La Huitième Cité (fanfic Marcowinch) Spoilers Saison 4

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Thorgul
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Thorgul »

Excellent, très bel épisode encore une fois. L'alliance du mal va faire du dégât. Deux cerveaux retors avec beaucoup de bras musclés pour exécuter leurs sinistres volontés. Les "méchants" n'auront jamais été aussi menaçant que depuis l'époque Pizarro :twisted:

Bien trouvé le nom des Talkies-Walkie :-@ car "Parle-au-loin", "Chuchoteurs", "Phono-Cylindre" ou "Disto-Voix" c'est moins bien que "Sono-Boite". Beau boulot.

J'aime bien comment tu te sort des situations et comment tu rends logiques les décisions de tes personnages pour éviter les incohérences (ne pas partir chercher Laguerra et Anthanatos en Condor tout de suite, ce qui aurait été trop facile, tout en rendant crédible cette décision).

Merci encore pour ton travail qui continue à nous faire rêver et... à bientôt.
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Marcowinch
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Ambrozares2 a écrit : 03 avr. 2021, 15:23 J'ai peur que Ambrosius le découvre aussi via ses livres, car si je me souviens bien il a réussi à reproduire la repousse rapide des plantes du jardin endormi dans la saison 3 et se faire apparaître en lumino projection dans la saison 4.
Tu as bonne mémoire :) : il a en effet réussi à reproduire les plantes et les lumino-projections (cf Lalibela) ! Dommage qu'il soit maléfique...
J'espère que Athanaos va récupérer sa machine Olmèque !
Nous verrons bien ;)
Merci pour ton commentaire, Ambrozares2. :)
Thorgul a écrit : 03 avr. 2021, 16:19 Excellent, très bel épisode encore une fois. L'alliance du mal va faire du dégât. Deux cerveaux retors avec beaucoup de bras musclés pour exécuter leurs sinistres volontés. Les "méchants" n'auront jamais été aussi menaçant que depuis l'époque Pizarro :twisted:
Merci. Je voulais ajouter des méchants, car il y a trop de gentils maintenant et ils sont aussi très débrouillards et expérimentés ! ;)
Bien trouvé le nom des Talkies-Walkie :-@ car "Parle-au-loin", "Chuchoteurs", "Phono-Cylindre" ou "Disto-Voix" c'est moins bien que "Sono-Boite". Beau boulot.
Je suis content que le nom t'ait plu.
J'ai tenté, humblement, de trouver un nom d'objet pouvant faire honneur aux muens, mais ce n'est pas simple : ils sont si créatifs !

Merci, Thorgul :D
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Aurélien »

Marcowinch a écrit : 03 avr. 2021, 17:39
Ambrozares2 a écrit : 03 avr. 2021, 15:23 J'ai peur que Ambrosius le découvre aussi via ses livres, car si je me souviens bien il a réussi à reproduire la repousse rapide des plantes du jardin endormi dans la saison 3 et se faire apparaître en lumino projection dans la saison 4.
Tu as bonne mémoire :) : il a en effet réussi à reproduire les plantes et les lumino-projections (cf Lalibela) ! Dommage qu'il soit maléfique...
J'espère que Athanaos va récupérer sa machine Olmèque !
Nous verrons bien ;)
Merci pour ton commentaire, Ambrozares2. :)
Thorgul a écrit : 03 avr. 2021, 16:19 Excellent, très bel épisode encore une fois. L'alliance du mal va faire du dégât. Deux cerveaux retors avec beaucoup de bras musclés pour exécuter leurs sinistres volontés. Les "méchants" n'auront jamais été aussi menaçant que depuis l'époque Pizarro :twisted:
Merci. Je voulais ajouter des méchants, car il y a trop de gentils maintenant et ils sont aussi très débrouillards et expérimentés ! ;)
Bien trouvé le nom des Talkies-Walkie :-@ car "Parle-au-loin", "Chuchoteurs", "Phono-Cylindre" ou "Disto-Voix" c'est moins bien que "Sono-Boite". Beau boulot.
Je suis content que le nom t'ait plu.
J'ai tenté, humblement, de trouver un nom d'objet pouvant faire honneur aux muens, mais ce n'est pas simple : ils sont si créatifs !

Merci, Thorgul :D
Ce que je voulais dire par là c'est que je pense que si on laisse Esteban et Zia dans la soute seul je pense qu'il vont plus s'embrasser comme Mendoza et Isabella !
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Aurélien a écrit : 03 avr. 2021, 19:03 Ce que je voulais dire par là c'est que je pense que si on laisse Esteban et Zia dans la soute seul je pense qu'il vont plus s'embrasser comme Mendoza et Isabella !
Je plaisantais, je te rassure : on s'était bien compris ;)
L'avenir nous dira s'ils ont réellement travaillé :D
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Le chapitre 12 sera en ligne vendredi en fin d'après midi. :D
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Chenille99 »

