne droite, nous pourrions les semer plus rapidement.
Soudain Esteban se rappela de ce qu'eut dit Tao par rapport au levier gris.

- Tu m'excusera Tao mais le soleil doit encore nous aider, répondit-il.
- Quoi ? Non attend Esteban ! cria Tao.
Esteban sauta sur le levier et l'actionna. Un mécanisme se mit subitement en marche. Sur la grande voile métallique, une plus petite se déplia. Un rayon en sortit et se dirigea aussitôt sur la San Miguel et le bateau prit feu. Esteban descendit du levier pour regarder se qui venait de se produire.

- Aah commandant Gomez, le bateau est en feu !
- En arrière, il faut à tout prix sortir de ce misérable rayon !
La San Miguel prit rapidement la fuite.

- Ce bateau ne cessera pas de m'impressionner, répliqua Pedro en regardant le navire espagnol s'éloigner d'eux.
- Et bien Esteban, sans toi, nous nous serions déjà fait attraper par les espagnols.
- Ah ouais je te dois bien une fière chandelle ! répondit Tao.
- Oh ce n'est rien, répondit-il gêné.
Pizarra aperçut quelque chose près de la montagne.

- Tiens, que se passe-t-il là bas ?
- Il semblerait qu'un village se fait attaquer, dit Mendoza aux enfants.
Ils atteignirent enfin la plage.

Sancho, Pedro vous allez venir avec moi.
- Et nous Mendoza ? répondit Esteban.
- Restez sur le bateau, c'est trop dangereux.
- Mais si nous les battons avec Solaris ? répondit Tao.
- Nous ne sommes même pas sûr que ça les fera repousser, restez donc ici sans faire la moindre bêtise.
Les 3 espagnols avancèrent vers le village. Esteban et Tao eurent la rage mais se regardèrent avec un sourire espiègle. Mendoza jetta un coup d'œil et remarqua Alvarez sur un cheval en train d'attaquer le village avec des fusils. Alvarez aperçut Mendoza et les 2 marins.

- Tiens mais ne serait-ce pas ce cher Mendoza ? Où sont les gosses je ne les vois pas ?
Mais Mendoza ne répondit rien. Sancho et Pedro tremblèrent de peur.

- Tu vas me répondre ! cria t'il sur Mendoza en dégainant son épée. Le jeune navigateur eut à peine le temps de dégainer lui aussi son épée qu'Alvarez et ses soldats se prirent un rayon solaire sur eux.

- Ah qu'est ce que c'est que cette lumière infernale ? Replions nous ! cria t'il sur ses soldats.
Ils s'enfuirent tous du village et Mendoza se retourna vers le rayon. Les enfants allèrent sur le pont et Esteban et Tao rirent en savourant leur réussite.
Mendoza fit un léger sourire.
- Bravo Esteban, dit-il à lui même en souriant discrètement.
- Venez, allons rejoindre Mendoza, répliqua Esteban.
Au village, Esteban reconnut les Incas qui l'avais aidé à s'échapper des soldats et vit Tohaka gravement blessé.

- Tohaka !? Que s'est-il passé ? demanda Esteban au vieux sage.
- Les espagnols lui ont tiré dessus ainsi qu'à d'autres.
- Nous devons faire quelque chose, répondit Esteban abattu.
- Emmenons le dans la hutte, répondit le vieux sage.
Pendant ce temps, Gomez et Gaspard se retrouvèrent dans la forteresse du gouverneur Pizarro, Alvarez les rejoignit et Pizarro apparu dans la grande salle.

- Alors c'est donc vrai, vous avez fait naufrage Gomez ?
- Oui vous avez entièrement raison Excellence mais puis-je savoir comment l'aviez vous su ?
- Un certain Mendoza, qui faisait parti de ton expédition me l'a dit.
- Mendoza, oh ! Donc la petite Zia à déchiffrer le quipu d'or ? demanda Gomez.
- Hélas non, ces misérables ont réussi à s'échapper et ont détruits la poudrière au passage.
- Ce Mendoza me tape sur les nerfs, il va voir se qu'il mérite ! dit Gaspard en s'énervant.
- Si je peux me permettre votre Excellence, nous venons tout juste de les recroiser à bord de leur bateau mais celui-ci nous a attaquer avec un étrange rayon qui a enflammé la San Miguel.
Gaspard se souvenu de quelque chose.

