Fanfic - Voyage, voyage

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Akaroizis
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Akaroizis »

Heu ? Le Laguerra se fait déjà prendre ? x)

... Bref,
Mes chers amis
Je me marre !
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Saison 2 : 09/20
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TEEGER59
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par TEEGER59 »

Et Mendoza et ses trois marins :?: :?: :?:
Sancho et Pedro ont enfanté :tongue:
À moins qu'il ne s'agisse de Baptiste De Sarles...
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Le Flamand
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Le Flamand »

Correction en cours...veuillez patienter ^^
EDIT : C'est corrigé
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Le Flamand
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Le Flamand »

Encore un bon extrait pour la route ;)

Chapitre 4 (suite) :

Paris - Palais de l'Elysée (Rue du Faubourg Saint-Honoré) - Lundi 29 novembre 2010
Le colonel fut solidement attaché de sorte à ce qu'il ne puisse plus s'enfuir avant que le président ne commence à l'interroger depuis le siège où il était resté assis.
N : Colonel Lague...
:Mendoza: : Oh ! Mais pourquoi n'ais-je pas fait le rapprochement plus tôt, c'est que... entama le capitaine avant d'être coupé par le président.
N : Si je vous ai assigné à la fonction d'aide de camp, ce n'est pas pour que vous puissiez ostensiblement vous servir de moi, c'est absolument intolérable, c'est clair ?
CL : Attendez, je vais tout vous...
N : Taisez-vous ! Aucune excuse n'est recevable. A partir de maintenant vous êtes congédié ! Mais avant, vous allez répondre à toutes les questions qui vous seront posées, et vous ne prendrez la parole uniquement pour répondre à ces questions. Ais-je été suffisamment clair ?
Pour toute réponse, le prisonnier regarda Nicolas droit dans les yeux de manière défiante avant que ce dernier ne se lève et ne tape du poing sur la table.
N : AIS-JE ÉTÉ SUFFISAMMENT CLAIR ? RÉPONDEZ !
CL : Oui...
N : Bien. Première question. A qui appartient ce livre ? demanda-t-il en montrant l'ouvrage rammené par Tao depuis la bibliothèque
CL : A moi
N : Où l'avez-vous déniché ?
CL : Il se transmet de parents à enfants, souvent l'aîné dans ma famille depuis plusieurs siècles.
Sur le moment, un objet brillant tomba de la poche intérieure de sa veste.
N : Qu'est-ce que...
:Esteban: / :Zia: / :Tao: : LE MÉDAILLON DE LA PRINCESSE RANA'ORI !
N : Plait-il ?
:Esteban: : C'est une des clés des cités d'or
N : Oh ! Mais que fait-il ici Colonel Laguerra ? Que faisait ce bijoux dans VOTRE veste ?
Le militaire ne daigna répondre à la question avant que Nicolas ne hausse de nouveau le ton.
N : Répondez colonel Laguerra !
:Mendoza: : Nous avons la réponse votre excellence intervint Mendoza
N : Bien, vous pouvez parler Mendoza, je vous en prie.
:Mendoza: : Pedro ! Sancho !
:Sancho: : Ou...Oui...Mendo...Mendodo...
:Pedro: : Mendoza !
:Mendoza: : Allez fouiller les quartiers de l'aide de camp.
:Sancho: : D'a...D'a...D'accord.
Aussitôt, les deux marins se retirèrent dans le couloir et prirent la direction des appartements du colonel Laguerra.
N : Mendoza, vous venez d'affirmer que vous aviez la réponse à ma question. Alors pourquoi demander à vos deux catastrophes ambulantes de fouiller la résidence du colonel ?
:Mendoza: : Parce-que voyez vous, je suis certain que ce colonel Laguerra cache encore bien d'autres mystères qui méritent d'être éclaircis. De pl...
N : Vous n'avez pas répondu à ma question initiale. Pouvez-vous y répondre s'il vous plait ?
:Mendoza: : J'y viens...Esteban ? Tao ? Zia ? Vous pouvez parler de ce que vous avez trouvé.
:Esteban: : Au s...
:Mendoza: : Une minute Esteban, j'ai oublié de poser une question à son excellence. Monsieur, que savez-vous de nous et pourquoi sommes nous si célèbre que cela ?
N : Personne n'ignore la quête que vous avez accomplie au seizième siècle, celle des sept cités d'or. Celle que vous avez accomplie non sans peine. Cette quête, c'est aussi devenu le sujet d'une série télévisée qui vous a été consacrée dans les années 1980.
:Esteban: : C'était donc ça...
Leur hôte alluma l'écran mural situé dans le dos de Mendoza et des enfants puis zappa sur une chaîne français qui diffusait la série nommée "Les mystérieuses cités d'or".
:Mendoza: : Nous avons déjà pu voir un extrait dans un restaurant.
N : Maintenant, veuillez m'excuser, je dois m'entretenir avec le premier ministre.