Bonsoir ! Je commente avec un peu de retard désolée, tout est bien qui finit presque bien finalement, nos héros sont enfin réunis mais poursuivis. La sono-boîte a permis de faire passer un petit moment de convivialité bien mérité à nos héros :)
Je redoute le moment où le mercenaire va passer à l'attaque face à Isabella, mais notre bretteuse sait se défendre et n'est pas seule ;)
Par contre le partenariat d'Amnrosius et d'Ivan mon dieu je ne m'y attendais pas encore à celle là 😮 mais ça promet d'être riche en revondissements
Gaspard, il l'a eu finalem't son philtre d'amour mais marche-t-il vraiment...
Pauvre capitaine Alekseï, même si c'est un ennemi de nos héros il ne fait que son devoir et ce gamin lui en fait voir de toutes les couleurs
Avec tout cela, nous n'avons pas trouvé d'équipement conte le froid, il faudra espérer en acheter plus loin --> je pars peut-être loin mais j'ai l'impression qu'ils n'en trouveront pas si facilement, aurons-nous droit à des bonhommes de neige à l'image de nos héros ? 😅
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Chenille99 »

J'ai oublié de préciser, la salle du trône est magnifique, 😍 tes insertions d'images et tes petites recherches apportent un petit plus agréable à ta fanfic ☺
Bonne soirée et vivement vendredi !
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Chenille99 a écrit : 07 avr. 2021, 23:23 Je redoute le moment où le mercenaire va passer à l'attaque face à Isabella, mais notre bretteuse sait se défendre et n'est pas seule ;)
Ca ne devrait plus trop, trop tarder... Le moment de vérité approche... :tongue:
Avec tout cela, nous n'avons pas trouvé d'équipement conte le froid, il faudra espérer en acheter plus loin --> je pars peut-être loin mais j'ai l'impression qu'ils n'en trouveront pas si facilement, aurons-nous droit à des bonhommes de neige à l'image de nos héros ? 😅
lol. Ce serait amusant de voir cela ! Je vais y penser ;)
J'ai oublié de préciser, la salle du trône est magnifique, 😍 tes insertions d'images et tes petites recherches apportent un petit plus agréable à ta fanfic ☺
Je suis ravi qu'elles te plaisent :)
Merci pour ton commentaire, Chenille99.
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

La 8e Cité

Chapitre XII : L'Anneau d'Or

A bord du Grand Condor. Survolant la Moscovie. Fin d'après midi.

Le Grand Condor a quitté la région de Moskov depuis à peine une heure environ, quand le vent se fait soudain sentir : l'oiseau d'or commence en effet à être balloté par une forte bise et sa progression s'en trouve ralentie... Dans la soute, les deux élus sont assis en tailleur. Zia, s'est blottie contre Esteban. Un livre entrouvert et posé sur ses genoux, la jeune fille est en train d'expliquer au Fils du Soleil comment déchiffrer les inscriptions atlantes. Bien que très intéressé par le sujet, le jeune garçon, si proche de sa bien aimée, a depuis quelques instants perdu sa concentration : il ne peut s'empêcher de penser à eux deux, à l'évolution de leur relation, relativement récente, survenue il y a à peine quelques semaines...Par respect pour Zia et les efforts qu'elle fait pour lui cependant, il se reprend, s'efforce de chasser de son esprit ces pensées temporairement et de se reconcentrer sur son apprentissage. Malheureusement, quand il y parvient à nouveau enfin, c'est à ce moment que Zia et lui ressentent les secousses dues à des trous d'air. Le sol se dérobe sous eux puis remonte et recommence ce manège plusieurs fois. Le jeune atlante commence à ressentir un haut le cœur. Finalement trop remués pour continuer sereinement, les enfants se relèvent et retournent au poste de pilotage voir ce qu'il se passe...Dans la cabine, Esteban voit que Laguerra, qui est située près de la porte et était restée debout, ressent également le mal du transport et ce, malgré son endurance : la bretteuse semble indisposée.


Laguerrasouffrante.jpg

Les trois loups de mer eux ont l'habitude des ballottements : ils connaissent bien ceux de la pleine mer. Athanaos et Indali vont bien mais s'accrochent fermement de leurs mains à leur banquette. Tao, les sourcils froncés et concentré au point que le bout de sa langue en vient à sortir de sa bouche, tient fermement le manche du condor, qu'il essaie de stabiliser.

