Voilà un dernier One-Shot saison 3, titré un peu nul mais bon...
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Lettre à Athanaos
L'homme reposa son livre sur le chevet à sa gauche. Ses yeux lui brûlaient comme lorsque l'on ouvre les yeux dans l'eau saline des mers ou océans. Il pesta contre lui-même, il savait qu'avec sa maladie il lui valait mieux dormir et non lire jusque tard dans la nuit mais chercher le remède dont il avait besoin était bien plus important.
Il se dit qu'une fois guéri il dormirait des jour entiers. Mais surtout, une fois le bon remède trouvé, il partirait retrouver son cher fils où qu'il soit dans le monde. Il lui manquait terriblement... Ils s'étaient à peine retrouvés qu'ils avaient dû être séparés et cela deux fois en si peu de temps... Ça lui avait déchiré le cœur de devoir le laisser partir... Mais ils avaient dû prendre cette décision, trop de choses étaient en jeux.
Néanmoins avant de penser parcourir les continents et retrouver son enfant pour enfin apprendre à le connaître réellement Athanaos se devait de guérir et de reprendre des forces. Et pour y parvenir il devait continuer ses recherches et surtout se reposer au cœur du royaume de Morphée. A cette pensée, l'homme décida de se coucher. Sa nuit fut plutôt calme pour lui, il la passa à rêver de ses retrouvailles définitives avec son fils...
Le lendemain, à peine l'aube fut levée qu'Athanaos parcouru les différents couloirs du palais indien séparant sa chambre et le laboratoire qu'Ambrosius s'était installé.
Pendant ce parcours, le prophète voyageur observa l'agitation autour de lui. La garde du Raja ainsi que les membres de l'Ordre du Sablier s'efforçaient de déblayer les dégâts causés par l'incendie. Cela faisait quatre jours et on en voyait presque le bout. Les travaux de reconstruction allait enfin pouvoir débuter. Malgré tout ce qu'ils avaient vécus les habitants du village étaient venu proposer leur aide.
Athanaos dû avouer que les armes utilisées pour déclencher l'incendie possédaient une puissance destructrice phénoménale et par la même occasion qu'ils avaient eu beaucoup de chance que tous s'en sortent indemnes...
Alors qu'il s'apprêtait à descendre les escaliers le menant à ce qui était devenu son atelier, Athanaos fut interpellé par le capitaine Dihran. Celui-ci s'approcha avec un grand sourire, l'indien s'enquit de la santé de son ami. Il ne voulait pas le déranger avec de longues explications, il lui tendit simplement un petit coffret en bois orné d'une rose gravé. Dihran ne fit qu'ajouter qu'il avait trouvé ce coffret dans la chambre où avait séjourné Laguerra. Athanaos le remercia et se saisit du coffret. Il assura au capitaine qu'il comptait conserver cette boîte et la rendre à sa propriétaire en temps souhaité...
Les deux hommes se saluèrent et reprirent leurs chemins respectifs.
Arrivé en bas des marches, l'ancien membre de l'Ordre se dirigea vers une table et y déposa avec soin son livre ainsi que cette fameuse boîte. Objet dont le contenu piquait à vif sa curiosité.
Il ouvrit l'armoire et esquissa un sourire moqueur... Ambrosius avait beau détenir une intelligence supérieure son système de verrous était toujours le même depuis qu'il le connaissait. Il n'avait pas fallut longtemps au prophète pour en découvrir la combinaison.
A l'intérieur, Athanaos fit de la place au côté d'un étui cylindrique en métal. Ce dernier contenait la matrice d'orichalque que son ancien ami avait dérobé dans la cité du Tibet. Celle-ci devrait retrouver sa place au plus tôt : Son pouvoir était trop puissant pour que le monde en détienne la force. L'homme avait trouvé cela étrange qu'Ambroise la laisse ici mais au fond de lui c'était rassurant, son ennemi n'aurait pas la possibilité de créer davantage de soleils noirs...
Retournant vers la table, il observa le coffret. Il espérait pouvoir réellement le rendre à sa détentrice mais cela... Cela dépendrait de la poursuite des événements sur lesquels il n'avait aucunes influences. En attendant, il conserverait ce bien sans que personne ne puisse y toucher.
Athanaos prit le coffret à la rose et entreprit de le poser dans l'armoire. Au même instant, il fut saisit de vertiges, ce qui le força à lâcher ce qu'il tenait pour pouvoir se rattraper sur la table derrière lui. Il fallut au prophète voyageur quelques secondes pour rassembler ses esprits. Une fois fait, il s'agenouilla afin de ramasser le coffret et son contenu étalé par terre. Derrière son masque, Athanaos observa rapidement chaque objet, des souvenirs sans doute... Il reconnut avec facilité un bracelet précolombien. De plus, il y avait également de nombreuses lettres dont le prophète reconnut aisément l'écriture de son ancien ami le Docteur ; Ces missives traitaient principalement des voyages de cet homme. Aussi chacun des courriers transmettaient des nouvelles d'un père à sa fille et en demandaient.