L'homme attendu par le président entra dans la salle et Mendoza et les enfants sortirent alors dans le couloir et virent les deux marins arriver vers eux avec une matrice d'orichalque.
:Esteban: / :Zia: / :Tao: : Oh !
Le colonel qui était emmené par deux soldats commença à se débattre à la vue de Mendoza.
CL : Je vous maudit !
:Esteban: : Que fait-on maintenant ?
:Mendoza: : Un peu de patience Esteban
Le premier ministre ressortit du bureau et Nicolas les convia de nouveau à entrer dans le bureau.
N : Monsieur Mendoza, vous aviez l'air surpris lorsque le nom du colonel Laguerra a été prononcé. Pouvez-vous me dire pourquoi ?
:Mendoza: : Parce que j'ai déjà eu affaire à des Laguerra par le passé et ce n'étaient pas des personnes honnêtes. Seul l'appât du gain et l'or les intéressaient réellement.
N : D'accord, mais en quoi cet homme a-t-il un rapport avec les deux autres Laguerra ?
:Mendoza: : Ceci...
Les deux acolytes du capitaine montrèrent la matrice d'orichalque et le capitaine souleva le livre porteur du symbole présent également sur l'encyclopédie de Tao ainsi que le double-médaillon de la princesse Rana'Ori.
N : Bien...hem...Vous pouvez garder tous ces objets. Mais avant votre départ, j'aimerai que vous me fassiez une faveur.
:Mendoza: : Laquelle ?
N : Faites-moi visiter le condor
Les six compagnons se concertèrent pendant cinq bonnes minutes avant de donner leur décision au président qui jubilait à l'idée de monter dans le grand oiseau d'or avant que Mendoza ne donne la réponse.
:Mendoza: : Non !
N : Je respecte votre décision...GAAAAARDES !
Dix militaires en armes firent irruption dans le bureau et empêchèrent tout passage.
N : Emmenez ces six espions et fouillez le grand oiseau d'or.
Aussitôt, les soldats s'exécutèrent et se ruèrent d'abord sur les trois adultes qui leur opposaient une résistance farouche, notamment grâce à l'épée de Mendoza que ce dernier sortit immédiatement de son fourreau.
Quant aux trois enfants, ils se contentèrent se replier dans un des quatre coins de la pièce derrière le bureau du président qui hurlait sur les hommes armés pour qu'ils accélèrent l'interpellation des six héros.
Malheureusement pour lui, Mendoza vint discrètement par derrière et pointa le canon de son pistolet sur sa tempe alors que les enfants étaient sur le point d'être capturés.
:Mendoza: : ON NE BOUGE PLUS
Les gardes se retournèrent vers la source de la voix et virent leur commandant braqué par un pistolet.
:Mendoza: : Très bien. Maintenant vous allez lâcher ces enfants et donner vos armes à mes deux...
Le capitaine vit que ses deux acolytes avaient quittés la pièce dans la confusion de la confrontation.
:Mendoza: : PEDRO ! SANCHO !
Les deux marins revinrent à tâtons dans le bureau avant de récupérer les armes des dix gardes républicains présents dans la pièce et de les ligoter puis de les bâillonner et enfin de faire de même avec le président qui ne cessait de se débattre et de jurer sans pouvoir émettre de mots audibles.
:Mendoza: : J'ai compris votre petit manège. C'est vous qui êtes le fautif dans l'histoire car vous voulez les cités d'or. C'est également pour cela que vous vouliez monter dans le condor afin de nous obliger à vous les livrer. De plus, mes "catastrophes ambulantes" comme vous dites n'ont pas fouillé que le domicile de votre aide de camp...Mais le votre aussi. Tout à l'heure, vous avez vu que votre aide de camp a tenté de vous doubler dans votre quête commune alors vous avez décidé de l'évincer. N'est-ce pas votre excellence ?
Devant le capitaine, le prisonnier continua de jurer et donna un coup de pied dans son tibia avant de pouffer de rire et que Mendoza ne le gifle.

