FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

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Anza
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

CHAPITRE 37


Le Réverbère


Au loin, Marinchè aperçut l’Irlandaise et l’Olmèque qui cheminaient ensemble en direction de l’hacienda. Cette vision lui fit pincer les lèvres, elle avait toujours une appréhension vis-à-vis de la musicienne qui, parfaitement imperméable aux petites minauderies dont elle usait et abusait pour s’attirer les bonnes grâces de tout le monde, l’agaçait et l’intriguait tout à la fois. Elle continuait de la suspecter du pire quant à ses réelles intentions vis-à-vis de son Calmèque et demeurait donc sur ses gardes.

C’est pourtant tout sourire qu’elle les accueillit.

– Vous avez été vous balader ? demanda-t-elle d’un ton badin en leur emboitant le pas vers l’intérieur de l’édifice.

– Plus ou moins, répondit Calmèque, lançant à Erin un petit sourire espiègle de connivence.

A n’en pas douter, Marinchè allait s’imaginer qu’ils avaient trouvé un endroit tranquille pour passer du bon temps, bien loin d’envisager l’épisode « espionnage en bande organisée » dont ils s’étaient rendus coupables vingt minutes plus tôt dans la cabine de la sibylline Comtesse.

N’en laissant rien paraître, l’Olmèque était tout de même troublé, la présence de ce cadenas le mettait mal à l’aise. Ils avaient fait chou blanc pour cette fois, mais il leur faudrait percer cette énigme au plus vite.

C’est à cet instant qu’une interrogation étreint le petit homme, il se figea.

– Marinchè, commença-t-il. Sais-tu où es passée Mary-Ann ?

L’Indienne s’étonna de cette brusque question.

– Je sais pas, pourquoi ?

Erin planta ses deux billes bleues-ciel en direction de l’Olmèque. C’est vrai ça… où cette femme avait-elle disparu ? Ce qui était certain, c’est qu’elle n’était pas dans la cabine ! Cette fille s’était faite tellement discrète durant la traversée, que ni Calmèque, ni Erin n’y avaient même pensé en forçant la porte de l’aristocrate.

Fouillant sa mémoire, Marinchè finit par hausser les épaules.

– Catherine et l’autre ont mis les voiles sitôt que Le Nazaré ait accosté, visiblement bien contentes de passer à autre chose, quant à Mary-Ann, j’avais peu de contact avec elle. Je suppose qu’elle est toujours à bord, comme dernière dame de compagnie de la Comtesse.

Calmèque et Erin échangèrent une mimique dubitative qui n’échappa pas à l’Indienne.

– Quoi ? fit cette dernière. C’est quoi le problème ?

– Elle n’être plus à bord du bateau, c’est certain ! trancha Erin d’une voix qu’elle savait rendre incisive.

Marinchè les détailla l’un après l’autre d’un air peu concerné.

– Et alors ? Elle aura dû quitter le bateau un peu plus tard dans ce cas. Voilà tout.

Tandis que notre duo de crocheteurs affichait une mimique peu convaincue, Marinchè poursuivit sans y prêter attention. Mendoza lui avait confié une mission qu’elle entendait bien remplir au plus vite, même si cuisiner Calmèque, sur un sujet qui le crispait, ne l’enchantait guère.

– Il faudrait que je te parle, Cal.

Et adressant un air dédaigneux à la rouquine, elle ajouta :

– En privé.

Etonné par le ton sérieux de l’Inca, Calmèque s’inquiéta.

– Un souci ?

– Non, non, répondit-elle. Juste une bricole à te demander.

Sans se démonter, Erin prit un air détaché et balaya l’air d’un revers de main.

– De toute façon je mal de tête avec l’alcool hier, je vais dormir un peu.

Et avant de prendre congé, elle se rapprocha de l’oreille de son compagnon et se fit chuchotante.

– Et si jamais tu la touches, « Cal », appuya-telle avec excès pour bien montrer que le fait que l’Indienne l’appelait par son diminutif ne lui plaisait pas, tu souhaiteras que l’Inquisition te trouver avant moi…

Elle recula en lui adressant un petit clin d’œil avant de faire voleter ses boucles cuivrés dans un demi tour et de disparaître dans les couloirs, d’un pas calme, la pointe de ses cheveux venant taquiner ses mains croisées dans son dos avec désinvolture.