Un dernier papier freina le prophète, celui-ci était bien plus jeune et surtout il lui était adressé. Athanaos brisa le sceau et déplia la lettre pour en parcourir le contenu.
Mon Oncle,
Je doute que cette simple lettre que je vous remets suffise à vous expliquer la raison de mes agissements. Ni, d'ailleurs, à excuser le moindre d'entre eux...
Vous pourriez parfaitement déchirer et brûler ce papier que je n'en saurais probablement jamais rien mais je vous conjure de poursuivre votre lecture...
Vous écrire de telles explications ne m'est pas aisé, je n'ai aucune idée d'où commencer... Tel que je vous connais mon Oncle vous seriez bien capable de me dire « Par le début... ». Un début je veux bien mais lequel ? Notre premier voyage ? Mon entrée dans l'Ordre du Sablier ? L'annonce prématurée de votre décès ? Ou encore celle définitive de feu mon père ?... A bien y réfléchir, il me serait peut-être judicieux de choisir cette dernière alternative comme point départ.
Dans sa dernière lettre, Père m'avait avertis dans la grande progression de ses recherches sur le Nouveau Continent et par conséquent il a été convenu qu'Oncle Ambrosius et moi le rejoignions sous peu. C'est à ce moment-là que nous avons appris l'existence des enfants, de Mendoza et surtout de cet incroyable Condor. En en lisant la description j'ai cru à une nouvelle chimère de Père et je suis désormais bien obligée d'admettre qu'il avait raison. Rapidement nous avons pris les airs pour aller le retrouver. Malheureusement... Nous sommes arrivés trop tard et tout ce que nous avons trouvé sur lieu de rendez-vous fut le corps sans vie de mon cher père... Jamais je n'avais ressenti un tel chagrin... Mon cœur me pesait soudainement très lourd, j'ai senti mes yeux s'inonder de larmes alors que je serrais mon père contre moi... Vous le savez vous-même mon Oncle il était la seule famille de sang que j'avais... Malgré tous les dangers de la quête de l'Ordre du Sablier jamais je n'aurais pensé que l'homme qui m'a élevé puisse finir sa vie aussi tôt et surtout seul sans que je puisse lui exprimer une dernière fois à quel point je l'aimais...
Il a fallut de nombreuses heures à Ambrosius pour me faire lâcher le corps de père. Nous lui avons offert une sépulture aussi décente que possible. Il m'a été difficile de la quitter. C'est la main d'Oncle Ambrosius qui m'a permis de le faire ; Il me l'a tendu et je l'ai accepté. Depuis ce jour je suis restée à ses côtés, aux côtés de la seule personne que je connaisse en ce monde...
Dès lors, nous sommes retournés à Pattala et Ambrosius a fait de moi son bras droit au sein de l'Ordre. Il a fini de m'enseigner ce qu'il savait sur l'alchimie et la langue Muenne parmi tant d'autres domaines, ce fut un grand plaisir et honneur pour moi. En parallèle, il m'a dévoilé ses nouveaux projets. Oncle Ambrosius semblait si sérieux dans ses propos et convaincu de ses idées que j'ai acquiescé sans poser de question. Pour réaliser ses plans, il devait partir sous sa seconde identité et obtenir le soutien de grands seigneurs occidentaux, grâce à eux ainsi qu'à la réputation de Zarès il peut agir à sa guise. D'autant plus que désormais il m'avait moi : Il se sentait plus à même de voyager à la recherche d'indices sur les cités d'or me sachant au fort pour exécuter ses ordres. Au début, ceux-ci restaient simples : Organiser son laboratoire, s'assurer que les membres de l'Ordre puissent circuler sans entrave du fort jusqu'au Temple Mémoire ou encore que le Raja accepte de nous fournir tout ce dont nous avions besoin. Je dois avouer que cela ne fut pas compliqué de le convaincre, je n'avais pas besoin que de fioles de tlapatli.
Par ailleurs, Ambrosius ne doutait pas ; Pour progresser dans ses projets il devait se rapprocher des enfants et de se lier à eux, chose qu'il a réussi à faire avec brio en particulier avec le jeune Tao. Obtenir la confiance des enfants fut apparemment très simple et cela ne m'étonne guère, il est passé maître dans l'art de la manipulation. En revanche, la présence des adultes et surtout celle de Mendoza semblait l'ennuyer... Ambrosius a vite établi l'idée de se débarrasser des trois adultes et ce par n'importe quel moyen même si cela signifiait les tuer. Il a failli y parvenir pendant leur affrontement dans un temple proche de l'oasis de Mingsha.