Soudainement, l'alarme fut donnée dans tout le palais et une machine émettait un bruit strident dans tout le bâtiment alors qu'une dizaine de soldat fit irruption dans le couloir et se dirigeait vers le bureau où étaient retenus le président et onze membres de sa garde.
A la vue des militaires, Mendoza s'adressa à Zia.
:Mendoza: : Tu sais ce qu'il te reste à faire ?
La jeune inca acquiesça puis fixa la lampe qui était posée sur le bureau du regard et la fit voltiger vers la dizaine d'hommes en armes dont certains restèrent postés à la porte du bureau, le regard vidé par ce qu'ils venaient de voir.
L'espagnol s'adressa ensuite au président.
:Mendoza: D'ailleurs, tant que j'y pense...le président n'aurai jamais laissé un étranger visiter le palais et fouiller dans ses affaires. Il s'agit de la fonction suprême. Donc j'en déduis que vous êtes un imposteur.
Mendoza toucha au but, il venait de débusquer le second traître.
Il ordonna ensuite à ses deux marins de chercher les geôles du palais et de libérer tous les prisonniers. Une cinquantaine de minutes plus tard, le vrai président vint à la rencontre de Mendoza.
:?: : Comment pourrais-je jamais vous remercier ? Deux mois que je suis enfermé dans ma cellule.
:Mendoza: : Ne me remerciez pas. Congratulez plutôt ces trois enfants qui ont trouvé les indices nécessaires.
Le petit homme porteur d'un costume noir examina les éléments récupérés par Tao et leva les yeux vers ses sauveurs.
:?: : C'est étrange, j'ai déjà vu ce livre et ce médaillon quelque part
:Mendoza: : Monsieur le président, nous aimerions rester en votre compagnie mais le soleil est déjà bas dans le ciel et le condor...
:?: : LE CONDOR ! MENDOZA ? QUE FAITES-VOUS ICI ? C'EST A N'Y RIEN COMPRENDRE. LA LÉGENDE DISAIT DONC VRAI
Il serra la main du capitaine avant de les conduire hors de son bureau puis de les raccompagner dans le jardin du palais où se trouvait le condor.
Pendant que ce dernier discutait, Tao se dirigea vers son laboratoire puis jeta un oeil au livre trouvé dans la bibliothèque et s'occupa de traduire ses symboles qu'il contenait tandis qu'Esteban et Zia s'assirent sur les marches qui permettaient l'accès au palais.

La jeune femme posa ses mains sur les épaules du jeune atlante et engagea la conversation.
:Zia: : Esteban ?
:Esteban: : Oui Zia ?
:Zia: : Tu te souviens de notre quête des cités d'or ?
:Esteban: : C'est quelque chose qui est inoubliable sourit-il avant de glisser sa main jusque sur l'épaule droite de son amie.
:Zia: : Esteban, voilà je...
:Mendoza: : Les enfants ! Pedro ! Sancho ! On y va ! Tous au condor !
Les deux adolescents saluèrent le vrai président puis montèrent dans le condor qui bientôt décolla et mit cap au nord.
A suivre... :x-):
Modifié en dernier par Le Flamand le 04 mai 2017, 12:32, modifié 5 fois.
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Seb_RF
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Seb_RF »

