Coucou tout le monde,
je sais que ça fait longtemps que je vous l'avais promis, et chose promise chose du!
Voici donc le OneShot accompagnant la dernière suite COMPLETTE!
Je vous conseille fortement de lire tout ce qu'il y a avant, avant de de regarder la dernière vignette
ps: Avec l'aide Dek et Cobra j'ai choisi une nouvelle couleur pour les cheveux, merci de me dire si maintenant ont voie mieux les effet
(ca ne concerne que la dernière vignette actuellement)
En espèrent que ce petit tout vous plaira, ce fut un défit personnel.
Comme toujours tout commentaire est la bienvenue, et toute critique constructive sera extrêmement apprécié
Juin 1536, Mexique
Cela faisait quelques jours que le trio était au village du nouveau soleil, comme à chaque fois, Zia et Maïna passaient presque tout leur temps ensemble, si elles n’étaient pas en forêt, elles étaient en randonnée, ou même au bord du lac. En les voyant comme ça Esteban et Tao les prenaient presque comme deux sœurs toujours enfantines malgré leurs dix-sept ans et le caractère toujours plus sage et sérieux que Zia arborait. Étonnamment ce dernier semblait disparaître lors de leur escapade, tantôt elles revenaient comme elles étaient parties, d’autre fois totalement décoiffées et couvertes d’herbe ou même de terre, ou même parfois trempées… dieu seul savait ce qu’elle pouvaient bien faire pour passer le temps, mais ça ne regardait qu’elles.
Ce jour-ci, les deux sœurs étaient parties en maillot, couvertes de leurs serviettes de bain. Elles ne l’avaient pas dit mais il été parfaitement évident qu’elles allaient au lac, peut-être croiseraient-elles Esteban qui était parti marcher tôt dans la matinée, se dit Tao…
Quelques minutes après être arrivées, les deux jeunes femmes étaient en train de barboter dans l’eau près de la berge, elles adoptaient la position de l’étoile de mer, et restaient côte à côte à la surface de l’eau.
Après avoir passé un moment les oreilles dans l’eau et avoir attendue quelques secondes que la semi surdité qui en découlait soit passée, Maïna commença à parler à sa grande sœur…
M : Alors Zia de quoi voulais-tu me parler, tu m’as semblé plutôt intriguée ce matin, il y a un problème... ?
Z : Non aucun problème ne t’inquiète pas…
Zia essayait-elle de lui cacher quelque chose, avait-elle changé d’avis ? Ou est-ce qu’elle se faisait des idées… ? Maïna ne savais trop quoi penser, mais elle connaissait bien sa sœur…
M : Ah dans ce cas j’ai rêvé, tu n’es pas venue me voir aux aurores ce matin en me demandant qu’on vienne ici, un endroit à l’abri des oreilles indiscrètes selon tes propos….
Z : Si…
M : Dans ce cas parle-moi, je ne t’ai pas laissé refuser de parler au village pendant deux bonnes heures pour croire qu’il n’y a rien…
Z : Je ne t’ai pas dit qu’il n’y avait rien, seulement que ça n’était pas un problème…
Maïna savait bien que sa grande sœur tournait autour du pot, ça ne pouvait avoir qu’une seul explication, Zia ne savait pas trop quoi penser…
Maïna enfonça doucement son bras droit dans l’eau, et elle le remonta brusquement pour éclabousser le visage de Zia, avant de lui dire, munie d’un sourire jusqu’aux oreilles…
M : Aller dis-moi, qu’est-ce qu’il a fait ? Arrête de tourner autour du pot, je sais bien que tu penses à lui, comme à chaque fois…
Zia changea d’attitude, elle arbora un léger sourire qui fit comprendre à sa petite sœur qu’elle avait vu juste…
Z : Dis-moi est-ce que tu as remarqué des changements chez lui dernièrement ?
Maïna fut légèrement intriguée…
M : Des changements tu dis ? Non je n’ai rien remarqué, c'est toujours le même depuis cinq ans, pourquoi tu me demandes ça ?