« Mais qu'est ce que tu fabriques, Tao ? s'inquiète Esteban. Je n'ai plus ressenti de mal d'estomac de ce genre depuis que j'ai quitté Barcelone sur l'Esperanza ! » Alors qu'il dit cela, un nouveau haut le cœur le prend et l'atlante déglutit péniblement en plissant les sourcils et affichant une mine de dégoût.
« Ah, mais, j'aimerai t'y voir, toi ! râle l'ancien naacal. Ce maudit vent du nord souffle par bourrasques et nous déporte sans arrêt sur la droite. Si je n'avais pas déjà l'expérience de vols avec le condor, nous nous serions peut être déjà retournés...Mais ça va aller. Je pense que ce vent devrait retomber sous peu...
- Tao, conseille Mendoza : ne tentes pas de lutter contre le courant aérien : essaies plutôt d'anticiper les bourrasques et de les accompagner...Les secousses seront moins violentes. Cela rallongera notre vol, mais ce sera plus sûr. Tu peux sans doute également voler plus bas, le relief servira de rempart naturel et atténuera le souffle. Mais gardes tout de même une certaine altitude : il ne faudrait pas qu'un brusque trou d'air ou bourrasque nous fasse chuter d'un coup et percuter le sol...
- Entendu, Mendoza ! » Acquiesce Tao qui s'exécute, s'en remettant à l'expérience du navigateur.
Il pousse le manche en forme de serpent, faisant légèrement piquer le bec du condor et entamer sa descente. Au bout de quelques minutes d'efforts, l'oiseau se stabilise et le haut le cœur d'Esteban cesse, aussi soudainement qu'il était apparu.
« Regardes, Esteban, dit alors Zia, pointant d'un doigt des bâtiments situés en dessous d'eux : il y a des églises avec des toits en or ! »
A la mention du précieux métal, Sancho et Pedro se ruent vers le hublot, collant leurs nez contre celui-ci à tel point que l'intérieur de leurs narines en deviendrait visible depuis l'extérieur.
« De l'or ? où ça ? Disent-ils de leurs voix rendues nasillardes. Ils voient les toits indiqués par Zia mais Sancho, déçu, ajoute : « Pff ! On a déjà vu mieux ! 
- Oui, renchérit Pedro d'un air blasé : c'est beau, mais ça ne vaut pas une Cité d'Or, tout ça ! »
Esteban rejoint Zia et se penche vers la direction indiquée. Il voit en effet les édifices désignés par la jeune fille.
«  C'est bien la première fois que je vois ce genre de chose, Zia, précise Esteban. En Espagne, les toits ne sont pas dorés. Je n'ai jamais vu autant d'églises non plus : regardes, il désigne différents emplacements à mesure que le condor se déplace : il y a même des cathédrales, des couvents et des monastères ! Comme celui dans lequel j'ai grandi et que vous avez vu, quand Mendoza, Tao et toi étiez venus me rechercher... » La jeune Inca regarde à son tour dans la direction indiquée par Esteban et d'instinct, pose son bras gauche derrière le dos de son compagnon, sa main délicatement placée sur son épaule.
Alors qu'il finit sa phrase, le Fils du Soleil ne peut s'empêcher de son côté de ressentir une forte nostalgie des années passées auprès du Père Rodriguez. Cela n'est pas si vieux pourtant mais, après toutes leurs précédentes aventures, cela paraît dater d'une éternité au jeune homme... Certes, la vie au sein du cloître avait été globalement assez austère, mais le vieil homme et les prêtres avaient été bons avec Esteban. Ils l'avaient adopté avec plaisir, instruit, lui avaient inculqué la différence entre le bien et le mal, fait de lui ce qu'il est. Hormis ses escapades en douce pour aller écouter les ragots des marins à la taverne de Rico, Esteban n'avait pas été un enfant particulièrement turbulent. Il avait bien reçu quelques petites punitions à l'occasion, mais n'en gardait aucune rancoeur car il admettait que celles-ci avaient toujours été justifiées. Perdu dans ses pensées, le dernier atlante ne voit pas que Zia s'est détachée de lui et se presse désormais aux côtés de Laguerra, qui semble toujours affectée d'un haut le cœur..
« Isabella, ça ne va pas ? S'inquiète la jeune fille. Mendoza est également soucieux.
- Ce n'est rien, ça va passer...la rassure la bretteuse. J'ai du être un peu trop secouée... Je vais aller dans la soute, m'allonger quelques instants.
- Je suis désolé pour les soubresauts, Isabella, lui dit Tao. Je n'ai pas autant d'expérience en pilotage du Condor qu'Esteban, mais je te promets que je vais m'améliorer... » L'ancienne espionne esquisse un sourire, tandis que Zia l'accompagne en bas.

Machine Olmèque d'Ambrosius. Survolant la Moscovie. Fin d'après midi.
Située à bonne distance du Condor, la machine est elle aussi secouée par le vent du nord. Néanmoins, en raison de sa structure plus volumineuse et de ses arceaux métalliques tranchant les masses d'air, elle s'avère plus stable et se trouve moins affectée par les dépressions que l'oiseau d'or. A l'intérieur et tandis que Zarès pilote, les hommes d'Ivan continuent de s'installer dans les quartiers que l'alchimiste leur a attribué tantôt. Ambrosius s'est décidé à garder son armure, tant qu'il ne sait pas s'il peut avoir confiance en son nouvel allié et à ses hommes. Sans sa protection personnelle, Ambrosius, Donato, Gaspard et Mercator ne feraient en effet pas le poids face à un tel détachement militaire. Mais pour l'instant le jeune Prince, collé au hublot du poste de commandes, ne pense pas à pareille trahison : l'enfant est émerveillé par ce qu'il voit, les paysages qui défilent sous ses yeux. Le Capitaine Alekseï se trouve à ses côtés, partagé entre la même admiration et l'inquiétude ainsi que la méfiance qui l'habitent. L'officier ne peut s'empêcher de surveiller sans cesse Zarès ainsi que les deux autres hommes se trouvant également dans la pièce : Donato et Mercator. L'assassin n'est pas ravi, c'est un euphémisme, de la tournure que prend sa mission suite à l'arrivée à bord des moscovites, mais il parvient à le cacher sous son air impassible habituel. Gaspard, pour sa part, a été chargé par Ambrosius d'accompagner l'installation des moscovites et surtout de surveiller à ce qu'ils ne furètent pas n'importe où et ne touchent pas à ses inventions.

