FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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ôkami kitsune
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par ôkami kitsune »

il est tellement beau ton dessin!
Tap, tap, tap
-Hein?
-Eh bien, qu'est-ce qu'il y a? Parle!
-Niark! :x-):
Clock! Hurg!


許されるより許し信じて
Hotaru
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par Hotaru »

Un grand bravo à toute l'équipe pour l'écriture et les illustrations !
c'est plaisant à suivre, vous faites du bon travail.
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Seb_RF
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par Seb_RF »

Merci Hotaru !

j'epere que tu a lu le tome 1 aussi...
note serie:
MCO1: 18/20

Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)

Fanarts: viewtopic.php?f=14&t=2301 :x-):
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Raang
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par Raang »

Merci Hotaru, on se donne à fond pour vous permettre de passer un bon moment :)
"Notre monde a été bâti dans l'or et dans le sang"-Raang alias Rayan, 2017
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nonoko
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par nonoko »

Merci merci, on fait de notre mieux! ;)
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
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Akaroizis
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par Akaroizis »

Ah mince ! Oublié de souligner que c'est toujours aussi bien ^^ Meuh bon vous le savez bien hein ;)
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


Ma présentation : viewtopic.php?f=7&t=80&p=75462#p75462
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DeK
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par DeK »

ôkami kitsune a écrit : 05 févr. 2017, 22:13 il est tellement beau ton dessin!
Merci ôkami, ravie qu'il te plaise. :)
Je sais que tu es assez occupée pour le moment, mais j'espère que tu pourras faire de jolies dessins à ton tour pour ce tome 2 quand tu trouveras un peu plus de temps. Puisque les auteurs semblent être partis pour dépasser largement les 160 pages du premier tome, il y aura de quoi être inspirée. ;)
Enfin heureusement qu'il y a également les montages, sinon on est pas sortis du sable !

@ Hotaru Merci, j'espère que tu prends autant de plaisir à lire les aventures de nos héros, que moi à les illustrer.
« Tout vient à point à qui sait attendre... ou plutôt, tout vient à point à qui sait m'attendre ! »
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nonoko
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par nonoko »

Petite suite ce soir, patience...
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par Seb_RF »

