Vos petits textes
Posté : 15 mars 2022, 20:26
Bonjour bonjour !
Je lance ce topic pour un sujet des plus banals. écrivez vous ? Et si oui, en dehors des fanfictions MCO dont vous me régalez ? Seriez vous prêt à partager ici un petit texte pour le plaisir des yeux ? Ou encore, y a t il un texte qui vous a beaucoup touché, bien qu'il ne soit pas de vous ?
Catégorie texte très touchant, il y a la fin du petit prince qui m'a beaucoup émue (et je ne suis pas la seule, je crois)
Moi même, j'aime beaucoup cela et ne m'en prive pas, ci dessous un texte court écrit ce WE
Normalement, quand il est 22 heures, on doit dormir du sommeil du juste, encore plus si on a école le lendemain, qu’on a eu école aujourd’hui et que l’on est une enfant de 10 ans qui se dépense dans la cours de son école en courant comme une petite folle. Mais ce soir, tout semblait vouloir se liguer contre mon sommeil, y compris moi-même. Je n’avais pas envie de dormir et un orage tonnait dehors. La lueur des éclairs illuminait parfois mon plafond, malgré les volets de ma chambre. J’entendais le tonnerre, et j’étais littéralement fascinée par ce bruit. Finalement, je me levais, mis par accident le pied sur une brique de lego et retins une exclamation de douleur. Surtout ne pas réveiller ma sœur, qui dormait dans la chambre à côte, ou alerter mes parents. Mais le bruit de l’orage couvrait tout, et était sans nul doute plus bruyant que le bruit produit par une enfant qui se veut silencieuse. Je continuais mon chemin vers la fenêtre, dans le noir, en me remémorant les dictons des « rôdeurs », des héros de livres pour moi aussi réel que le tonnerre qui hurlait dehors, au-delà de ma fenêtre. Après une péripétie épique d’à peine quelques mètres, j’atteins la fenêtre, l’ouvris et repoussais les volets. Le vent me gifla la figure, mais quel spectacle magnifique ! Les immeubles de mon quartier se découpaient dans une lueur jaune qui me laissait voir les yeux d’un réalisme effrayant tagués sur l’immeuble d’en face. J’eu voulu rester ainsi plus longtemps, mais le froid me l’interdit, et me le fit comprendre à force de gifles dispensées par le vent sur mon pyjama. Je refermais donc la fenêtre, et retournais près de mon lit. Je pris mon oreiller, décoinçais ma couette du matelas, et inversais la disposition de mon couchage de manière à être face à la fenêtre. Face à l’orage. Dehors, il y avait un parc et les flashs lumineux se prenaient dans les branches des arbres avant d’atterrir, déchiquetés sur les murs de ma chambre en un incroyable spectacle d’ombres chinoises. Je fixais ma fenêtre comme une désespérée, attendant les éclairs. Mais ceux-ci profitaient du moindre mouvement de ma part pour apparaître, alors que ma tête était ailleurs, emportant mes yeux vers les murs de ma chambre. Finalement, je réussi à en capturer quelques-uns, mais vexé d’avoir été pris sur le fait, l’orage s’adoucit un peu. Je veillais tard cette nuit-là, avant que la fatigue et la crainte que ma mère ne me découvre ainsi ne me fasse refermer les volets et me recoucher convenablement, épuisée.
Je lance ce topic pour un sujet des plus banals. écrivez vous ? Et si oui, en dehors des fanfictions MCO dont vous me régalez ? Seriez vous prêt à partager ici un petit texte pour le plaisir des yeux ? Ou encore, y a t il un texte qui vous a beaucoup touché, bien qu'il ne soit pas de vous ?
Catégorie texte très touchant, il y a la fin du petit prince qui m'a beaucoup émue (et je ne suis pas la seule, je crois)
Moi même, j'aime beaucoup cela et ne m'en prive pas, ci dessous un texte court écrit ce WE
Normalement, quand il est 22 heures, on doit dormir du sommeil du juste, encore plus si on a école le lendemain, qu’on a eu école aujourd’hui et que l’on est une enfant de 10 ans qui se dépense dans la cours de son école en courant comme une petite folle. Mais ce soir, tout semblait vouloir se liguer contre mon sommeil, y compris moi-même. Je n’avais pas envie de dormir et un orage tonnait dehors. La lueur des éclairs illuminait parfois mon plafond, malgré les volets de ma chambre. J’entendais le tonnerre, et j’étais littéralement fascinée par ce bruit. Finalement, je me levais, mis par accident le pied sur une brique de lego et retins une exclamation de douleur. Surtout ne pas réveiller ma sœur, qui dormait dans la chambre à côte, ou alerter mes parents. Mais le bruit de l’orage couvrait tout, et était sans nul doute plus bruyant que le bruit produit par une enfant qui se veut silencieuse. Je continuais mon chemin vers la fenêtre, dans le noir, en me remémorant les dictons des « rôdeurs », des héros de livres pour moi aussi réel que le tonnerre qui hurlait dehors, au-delà de ma fenêtre. Après une péripétie épique d’à peine quelques mètres, j’atteins la fenêtre, l’ouvris et repoussais les volets. Le vent me gifla la figure, mais quel spectacle magnifique ! Les immeubles de mon quartier se découpaient dans une lueur jaune qui me laissait voir les yeux d’un réalisme effrayant tagués sur l’immeuble d’en face. J’eu voulu rester ainsi plus longtemps, mais le froid me l’interdit, et me le fit comprendre à force de gifles dispensées par le vent sur mon pyjama. Je refermais donc la fenêtre, et retournais près de mon lit. Je pris mon oreiller, décoinçais ma couette du matelas, et inversais la disposition de mon couchage de manière à être face à la fenêtre. Face à l’orage. Dehors, il y avait un parc et les flashs lumineux se prenaient dans les branches des arbres avant d’atterrir, déchiquetés sur les murs de ma chambre en un incroyable spectacle d’ombres chinoises. Je fixais ma fenêtre comme une désespérée, attendant les éclairs. Mais ceux-ci profitaient du moindre mouvement de ma part pour apparaître, alors que ma tête était ailleurs, emportant mes yeux vers les murs de ma chambre. Finalement, je réussi à en capturer quelques-uns, mais vexé d’avoir été pris sur le fait, l’orage s’adoucit un peu. Je veillais tard cette nuit-là, avant que la fatigue et la crainte que ma mère ne me découvre ainsi ne me fasse refermer les volets et me recoucher convenablement, épuisée.