« Regardez, Alekseï, dit le prince pris d'excitation et s'agitant comme une puce : nous venons de dépasser la ville de Vladimir...Nous survolons l'Anneau d'Or !
- L'Anneau d'or, Prince ?  interroge Zarès de sa voix caverneuse. 
- Oui, explique volontiers Ivan, pour le moment de bonne humeur : Macarius, mon précepteur, m'a expliqué que les terres ici sont très fertiles, ça a rendu la région très riche. C'est pour ça que la région s'appelle ainsi... Je regrette que cette richesse ait servi pour les églises que nous voyons : l'argent aurait pu agrandir notre armée...Votre machine a t-elle des armes, Zarès ?
- Oui, Altesse, répond l'homme en noir. D'un simple tir, elle peut facilement détruire une ville...
- Magnifique ! s'exclame Ivan, fou de joie. Pouvez-vous me montrer cela ? » Sans même attendre la réponse, il se tourne vers son capitaine : « Alekseï, y a t-il une ville ennemie proche ? »
Le soldat réfléchit un instant puis indique : « Prince, vue notre trajectoire et notre vitesse actuelle, peut être survolerons nous bientôt un campement de la Horde Nogaï ? Les troupes de votre mère combattent sans relâche ces vils nomades qui veulent occuper nos terres... 
- C'est décidé ! s'exclame Ivan. Zarès, allons tuer ces ennemis ! Détruisez leurs campements ! Ma mère verra que ce voyage est utile...»
Mais la silhouette encapuchonnée douche les espoirs du jeune Prince : « Non, altesse, répond-elle : j'en suis désolé mais nous ne pouvons pas changer notre cap : si nous faisions cela, nous risquerions de perdre ceux que nous poursuivons... Vous ne voulez pas qu'Esteban, Zia et Tao vous échappent, n'est ce pas ? Pas après l'offense qu'ils vous ont faite ?
- Non, en effet...Ivan serre les poings. Vous avez raison : ils ne doivent pas s'en sortir !
- Quand leur sort sera réglé, poursuit Ambrosius, nous reviendrons, je vous le garantis !
- Avec plusieurs machines comme la vôtre, termine Ivan, nous pourrions vaincre nos ennemis sans aucune difficulté.
- Malheureusement, Excellence, cet engin est plutôt unique. En tous cas pour le moment. Mais peut être qu'avec le temps je pourrai vous en construire d'autres...
- Faites cela et je ferai de vous un homme riche et puissant... Mon bras droit ! Nous régnerons sur le monde !
- Je serai honoré d'être à vos côtés, Prince...» dit Zarès excessivement mielleux.
« Comptes-là dessus, gamin, pense l'alchimiste. Ton ambition me plaît, mais le pouvoir sera à moi et à moi seul ! »
Dans un coin de la pièce, Donato jongle avec sa dague, réfléchissant aux implications de tout ce qu'il vient d'entendre.
A l'extérieur, le vent baisse en intensité, permettant à la machine de reprendre de la vitesse...

A bord du Grand Condor. Survolant la steppe. Fin d'après midi.
Loin sous le condor défile la terre, recouverte de grandes touffes d'herbes vertes plus ou moins espacées et laissant le sol à nu par endroits. Les bourrasques devenant moins nombreuses, le condor a pu reprendre de l'altitude et de la vitesse et fend à nouveau les cieux. Sancho et Pedro se sont assis de part et d'autre de Tao et se sont mis à leurs aises...Un peu trop, même : par moments Pedro pose ses pieds sur la console de pilotage. Cela agace Tao qui déplace régulièrement les jambes du marin. Sancho, pour sa part, commente continuellement ce qu'il voit et fatigue également le jeune garçon. Athanaos quant à lui, se tient debout et regarde le paysage. 

Condor Steppe.jpg

« Ces contrées sont fascinantes, merveilleuses, pense-t-il : et quelle immensité ! Tant de paysages différents se succèdent : d'abord villes et villages, puis des plaines et maintenant la steppe, qu'allons-nous voir ensuite ?» Le prophète voyageur se perd dans ses pensées, se remémorant son propre périple, ses voyages et toutes les épreuves traversées, mais aussi les endroits magnifiques et les personnes rencontrées...Très vite, il se reprend en voyant son fils près de lui. Cela lui fait plaisir et chasse la nostalgie. Sur la banquette située à tribord, Indali a pris le relais de Zia et la jeune hindoue poursuit la formation d'Esteban à la lecture des langues anciennes. De temps en temps Tao, qui les écoute tout en pilotant, apporte quelques précisions, mais minimes, car Indali est une excellente professeure. Le Fils du Soleil est très concentré, faisant de réels efforts pour apprendre. Mendoza, quant à lui, bercé par les mouvements du condor s'est allongé quelques instants sur l'autre banquette. Il pensait initialement juste se détendre mais sa cavalcade du matin l'a épuisé et il s'est finalement assoupi. A l'issue de sa sieste, il se relève, examine l'horizon puis dit : « Tao, je vois que la luminosité baisse déjà. Les jours raccourcissent et en plus, nous allons dans la direction opposée à celle du soleil...le condor va manquer d'énergie. Il va falloir que nous songions à nous poser quelque part...
- A cause de ce vent de tout à l'heure, nous n'avons pas parcouru beaucoup de distance, peste Tao. Mais tu as raison, Mendoza. Je vais chercher un emplacement sûr. »
Laguerra les rejoint, suivie de Zia.
« Tu vas mieux ? lui demande Mendoza, la prenant dans ses bras.
- Oui, trésor, dit-elle en lui souriant et passant la main dans les cheveux du navigateur, puis sur sa joue. Ce n'était que passager.
- Tant mieux, ajoute son bien aimé. Nous allons devoir faire une halte dans peu de temps pour la nuit.»
Tandis que Tao cherche un endroit approprié pour poser l'appareil, les compagnons admirent le paysage. En raison de leur hauteur et de l'absence de reliefs, leur vue porte loin. En dessous d'eux, ils voient de-ci de-là quelques campements de chasseurs qui regardent le condor, incrédules. Ils survolent également de grands troupeaux de chevaux sauvages, qui galopent en toute liberté et parfois même, des chevreuils qui tentent de se dissimuler dans des herbes plus hautes.