C pas mal, mais sa aurait pue être plus poussé quand même, ce coup là je reste sur ma faim :D
note serie:
MCO1: 18/20

Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)

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Le Flamand
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Message par Le Flamand »

J'aurai pu faire plus poussé, il est vrai ^^ mais maintenant qu'il est publié, je peux toujours faire une "petite" mise à jour ^^

Edit : J'ai poussé le bouchon au maximum mais tout ne rentre pas sur l'autoroute, va falloir patienter...Je sors :arrow:
Quant à la mise à jour, elle est faite, bonne lecture
;)
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Akaroizis
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Akaroizis »

:Zia: : Esteban ?
:Esteban: : Oui Zia ?
:Zia: : Tu te souviens de notre quête des cités d'or ?
:Esteban: : C'est quelque chose qui est inoubliable souria-t-il avant de glisser sa main jusque sur l'épaule droite de son amie.
:Zia: : Esteban, voilà je... je ne t'aime pas voilà ! Arrête de me couper Mendoza !

:roll:

Sinon, beau changement, il m'a l'air beaucoup mieux que la version de base ! ;)
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Raang »

Très bon changement en effet, bravo Gaël, c'est une bonne fic pour se détendre ^^

@Akaroizis...tu es méchant, très méchant...mais j'aime beaucoup ^^ (nuée d'insultes en MP dans 5...4...3...2...)
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Le Flamand »

Merci les gars, ça fait plaisir :)

Concernant Zia et Esteban, ils vont...oui ils vont encore vous faire patienter :x-):
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Re: Fanfic - Voyage, voyage

Message par Le Flamand »

Pas de bla bla, je passe de suite à la suite du chapitre 4 :x-):

Chapitre 4 (suite) :
Quelque part au nord de Paris - Lundi 29 novembre 2010

Dans le condor, le silence régnait, Tao, Zia, Pedro et Sancho dormaient alors qu'Esteban pilotait et que Mendoza consultait une carte qui lui avait été donnée à Paris.
L'oiseau volant continuait sa route dans un ciel de plus en plus sombre qui indiquait à Esteban qu'il aurait bientôt à se poser pour éviter tout accident suite au défaut d'alimentation d'énergie solaire qui survenait la nuit et par trop mauvais temps.
Alors que le soleil avait pour moitié disparu de la ligne d'horizon à l'ouest, Mendoza s'adressa enfin au jeune pilote qui s'occupait de maintenir le cap au nord au dessus d'un petit bois.
:Mendoza: : Là, Esteban, il y a un bois, tu peux t'y poser, je vois une clairière
Le jeune atlante acquiesça et fit lentement descendre le condor qui se mit à tanguer après avoir reçu le tronc d'un arbre dans l'aile gauche, réveillant les autres passagers.
:Pedro: : Tu pourrais faire un peu plus attention, on a le sommeil fragile nous.
:Sancho: : Bah...bah...bah oui quoi...nous...nous...nous on a le som...som...me...meil fragile, il faut f...faire att...att...attention
:Mendoza: : Ça suffit vous deux, si vous avez quelque chose à redire du pilotage, vous n'avez qu'à prendre les commandes vous même.
Les deux marins détournèrent le regard et se rendormirent aussitôt alors que le grand oiseau d'or venait de se poser dans une petite prairie située au milieu d'un petit bois à l'abri des regards.