Suite


Charles Quint, sa fille et deux gardes se présentèrent derrière le condor ; Esteban ouvrit le haillon arrière pour les laisser monter, et les conduisit à la grande salle, au centre de laquelle se trouvait une grande table ovale en orichalque autour de laquelle le trio et ses invités prirent place, tandis que les gardes restaient postés à l’entrée, sur ordre de l’empereur. Le luxe des aménagements du condor avait fait grande impression sur les hôtes d’Esteban, qui ne purent réprimer un mouvement de surprise en pénétrant à l’intérieur, et ne cessaient de regarder autour d’eux, éblouis. Zia et Tao s’étaient assis de part et d’autre d’Esteban qui faisait face à Charles Quint et à sa fille. Zia serra fort la main de son fiancé, elle n’était à l’évidence pas si à l’aise qu’elle l’avait prétendu, et ses retrouvailles inattendues avec Marie la troublaient.
08_Réunion Esteban, Zia, Tao, Charles Quit, Jeanne (Seb_RF).png
E : Alors, Majesté, que dîtes-vous de notre petit intérieur ? Il ne peut certes rivaliser avec votre immense château, sans compter vos nombreuses autres demeures, mais il est très fonctionnel et confortable, avec ses quatre chambres, une salle de bain, une réserve et un laboratoire…
C : Je ne me doutais effectivement pas que votre engin volant était aussi une demeure à part entière…et d’un tel luxe ! L’or ruisselle sur vos murs !
T : Ah, pardon, Majesté, je vous interromps tout de suite, ce n’est pas de l’or, mais de l’orichalque, un métal dont le potentiel est bien supérieur !
E : Autant dire qu’il ne faut pas espérer le faire fondre pour renflouer votre trésorerie…
C : Loin de moi une telle idée ! Ce serait fort dommage de se priver d’une machine pareille, que nous pourrions utiliser de bien des façons…
E : Puisque vous évoquez la question vous-mêmes, autant être clair : le condor n’est pas à vendre, ni à échanger, ni à céder, ni à mettre au service d’une quelconque tête couronnée. Votre fils a cru que je pourrais lui laisser le condor, qui d’ailleurs n’est pas seulement à moi mais à nous trois, en échange d’argent, d’un grade dans l’armée et d’un harem ! Il a osé me faire ce genre de promesse, alors que cette machine non seulement n’a pas de prix, mais a une valeur sentimentale pour nous !
C : Je vois, il a encore bien des choses à apprendre…ces propositions étaient ridicules, face à ce que je peux vous offrir. Vous vivez donc dans cette machine ? N’avez-vous pas d’endroit à vous, un lieu qui vous appartienne ? Mademoiselle, par exemple, ne souhaiteriez-vous pas rentrer en possession de vos terres ? En échange de votre collaboration, je vous nommerais seule souveraine sur la région du Nouveau Monde qu’il vous plaira de m’indiquer…Quant à vos amis, je pourrais les doter de titres, et leur attribuer des terres dans les territoires que je contrôle déjà, ou dans ceux que je contrôlerai bientôt, si Dieu le veut et si vous m’y aidez. Je pourrais même les nommer chevaliers de la Toison d’or, la plus haute distinction du royaume !
En entendant cela, Zia reprit un peu d'assurance et répliqua avant qu’Esteban ait pu dire un mot.
Z : Etant donné que je vous connais mieux que je ne connais votre fils, je sais que nous pouvons parler raisonnablement avec vous…ne faîtes pas semblant de croire que nous pourrions accepter vos propositions, car vous avez très bien compris que cela ne nous intéresse pas.
C : Vous ne seriez pas intéressée par ma proposition d’une terre à vous, où vous et votre peuple seriez libre ? J’ai du mal à le croire…
Z : Etes-vous vraiment en mesure d’honorer une telle promesse, quand vos conquistadores se comportent comme s’ils étaient les seuls maîtres des territoires qu’ils envahissent et qu’ils pillent, en votre nom ? Vous n’avez même rien pu faire quand on m’a enlevée à Barcelone pour me ramener à Pizarro, qui ne suivait là que ses propres intérêts. Avouez qu’un seul homme ne peut pas répondre du comportement de milliers d’autres, et que, tout roi que vous êtes, et malgré votre puissance, vous n’êtes pas entièrement le maître de votre destinée, ni de celle d’autrui.