Zia lui répondit tout en se relevant, pensive…
Z : Je ne sais pas, j’ai l’impression qu’il me regarde différemment… comme si j’étais…, j’ai parfois l’impression qu’il me voit comme un vase en cristal qui se briserait au moindre choc… c'est comment dire… oppressant, je sais bien que jamais Esteban ne voudrait me rendre mal à l'aise, mais je ne peux me retirer cette impression de l’esprit…
Elle lui répondit juste après s’être relevée et lui avoir attrapé les épaules.
M : Zia, qu’il te voit différemment depuis ces dernières années c'est normal, tu as changé petit à petit avec le temps sous ses yeux, nous sommes devenues des femmes… mais ce regard neuf ne peut pas être récent. Regarde-moi par exemple, on est pas encore mariés pour les raisons que tu connais, mais depuis un ou deux ans crois-moi j’ai l’impression d’être un morceau de viande aux yeux de Viracocha, et je suis pourtant certaine qu’il ne s’en rend même pas compte…
Z : Qu’est-ce que tu veux dire ?
M : Je veux dire qu’il est peut-être temps que tu voies les choses Zia, c’est ton inconscient qui te fait remarquer ce à quoi tu n’as jamais espéré mais qui a pourtant toujours été…
Zia pencha la tête…
M : Zia tu es vraiment aveugle, Esteban t’aime et ça depuis toujours, c'est d’une évidence incroyable depuis le premier jour où je vous ai vus tous les deux !
Zia commença à rougir comme une tomate, à se frotter doucement les cheveux contre la joue…
Z : Je l'aime aussi tu sais… mais il ne me montre jamais le moindre signe, j’en désespère…
Maïna leva les yeux au ciel…
M : Zia décidément tu n’es pas croyable, tu as beau être sage et sérieuse, tu es vraiment nulle avec les garçons… ce que tu me racontes depuis bientôt une heure, ça en est déjà un de signe… et encore je ne te parle pas des fois ou il ne cesse de te regarder du coin de l’œil…
Zia ne savait pas quoi répondre, elle était dans ses pensées…
Maïna qui savait pertinemment lui avoir ouvert les yeux, voulut terminer leur mâtinée dans la joie et la bonne humeur. Elle prit un grand plaisir a immerger ses deux mains dans l’eau, et même ses bras, avant d’envoyer une bonne dose d’eau sur Zia.
Zia se retrouva sortie de sa rêverie par une sensation de froid, ainsi que les rires de sa sœur.
Z : Mais qu’est-ce que tu fais ?!
M : Maintenant que tu as compris on va finir notre mâtinée baignade !
Elle envoya une autre dose d’eau sur Zia, qui émit un grand sourire et un petit froncement des sourcils avant de se mêler au jeu.
Z : Attend un peu tu vas voir !
Ce fut au tour de Zia. La situation se changea en une véritable bataille d’eau, les deux jeunes femmes finirent par se courir après, Zia étant poursuivie par Maïna, l’ambiance baignant dans une profonde joie accompagnée de rire. Malheureusement en arrivant près du bord, Zia ne vis pas un rocher plat au font de l’eau. Elle glissa sur ce dernier, et finit par heurter un autre rocher avant que Maïna ne puisse la rattraper. Il était de forme quelconque et par malchance, légèrement coupant. Elle le prit droit sur son omoplate gauche. La douleur ce fit instantanément sentir.
M : Zia ! Ça va aller ? Excuse-moi, j’ai été idiote…
Elle lui répondit en esquissant un sourire, mais on voyait bien qu’elle avait mal…
Z : Ça aurait pu être pire, heureusement ma tête n'a pas heurtée le rocher… De quoi ça a l’air ?
Maïna lui répondit avant de lui poser sa serviette sur les épaules…
M : Je ne vais pas te mentir, c’est moche, je t’accompagne nettoyer ca…
Z : Merci… Ne dit rien a Esteban je te prie…
Ce fut à ce moment qu’une voix se laissa entendre, venant de derrière les arbres…
E : Bonjour vous deux alors l’eau était bonne ?!
M : Oui oui ! Elle est très agréable…
Maïna porta sa bouche a l’oreille de Zia tout en lui attrapant les bras pour éviter de lui prendre les épaules et risquer de lui faire mal, avant de lui chuchoter en riant légèrement …
M : Bon je te laisse avec ton Esteban ! A toute à l’heure si c’est toujours nécessaire…
Zia en fut affolée…
Z : Hé, mais attend !
