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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 06 nov. 2016, 21:21
par nonoko
Moi, j'aimerais bien lire un peu de Haokah...
Bon, en attendant, je tranche entre deux pistes, mais si tu avais dèjà écrit une suite, Raang, je t'autorise à ne pas tenir compte de ma décision
- TAO! TAO!
Esteban s'était lancé dans l'escalier, avait ouvert la porte à la volée, le coeur battant, pressentant ce que le silence régnant dans la maison lui indiquait: la pièce était vide, ils étaient partis à sa recherche, à n'en pas douter...Désemparé, il se retourna vers Maria qui l'avait suivi d'un pas traînant. Elle inspecta la pièce avant de lancer:
- hum, il fallait s'en douter, petit...mais regarde, ils ont laissé un message.
Elle s'approcha du fauteuil; le cadre en bois du dossier était orné de deux têtes de lion finement sculptées. L'une d'elle cependant semblait avoir été tournée de côté.
- tu vois cette tête? Mendoza la fait pivoter à chaque fois qu'il veut me laisser des instructions spéciales, en mon absence. Il suffit de la déboîter....
Elle joignit le geste à la parole, et dégagea d'une main experte un mince feuille roulée.
-Voyons, que dit-il? Ah! Mon petit, que dirais-tu de rester ici une heure ou deux avant qu'ils ne reviennent?
- Où sont-ils allés?
- Hum, il ne le dit pas clairement mais...
Tout en parlant, Maria s'était emparée de la carafe.
- apparemment ils seraient partis à ta recherche...
Elle se dirigea vers Esteban, passa derrière lui tandis qu'il s'impatientait.
- mais, ça, je le sais déjà! Bon sang, si seulement...
Il ne put finir car Maria lui avait fracassé la carafe sur le crâne.
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 06 nov. 2016, 21:34
par Raang
J'avais écrit un début exactement pareil, mais hé t'ai dit que jennentrouvais pas L'aria louche
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 06 nov. 2016, 21:50
par nonoko
Elle n'est pas forcément louche, elle ne fait que retenir Esteban comme Mendoza le lui a demandé dans le message, qu'elle se garde bien de lui lire.

Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 06 nov. 2016, 22:35
par Haokah
nonoko a écrit :Moi, j'aimerais bien lire un peu de Haokah...
Euh... moi aussi ! Faut dire que je suis un peu charrette en ce moment niveau taf (gros dossiers de projets à rendre en urgence) et que je passe déjà beaucoup de temps sur le forum (ah, ce marathon de deux épisodes par jours... heureusement là, ça va mieux).
Mais je vous suis, et votre aventure collective est vraiment sympa ! Continuez, bande de petits fous !
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 07 nov. 2016, 11:39
par nonoko
Dommage, Haokah, et merci, ce n'est que partie remise!
Bon, je pourrai continuer, la machine à idées s'est remise en route, mais pas avant demain.
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 07 nov. 2016, 18:25
par TEEGER59
nonoko a écrit :
Il ne put finir car Maria lui avait fracassé la carafe sur le crâne.
Estéban s'étala de tout son long sur le plancher, inconscient. La vieille femme, soudain prise de remords, murmura:
-Désolée mon petit mais c'est pour ton bien...Et je n'avais pas d'autre alternative pour te retenir ici...
Avec un peu de mal, elle le hissa sur l'unique fauteuil et l'allongea. Elle balaya la pièce des yeux. Les restes du poulet rôti étaient encore sur la table.
-Les hommes!, s'exclama-t-elle. Incapable de débarrasser quoi que ce soit...
Son regard se posa de nouveau sur Estéban.
Depuis leur première rencontre, plus tôt dans la journée, elle avait remarqué le pendentif autour de son cou. Elle s'empara de l'objet, le tapota nerveusement et l'étudia en attendant le retour du marin...
...à suivre...
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 07 nov. 2016, 18:28
par Raang
THE RETURN OF THE CHIKEN !