Horses_in_Kazakhstan.jpg
Togzhan Ibrayeva, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons


Alors que le condor entame sa descente, quelques aigles au plumage brun noir semblent accompagner l'oiseau d'Or. Reconnaissant là des rapaces, Pichu crie « Alerte ! Alerte ! » puis se cache dans le poncho de Tao, ce qui gêne un peu le garçon pour piloter. « Tu ne crains rien, Pichu, dit Zia en riant pour rassurer le volatile : le hublot est toujours fermé ». Le perroquet sort prudemment la tête de sa cachette, regarde alentours pour vérifier que tout va bien, puis vient se blottir contre la joue droite de la jeune fille, qui le caresse.
Après que le condor se soit posé, les compagnons constatent que la température baisse rapidement.
« il faudrait très vite que nous trouvions des habits plus adaptés ». s'inquiète Athanaos.
Malheureusement pour eux, ils ne voient ni villes ni villages à proximité.

Machine Olmèque d'Ambrosius. Survolant la steppe. Fin d'après midi.
Ivan s'impatiente rapidement : pour lui, ce voyage d'à peine quelques heures est déjà beaucoup trop long ! Nerveux et pour se distraire, il commence à toucher aux différents boutons et leviers de la machine. Ambrosius, toujours engoncé dans son exosquelette, doit en permanence être vigilant et repasser derrière lui pour ne pas que le Prince provoque de catastrophe. Cela commence à prodigieusement agacer l'alchimiste, mais il se contient, se disant que le jeune seigneur et ses troupes peuvent encore avoir leur utilité. Commençant à fatiguer, il délègue le pilotage à Mercator. Gaspard, ayant fini de vérifier l'installation des moscovites, se voit affecter à la surveillance des actions du Prince. Quelques instants après, voyant sur la console que le condor s'est immobilisé, Mercator en informe son maître et pose la machine. Zarès avertit l'équipage de se préparer à passer la nuit ici. Puis, il se retire dans ses quartiers.


A bord du Grand Condor. Survolant la taïga. Matinée.
Les compagnons ont à nouveau dormi à bord. Cette fois-ci, par chance et malgré leur emplacement à découvert, ils n'ont pas attiré l'attention de brigands. L'habitacle de l'oiseau d'or est également très bien isolé et ils ont pu bénéficier d'une tiédeur encore agréable. Selon les conseils d'Athanaos, Tao n'ouvre que quelques instants la vitre du cockpit, pour aérer. Très vite, de l'air froid s'insinue et fait frissonner les compagnons. L'ancien naacal referme alors prestement le hublot. Le soleil se levant de plus en plus tard, ils doivent attendre un moment avant de pouvoir redécoller. Cette fois, c'est Esteban qui retourne au pilotage. Après son après midi de la veille passée en grande partie à étudier, le jeune homme a besoin d'action. Il tire le manche en forme de serpent dès que possible, bien décidé à ce qu'ils atteignent leur destination ce jour. Mendoza regarde encore la carte fournie par Byzas afin de veiller qu'ils vont bien dans la bonne direction.