- Oh votre Excellence, nous ne vous l'avons toujours pas dit mais lorsque nous étions sur l'Esperanza pour le Nouveau Monde, nous avons retrouvé la jeune Pizarra.
Pizarro fut surprit de l'entendre.

- Comment ? Qu'est ce que tu as dit, vous l'avez retrouver ?
Gomez reprit.

- C'est cela votre Excellence mais elle est avec Mendoza malheureusement.
- Avec Mendoza, tu me prends pour un idiot ?
- Je vous demande pardon ? demanda Gomez.
- Il y avait bel et bien une autre fille avec eux mais celle-ci s'appelait Anita.
- Si je peux me permettre, votre Excellence, nous ne connaissons aucune Anita, répliqua Gaspard confu.
Un silence s'installa et Pizarro commença à réfléchir et se mit en colère.

- Pauvres imbéciles, cette Anita dont vous me parliez, c'était elle !
- C-comment ça ? dirent les deux.
- Dépêchez de me ramener la petite Zia ainsi que Pizarra ! cria t'il.
- A vos ordres Excellence ! dirent-ils en se mettant au garde à vous puis quittèrent la pièce en vitesse en laissant Pizarro et Alvarez.

Au village Inca, Pedro et Sancho regardèrent le bateau pendant que les autres furent dans la hutte.

- Tu arrives à t'imaginer si un jour nous le perdons ? demanda Pedro à Sancho.
- N-non j'y arrive p-pas, ce bateau est be-beau-beaucoup trop p-précieux.
Dans la hutte, Tohaka continua de souffrir de ses blessures.
- J'espère qu'elles ne sont pas très graves, demanda Esteban au vieux sage.
- Non mais il saigne beaucoup.
Pizarra fut à genoux, horrifiée de voir Tohaka dans cette situation. Elle se mit en colère et pensa dans sa tête.

- Ces monstres... je ne les pardonnerai jamais !
Soudain Pedro et Sancho virent la San Miguel revenir à côté du Solaris.

- Aah elle est revenue ! cria Pedro en poussant Sancho à droite.
- P-pousse toi, on d-doit aller le dire à Mendoza !
Ils courent vers la hutte.

- Mendo-doza ! cria Sancho en tombant au sol avec Pedro.
- Que se passe-t-il enfin ?
- L-la San Miguel, elle-elle...
-...elle est là ! cria Pedro en continuant la phrase de Sancho.
Tao se releva vite ainsi qu'Esteban et Zia en fonçant vers le Solaris. Pizarra se releva après qu'ils furent partis.

- Les enfants, attendez nous ! cria Mendoza.
- Ah ils n'auront pas Solaris, ce bateau est sous ma responsabilité ! dit Tao.
Ils montèrent sur un canot afin de rejoindre le Solaris. Pizarra fut tant bien que mal de les rejoindre mais ils furent déjà dans l'eau et s'arrêta au pied de l'eau. La San Miguel prépara un boulet dans un canon et la jeune fille regarda le canon et les enfants dans l'eau, vint venir la catastrophe arriver. Mendoza courut pour persuader aux enfants de revenir. Mais un coup de canon retentit et fit sursauter la jeune fille. Elle sauta en envoyant, sans le vouloir, une lumière blanche et tomba en arrière. Mendoza alla près d'elle et seul la jeune fille aperçut la lumière blanche filer à toute vitesse sur la mer. Le boulet passa juste à côté du canot des enfants et les vagues firent tomber Esteban et Zia à droite et Tao à gauche. Lorsque la lumière fut proche des enfants, elle se transforma en une bulle invisible et fit tomber lentement Esteban et Zia sur l'eau avant que celle-ci ne disparaisse aussitôt. La lumière revint sur le bras de Pizarra et marqua encore une fois "85%" et disparue soudainement. Esteban et Zia flottèrent tranquillement sur l'eau.

- C'est étrange, juste après que nous sommes tomber du canot, j'avais l'impression que nous tombions lentement avant d'arriver sur l'eau, dit Esteban à Zia.
- Oui je ne comprends pas non plus.
Mendoza se jetta à l'eau pour aller les secourir. Lorsqu'ils revinrent sur la plage, Esteban s'aperçut que Tao ne fut pas avec eux.