Pendant qu'il voyageait avec les enfants, je n'avais que peu de nouvelles et le plus souvent il s'agissait surtout d'autres directives à suivre à Pattala. Cela me convenait, je pouvais me consacrer à mes entraînements personnels. Helvétius m'offrait des conversations qui me permettait de garder contact avec la réalité. Il est, à mes yeux, le seul digne de sa place au sein de l'Ordre. Les autres ne sont qu'une bande d'imbéciles et de lâches qui serait incapable de survivre dans la jungle.
Le temps a passé et je me suis sentie de plus en plus incommodée par les missions que me confiait Oncle Ambrosius surtout quand il s'agit de droguer le Raja... Ça a fini par m'être réellement insupportable et j'ai dû demander à Helvétius de le faire pour moi.
Je ne m'attendais certainement pas à vous retrouver lorsque j'ai rejoint Ambrosius après la découverte de la seconde cité au Tibet. Je pensais simplement venir chercher quelques artéfacts et non un homme. D'autant plus que je vous croyais mort... J'étais troublée de vous revoir, emprisonné dans cette cellule, vous l'un de ses meilleurs amis depuis de longues années. C'était incompréhensible et en même temps ça ne faisait que s'allier ce que j'allais découvrir. J'étais montée voir Oncle Ambrosius pour obtenir de lui les nouvelles consignes ; Il était en train d'admirer la matrice d'orichalque volée dans la cité, il semblait complètement obsédé et son regard le confirmait. Il m'a confié la matrice ainsi que quelques plans en me demandant d'arranger une sorte de fonderie au-dessous du luminarion. Jusque-là rien d'anormal malheureusement Ambrosius a rajouté que nous aurions besoin de main d'œuvre et que par conséquent je devais me rendre au village le plus proche et emmener les adultes pour les faire travailler. J'étais abasourdie ! Enlever et séquestrer de pauvres gens pour les forcer à travailler. Je ne voulais pas agir ainsi mais devant son regard plein de fureur je n'ai pu que me soumettre à cet ordre...
De retour à Pattala, vous l'aurez compris j'ai obéis : Je vous ai enfermé, j'ai fait débuter les travaux et je suis partie enlever les adultes de ce village... Je m'en veux tellement d'avoir fait cela, je me souviendrais à jamais du visage des enfants que nous avons laissé derrière nous... C'était immonde dès que j'ai pu me retrouver seule je n'ai pu retenir mes larmes... C'était détestable au plus haut point d'avoir séparer des familles entières... Et cela dans le seul but de satisfaire les ambitions d'un homme fou pour qu'il respecte en retour sa promesse. Je me haïssais moi-même d'agir ainsi... Bien que ça ne change rien à mes actes j'ai veillé à ce que personne ne manque de quoique ce soit.
Cela fait maintenant deux jours qu'il est revenu. Plus déterminé que jamais. Il a désormais en sa possession une couronne et une perle de cristal. La perle ne semble pas si précieuse que cela à ses yeux en revanche la couronne l'intéresse bien plus et surtout son pouvoir. Lorsqu'il l'a essayé, il a jubilé c'était apparemment la pièce manquante pour assembler une partie de ses plans. Grâce aux indications contenues dans la pyramide de Mu, il peut enfin créer des soleils noirs et en a même déjà lancé la fabrication. Je n'ai aucune idée du réels pouvoirs de ces armes et je crois que je préféré l'ignorer.
Maintenant nous savons qu'Esteban et les autres sont également ici, à Pattala. Ambrosius est entré dans une telle rage non pas parce qu'ils sont là mais plutôt parce qu'il s'est fait duper de manière aussi ridicule. Je ne l'ai jamais vu ainsi, sous la colère ses traits s'étaient déformés... Sa folie semble s'accroître de plus en plus, son esprit s'embrume il ne pense plus à assouvir sa soif de connaissance mais plutôt celle de pouvoir... Il y a à peine quelques heures j'ai dû enlever Tao, ses cris résonnent encore dans mes oreilles mais si je veux atteindre mon propre objectif je n'ai d'autre choix que d'obéir à Ambrosius même si cela me déplaît... Pire encore il souhaite maintenant que nous enlevions les enfants du village pour les mettre eux aussi au travail...