Restant pétrifié quelques secondes, Calmèque se déraidit et tenta de sourire à Marinchè. Il n’était pas encore complètement certain de bien appréhender ce qu’Erin venait de lui asséné.

Elle venait de le mettre en garde ? De lui signifier qu’il avait intérêt à se tenir à carreau ?

Ses sourcils blancs s’arquèrent de consternation.
Il se sentait comme un réverbère sur lequel on venait de pisser pour marquer son territoire.
Surréaliste.
Et il ne savait pas trop si ça lui plaisait ou non.

– Ca va ? s’enquit Marinchè qui voyait bien qu’il tirait une drôle de tête.

– Je suppose que oui, fit l’Olmèque un peu hébété.

Moins de cinq minutes plus tard, l’Olmèque et l’Inca se trouvaient dans la chambre que cette dernière
partageait avec le Navigateur. Calmèque fit un rapide tour de la pièce des yeux.
Mendoza n’était pas là, mais on pouvait voir traîner son épée, laissée pendue au dossier d’une chaise ouvragée de bois sombre. Il ne devait pas être bien loin, l’Espagnol n’aimait pas se séparer de son arme, et sur ce point l’Olmèque ne pouvait pas lui donner tort, impossible de savoir quand on aurait besoin de se défendre.

La chambre était assez similaire à la sienne, même taille, même type de meubles : lourds, imposants, profusément sculptés et très foncés, un peu trop aux goûts du petit homme… Un énorme crucifix trônait au-dessus de la tête de lit, il devait bien faire cinquante centimètres de haut. Avec ce pauvre Jésus Christ, toujours suspendu dans sa pause de supplicié, dans cette posture d’abandon, maigre comme un clou – un de plus – le flanc entaillée, plus mort que vif, accordant son pardon à ses bourreaux dans un dernier souffle. C’était d’un macabre !
Les grandes figures de la religion catholique avaient toutes ça en commun, d’avoir particulièrement mal fini. Que des tourments, des tortures, des horreurs,… même pour prouver sa foi il fallait s’acquitter des pires sacrifices,… comment pouvait-on croire sincèrement qu’un dieu d’Amour pouvait trouver normal de mettre ses sujets à l’épreuve en leur infligeant les plus effroyables souffrances ? C’était complètement absurde. Calmèque continuait de ne pas comprendre cette croyance. Il avait pourtant vraiment essayé de garder l’esprit ouvert en lisant la Bible, mais, peine perdue.

Tandis qu’il observait attentivement le sinistre objet de culte suspendu au mur, il se demanda si le personnage de Jésus Christ était de la pure fiction ou s’il avait pu exister. Après tout, des prophètes exaltés, on en comptait dans toutes les civilisations. Si ça se trouvait, ce type était juste un perturbateur ou un opposant politique dont les autorités s’étaient débarrassé et ce n’est que le temps et l’Histoire qui avaient fini par en faire un martyre et un mythe dont la vie avait été romancée et détournée par des petits malins, désireux de fédérer un peuple autour d’une idée, d’une doctrine, leur permettant ainsi d’assoir leur propre pouvoir.
Il eut une petite moue à mi-chemin entre lassitude et désapprobation. Les religions n’étaient, à ses yeux, que des moyens de contrôle de masses.
Et cette dernière réflexion lui rappela qu’il fallait qu’il s’inquiète du déroulement d’une confession.

Sans dire un mot, Marinchè le regardait patiemment, elle n’était pas pressée d’en venir au fait. L’exercice s’annonçait périlleux, l’Olmèque détestait parler de son passé en particulier quand ça le touchait de près.
Afin de ne pas paraître trop directive, elle préféra s’assoir, de cette façon, elle ne dominait pas son interlocuteur et se mettait en posture volontairement non agressive. C’était une petite astuce qu’elle avait apprise avec le temps, pour amadouer quelqu’un, toujours se mettre en position d'infériorité.

Elle attendit encore un peu avant de se lancer.

– Vous vous êtes réconciliés, toi et Erin ? interrogea-t-elle pour amorcer la conversation.

Calmèque sourit, laissant en plan ses pérégrinations mentales sur le catholicisme.

– On peut dire ça.

Comme il était toujours plus ou moins convaincu que la rouquine l’avait embrassé pour détourner son attention du mystérieux calepin, il n’osait pas trop s’avancer. Certes, la hache de guerre paraissait enterrée, mais il n’était pas évident que ce soit pour de bonnes raisons, aussi préféra-t-il rester évasif.
Ceci étant, le souvenir du baiser qu’ils avaient échangé, lui arracha un petit sourire qu’il eut du mal à réprimer et Marinchè l’en taquina.