- J'espère que Tao s'en ai sorti, dit Esteban.
- J'espère aussi, répondit Zia.
- Écoutez moi bien, si vous refusez de nous livrez Zia et Pizarra, vous pourrez dire adieu à votre misérable village et votre bateau ! cria Gomez sur le navire.
Tous se regardèrent, ne sachant quoi faire, puis Gomez reprit.

Amenez les nous sur une barque et restez où vous êtes, vous avez 5 minutes pour exécuter mon ordre !
Tout le village se mirent à paniquer, Zia regarda Solaris, apeurée.

- Qu'est ce qu'on fait Mendoza, nous allons quand même pas envoyer les enfants à Gomez ? répondit Pedro à Mendoza.
- Je ne sais pas Pedro, cette situation est vraiment embarrassante...
Pizarra se mit à côté de Zia tout en regardant les 2 navires.

- Je ne veux plus y retourner, du moins pas maintenant, dit Pizarra à Zia abattu.
Esteban regarda les deux jeunes filles et Zia eut prit sa décision.

- Si nous ne faisons rien, les espagnols s'en prendront au village, alors apportez moi un canot, dit-elle catégoriquement.
Pizarra et les autres furent surpris.

- Mais Zia, si tu ne leur dit rien, ils vont te torturer ! dit Esteban en paniquant.

- Quoiqu'ils essayeront de me faire, je ne leur dirai rien.
Esteban et Zia se regardèrent pendant un petit instant. Pizarra soupira puis regarda le navire espagnol.

- Si c'est ce que veut Zia, alors moi aussi je viens avec elle.
- Es tu bien sûr de ton choix ? demanda Mendoza.
- Nous n'avons pas le choix et Zia à raison, si nous ne faisons rien, c'est tout le monde qui se fera tuer.
- Je vous trouve bien courageuses, répondit Mendoza avec le sourire.
- Il ne vous reste plus qu'une minute, les canons sont toujours en position de tir alors dépêchez vous ! cria Gomez.
Pizarra et Zia se retournèrent vers le navire espagnol, effrayées.

- Vite ne perdons pas de temps, Pedro, tu accompagneras Zia et Pizarra sur un canot.
- Bien Mendoza ! répondit Pedro en préparant le canot.
Mendoza s'adressa aux deux jeunes filles.

- Lorsque vous serez à bord, attendez que les soldats ont un moment d'inattention, vous en profiterai pour vous cachez dans la cabine de pilotage du Solaris.
Esteban regarda la mer.

- Je me demande où à bien pu partir Tao, je ne le vois plus...
Les deux filles s'asseyèrent sur le canot et Pedro commença à ramer. Tao, de son côté, refit surface, en étant sous le canot renversé, sans se faire remarquer et grimpa sur l'ancre du Solaris. Sur le canot Pizarra regarda, apeurée, le navire espagnol et réfléchit à un moyen pour s'échapper par la suite. Les soldats, en les voyants arriver proche du bateau, préparèrent une échelle de corde pour ne pas perdre de temps. Le canot fit sous l'échelle.

- Allez, dépêchez vous ! dit soudainement un soldat aux jeunes filles.
- Hum... ils ne veulent pas perdre de temps ceux-là, dit Pizarra en chuchotant à Zia.
Les deux jeunes filles montèrent l'échelle et se firent attraper par les soldats.

- Ça n'a pas été si simple de vous récupérer mais cette fois-ci n'essayez même plus de vous échappez ! dit le commandant Gomez.
Pichu vola sur le navire des espagnols

- Pirate ! Espèce de pirate ! cria le volatile sur Gomez.
- Que fiche ce maudit oiseau ici ! répondit Gomez en se protégeant avec ses bras des attaques du volatile.
Zia profita de ce moment pour s'enfuir. Les soldats se furent distrait par la fuite de la jeune Inca que Pizarra décida de se libérer des soldats pour aller rejoindre son amie. Elles se firent encerclées par les soldats et Zia sauta sans réfléchir sur les haubans.

- Zia attend ! cria Pizarra.
La jeune fille regarda les soldats se rapprocher d'elle et sauta elle aussi sur les haubans.

- Ne les laisser pas s'échapper ! cria Gomez sur les soldats.
Lorsque Zia arriva tout en haut, elle examina le navire. Pizarra arriva rapidement à côté d'elle.