Voilà mon Oncle désormais vous savez ce qu'il m'est arrivé depuis le décès de mon père. Lorsque j'ai accepté de suivre Ambrosius ce n'était que pour deux raisons : La première était que je ne voulais pas me retrouver seule, il était la seule personne à qui je pouvais me raccrocher. La seconde était que cela me permettrait de poursuivre le rêve de toute une vie. Le rêve de mon père et d'honorer sa mémoire. Je n'avais aucune idée de ce dans quoi je m'engageai, j'imaginais que nous poursuivrions simplement nos recherches pour découvrir les cités. Désormais j'ai conscience de mon erreur, Ambrosius veut bien plus que comprendre la science de Mu, il en veut les secrets, les armes et la puissance. Sa démence n'a fait qu'empirer et ça ne s'améliora pas tant qu'il n'aura pas ce qu'il veut. Je peux aisément deviner ce que vous aimeriez me dire si nous étions face à face : « Pourquoi tu ne t'enfuies pas ? Pourquoi tu ne poursuis pas tes propres rêves de ton côté ? ». La réponse est assez simple ; Fuir ne servirait absolument à rien, peu importe où je déciderai de me rendre Ambrosius me retrouvera même à l'autre bout du monde. Et si je veux obtenir de lui qu'il respecte ses engagements envers moi je n'ai pas le choix de rester à ses côtés. Lui seul sait où je pourrais retrouver ma mère... Oui... Tout comme vous je la croyais décédée il y a de ça plus de vingts années... Je n'arrive pas à croire que mon père ait pu me cacher une telle chose pendant tant d'années... Bien sûr lorsqu'Ambrosius me l'a avoué – après avoir découvert que je ne voulais plus droguer le Raja à sa place – j'ai pensé qu'il ne le faisait que pour me convaincre de ne plus discuter ses ordres ni de douter de ses ambitions mais il m'a fournit la preuve qu'il ne tentait pas de me manipuler... Du moins sur une chose aussi importante. Maintenant je me retrouve prise au piège dans le jeu d'Ambrosius.
J'aimerais pouvoir rencontrer celle qui est ma mère, voir enfin à quoi elle ressemble et ne plus simplement me fier aux dessins de mon père, apprendre à la connaître... J'aimerais avoir tout cela sans avoir à aider Ambrosius mais je ne peux pas le laisser exécuter ses plans. Ambrosius ne désire plus qu'une chose : S'emparer des plus grands secrets de Mu et s'en servir pour renverser les Seigneurs occidentaux qui ont eu le malheur d'accorder leur confiance à Zarès pour finir par devenir littéralement le maître du monde. J'ai lu ce qu'il projette de faire et croyez-moi mon Oncle c'est bien pire que tout ce que vous pouvez imaginer... Ambrosius veut déclencher des guerres entre les plus grandes puissances de notre monde et vendre les armes de Mu au plus offrant peu importe le camp dans le seul but de s'en débarrasser... De nombreuses vies vont être détruites et seuls les quelques vrais alliés de l'Ordre survivront. Encore une fois je pourrais m'enfuir, retourner en Espagne et avertir Charles Quint des véritables intentions de Zarès mais quel homme se risquerait à croire les dires d'une femme venant de nulle part ? Dévoiler les cartes d'Ambrosius n'apporterait rien. Anéantir son jeu de l'intérieur est notre unique solution et je compte bien m'y employer.
D'autre part mon Oncle, je vous prie de ne plus vous en faire pour votre fils et ses amis. Je connais les plans d'Ambrosius et j'essaierai de les protéger autant que possible. Je vous en fais la promesse mon Oncle je veillerai sur Esteban jusqu'à ce que vous soyez rétablis complètement et enfin à ses côtés. Ce qui arrivera rapidement je l'espère.
En revanche... Serait-ce trop vous demander de présenter mes excuses au Raja et ses hommes ? Sinon je vous en remercie.
Je vous demande aussi de ne pas vous inquiéter pour moi, quoiqu'il puisse arriver je survivrai.
Isabella
A genoux dans l'atelier, Athanaos ne sut quoi penser de tout cela... Il était à la fois soulagé et de savoir que la petite fille qu'il avait connu il y a des années avait bien grandit aussi bien physiquement que mentalement et que son cœur et sa raison la guidait sur le chemin sinueux de la justice. Mais il était également inquiet de savoir qu'elle était prête à affronter mille dangers pour stopper les manigances de son ancien acolyte et réaliser ses propres rêves.
MCO one-shots ou "instants volés"
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- Maître Shaolin
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
« On le fait parce qu'on sait le faire » Don Flack
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« J'ai de bonnes raisons de faire ce que je fais » Isabella Laguerra
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Wow j'ai adoré ! La lecture était fluide et très agréable, c'est vraiment bien écrit bravo ! J'ai beaucoup imaginé la relation entre Athanaos et Isabella, après tout il la connaissait enfant. J'ai hâte de voir si il y aura des retrouvailles dans la saison 4.