– Oh ! Toi, t’as la tête d’un bienheureux.

– N’importe quoi ! se défendit l’Olmèque.

– Si si ! insista l’Inca avec cette lourdeur dont elle avait le secret. Toi, t’as trempé ta biscotte !

– Mais non ! s’insurgea vivement Calmèque, toujours très gêné quand on parlait de ce genre de choses. On n’en est pas là !

La mine sceptique, l’Inca poussa ses lèvres vers l’avant dans une parodie de moue enfantine.

– La rouquine a pourtant dormi avec toi cette nuit, remarqua-t-elle un peu facétieuse.

– Elle était bourrée, précisa l’Olmèque. C’est Jiménez qui me l’a amenée après l’avoir récupérée dans une taverne. Elle a dormi comme une souche et moi j’ai pas fermé l’œil.

Toujours avide d’histoires croustillantes, et donc un peu déçue, Marinchè soupira.

– C’est bien dommage…

Le petit homme croisa ses bras fins sur son torse et se campa devant l’Indienne.

– Et si tu t’occupais de tes fesses et que tu me laissais gérer les miennes ? Je m’en sors pas si mal, assura-t-il.

Marinchè ne put s’empêcher de pouffer de rire.

– Mon petit Cal, ne le prends pas mal, mais même attaché sur un lit, à poil, une nana à califourchon sur toi, tu saurais pas quoi en foutre !

L’autre fronça les sourcils.

– Tu as raison ! C’est pas du tout vexant ! ironisa-t-il en renâclant. Mais sache, pour ta gouverne, que je ne suis pas si empoté ! Et en même temps, renchérit-il pour sa défense après une courte réflexion, si je suis attaché,… je vois pas trop ce que je pourrais faire !

– C’est bien le problème, « Monsieur-je-ne-suis-pas-si-empoté » !

Deux petits claquements de langue résonnèrent, signe que l’Olmèque était agacé.

– Je ne doute pas, finit-il par répliquer, que suite à ta longue expérience (et il insista bien sur le mot
« longue »), tu puisses avoir infiniment plus d’imagination que moi sur la question, il n’empêche, j’ai quand-même quelques rudiments.

– Purement théoriques ! objecta l’Indienne, moqueuse.

– Ca, tu n’en sais rien, et de un ! Et de deux…

– Oui ?

– Tu m’emmerdes !

Ces deux-là ressemblaient à deux chatons qui se chamaillent, et sorties de la bouche de n’importe qui d’autre, ces réflexions auraient été très désobligeantes, mais venant de Marinchè, qui pouvait avoir une vision et des mots très crus, auxquels Calmèque s’était habitué, ça prenait une dimension presque comique.
Un frère et une sœur se chicanant, on n’était pas loin de l’ébouriffage de cheveux et du tirage de langue.

Calmèque roula des yeux vers le plafond en faisant « non » de la tête, légèrement enquiquiné, ne souhaitant pas s’attarder sur le sujet. Puis il décroisa ses bras, un peu bougon.

– C’est bon ? L’inspection est finie ? Ou tu as d’autres remarques, parfaitement déplacées, à me soumettre ?

Une expression sérieuse vint assombrir le visage, jusque-là enjoué, de l’Indienne.
Elle se devait de rentrer dans le vif du sujet, les galipettes que Calmèque pouvait bien faire avec Miss Arpèges n’étaient pas sa préoccupation première, en tout cas, pas en cet instant. Elle inspira deux fois avant de se jeter à l’eau.
D’un coup.

– Tu es immortel ?

La question avait été lâchée comme une bombe et, devant elle, Calmèque se décomposa. La conversation avait viré de « gentiment inopportune » à « violement déstabilisante » en une fraction de seconde. Marinchè le vit devenir plus pâle qu’un linceul, ce qui avec ses cheveux blancs, lui conféra un air fantomatique.
Le sol s’était dérobé sous ses pieds et il s’assit, vouté, comme si tout le poids du ciel lui tombait sur les épaules. Il fixa le plancher un long moment.

– Absolument pas, souffla-t-il finalement au bout d’un temps interminable. Mais…

Il ne poursuivit pas de suite, cherchait-il ses mots ?