C : Vous n’avez pas tort, Mademoiselle…et je suis de plus en plus las de mener ces guerres incessantes pour conserver mon héritage, et unifier la chrétienté, mais c’est là mon devoir. Vous-même, ne souhaiteriez-vous pas la paix ? Pourquoi ne pas unir nos forces pour atteindre cet objectif ? Votre machine pourrait m’être d’une aide précieuse, mais je ne vous demande pas de me la céder, simplement de la mettre à mon service, dans notre intérêt commun.
T : Cela dépend de certaines choses…
C : C’est-à-dire?
E : De l’usage réel que vous en feriez, ou plutôt que vous nous demanderiez d’en faire, au cas fort peu probable où nous accepterions. Mais il vous faut d’abord savoir une chose : seuls Zia et moi pouvons piloter le condor. Sans nous, et sans la puissance du soleil, cette machine n’est qu’un bel objet inanimé.
Z : Et personnellement je n’ai aucune intention de l’utiliser à mauvais escient, pour un usage militaire par exemple...
E : Et moi non plus !
C : Si je comprends bien vous accepteriez éventuellement de m’aider du moment que ce n’est pas pour faire la guerre… ce qui exclut donc que vous m’aidiez avec cette merveille…voilà une plaisante façon de refuser ! Mais pourquoi êtes-vous venus me voir dans ce cas ?
E : Pour que vous fassiez bien comprendre notre refus à votre fils, qui semble tout à fait disposé à vouloir vous plaire à tout prix et qui se dote en secret d’un arsenal militaire d’une technologie avancée, sans doute pour vous aider, évidemment, quoique... Il souhaitait ardemment nous rencontrer pour que nous l’aidions à mettre au point ses armes, et pour que nous utilisions le condor afin de vaincre vos adversaires et d’assurer la paix, bien sûr.
T : Sans compter que Gomez a lourdement insisté pour que nous le rencontrions…
Z : Il est vrai que nous avions raté notre rendez-vous l’an dernier à Barcelone…
E : Rendez-vous auquel nous n’avons jamais réellement eu l’intention de nous présenter…comprenez bien , Majesté, que nous ne sommes venus que pour vous faire comprendre de nous laisser tranquilles. A moins que vous ne sollicitiez notre aide pour améliorer les conditions de vie de vos sujets.
T : Vous savez, le condor est en effet armé, mais nous ne nous sommes servis de ces armes qu’une seule fois, dans le but d’arrêter quelqu’un, pas pour tuer, et il a également beaucoup d’autres utilités tel que le transport…
Z : Il n’y a pas que la guerre dans la vie…
C : Pour un roi, ça représente une bonne partie de la vie ! Et tant que mes voisins me chercheront querelle, comment voulez-vous que mes sujets soient tranquilles ? il n’y a qu’en temps de paix qu’un pays peut se développer réellement.
T : De toute façon, pour faire la guerre vous n’aurez aucune aide de notre part ! Ce n’est pas la peine d’insister !
Z : Nous pourrions à la rigueur vous aider pour le transport de blessés ayant besoin de soins urgents…
C : Oh, vous intéresseriez vous à la médecine, Mademoiselle ? J’essaie de faire venir à mon service un illustre fils de notre belle ville de Bruxelles, le chirurgien André Vésale, qui vient de me dédier son dernier ouvrage sur ses découvertes en anatomie. C’est un savant extraordinaire, dont j’aurais aussi bien besoin pour soulager mes divers maux…Vous savez, je ne fais la guerre que par obligation, et non par plaisir. Le pouvoir me pèse…pourquoi croyez-vous que j’ai nommé mon fils régent ?
T : Si c’est pour vous débarrasser du fardeau du pouvoir et vous la couler douce le reste de vos jours, je ne trouve pas cela très responsable ! On a vu ce que Philippe valait !
Z : Tao !
C : Non, non, laissez…il y a peut-être une part de vérité…mais Philippe est mon héritier, que vous le vouliez ou non. Pour en revenir à la proposition de Mademoiselle, même si ce n’est pas exactement ce à quoi je m’attendais, nous tenons là quelque chose d’intéressant…
E : Vous êtes bien plus sage que votre fils !
C : Je vous remercie…Qu’en dis-tu, Marie ? Ces jeunes gens ont l’air décidé à faire de leur machine merveilleuse un outil au service des Hommes : devrions-nous les écouter ?
Marie, qui était restée jusque-là silencieuse et n’avait pas arrêté de fixer Zia, fit entendre sa voix à l’invitation de son père.
MA : Je pense que vous devriez les écouter, père. Comme je serais ravie que vos sujets vous soient reconnaissants pour les bienfaits que vous leur apporterez !
