Du coté d'Esteban...
TEEGER59 a écrit :
-Tu as enfin compris le message, fit-elle...
-Quoi?
-Je voulais que tu viennes seul...Le médaillon, c'était moi....Je crois savoir qui a enlevé ton épouse...
...à suivre...
-QUOI ?
-Chuuut, baisse le son, mon petit, je vais t'expliquer.
Il ne savait pas comment prendre la nouvelle, au fond de lui il était heureux d'avoir enfin une piste, mais d'un autre côté...une multitude de questions envahissaient son esprit.
-Allez-y.
-L'homme qui a capturée ton épouse est, de base, un tueur à gage.
-QUOI !!!!
-Chuuut, attends, quelqu'un arrive, Rico, éteins les bougies !
Ce dernier s’exécuta, Esteban tendis l'oreille pour écouter ce qui se passait dehors.
-C'EST LA CHANSON DU VIEUUUUUUUUUUUUUX MARIN SAOOOOUUUUUUUUUUUL !
-OUAI !
-Ouf, ce sont des ivrognes, rallume, Rico.
Esteban aperçut une expression étrange sur le visage de la vieille dame.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Ah, oh rien, écoute, celui qui a enlevé ton épouse ne veut pas la tuer, il a été engagé par...quelqu'un.
-Qui ?
Elle lui chuchota un nom dans l'oreille du jeune homme, ce dernier pris un air effaré, ce nom le terrorisait, il le connaissait que trop bien ce nom...
-Non, ce n'est pas possible, il devait être mort !
Esteban recula petit-à-petit de cette dame, il était accolé au mur.
-Non, si c'est bien lui, je sais ce qu'il va faire de Zia...s'il vous plait, dites-moi que...
-...Il veut la forcer à l'épouser, mais elle aurait dit non, à ce que j'ai entendu de mon frère.
-Votre...frère ?
-Oui, c'est à cause de lui que je connais cette histoire, il croit que je suis de son côté, mais je veux t'aider.
Esteban douta des bonnes intentions de son Interlocutrice, doit-il la croire, ou s'en méfier ?
Il a ici le mince espoir de retrouver sa bien-aimée, mais cet espoir semblait trouble, flou.
-Pourquoi voulez-vous m'aider ?
-J'ai une dette envers Mendoza, je sais à quel point il tient à toi.
-...
-Je vais te montrer où je pense que tu trouvera ta Zia.
Esteban hésita un moment, il connaissait son ennemi, il savait ce que pouvait faire le ravisseur de Zia, mais l'envie de la revoir était trop forte.
-Écoutez, je connais ce type, c'est lui qui m'a fait cela sur le torse, je sais à quel point il est redoutable, il faut que je retrouve d'abord les autres.
-Suis-moi...
Et ils s’engouffrèrent dans les rues de Barcelone plongé dans le noir à 1H du matin.
Une fois arrivés en bas de chez Mendoza, Esteban appela son ''ami''
-TAO !