Rapidement, Esteban, Tao et Zia préparèrent un repas tandis que les espagnols en profitèrent pour explorer un peu le secteur avant de revenir afin de déguster le festin qui venait d'être préparé.
Pendant le repas, le silence fut roi avant que les deux acolytes de Mendoza ne se disputent pour savoir qui allait passer à la salle de bain en dernier (note de l'auteur : vous comprenez, ils n'aiment pas se laver XD) et que le capitaine ne les recadre comme à son habitude.
Par la suite, alors qu'Esteban était presque endormi, la jeune inca entra dans sa chambre et s'assit sur le lit d'Esteban puis entama une conversation, l'air gêné.
:Zia: : Esteban...
:Esteban: : Hmmm...oui...répondit ce dernier qui était dans son lit et semblait vouloir dormir
:Zia: : J'ai quelque chose d'important à te demander...
Le jeune homme changea de position et vint s'asseoir à côté de son amie.
:Esteban: : Je t'écoute
:Zia: : Eh bien...voilà, je...
A ce moment là, Tao fit irruption dans la pièce sans avoir entendu que Zia avait débuté une conversation à laquelle il ne devait pas prendre part.
:Tao: : J'ai consulté mon encyclopédie et celle que détenait le colonel Laguerra, il s'agit d'une sorte de suite à celle que j'ai depuis toujours, fascinant non ?
Esteban qui était fatigué fit une grimace avant de s'allonger de nouveau tandis que la jeune femme préféra se lever et sortir de la pièce avant d'entrer dans la salle de bains avant de se laver. Le naacal quant à lui retourna dans son laboratoire avec le sentiment d'avoir interrompu un moment d'intimité entre les deux élus.


Forêt de Compiègne - Mardi 30 novembre 2010
A l'aube, Esteban avait déjà repris les commandes du condor qui volait désormais dans une région plus ou moins vallonnée, plutôt champêtre et bien moins peuplée que celle qu'ils avaient quitté la veille en fin d'après-midi.
Près d'une heure plus tard, Zia vint s'asseoir à sa droite puis tourna son regard vers les plaines picardes qui s'offraient à elle à perte de vue malgré la présence d'infrastructures routières et de quelques villes et villages en parcimonie.
Le silence resta pesant jusqu'à l'arrivée discrète de Tao qui remarqua le comportement de ses deux amis.
:Tao: : Qu'est-ce que vous avez depuis hier soir vous deux ? On dirait que vous...
:Esteban: : Pas maintenant Tao !
Le naacal leva les yeux vers le ciel et constata que ce dernier se couvrait progressivement et que des flocons de neige commençaient à virevolter autour de l'engin volant, l'obligeant bientôt à se poser pour éviter toute catastrophe.
Mendoza qui fut réveillé en sursaut par le choc imposé par les intempéries sur le sol gelé fit irruption dans la cabine de pilotage et engagea à son tour la conversation.
:Mendoza: : Que s'est-il passé ?
:Esteban: : Le ciel s'est couvert et le condor n'a plus été alimenté par les rayons du soleil. Il est impossible de redécoller.
L'espagnol s'éloigna et retourna alors dans la chambre qu'il partageait avec ses deux acolytes puis revint dans la cabine de pilotage avant de demander au pilote d'ouvrir le bec de l'oiseau afin qu'il puisse descendre observer ce qu'il y avait aux alentours des lieux de l’atterrissage forcé.