C : Comme je voudrais que cela soit aussi simple ! Mais si j’accepte votre aide, quelle qu’elle soit, j’apporterai sans doute de l’eau au moulin de mes adversaires, et en premier lieu ces maudits hérétiques protestants qui osent contester notre religion catholique ! Ils risquent bien de m’accuser d’hérésie à leur tour ! Tout ce qui est nouveau et qui sort de l’ordinaire fait peur, puis suscite l’envie, la jalousie…Et dans mon propre camp, que dirons mes généraux si vous ne nous apportez aucune aide militaire ? Ils ne verront pas l’utilité de votre condor, j’en ai peur…
MA : Mais vous êtes l’Empereur, vous les convaincrez, ils vous obéiront !
C : Peut-être… mais sont-ils vraiment prêts ? Les cœurs et les esprits des hommes ne sont pas faciles à influencer, ma chère Marie, cela risque de prendre du temps.
E : Du temps, oui, je comprends, on ne peut pas changer les Hommes en un jour. Mais vous pouvez réfléchir à notre proposition, rien ne presse.
C : Merci, je vais y réfléchir en effet.
T : Et tâchez de ne plus vous associer avec des individus tels que Zarès ! On se demande comment il a pu vous embobiner il y a dix ans !
C : Hum…même les plus puissants ont leurs faiblesses et commettent des erreurs…Mais j’essaierai de rester fidèle aux principes de notre ordre de la Toison d’or, et de m’efforcer de défendre, garder et maintenir non seulement notre Sainte Mère L’Eglise, mais aussi la tranquillité et la prospérité de notre Etat, pour le bien de tous.
E : Ce sont de nobles principes, même si j’ai assez voyagé pour comprendre que L’Eglise n’est pas une Sainte Mère pour tous, sauf votre respect, feu le Père Rodriguès qui m’a élevé me pardonne pour ce que je viens de dire.
T : Au fait, cet ordre de la Toison d’or, il vient d’où ? C’est quoi ce bélier qui pend à votre cou ? C’est bizarre comme truc !
C : Oh, c’est une idée du duc de Bourgogne Philippe le Bon, qui souhaitait au départ honorer ses plus fidèles chevaliers. Comme je suis l'héritier du Duché de Bourgogne, c’est moi à présent le maître de l’Ordre, mais je vous avoue que je ne sais pas comment lui est venu l’idée de reprendre le mythe de la toison d’or. Sans doute a-t-il pensé à comparer ses chevaliers aux héros qui ont accompagné Jason dans sa quête, et qu’on nomme les Argonautes, parce qu’ils naviguaient sur la nef Argo. Le but est avant tout politique, il s’agit de fédérer les vassaux autour de valeurs comme la fidélité ou l’honneur.
T : La nef Argo ! Waow, voilà un nom qui laisse rêveur..
E : Oui, c’était un navire extrêmement rapide, et qui devait ressembler au Solaris ! le père Rodriguès m’a raconté ces légendes, quand j’étais petit. Jason a été envoyé par son oncle Pélias en Colchide pour récupérer cette toison de bélier qui symbolise le pouvoir, Pélias la voulait pour effacer le fait qu’il avait usurpé le trône..
Z : Toujours la même histoire, en somme : pouvoir, rivalité, on n’en sortira jamais !
T : Dites, ce serait drôle si ce truc était en orichalque !
E : Ah non, n’y pense même pas !
T : Dites, Majesté, si un jour vous n’avez plus assez d’or pour fabriquer vos colliers, on pourrait s’entendre, je connais un moyen pour…
E : Ça suffit, Tao, tu ennuies notre hôte, et le temps passe, vous avez sans doute encore de nombreuses obligations à honorer, Majesté, nous ne voudrions pas vous retenir plus longtemps..
C : En effet, mais j’espère sincèrement que nous aurons l’occasion de reprendre cette conversation dans un futur proche. Je vous remercie de votre accueil.
Z : C’est nous qui sommes honorés d’avoir pu nous entretenir avec vous.
Charles Quint se leva, tous firent de même et s’inclinèrent, puis le souverain se prépara à quitter la salle. A ce moment-là, Marie, hésitante, se décida à s’approcher de Zia.
MA : Zia, pourrions-nous parler, je te prie ?
Zia resta figée quelques secondes, touchée par cet intérêt que lui manifestait la princesse, qui était restée pour elle la petite fille d’autrefois, avec qui elle avait pu jouer et tromper son solitude, quand tout contact avec d’autres enfants lui était interdit.
Z : … Bien sûr, Marie, allons dans ma chambre si tu veux bien…
MA : C’est que...je dois demander l’autorisation à Père.
Z : Eh bien, qu’attends-tu ? Ou tu préfères que je le fasse ?
Et sans même attendre la réponse de Marie, elle rappela Charles Quint et le pria humblement de bien vouloir l’autoriser à s’entretenir avec sa fille quelques instants, ce qu’il accepta après une légère hésitation, et la promesse que Zia raccompagnerait bientôt Marie jusqu’au château. De son côté, celle-ci promit de ne pas être longue. Elles se rendirent donc dans la chambre, où Zia fit assoir la jeune fille près d’elle sur le bord du lit.