« Le trajet est encore long, Esteban, affirme le navigateur. Mais si nous volons à vive allure, nous devrions atteindre les environs du lac avant la nuit.
- Comptes sur moi, Mendoza ! lui répond le Fils du Soleil. Grand Condor, dit-il à voix haute, pleine d'assurance, montres-nous ce que tu as dans le ventre ! » Là dessus, l'oiseau s'élève à nouveau dans les cieux, puis file vers l'est. Le Dernier Atlante est tout d'abord un peu ébloui car le condor évolue face au soleil levant. Mais ensuite sa vue s'adapte et il peut alors se concentrer comme jamais. Grâce à sa maîtrise de l'appareil, il parvient à utiliser à bon escient les courants aériens, améliorant encore leur vitesse. A cette allure, le paysage défile vite et change radicalement, la steppe cédant la place à la taïga. Les vastes forêts de conifères, mais aussi de bouleaux, saules et peupliers, dont les feuilles vertes et ocres sont illuminées par endroits par le soleil, sont un ravissement pour les yeux des compagnons. Ceux-ci profitent tour à tour du spectacle, admirant la vue depuis le hublot.
Au bout de quelques heures et alors que le condor a parcouru une bonne distance, une forte bise se lève à nouveau, recommençant à balloter les voyageurs comme la veille. Esteban parvient à garder le cap mais, soudain, une bourrasque inattendue et plus forte que les précédentes détourne l'appareil, lui faisant presque faire un quart de tour vers la droite. Pedro et Sancho, qui se tenaient debout, se retrouvent propulsés en avant sans ménagement et leurs nez heurtent le hublot. « Non mais ça ne va pas ? se plaint Pedro, râleur. Qu'est ce que c'est que ce vent de sot ! ». Se rétablissant de l'impact, il rouvre grand les yeux et se masse le nez. Constatant que l'engin se stabilise et qu'Esteban lui fait reprendre le cap initial, le loup de mer est ravi mais, soudain, du coin de l'oeil, quelque chose au loin attire son attention...
« Mendoza, dit-il, accaparant par là le regard du navigateur. Il y a un objet, là-bas !» Il pointe une direction de son doigt mais le condor étant en mouvement tournant, son indication s'avère futile.
« Oui, confirme Sancho : j'ai vu quelque chose bri..bribri.briller !
- Qu'avez-vous vu, vous deux ? leur demande Mendoza.
- J'ai vu comme un reflet métallique dans le ciel, lui répond Pedro.
- Refais un tour, s'il te plaît, Esteban, suggère le capitaine.
- Entendu ! acquiesce le jeune homme.
Le majestueux condor effectue un tour de cercle, tous les amis sauf Esteban, concentré sur son pilotage, regardant si quelque chose d'anormal apparaît dans le ciel. Les compagnons ne voient cette fois rien d'anormal, sauf Zia. Là encore, elle désigne une direction comme Pedro l'avait fait, mais le temps que les compagnons regardent dans la direction indiquée, le condor s'est déjà à nouveau déporté.
« Pedro a raison, confirme la jeune fille. Il y a quelque chose dans le ciel .
- Cela m'inquiète, dit Laguerra, pensive. Si c'est métallique, il ne peut pas s'agir d'un oiseau. Et je ne connais pas d'objets volants hormis la Nef d'Ambrosius, qui a été détruite, ce condor et...
-  La Machine Olmèque ! Finit Tao, inquiet et écarquillant les yeux.
- Est-ce que cet engin aurait pu nous suivre ? dit Indali, un peu craintive.
- C'est tout bonnement impossible, affirme Mendoza : Ambrosius n'a plus la boussole d'orichalque dont il se servait autrefois pour détecter le condor. Je ne vois pas comment il aurait pu nous suivre tout ce temps depuis Pattala.
- A moins que son assassin, réfléchit Laguerra à voix haute, avant qu'il ne m'agresse, n'ait surpris notre conversation lorsque nous étions autour du feu, au moment de notre repas...Il aurait alors su que nous nous dirigions vers Constantinople...
- Mais, Isabella, dit Esteban, dans ce cas, Zarès aurait cherché à s'emparer des artefacts pendant que nous étions dans le palais du Sultan. Ce serait son principal but.
- Pas forcément, lui rétorque Zia : si son agent nous a entendu aussi parler de la nouvelle menace, Ambrosius aurait très bien pu attendre avant d'agir...
- C'est plausible, dit Mendoza, mais ça ne nous expliquerait pas comment il aurait pu nous suivre sans s'égarer depuis Constantinople. Nous avons tout de même parcouru bon nombre de lieues depuis et de ce que j'en ai vu, je crois qu'en vitesse de pointe, le condor peut être plus rapide que la machine, quand les vents lui sont favorables...Nous l'aurions probablement semé. S'il a un moyen de nous pister, je ne vois pas de quoi il pourrait s'agir.
- J'en ai peut être une vague idée... » dit Athanaos, pensif, attirant par là l'attention de tous les compagnons, suspendus à ses lèvres. Le Prophète Voyageur marque une pause, puis leur explique : «  il y a de cela bientôt quatre ans, pour pouvoir quitter les Amériques à bord de la machine, il m'a d'abord fallu la réparer... Pour cela j'ai étudié les objets qui se trouvaient à son bord ou dans les décombres de la base olmèque, pour comprendre leurs fonctionnements. Je n'ai pas réussi pour tous, mais il y avait là des dispositifs de technologies très avancées...Peut être que l'un d'eux pourrait être un système de pistage ? Tout comme le peuple de Mu, les Olmèques étaient de bons inventeurs...Mais ne nous emballons pas inutilement, les amis » poursuit-il, sentant bien l'atmosphère tendue s'étant installée dans l'habitacle. Tournant la tête en direction de Pedro, Sancho et Zia, il termine : « les reflets que vous avez vus ne sont peut être rien : cela peut très bien être de simples effets d'optique causés par des variations de luminosité ou la pâleur des nuages... Peut être avez-vous été un peu éblouis ? Par précaution, nous devrions toutefois bien inspecter l'extérieur du condor, la prochaine fois que nous nous poserons...»
Les compagnons acquiescent et se rassoient, bien qu'encore un peu nerveux.