Dans le condor, Esteban prépara un nouveau repas avec les provisions achetées par Pedro et Sancho à Vincennes, ce qui réveilla les deux gloutons qui firent irruption dans la cuisine après s'être réveillés.
:Pedro: : Chic, un bon petit repas, on va se régal...
:Mendoza: : Ah vous deux, vous êtes réveillés. Venez m'aider au lieu d'embêter Esteban le coupa Mendoza qui venait d'entrer de nouveau dans le condor, les jambes recouvertes de neige avant de ressortir accompagné de ses deux marins qui marmonnaient des paroles inaudibles.
Peu après le départ des trois espagnols dans le bois, Zia vint aider Esteban à faire le repas et entama de nouveau la conversation.
:Zia: : On l'a échappé belle tout à l'heure, pas vrai ?
:Esteban: : Oui...Peut-être...
Le jeune atlante parut alors l'air déprimé et fatigué
:Zia: : Esteban, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu as l'air triste
:Esteban: : Juste que...je ne comprends pas très bien...pourquoi sommes-nous toujours préposés à entrer dans l'histoire...Les sept cités d'or, et maintenant ça...nous n'aurons donc jamais la tranquillité ?
Il marqua un temps d'arrêt avant de regarder en direction de son amie.
:Esteban: : Ça ne te déprime pas toi de toujours courir après quelque chose qui t'emmèneras vers une autre quête, puis une autre ?
La jeune femme posa ses mains sur les épaules d'Esteban avant de répondre
:Zia: : Bien-sûr que non car je sais que tu seras toujours à mes côtés sourit-elle avant de déposer un baiser sur la joue droite du jeune homme qui sourit de nouveau.
Sur ces mots, la jeune inca s'assit sur un siège et invita son ami à en faire de même avant de prendre ses mains dans les siennes et de bafouiller des propos difficilement audibles, le regard gêné puis de poursuivre la conversation.
:Zia: : Esteban...
:Esteban: : Oui ?
:Zia: : Tu sais que je tient énormément à toi, mais j'aimerai...
:Esteban: : Moi aussi je tient énormément à toi. Mais que veux-tu me dire ?
:Zia: : Voilà...Cela fait 6 ans que nous nous connaissons et...
:Esteban: : Où veux-tu en venir ? demanda-t-il agacé
Sur ce moment, le sang de la jeune femme ne fut qu'un tour et elle prit son courage à deux mains.
:Zia: : Je voudrait être plus qu'une simple amie...
:Esteban: : Rien ne nous séparera, tu le sais pourtant. Toi, Tao et les autres êtes comme ma famille sourit-t-il
:Zia: : Tu ne comprend pas...J'aimerai être bien plus que ça
:Esteban: : Plus que ça ? Mais comment...
:Zia: : Esteban, je t'aime depuis le premier jour, celui où nous nous sommes rencontrés dans ce bateau qui nous emmenait vers le nouveau continent, vers les cités d'ors. Je n'ai jamais cessé de t'aimer depuis et...
:Esteban: : Zia...
Le jeune atlante lâcha les mains de la jeune inca et prit le visage de la jeune femme dans ses mains avant de poser ses lèvres sur les siennes, de se rapprocher d'elle et de l'enlacer sous le regard médusé de Tao qui venait d'arriver à l'entrée de la cuisine, le tome 2 de son encyclopédie à la main.
:Tao: : Je vous dérange les amoureux ?
:Pichu: : L'AMOUUUUUUUR ! L'AMOUUUUUUUR ! L'AMOUUUUUUUR ! L'AMOUUUUUUUR !

Subitement, les deux adolescents mirent de la distance entre eux et se mirent à rougir tels des fraises des bois avant de balbutier devant leur ami qui se mit à sourire puis à pouffer de rire avant de porter son regard sur les deux médaillons qui portaient les deux élus depuis leur enfance.
:Tao: : OH ! C'EST...
Les deux médaillons brillaient de mille feux sous les yeux ébahis des trois jeunes qui restaient interloqués alors que Mendoza et ses marins venaient de remonter dans l'engin volant.
:Mendoza: : Oh ! C'est étrange, les médaillons brillent
:Pedro: : Ah bah oui, ça brille
:Sancho: : Oui...oui, ça bri...il y a une lueur sur les m...mé...médaillons
:Mendoza: : C'est curieux, ils n'ont jamais brillé. Que s'est-il passé ?
Le capitaine porta son regard vers les deux porteurs des médaillons qui lançaient des regards gênés. Mendoza eut un rictus de satisfaction et souria devant les deux jeunes qui se regardaient avec un regard tendre et complice.

A suivre... :x-):

J'espère que ce passage vous aura plu ^^
Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à émettre une critique ;) je ne suis pas rancunier et je prend volontiers tous les avis, qu'ils soient bons ou mauvais :x-):
S'il y a quelque chose à changer selon-vous, n'hésitez pas non plus à le dire, je changerai peut-être le passage dans le post qui regroupera ensuite les chapitres 1 à 5 ;)
Modifié en dernier par Le Flamand le 09 mai 2017, 17:04, modifié 2 fois.
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