– Mais…, finit-il par continuer, Menator l’a cru durant une longue période.

Marinchè eut l’impression qu’il hésitait à donner de plus amples éclaircissements, mais la pudeur lui scella les lèvres et elle vit dans ses yeux qu’il se résignait à ne pas s’épancher d’avantage. Ca semblait plus que douloureux. Il fallait pourtant qu’elle insiste. Ce ne fut donc pas de gaité de cœur qu’elle renchérit d’une voix compatissante.

– C’est quoi, dans ce cas, cette histoire d’immuniser les gens avec ton sang ? Et puis,…

Elle hésita, mais mieux valait tout mettre sur la table d’un coup.

– Et puis, tu cicatrises de tes blessures bien plus vite qu’une personne normale. Tu ne peux pas le nier, ajouta-t-elle d’un timbre infiniment doux.

Il leva vers elle ses iris grenat, qui, au milieu de son visage devenu diaphane, ressortaient à présent comme deux taches de sang.

– Je ne le nie pas, avoua-t-il d’une voix ténue, tout juste audible. Mais je te jure que je n’ai rien d’immortel. J’ai juste un système immunitaire très efficace et une capacité de régénération très rapide. C’est tout…

Un nouveau silence s’étala de tout son long, distordant le temps en une notion impalpable et nauséeuse, même Jésus sur sa croix, et pourtant, Dieu sait qu’il y était depuis un moment, semblait s’étirer et s’offenser d’autant d’immobilisme.

– Mendoza, reprit l’Indienne, se dit que si tu peux nous protéger de la suette, on pourrait prendre une belle avance sur nos poursuivants. Pour être franche avec toi, je trouve son plan hasardeux, mais si tu as vraiment ce pouvoir, c’est inespéré.

Marinchè avait essayé de se faire la plus bienveillante possible, tentant de ne pas brusquer son ami, mais il paraissait tellement fragile en cet instant précis, qu’un mot de trop semblait pouvoir le briser. Elle se tut donc. Attendant qu’il accepte de dissoudre le lourd silence dans lequel il s’était muré depuis de longues minutes.

Elle le vit serrer ses poings et inspirer comme au ralenti.

Une nouvelle fois, cette sensation qu’il ne s’appartenait pas, qu’il était une sorte de propriété publique, un droit commun. Rien de plus qu’une curiosité pratique. C’était plus fort que lui, ça le plongeait dans un malaise abyssal. Mélange de peur et de dégout de soi. L’envie de se débattre et d’hurler en sentant, impuissant, cette frayeur se muer en une boule de douleur muette coincée dans sa gorge et l’empêchant de respirer.
Il fallait qu’il se calme. Qu’il reprenne le dessus sur cette émotion viscérale. Il s’entendit expirer lentement. Après tout, ce que Menator avait pu lui infliger n’avait rien de comparable à ce que lui demandaient ses nouveaux amis. Il ferma les yeux.

« Respire, ça va passer. » se dit-il.

Tandis qu’il reprenait progressivement le contrôle de lui-même, évacuant cette sensation d’anxiété intense, il se fustigea. Il s’en voulut d’être aussi dépendant et esclave de son passé. D’être incapable de faire complètement abstraction de ces vielles terreurs. Et, bien décidé à ne plus se laisser dicter ses réactions par de vieux souvenirs, aussi désagréables soient-ils, il releva la tête et découvrit le visage inquiet de l’Inca. Il la dévisagea quelques secondes. Elle semblait sincèrement contrite.
Alors, pour la soulager, il prit sur lui de lui sourire. Un sourire un peu fade, certes, mais un sourire quand-même. Et la belle Indienne se détendit un peu.

– Je vais y réfléchir, promit Calmèque d’une voix blanche.

