Aller, je vous en remet une infusion
Chapitre 3 (Partie 3/3) :
Soudainement, l’amas d’êtres humains présent sur le quai s’ouvrit en deux et laissa passer un homme vêtu d’un costume noir et d’une cravate noire qui se dirigea vers Esteban et ses amis avant de leur serrer tour à tour la main.
CL : Je me présente, colonel Laguerra, aide de camp du chef de l’état, j’ai pour mission de vous emmener tous auprès du président.

: La France n’est donc plus une monarchie…
CL : Exact, depuis 1789 ajouta le colonel.
Lorsque les six compagnons furent arrivés au bord de la route, ils virent que trois véhicules les attendaient, entourés de plus petits véhicules sur lesquels des militaires étaient montés.
Esteban et Zia montèrent en tête de convoi tandis que Mendoza et Tao s’installèrent dans le second véhicule et que Pedro et Sancho se mirent à se disputer la place arrière-gauche du véhicule de queue.
Le convoi se mit à rouler à toute vitesse, traversant rues et carrefours sans s’arrêter avant de passer par les champs Elysées et de se stopper dans la cour d’un palais où les attendaient le président.
Sur le perron, l’homme salua les six étrangers et les invita à entrer avant de les faire monter dans son bureau afin de s’entretenir avec eux.

: Je me présente à mon tour, je suis le président de la république française et je…

: Juan-Carlos Mendoza le coupa le capitaine. J’escorte ces trois enfants en compagnie de mes deux lieutenants.
N : Nous savons tous qui vous êtes ici, c’est d’ailleurs pour cela que vous n’avez pas eu la tranquillité depuis votre arrivée. Mais je n’ai pas eu la prestance et la politesse de me présenter, alors je le fait. Je suis Nicolas…vous pouvez m’appeler Nicolas, cela sera certainement plus simple. Mais d’abord, je veux savoir comment vous êtes arrivés ici…à notre époque. Car la légende dit bien que ceux qui ont retrouvé les cités d’or doivent revenir un jour mais…

: J’ai remarqué que nous sommes représentés dans plusieurs œuvres donc j’imagine que vous devez savoir que mes deux acolytes sont maladroits.
N : En effet, je ne l’ignore pas rétorqua-t-il en observant les deux marins chuter lourdement par terre.

: Ces deux maladroits se sont chamaillés et ont activé une commande du condor qui permet, selon notre naacal ici présent, de voyager dans le temps.
N : Je vois…répondit-il. Que diriez-vous de partager mon repas.

: Nous craignons de vous impo…

: Ch…Chic a…alors, nous allons b…b…bien manger.
N : Alors c’est décidé, vous êtes mes convives pour ce midi confirma-t-il avant de s’adresser à son aide de camp. Tu vas faire en sorte qu’ils puissent se laver.
Le président s’éloigna avant de revenir et de s’adresser de nouveau à Mendoza
N : A ce propos, où se trouve le condor ?

: A l’abri, dans un bois situé à l’est de Paris
N : A Vincennes donc…répondit-il avant de tourner son regard vers son aide de camp. Dans ce cas, vous ferez en sorte qu’ils puissent poser leur engin à l’arrière du palais, compris ?
CL : Bien monsieur le président.
Sur ces mots, l’aide de camp fit remonter les six convives du président dans le convoi qui se dirigea toutes sirènes hurlantes vers le bois de Vincennes où le condor était posé.
Les voyageurs montèrent à bord de l’engin qui pourtant ne décollait pas, ce qui agaça l’aide de camp qui n’attendait qu’un hypothétique décollage pour pouvoir repartir en direction du palais.
Esteban qui était installé aux commandes souligna le fait que la couverture nuageuse était dense et que le condor avait besoin du soleil pour décoller.
Zia s’approcha doucement de lui avant de poser ses mains sur ses épaules et de murmurer à ses oreilles.

: Appelles le soleil, tu sais le faire venir, nous le savons tous.

: Mais…

: Appelles le Esteban…pour moi…s’il te plait…

: Si tu y tiens…
Le jeune homme leva les mains et demanda au soleil d’apparaître, sans résultat dans un premier temps avant que les nuages ne se dissipent au bout d’une trentaine de secondes sous les yeux ébahis du militaire dont la mâchoire semblait désormais pendre.
Aussitôt, le levier de commandes se mit à répondre et le grand oiseau d’or décolla en direction du palais où les six personnes étaient attendues.

: Merci Esteban…murmura la jeune inca avant de déposer un baiser sur sa joue droite, faisant rougir le jeune atlante.
Le condor mit peu de temps avant de gagner le jardin du palais et de s’y poser.
N : Voilà donc le condor dont nous parlons tant sourit alors le président qui jubilait à la vue du grand engin en orichalque. Mais vous devez avoir faim, entrez donc, je vous en prie.

: O…Oh oui, que j…j’ai…que j’ai faim confirma Sancho
Leur hôte les fit entrer dans une grande salle à manger où était installée une table au centre de la pièce avec huit chaises, permettant au dirigeant et à son aide de camp de partager le repas de ses convives.

: Qu’…Qu’est-ce qu’on…Qu’est-ce qu’on mange ? demanda le marin bègue.
N : J’ai pensé que vous aimeriez un repas varié en saveurs répondit le président.
Peu de temps après, des serveurs virent apporter des plats de poulet rôti, de spécialités de différentes régions françaises et étrangères.
Sancho et Pedro se crurent immédiatement au paradis et en profitèrent pour se remplir la panse avant de lâcher chacun un rot.

: Vous ne savez donc vraiment pas vous tenir ? s’offusqua Mendoza. Veuillez les excuser, ils n’ont jamais été invités à…
N : Laissez, ce n’est pas grave, il n’y a pas de soucis le rassura Nicolas.
Une fois le repas terminé, ce dernier se retira dans son bureau mais invita ses convives à profiter du palais et des différentes pièces qui le composaient.
Tao se mit en quête d’une bibliothèque, Mendoza visita l’armurerie du palais, Esteban et Zia visitèrent le parc tandis que Pedro et Sancho en profitèrent pour se diriger discrètement la cuisine afin de manger plus que raison.

: La mangeaille est bonne dans ce pays hein Sancho ?

: Aff…Oh que oui répondit le marin corpulent qui s’attaqua à un grand gâteau au chocolat.
Quelques heures passèrent et le président sortit de nouveau de son bureau et se dirigea vers Esteban et Zia qui étaient assis sur les marches qui permettaient l’accès au jardin du palais.
N : Que diriez-vous d’une visite de Paris rien que tous les deux ?

: Je veux bien mais et les autres alors ?
N : Paris, c’est mieux à deux souri-t-il alors
Il confia donc la mission au colonel Laguerra de leur faire visiter les plus grands monuments de la ville. Ce dernier s’exécuta et accompagna les deux jeunes vers une voiture noire aux vitres teintées qui démarra aussitôt accompagnée de motos de l’escorte présidentielle.
A suivre…la suite au prochain épisode
Voilà, j'espère que ce passage aussi vous aura plu ^^