Une petite page pour saluer l'excellente BD sortie chez Kana pour fêter les +/- 45 ans (sortie au Japon en 1975, 78 en France) de Goldorak.

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C'est une fan de la première heure qui s'exprime, même si je n'étais vraiment pas grande en 1978. Goldorak, c'était un des rares animés "sérieux" que proposait Récré A2, sans les décors en carton et spandex de
San Ku Kai... mais que je devais voir en cachette. Ma sœur pouvait mais pas moi: trop "
violent".
Bref, Une BD vient de sortir. Je ne vous cache pas qu'en voyant la couverture, et de voir Actarus en Jean/blouson de cuir, j'ai craint une énième "mise au goût du jour" d'une série ancienne, et puis j'ai voulu laisser sa chance à la BD. 20 euros plus tard, je dois avouer que je suis emballée par le projet.
Il s'agit d'une suite, certes reprenant des éléments plus modernes, mais qui a été faire par des passionnés,
très très respectueux du matériau de base. La suite est exclusivement française, reprenant les noms de constellation caractéristiques et les intrigues de la VF: elle ignore donc la saga
Mazinger. Élaboré par un collectif d'ancien des éditions soleil qui ont mis 4 ans à murir ce projet, le script a obtenu la bénédiction de Go Nagai.
Le ton est un poil plus sombre, non pas parce qu'il est plus sanglant, mais parce que les moments gaguesques un peu trop appuyés ont été virés du scénario. Perso j'ai beaucoup apprécié puisque c'est précisément ce qui m'insupporte dans mes productions pour la jeunesse, MCO1 compris. Je trouve que les personnages y gagnent au change, en particulier Rigel que je trouvais exaspérant et qui s'avère être inspirant, responsable et touchant.
Les personnages féminins ont reçu un traitement de choix, en particulier Vénusia. Phénicia a des aspect un peu OP/wonder woman qui ne m'ont pas vraiment dérangé puisqu'elle reste mon personnage préféré. Cela dit, je pense que cette partie est suffisamment bien dosée pour que cela reste supportable pour les puristes.
Je ne spoile rien, allez voir la BD qui a d'excellente critique et le mérite. Le scénario est cohérent avec la série française, offre de bon développement de personnages et une conclusion qui referme de façon bien plus satisfaisante que la série les histoires de chacun.
En somme je n'ai pas regretté mon achat, j'espère que les fans y trouveront autant de plaisir.
PS: pour les inconditionnels, l maison du Japon organise une
Expo Goldorak jusqu'au 31 octobre avec une soirée spéciale au Grand Rex. Avis aux mateurs.