Marinchè savait qu’il venait de faire là un effort immense. Elle l’avait vu plonger en lui-même, partir loin et revenir graduellement à la surface. C’était tout sauf anodin pour lui, de toutes évidences, et elle n’eut pas l’indécence de rajouter quoi que ce soit.
Elle le vit se relever lentement, toujours exsangue, comme on déplie un origami de papier blanc.
Elle aurait aimé trouver les mots ou les gestes justes, se lever et le prendre dans ses bras, mais elle n’en fit rien, figée. Trop peur de faire plus de mal que de bien. Elle le regarda donc s’en aller, un simulacre de sourire éteint agrippé à ses lèvres. Il parcourut les quelques mètres qui le séparait de la porte et sortit sans un regard.
Modifié en dernier par Anza le 20 juil. 2021, 15:52, modifié 6 fois.
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Message par Atlanta »

yes yes yes ! magnifique comme toujours !
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Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
:Gaspard: Et bien si justement ! Il faut une première à tout !
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Message par TEEGER59 »

Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 Il se sentait comme un réverbère sur lequel on venait de pisser pour marquer son territoire.
:arrow: :lol: :lol: :lol: J'adore l'image! D'où le titre du chapitre.
Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 Moins de cinq minutes plus tard, l’Olmèque et l’Inca se trouvaient dans la chambre que cette dernière
partageait avec le Navigateur.
Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 Toi, t’as trempé ta biscotte !
:arrow: :x-): :x-): :x-): Une Heudebert ou une Pelletier?
Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 – Et si tu t’occupais de tes fesses et que tu me laissais gérer les miennes ?
:arrow: Et toc!
Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 – Mon petit Cal, ne le prends pas mal, mais même attaché sur un lit, à poil, une nana à califourchon sur toi, tu saurais pas quoi en foutre !
:arrow: :x-): La crevette va-t-elle avoir droit à un cours particulier? Comme Eric et Ramzy disaient: "Mettons-nous en situation."
Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 Marinchè eut l’impression qu’il hésitait à donner de plus amples éclaircissements, mais la pudeur lui scella les lèvres et elle vit dans ses yeux qu’il se résignait à ne pas s’épancher d’avantage.
Anza a écrit : 19 juil. 2021, 15:09 Et, bien décidé à ne plus se laisser dicter ses réactions par de vieux souvenirs, aussi désagréables soient-ils, il releva la tête et découvrit le visage inquiet de l’Inca.
Superbe chapitre. Calmèque est-il l'expérience génétique aux paupières nictitantes?
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

Coucou Atlanta, merci et j'espère que cette transfusion n'arrive pas trop tard ! :)

TeeTee !
Toujours au RDV, ça fait plaisiiir !
J'ai failli appeler ce chapitre "Le Syndrome du Réverbère" parce que, finalement, tout tourne un peu autour de ça chez Calmèque, l'objetisation, le fait qu'il redoute et déplore qu'on le prenne éternellement pour une donnée dont on se sert sans se soucier de ce qu'il pourrait ou non ressentir.
Du coup, le fait de pisser sur un réverbère pour marquer son territoire est une image que je trouve très forte pour montrer l'impuissance qu'on a face à une tiers personne qui considère qu'on lui appartient...
Ca a un sens au premier degré, la jalousie, et dans ma tête, au second degré aussi : son passé.
Bref... un peu trop alambiqué peut-être MDR
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Message par Anza »

TEEGER59 a écrit : 19 juil. 2021, 20:21 Anza a écrit : ↑Hier, 15:09
Toi, t’as trempé ta biscotte !
Une Heudebert ou une Pelletier?
Dur à dire... en tout cas, une sans froment ! Trop clair de peau ! :x-):

Quant à ta question concernant la naissance nictitante, bah oui ;) lol Comme déjà évoqué, je pensais que c'était clair depuis un moment :x-): :x-): :x-): Mais je dois être super douée pour les suspens, je pensais mon intrigue un peu cousue de fil blanc :tongue: :tongue: :tongue: :x-): :x-): :x-):
Modifié en dernier par Anza le 20 juil. 2021, 12:43, modifié 1 fois.
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Message par TEEGER59 »

:x-):
Attention de ne pas trop la faire tremper... ça ramolli...
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
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Message par Anza »

TEEGER59 a écrit : 20 juil. 2021, 12:42 :x-):
Attention de ne pas trop la faire tremper... ça ramolli...
Et avec une demi-molle, on ne fait pas grand-chose, j'en conviens :tongue:
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Message par TEEGER59 »

J'ai du oublier ce détail.
Je l'avais sur le moment mais je dors tellement mal en ce moment que cela m'a échappé.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
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Message par Anza »

Je compatis... mal dormir c'est très pénible.
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Message par TEEGER59 »

Ce n'est même pas mal dormir. C'est ne pas dormir du tout (enfin, en temps voulu).
C'est ma septième nuit blanche d'affilé. Je m'endors vers 7H00 du matin pour me réveiller entre entre 14 et 16 heures.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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