Maïna était déjà partie en courant… Esteban interpella Zia…
E : Tu sais où elle va? … Tu es sûr que ça va Zia ? Tu fais une drôle de tête…
Elle répondit en riant légèrement, rire qui parut tout sauf naturel…
Z : Bien sûr que ça vas, qu’es que tu vas t’imaginer, je suis juste un peu embarrassé que tu me vois dans… dans cette tenue… Tu te poses la question pour Maïna ? Elle est juste partie devant pour préparer notre prochaine activité.
Esteban la regardait droit dans les yeux… ce qui ne fit que l’intimider…
Z : Arête de me regarder comme ça s’il te plaît, j’ai l’impression d’être un morceau de viande, la tu me fais peur…
Esteban détourna les yeux en s’excusent, Zia était stressée, A quoi pense-t-il ? A-t-il un doute ? pensa-t-elle…
Z : Bon je la rejoins à plus tard…
E : Attend… ! Zia… Qu’est-ce que tu me cache ?
Elle s’arrêta brusquement ce qui fit légèrement glissée sa serviette quant-elle se retournât...
Z : Mais rien du tout… arrêtes de t’imaginer des choses…
Pendant ses paroles elle avait tiré sur sa serviette pour la remettre en place, et malheureusement pour elle, cette dernière frotta contre la plaie, et Zia ne put s’empêcher d’esquisser un gémissement, immédiatement après elle voulut continuer sa route.
Cependant Esteban la stoppa en l’attrapent au niveau du dos et des genoux, ce qui fit tomber sa serviette qui ne reposa plus que sur les bras de sa porteuse, choquée de voir son amis de toujours oser un tel rapprochement et d’une manière aussi spontanée…
Z : Mais, Esteban ! Qu’es que tu fais ?!
E : Ce qui est nécessaire…
Zia était affolée, il n’aurait déjà pas dû la voir dans cette tenue, et voilà qu’il la prenait dans ses bras… Et comme si ça n’était pas suffisant sa serviette été tombée en arrière, Esteban la voyait donc plus dénudée qu’elle ne l’avait jamais été devant un garçon, un sentiment de gêne profond l’envahissait, elle n’avait jamais ressenti ça par le passé.
Elle en venait à s’imaginer de multiples scénarios, mais il l’interrompit d’une vois saccadée…
E : Zia… es… es que tu peux ramener un peu ta serviette s’il te plaît… la situation est… quelque peu embarrassante…
Ainsi Zia retrouva une certaine sérénité, une mèche rebelle encore mouillé commençait à glisser devant son œil gauche, c’était bien son Esteban… incroyablement impulsif, mais profondément respectueux… pensa-t-elle en rougissant légèrement.
Z : …Merci Esteban… Peut tu me reposer maintenant je te pris.
E : Tu me laisseras te soigner si je le fait ?
Z : Je peux me débrouiller…
E : Dans ce cas il n’en est pas question, mets-toi à l'aise on a quelques dizaines de minutes de marche…
Zia fut frustrée, mais se mis tout de même à l'aise, elle entoura le cou et l’épaule d’Esteban avec ses bras, et posa sa tête contre son épaule gauche. Ce n’était pas la situation idéale, mais après tout n’avait-elle pas toujours rêvé d’être dans ses bras… trêve d’apparence autant en profiter se dit-elle…
Le trajet dura environ une demi-heure, ils arrivèrent enfin devant le condor, la rampe arrière été ouverte pour faciliter la commodité de leur séjour, Esteban se dirigea ver la chambre de Zia, avant de la laisser s’asseoir sur son lit…
E : Attend moi, je vais chercher de quoi m’occuper de ça…
Z : Attend il te faut…
Mais il la coupa.