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- Grand Condor
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Ils se sont déjà longuement rencontrés au fort de Patala puisque Athanaos était prisonnier et elle alchimiste avec Ambrosius..
« On sera jamais séparés »




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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Oui mais ils n'ont pas vraiment eu d'échanges (dans mes souvenirs xD ce qui n'est pas très fiable) et maintenant que Laguerra a passé son ''redemption arc'' elle aura peut être un comportement différent ? En tout cas j'aimerais bien x)yupanqui a écrit : 23 nov. 2020, 23:26 Ils se sont déjà longuement rencontrés au fort de Patala puisque Athanaos était prisonnier et elle alchimiste avec Ambrosius..


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- Grand Condor
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Une très belle lettre ✉ d'Isabella destinée à tonton Athanaos et dénonçant tonton Ambrosius.
Un pur régal.
Bravo Zazu!
Un pur régal.
Bravo Zazu!



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- Maître Shaolin
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Contente que ça ait plus merci ^^
Certes oui ils ont passé un peu plus d'une semaine (si mes calculs sont exactes) au même endroit mais pour moi Isabella était trop occupée avec les ordres d'Ambrosius et en même temps gênée (c'est pas vraiment le bon terme j'avoue) de revoir Athanaos et puis ce n'est pas simple de tout expliquer de vive voix le faire via une lettre est bien plus simple parfois. Enfin je voyais bien les choses comme çayupanqui a écrit : 23 nov. 2020, 23:26 Ils se sont déjà longuement rencontrés au fort de Patala puisque Athanaos était prisonnier et elle alchimiste avec Ambrosius..
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Très beau récit Isaguerra.
Bien écrit, original, réaliste et plein de profondeur.
Merci pour cette publication.
Bien écrit, original, réaliste et plein de profondeur.
Merci pour cette publication.
« On sera jamais séparés »




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- Grand Condor
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Un petit one-shot de mon cru, qui se situe bien évidemment dans la saison 4 (probablement après l'épisode 18). Certains éléments font évidemment référence à ce qui s'est passé dans les précédents donc spoils possibles pour ceux qui n'ont pas encore vu la nouvelle mouture. À lire à vos risques et périls.
Je mets quand même les balises au cas ou...
Je mets quand même les balises au cas ou...
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Modifié en dernier par TEEGER59 le 28 déc. 2020, 19:34, modifié 2 fois.