Z : Alors, Marie, que voulais-tu me dire… et pourquoi m’as-tu tant fixée pendant l’entretien…
MA: Je voulais savoir pourquoi tu étais partie si brusquement il y a onze ans, mère t’a fait rechercher longtemps, tu ne vas peut-être pas le croire mais elle était si inquiète, et moi….comme tu m’as manqué ! si c’était pour retourner chez toi, tu sais, tu aurais pu lui en parler, je suis sûre qu’au fond d’elle-même elle n’appréciait pas le fait que tu aies été emmenée ainsi en Espagne, si jeune, loin de ta famille.
Z : Qu’aurait-elle vraiment pu faire ? Tu sais, pour certains je représentais quelque chose de tellement important ! D’ailleurs, je ne me suis pas enfuie, j’ai été enlevée par des hommes du gouverneur Pizarro, j'en ai parlée tout a l'heur… il avait besoin de moi pour le mener à ces fichues cités d’or qui tournent la tête des hommes.
MA : Oh, excuse-moi, à l'époque, personne ne m'avait jamais parlé de ça. J’espère qu’il ne t’a pas fait de mal ?
Z : J’ai eu la chance de rencontrer des personnes sur qui j’ai pu compter, et ensemble, nous avons pu déjouer les plans de Pizarro ! J’ai même retrouvé mon père, hélas, il est mort à peine après que je l’aie revu.
MA : Je suis désolée..
Z : Ce n’est pas grave, je suis heureuse d’avoir pu le revoir. Et moi aussi je suis désolée de t’avoir laissée ainsi, sans explications.
MA : Tu m’as manquée ! Je ne t’ai jamais oubliée, Zia !
Z : Je suis très touchée, je ne pensais pas que tu te souviendrais de moi. Moi aussi j’ai été heureuse de t’avoir à mes côtés pendant cette période difficile de ma vie, tu étais mon rayon de soleil ! Comme nous avons joué ensemble ! Sans toi, j’aurais véritablement cru être en prison… Mais, était-ce tout ce que tu voulais me dire ?
MA : Oh, maintenant que tu en parles, il faut que tu saches que Pizarro est mort à présent, et mon père pense nommer son frère nouveau gouverneur, méfie-toi de lui…Je ne devrais pas dire cela, mais il y a tant de personnes autour de nous qui valent bien moins que Père !
Z : Je te remercie, je te promets de faire attention.
MA : Au fait, Zia, je ne sais pas si cela est vraiment convenable de te dire ça, mais tu es devenue très belle, tu devrais te marier…
Z : Merci, en fait… je suis fiancée depuis peu…
MA : Avec ce jeune homme, Esteban, c’est bien cela ?
Z : Tu as deviné…
MA : Cela n’était pas bien difficile, vu comme tu as serré sa main au début de la réunion c’était évident ! Il semble être plein de qualités. Je connais bien peu de personnes qui seraient capables de tenir tête à Père comme il l’a fait ! Comme je souhaiterais avoir la chance de me marier avec un homme tel que lui ! Malheureusement, je ne suis guère qu’une monnaie d’échange pour consolider des alliances, et je crains de ne jamais choisir mon époux. Je n’ai qu’à espérer ne pas tomber sur un trop mauvais mari. Qu’il soit prince, ou roi, que m’importe s’il ne m’aime ni ne me respecte ?
Zia lui prit la main et la tint longuement dans la sienne pour la réconforter.
Z : J’ai réussi à être libre, mais tu ne l’es pas encore. J’espère sincèrement que tu trouveras le bonheur, malgré ton rang et tes obligations. Et je reviendrai te voir, je te le promets.
MA : Merci Zia, je te souhaite d’être heureuse, toi aussi, de tout mon cœur. A présent, je dois te laisser.
Z : Je vais te raccompagner, comme promis. Nous nous reverrons bientôt.
MA : Je l’espère sincèrement !
Modifié en dernier par Seb_RF le 09 févr. 2017, 07:52, modifié 5 fois.
note serie:
MCO1: 18/20

Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)

Fanarts: viewtopic.php?f=14&t=2301 :x-):
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Akaroizis
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Localisation : A bord de l'Esperanza, voguant aux cotés de Mendoza. Ou bien à Cachan, c'est bien aussi.
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Ecrivains-Dessinateurs-Photomonteurs

Message par Akaroizis »

J'adore ! Les répliques offensives de la part de nos amis... ;)
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


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