- Qu'est ce qu'on fait maintenant, les soldats nous rattrapent ! dit-elle en regardant en bas paniquée.
- Suis moi !
Zia se jetta et atterrit sur une échelle de corde reliant les deux navires.

- Zia attend moi ! répliqua Pizarra.
Mais celle-ci regarda en bas et eut un coup de peur et ne put plus bouger. Elle serra de toutes ses forces les cordes du hauban pour éviter de tomber en fermant les yeux. Un soldat essaya de la faire descendre mais elle ne voulut plus lâcher la corde.

- N-non j'ai trop p-peur... dit-elle, en tremblant légèrement, au soldat.
Tao sortit de sa cachette et fit tomber les soldats qui furent à bords du Solaris et qui essayèrent de reprendre Zia. Tao aida Zia à monter sur le bateau et détacha l'échelle de corde qui relia les deux navires. Elle se retourna vers Pizarra.

- Attend Tao, et Pizarra ?
- Nous ne pouvons plus rien faire pour elle, allons dans la cabine de pilotage ! répondit-il.
Pizarra fut toujours accrochée sur le hauban sans pouvoir bouger mais elle s'évanouit rapidement de peur. Un soldat qui se trouva à côté d'elle la rattrapa avant qu'elle ne tomba. Tous les soldats descendirent avec la jeune fille endormie.

- Nous n'avons pu récupérer que celle-là seigneur Gomez, répondit le soldat qui porta Pizarra.
- Bon c'est mieux que rien, allez vous autres, partons d'ici ! cria Gomez.
Pendant ce temps, Tao et Zia furent dans la cabine de pilotage.

- Tao, il faut à tout prix la sauver et les villageois.
- Mais nous ne pouvons pas utiliser le rayon, nous sommes trop prêt..
Zia regarda le levier rouge.

- Tao, à quoi sert ce levier ?
Elle montra du doigt le levier rouge.

- Oh non Zia ne tire pas dessus, ça pourrait détruire Solaris !
- Mais nous sommes en sécurité ici, n'est-ce pas ?
- Non ce bateau est beaucoup trop précieux, je ne peux pas !
Pendant que le navire espagnol fit demi tour, Gomez alla voir Gaspard.

- Que dîtes vous, mon cher Gaspard, de tirer quelques canons sur le village pour fêter ça ? répondit malicieusement.
- Ah ah ah, c'est une excellente idée, mon commandant ! Parez à tirer ! cria Gaspard sur les canonniers.
Zia essaya de raisonner Tao.

- S'il te plaît Tao, pense à Esteban...
Tao vit le navire espagnol faire demi tour en voyant Pizarra inconsciente à bord.

- Bon très bien, je suppose que je n'ai plus le choix...
Les canons du navire espagnol furent prêt à tirer lorsque Tao tira sur le levier rouge et tout se mit à trembler. Solaris commença à exploser.

- Vite sur les canots de sauvetage, ce maudit bateau va emporter dans son explosion la San Miguel !
Gaspard rejoignit le commandant Gomez près des canots.

Déposez la dessus, dépêchez vous bon sang ! ordonna t'il à un soldat.
La San Miguel commença à se pencher vers la gauche mais Gomez et Gaspard furent arriver à s'éloigner du navire sur leur canot. La jeune fille se fit réveiller brusquement par les redoutables explosions faites par Solaris. Elle regarda autour d'elle et vit pleins de soldats espagnols. Elle voulut s'échapper mais un soldat la prit par le bras et la remet sur le canot. Gomez poussa un ricanement en ayant ses bras croisés.

- Ne crois surtout pas que nous allons te laisser partir comme ça, nous avons du mal à accepter l'abandon de ta chère amie Zia, mais je suis certain que le gouverneur Pizarro sera tout de même ravi que nous lui envoyons la jeune Pizarra.
Tous se mirent à rire entre eux. Pizarra les regarda en frémillant de peur, sachant qu'elle ne reverra plus pendant un certain ses amis.



A suivre ;)
Je ne suis peut-être pas comme vous, je ne sers peut-être qu'à donner la possibilité de rendre ce que vous voulez, je ne suis peut-être qu'une descendante des Dieux, mais je sais, qu'avec moi, le monde peut ouvrir une deuxième porte ;) : L.P
Répondre