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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Un petit délire sur la saison 3, se situant dans l'épisode "les soleils noirs".
Concurrence.
La soirée étalait sur la région de Patala son manteau sombre au velours piqueté d'étoiles. Perché sur l'aile du grand condor, Estéban regardait Indali s'éloigner. Il descendit et la suivit dans les fourrés bordant le village. Un peu méfiant à son égard, il voulait savoir ce que l'indienne allait faire à l'écart dans la jungle.
Une fois à l'abri des regards, la jeune fille resta un temps à regarder la magnificence du ciel nocturne. Enfin, elle ouvrit un petit sachet de peau et en tira une feuille qu'elle entreprit de croquer.
: Que fais-tu là, Indali?
Elle sursauta, avala son morceau végétal avant de se reprendre:
Indali: Comme tu vois, je mange... C'est une plante que m'a conseillée Zia pour combattre mes allergies. Tu pourras lui demander, si tu penses que je mens.
: Oh, mais je te crois. J'en profite pour te dire... Enfin... J'aurais voulu te consacrer un peu plus de temps, discuter avec toi, savoir comment tu allais. Mais...
Indali: Ne te fatigue pas, Estéban. Je vois bien que tu es débordé avec cette lame plantée dans l'aile du condor... Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de te l'avouer... mais tu m'intéresses...
: Hein? Que dis-tu? Je pensais que c'était Tao qui...
Indali: Estéban...
: Quoi...
Elle agrippa sa chemise et se hissa vers lui. Elle le fixa un instant et l'embrassa. L'Élu ne s'y attendait pas. Il fut plus déconcerté encore en se surprenant à répondre sans retenue à l'invitation de l'Indienne.
Ce fut un long et profond baiser, suave, excitant. La langue d'Indali était vive et chaude, caressante. Sa bouche avait un velouté exquis. Et son corps qui se pressait contre le sien, si désirable soudain...
: Estéban?
Le fils du soleil se défit de l'étreinte d'Indali et recula d'un pas, le visage lisse de toute expression.
: Quoi, Zia?
: Gunjan souhaiterait t'aider après s'être occupé de son éléphant.
L'Indienne foudroya l'Inca du regard. Zia répondit d'un petit sourire ironique. À grandes enjambées, Indali retourna aider Satya et Banu afin de ramasser des herbes pour confectionner un antidote pour le radjah.
Estéban s'apprêtait à lui emboîter le pas, mais Zia l'agrippa par l'avant-bras pour l'arrêter. Elle se haussa sur ses talons et, à son tour, s'abandonna à lui dans un baiser. Le premier qu'ils partageaient.
Dépassé, le jeune Atlante y répondit avec autant d'ardeur que le précédent. La langue de l'Élue était fraîche et mutine, elle le défiait, provoquant un émoi qu'il n'avait jamais ressenti auparavant.
La fille de Papacamayo finit par rompre le contact.
: Ainsi, tu pourras comparer, Estéban. Ce n'est que justice, si tu devais faire un choix...
Sur cette tirade, elle regagna le village de sa démarche fluide.
☼☼☼
L'Élu resta un bon moment la main posée sur sa bouche, l'esprit tourbillonnant, oublieux de la jungle et de ses dangers.
: Mais qu'est-ce qu'elles me veulent, ce soir? Vous allez me laissez tranquille, oui? Vous croyez que c'est le moment? (Pensée).
Mais chasser ces deux filles de son esprit n'était pas si simple. Les comparer? Mais comment les départager? Il songea à l'une puis à l'autre. Différentes mais tout aussi séduisantes et troublantes l'une que l'autre.
Indali avait la classe et le soyeux du meilleur des fruits frais... Zia la fraîcheur et l'énergie farouche d'une forêt au printemps.
Troublé, l'Élu l'était. Comment ne pas l'être, face à ces deux filles superbes, chacune à sa manière?
: Si je devais choisir, laquelle devrais-je élire? (Pensée).
Non, ce n'était pas le moment de se laisser aller à de telles réflexions. Mendoza et les deux marins avaient besoin de son concours, le lendemain à l'aube. Et puis, il avait trop peu d'expérience pour céder à ce type de tentations. Estéban dut cependant mobiliser toute sa volonté pour les chasser de son esprit. Ou du moins, pour les remiser dans un coin de ses pensées, les ranger précieusement pour pouvoir les retrouver.
Il retourna sur le condor...
Concurrence.
La soirée étalait sur la région de Patala son manteau sombre au velours piqueté d'étoiles. Perché sur l'aile du grand condor, Estéban regardait Indali s'éloigner. Il descendit et la suivit dans les fourrés bordant le village. Un peu méfiant à son égard, il voulait savoir ce que l'indienne allait faire à l'écart dans la jungle.
Une fois à l'abri des regards, la jeune fille resta un temps à regarder la magnificence du ciel nocturne. Enfin, elle ouvrit un petit sachet de peau et en tira une feuille qu'elle entreprit de croquer.