Condor Carte.jpg

Esteban redirige le condor vers l'est. La bise retombant aussi soudainement qu'elle était apparue, l'oiseau atteint sa destination au bout de quelques heures de vol supplémentaires : les compagnons voient apparaître à l'horizon la forme d'une gigantesque forêt et celle d'un lac tout aussi immense.
Chaya.jpg
​russian Wikipedia user Vasiliy Tatarinov, CC BY-SA 3.0 <http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/>, via Wikimedia Commons


Mendoza regarde à nouveau la carte de Byzas et guide Esteban vers le lieu indiqué. Mais soudain, tandis qu'ils approchent de l'endroit, les commandes de l'oiseau ne répondent plus ! Cela surprend tout l'équipage, y compris le dernier atlante, qui tente de reprendre le contrôle de l'appareil, sans succès. De frustration, il s'exclame : « Mais enfin, que se passe-t-il cette fois ? Qu'est ce ça veut dire ? Pourquoi le condor ne m'obéit-il plus ? Il n'y a plus de raison cette fois ! On les a trouvées, les Sept Cités d'or !» Incrédule, il regarde Tao et Zia qui n'en savent pas davantage et haussent tous deux les épaules. L'oiseau ne répond bien sûr pas non plus aux suppliques du Fils du Soleil et continue sa descente, se posant doucement dans une petite clairière...A plusieurs dizaines de kilomètres de leur but...L'appareil ne voulant rien savoir, les amis se préparent à mettre pied à terre. Avant de descendre de l'appareil, Esteban prend une des sono-boîtes, Tao embarquant la seconde. « Cela pourrait nous être utile », approuve Zia en les voyant faire.
« Ne faudrait-il pas prendre aussi avec nous au moins un des bracelets de transport ? suggère Esteban.
- Je ne sais pas, hésite Tao, pensif : nous n'en avons que deux et ils sont à usage unique...Si nous sommes séparés leur utilité sera limitée...Mieux vaut qu'on les garde pour les urgences réelles. »

Machine Olmèque d'Ambrosius. Fin d'après midi.
« Maître ?  appelle Mercator. Ils viennent de se poser.
- Enfin » dit l'alchimiste las de piloter.
Ivan est ravi à l'idée de bientôt surprendre les compagnons : « Il faut descendre, dit le Prince.
- Oui, Excellence, répond Zarès, mais nous allons devoir rester ici pour la nuit. Ce n'est pas encore le bon moment pour capturer Esteban et les siens. Pas tant que nous ne sommes pas sûrs de leur destination finale...
- Messire, dit Gaspard, je sors juste quelques instants me dégourdir les jambes et prendre un peu d'air frais. Je dois avouer que me trouver ici, dans cette machine qui a appartenu à des faces de poulpes, ça me rend nerveux... 
- Des faces de poulpes ? l'interroge Ivan en levant un sourcil.
- Je vous expliquerai tout à l'heure, Prince, accorde le maître d'armes en s'inclinant. Si vous me le permettez, je dois aussi aller soulager un besoin pressant.» Le Prince n'est pas ravi de ce délai mais d'un geste dédaigneux autorise Gaspard à sortir. Celui-ci s'exécute.
« N'allez pas trop loin, lui dit l'alchimiste : on ne sait jamais, il se pourrait que le condor redécolle. Même si cela me semble peu probable car la nuit va bientôt tomber...»
Gaspard acquiesce puis descend. Il n'a à peine fait que quelques mètres quand Donato, qui était adossé sur le mur se trouvant près de la porte, dit à son tour à Ambrosius: « je sors moi aussi quelques instants. L'appel de la nature... 
- Faites, faites» répond négligemment l'alchimiste, ayant déjà la tête ailleurs, car réfléchissant aux différentes raisons pour lesquelles le condor aurait pu s'arrêter à cet endroit.
Dehors, le froid commence à saisir Gaspard, qui se met à trembloter et tente vainement de se réchauffer un peu en se frottant les avant-bras. L'assassin, pour sa part, a une tenue gardant un peu mieux la chaleur et ne trahit aucun inconfort. Profitant de la luminosité décroissante et de la densité de la forêt, il se met à suivre Gaspard discrètement. Au bout d'un moment, après s'être éloigné de la machine, le maître d'armes se retourne pour voir s'il n'est pas suivi. Donato ne s'attendait pas à pareille subtilité du maître d'armes, mais parvient à se plaquer de justesse contre un arbre et à ne pas être vu. Persuadé d'être seul, Gaspard commence à se diriger vers la position du condor.

Au pieds du Grand Condor. Fin d'après midi.
Les compagnons descendent l'un après l'autre de l'échelle fixée au bec du Condor. Une fois aux pattes de l'oiseau, ils s'affairent à examiner attentivement la carlingue de l'appareil, à la recherche de quelque chose d'anormal, qui n'aurait pas à se trouver là. Au bout d'un moment et alors que le soleil décline encore davantage, Isabella remarque un curieux dispositif, celui fixé par Ambrosius quelques jours plus tôt. A mains nues mais avec l'aide d'Athanaos et d'infinies précautions, elle parvient à le décoller tout doucement. L'engin continue d'émettre un léger bruit, à peine détectable, à intervalles réguliers...Laguerra montre un boitier au reste de la troupe.

