Les Mystérieuses Cités d'Or

Tu es sûre qu'il réfléchit encore ? :')

Mendoza est à la taverne. Il commande un pichet de vin à Pedro.
: Hé là ! Vas-y doucement ! C'est le troisième !
d'un ton morne : Je vais de nouveau être papa.
: Mais c'est chouette ça !
: Hum…
: Tu… tu… tu n'es pas content ?
: Si bien sûr…
: Qu'est-ce que ce passe alors ?
en haussant les épaules : Cela fait quatre fois qu'Isabella est enceinte et, à chaque fois, toutes ses amies lui caressent le ventre en lui disant "Toutes mes félicitations"…
levant les sourcils : Et… et… et alors ?
: Et alors, en quatre fois, il n'y en a pas une seule qui est venue me les caresser en disant "Beau travail" ! C'est moi qui ait fait tout le boulot quand même !

Sur ces entrefaites, Isabella entre à son tour dans la taverne. En entendant la tirade de son époux, elle lui rétorque:
: Dis donc, Juan-Carlos Mendoza! Il faut être deux pour faire un enfant!...

Marié depuis plusieurs années, un couple n'arrive pas à avoir d'enfant. Alors, en désespoir de cause, le mari se décide à aller demander conseil au voisin du dessus qui, lui, en a cinq.
: Pas de problème. Si vous faites exactement ce que je vous dis, tout va s'arranger. Vous allez d'abord acheter une savonnette de bonne qualité, un flacon de parfum et un balai. Ce soir, vous faites prendre un bain à votre femme, vous la savonnez bien partout, vous la rincez, et après l'avoir séchée vous la parfumez.
: Et le balai, ça sert à quoi?
: Quand vous aurez fait tout ça, vous tapez au plafond, et je descends tout de suite...

Vous êtes incorrigibles !

En rentrant de la taverne après sa journée de travail, Mendoza est accueilli par Isabella, qui semble radieuse:
: Mon chéri, c'est formidable! Javier a dit son premier mot...
: Ah oui ? C'est fantastique! Qu'est-ce qu'il a dit?
: Ah, là tu vas être content : il a dit "PAPA"?
: C'est pas vrai? Qu'il est mignon ce petit bout d'chou. Et ça s'est passé quand?
: Tout à l'heure, à la ménagerie royale de Madrid, devant la cage du gorille...

Après des années et des années de mariage...

: Tu me fais penser à la mer...
: Parce que je suis sauvage, indomptable et romantique?
: Non, parce que tu me rends malade!

TEEGER59 a écrit : ↑07 mars 2019, 20:32 Après des années et des années de mariage...

: Tu me fais penser à la mer...
: Parce que je suis sauvage, indomptable et romantique?
: Non, parce que tu me rends malade!

Il a le mérite d'être franc !

Au XVIème siècle vivait un marin nommé Capitaine Mendoza. C'était un homme, un vrai de vrai, qui ne montrait aucune peur lorsqu'il faisait face à ses ennemis.
Un jour, alors qu'il naviguait sur les sept mers, il vit un bateau pirate approcher. Son équipage était très nerveux. Le capitaine cria:
: Allez me chercher ma chemise rouge!
Le premier officier alla la chercher et Juan l'enfila aussitôt. Il mena alors son équipage à la bataille et tua tous les pirates.
Ce soir-là, tous les hommes étaient assis dehors et fêtaient leur victoire.
L'un d'eux demanda:
: Capitaine, pourquoi avez-vous demandé votre chemise rouge avant la bataille?
: Si j'avais été blessé pendant l'attaque, mon sang n'aurait pas paru sur la chemise. Et les hommes auraient continué de se battre sans peur.
Tous les hommes le regardèrent avec admiration:
: Quel homme courageux!
Comme le Soleil se levait le lendemain matin, les marins virent non pas un, non pas deux, mais dix bateaux pirates qui approchaient. L'équipage regardait dans un silence horrifié et attendait les ordres du capitaine. Mendoza regarda tranquillement les dix navires, dévisagea ensuite son premier officier et lui dit calmement:
: Allez me chercher mon pantalon brun!