Elle sursauta, avala son morceau végétal avant de se reprendre:
Indali: Comme tu vois, je mange... C'est une plante que m'a conseillée Zia pour combattre mes allergies. Tu pourras lui demander, si tu penses que je mens.

Indali: Ne te fatigue pas, Estéban. Je vois bien que tu es débordé avec cette lame plantée dans l'aile du condor... Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de te l'avouer... mais tu m'intéresses...

Indali: Estéban...

Elle agrippa sa chemise et se hissa vers lui. Elle le fixa un instant et l'embrassa. L'Élu ne s'y attendait pas. Il fut plus déconcerté encore en se surprenant à répondre sans retenue à l'invitation de l'Indienne.
Ce fut un long et profond baiser, suave, excitant. La langue d'Indali était vive et chaude, caressante. Sa bouche avait un velouté exquis. Et son corps qui se pressait contre le sien, si désirable soudain...

Le fils du soleil se défit de l'étreinte d'Indali et recula d'un pas, le visage lisse de toute expression.


L'Indienne foudroya l'Inca du regard. Zia répondit d'un petit sourire ironique. À grandes enjambées, Indali retourna aider Satya et Banu afin de ramasser des herbes pour confectionner un antidote pour le radjah.
Estéban s'apprêtait à lui emboîter le pas, mais Zia l'agrippa par l'avant-bras pour l'arrêter. Elle se haussa sur ses talons et, à son tour, s'abandonna à lui dans un baiser. Le premier qu'ils partageaient.
Dépassé, le jeune Atlante y répondit avec autant d'ardeur que le précédent. La langue de l'Élue était fraîche et mutine, elle le défiait, provoquant un émoi qu'il n'avait jamais ressenti auparavant.
La fille de Papacamayo finit par rompre le contact.

Sur cette tirade, elle regagna le village de sa démarche fluide.
☼☼☼
L'Élu resta un bon moment la main posée sur sa bouche, l'esprit tourbillonnant, oublieux de la jungle et de ses dangers.

Mais chasser ces deux filles de son esprit n'était pas si simple. Les comparer? Mais comment les départager? Il songea à l'une puis à l'autre. Différentes mais tout aussi séduisantes et troublantes l'une que l'autre.
Indali avait la classe et le soyeux du meilleur des fruits frais... Zia la fraîcheur et l'énergie farouche d'une forêt au printemps.
Troublé, l'Élu l'était. Comment ne pas l'être, face à ces deux filles superbes, chacune à sa manière?

Non, ce n'était pas le moment de se laisser aller à de telles réflexions. Mendoza et les deux marins avaient besoin de son concours, le lendemain à l'aube. Et puis, il avait trop peu d'expérience pour céder à ce type de tentations. Estéban dut cependant mobiliser toute sa volonté pour les chasser de son esprit. Ou du moins, pour les remiser dans un coin de ses pensées, les ranger précieusement pour pouvoir les retrouver.
Il retourna sur le condor...



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- Maître Shaolin
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Bon bah pour l'épisode 16 et demi tu me l'avais déjà fait lire et puis bah tu sais que je l'aime beaucoup ^^
(Par contre.... Arrête de rallonger petit à petit
)
Et pour Concurrence perso j'ai éclaté de rire mdrr (et fait attention à toi certains ne vont pas apprécier
)
(Par contre.... Arrête de rallonger petit à petit


Et pour Concurrence perso j'ai éclaté de rire mdrr (et fait attention à toi certains ne vont pas apprécier

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