E : Je sais, le coton, ton mélange de plante pour désinfecter et le papier collant de Tao…
Zia sourit, alors comme ça il avait retenu ses cours de premier soin… Je suis fier de toi pensât-elle… puis Esteban revint avec les outils nécessaire…
E : Aller montre-moi ça, ça ne peut pas être si moche…
Zia le regarda dans les yeux le visage encore un peu rose avant de dénudé sont épaule gauche et de ramener ses cheveux en couette sur le devant afin d’éviter qu’ils ne soient une source de gêne, Esteban s’assit derrière elle, il contempla d’abord la ravissante épaule de Zia avant de rapidement se reprendre…
E : C’est effectivement pas très joli…
Esteban imagina immédiatement un double sens indiscernable et ne put s’empêcher de le corriger…
E : Je parle de la plaie bien entendu !… ton épaule est… ravissante…
Elle le remercia hésitante, puis il commença par enduire une boule de coton avec le mélange, et a doucement tapoté la plaie, mais Zia avais quand même mal, effet secondaire de la potion… jusqu’à ce qu’il eut enfin terminé le nettoyage. Ce fut un soulagement pour elle lorsqu’il lui annonça que la torture était finie.
Il prépara un carré de coton qu'il posa à l’emplacement de la chair meurtrie de sa jeune amie, avant de découper un carré légèrement plus grand avec le papier collant de Tao, il le posa par-dessus ce qui fit tenir l’ensemble.
E : Et voilà, c’est fini ! C’est comme si rien ne c’était passé…
Z : Quant ca aura fini de cicatriser oui… je suis fière de toi, je n’ai même pas eu besoin de te t’indiquer quoi que ce soit.
Zia remis sa serviette en place.
Puis Ils se mirent côte à côte, le nœud du haut de maillot de Zia jouant les rebelles en dépassant de la serviette…
Zia resta pensive un petit moment, hésitant entre lui demander et continuer à se taire…
E : Que t’arrive-t-il, d’un coup tu es bien pensive…
Elle ne lui répondit que quelque seconde plus tard sur un tout autre sujet…
Z : Esteban… Je te trouve différent depuis quelque temps…
Ce dernier resta silencieux, intrigué…
Z : D’après Maïna il n’en est rien, ce ne serait qu’une impression, mais je ne peux arrêter d’y penser,… Pourquoi es-tu devenu aussi prévenant…
E : Prévenant tu dis ? Je n’estime pourtant pas avoir changé, je suis et je resterai toujours moi…
Z : Dison que ces derniers temps, j’ai plus que jamais l’impression que tu me crois en cristal, comme si j’allais me briser au premier choc, ça me donne un certain sentiment d’oppression…
E : Zia, ça fait très longtemps que je te l’ai promis, je serai toujours avec toi, et je prendrai toujours soin de toi, même si tu ne le fait pas toi-même…
Z : Oui, mais je suis grande, tu n’à pas besoin de me materner…
Esteban luis souris en la regardant droit dans les yeux, c’était le moment ou jamais…
E : Zia… pour ça, je crois que tu connais la réponse depuis longtemps …
Son visage pris un air de surprise, et commença à prendre une teinte encore plus rosé…
Z : Tu…
Elle fut rapidement interrompue par Esteban qui la mit face à lui en lui attrapent délicatement les épaules, a la grande surprise de cette dernière…
E : Zia, je t’aime ! Ca… ça fait très longtemps… Je sais ça fait longtemps que j’aurais dut te le dire, excu…
Elle lui mit la main sur la bouche… avant de lui chuchoter à l’oreille…
Z : Tu parles trop… Moi aussi je t’aime gros béta !
Ils se regardèrent droit dans les yeux, Zia sentit la main d’Esteban vadrouiller dans ses cheveux, c’était une sensation des plus agréables, qu’elle n’avait jamais eu qu’en songe…
La main passa doucement derrière sa nuque, et leurs lèvres finirent par rapidement se rapprocher…
Soudain la vue de Zia devin trouble, quelque seconde plus tard elle ouvrit les yeux, elle se vit dans une position totalement différente.
Elle venait de se réveiller… Des larmes commencèrent à couler sur ses joues.
Zia chuchota en sanglot
Z : Esteban pourquoi, pourquoi ça ne se passe jamais ainsi… m'aime tu vraiment, ou n'es qu'un rêve chimérique…
Par la porte ouverte elle entendait les voix de Tao, Esteban et Maïna qui discutaient. Sa petite sœur évoquait leur projet entre filles du jour, une baignade au lac…