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 07 nov. 2016, 18:30
par TEEGER59
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 07 nov. 2016, 18:31
par Raang
On tiens un truc là, avec le médaillon... Je sens qu'une minuscule idée me viens...puis elle est partie
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 08 nov. 2016, 10:29
par nonoko
Finalement, elle fourra le médaillon dans la poche gauche de sa longue robe noire. Si le gamin n'était pas décidé à rester tranquille, elle pourrait toujours s'en servir pour faire pression sur lui. Puis elle se rappela du deuxième médaillon, celui qu'il avait jeté rageusement à terre. Elle fouilla la pièce et le retrouva sous le lit, où il avait roulé. Il était désormais complètement gris, et recouvert de détritus divers qui s'étaient collés à lui. Elle sortit alors en maugréant un mouchoir de sa poche droite et entreprit de le nettoyer, mais elle ne put lui redonner son éclat. Elle ressortit alors le premier médaillon et constata qu'il était dans le même état. Ce mystère la laissa perplexe, elle haussa les épaules, enveloppa soigneusement les deux médaillons dans le mouchoir et remit le tout au fond de sa poche gauche, en dessous de ses clés. Elle sentait désormais le sommeil la gagner, mais elle prit d'abord la précaution de lier les mains d'Esteban aux bras du fauteuil, avant d' installer une chaise contre la porte fermée de l'intérieur grâce au loquet. Puis elle s'assit et entreprit de fumer un peu la pipe pour éviter de s'endormir. Elle gardait toujours le matériel nécessaire dans sa poche droite, afin de pouvoir s'adonner à son péché mignon en toute occasion. Mais très vite les volutes parfumées du tabac la précipitèrent irrésistiblement vers le sommeil.
- Maria! Maria!
Des coups impérieux accompagnaient la voix de son frère, qui tambourinait furieusement à la porte.
- Maria! ouvre, bon sang! je sais que tu es là!
Elle ouvrit à demi-les yeux. L'aube éclairait faiblement la pièce. Esteban la fixait. Rapidement, elle reprit ses esprits et se précipita pour défaire ses liens.
- c'est mon frère, s'il te trouve ici, qui sait ce qu'il te fera? Tu vas filer par la fenêtre, la cour possède deux passages..
- je sais, Mendoza nous l'a dit, mais je n'ai pas l'intention de m'enfuir comme un lâche, il sait où est Zia , non?
- tsss, espèce de fou, tu veux tous nous faire tuer ou quoi? pourquoi est-il ici, je n'en sais rien, mais il n'a pas l'air de venir pour une visite de politesse!
-Maria, avec qui parles-tu? Ouvre, vieille carne!
- Voilà, voilà, je m'étais assoupie, un instant, veux-tu, qu'est-ce que tu fiches ici d'abord?
- OUVRE!!!
- Allons, file, par le passage de gauche!
- où habite ton frère, dis le moi, je t'en supplie!
Maria poussa rudement Esteban vers la fenêtre.
- je t'en supplie, c'est ma seule chance de retrouver Zia!
La porte était à présent secouée par de puissants coups de pieds. Maria ouvrit la fenêtre.
- file avant qu'il ne soit trop tard!
Mais Esteban tirait déjà son poignard.
- file ou Mendoza ne me le pardonnera jamais!
- l'adresse?
La porte commençait à céder.
- Roberto, mais qu'est-ce qui te prend de démolir comme ça la porte?
- tu me le paieras, vieille bique putride!
Alors Maria se décida et souffla l'adresse à Esteban, qui eut tout juste le temps de sauter avant que Roberto ne pénétre dans la chambre, l'épée à la main.
- Où est-il?
- mais, de qui parles-tu?
- la fenêtre, tu l'as aidé à s'enfuir!
- mais de quoi parles tu , Robertino, je faisais juste un peu de ménage, j'aérais...
Roberto se précipita juste à temps pour voir Esteban disparaître dans le passage. Il se retourna vers sa soeur.
- on m'avait bien dit que t'on avait vue en compagnie de cet étranger...que faisais-tu avec lui? que lui as-tu dit?
- mais, de qui ...
Roberto la saisit violemment par le col de sa robe et plongea ses yeux noirs dans ceux de sa soeur, qui demeura impassible.
- tu m'as trahie...toi, ma soeur!
Maria soutint son regard. Face à la mort, elle entendait rester digne et fière. Mais Roberto se contenta de la repousser avant de disparaître par la fenêtre. Maria resta pétrifiée un instant avant de reprendre ses esprits.
- Hijo de la puta! (NOTE de l'auteur: nous nous excusons pour ce langage grossier qui déroge quelque peu aux régles de bienséance fixées par Routard, mais nous supputons que les enfants de 8 ans n'ont pas encore acquis les rudiments nécessaires pour comprendre ce que dit Maria) Tu vas voir ce dont la vieille carne est capable!
Et elle se précipita dans les escaliers avec une célérité dont personne ne l'aurait crue capable en raison de son âge avancé, se dirigea vers la petite écurie attenante où l'attendait son âne Zephiro, un superbe mâle andalou à la robe noire, comme sa maîtresse. C'était son fidèle compagnon de corvées de bois et d'eau, mais cette fois, sa mission allait prendre un tout autre tour!