« Cet appareil révèle notre position. leur explique Athanaos, dépité.
- C'est pas vrai ! s'exclame Esteban : Ambrosius nous suit depuis Pattala !
- Voilà comment Zarès fait ! renchérit Tao, se plaquant la main gauche sur le front. Il a encore été plus malin que moi !
- Que nous ! le corrige Esteban, mettant la main sur l'épaule de son ami. Il faut nous débarrasser tout de suite de cette chose ! Détruisons-la ! .
- Surtout pas ! conseille Mendoza : rappelles-toi, Esteban, que nous ne pouvons plus décoller pour le moment : si nous faisions cela, Ambrosius saurait sans doute que nous avons détecté son subterfuge et connaissant notre position actuelle, il viendrait probablement immédiatement...»
Laguerra hoche la tête d'approbation et ajoute « il faudrait plutôt éloigner ce dispositif de notre position. Tout en faisant croire à Zarès que c'est bien le condor qui se déplace... 
- Pourquoi ne pas fixer l'appareil à un animal ? » suggère Pedro. Mais les sourcils froncés des enfants lui font comprendre que cette idée, plutôt cruelle, les répugne. Le marin, désappointé, baisse alors la tête et examine ses pieds pour ne pas voir leurs regards courroucés.
« Je vais m'en charger ! » dit Zia d'un ton déterminé. Elle tend la main vers Isabella. Celle-ci acquiesce et descend prestement du Condor en se laissant glisser sur le flanc de l'oiseau. La bretteuse vérifie que l'objet continue bien de produire du bruit et le remet à la jeune fille. L'inca le colle à une pierre, s'assurant qu'il y adhère bien puis, utilisant son pouvoir, fait léviter le morceau de roche lentement puis plus rapidement. Esteban et Tao ont beau avoir déjà vu Zia utiliser ses pouvoirs, cela les stupéfait toujours autant. « J'aimerai pouvoir faire ça, moi aussi, c'est génial ! » dit Tao admiratif. « C'est mon amie !», lui rétorque fièrement Esteban en souriant. La jeune fille, concentrée sur sa tâche, n'entend pas vraiment leurs remarques et quand le roc a atteint une bonne altitude, elle le déplace sur plusieurs centaines de mètres dans une direction, puis une autre et encore une troisième. Elle projette enfin la pierre à toute vitesse, selon une trajectoire haute et oblique et le plus loin possible, à des kilomètres et des kilomètres de distance. Le roc traverse les cieux tel un bolide et disparaît à l'horizon.
« Bien joué, Zia ! la félicite Esteban, joyeux. Ambrosius aura bien du mal à nous retrouver désormais, dans cette immense forêt ! Ahah ! » La jeune fille lui sourit.
Quelques instants plus tard, à quelques centaines de mètres de leur position, Gaspard entend un léger vrombissement, lève les yeux au ciel et voit la Machine Olmèque passer au dessus de lui. « Hé, mais...Oh ! s'exclame t-il. Mais, par la malepeste! Ils partent sans moi ! » Donato, derrière lui, voit également l'engin s'éloigner. Bien que surpris lui aussi, le tueur conserve son calme et espère que ce départ précipité de la machine n'est rien et ne signifie pas qu'il a perdu sa proie : Laguerra... Il se reconcentre sur Gaspard, qui continue son chemin vers la dernière position supposée du condor, en bougonnant.
De leur côté, Esteban et ses amis voient eux aussi la Machine Olmèque passer dans les cieux et se diriger vers la position approximative du roc lancé par Zia. Réalisant que leur ruse a fonctionné, ils se mettent tous trois à rire à gorge déployée.
« Ahahah ! s'esclaffe Esteban : j'en connais un qui va s'énerver ! »

LaRuseduTrio.jpg

Laguerra sourit avec eux mais tempère un peu l'enthousiasme des amis : « nous allons devoir être très prudents : quand il se rendra compte de la supercherie, Zarès risque de revenir dans les parages... 
- En effet, mais comme il sait que le condor ne vole pas de nuit, ajoute Athanaos, il ne devrait pas se rendre compte très vite de notre manoeuvre. Cela va nous laisser un bon moment. Nous atteindrons notre objectif demain, à pieds.»
Les compagnons rassemblent alors des branchages et allument un petit feu de camp le temps de dîner puis, la température baissant rapidement, ils s'apprêtent à remonter à bord du condor quand, soudain, des individus armés de lances et d'arcs s'approchent d'eux. Dirigés semble-t-il par une femme, ils portent des peaux d'animaux. Celle qui les conduit arbore un couvre-chef surmonté de bois de renne et elle regarde les compagnons d'un air menaçant !

Fin du Chapitre.
Qui sont ces individus ? Qui est cette étrange femme ? Nos héros survivront-ils au rude climat de cette région ? Zarès retrouvera t-il leur trace ?
Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Mystérieuses Cités d'Or !

Documentaire
L'anneau d'or  est un espace situé à l'est de Moscou, entre le fleuve Volga et la rivière Kliazma et délimité par d'anciennes cités princières...
Cette zone évoque une constellation d’églises coiffées d’or « pour que Dieu les remarque plus souvent ».

Anneau_d'or.jpg
Par Original téléversé par Guilhem06 sur Wikipédia français. — Transféré de fr.wikipedia à Commons par Bloody-libu utilisant CommonsHelper., CC BY-SA 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.p ... d=19286984


https://fr.wikipedia.org/wiki/Anneau_d%27or_de_Russie

Le Scoop de Pichu
« Il a l'air grand, ce pays !  dit Pichu, étonné par la distance parcourue par Esteban, Tao et Zia.
- Oui, Pichu, dit la voix off. Nos amis viennent de faire plusieurs milliers de kilomètres ! Même avec le Grand Condor, cela prend du temps ! De nos jours la Russie fait vingt-six fois la taille de la France ! A elle seule elle représente onze pourcent de la surface habitable de la planète. L'immense territoire de Russie comporte de nombreux paysages très différents, surtout au temps de nos héros : steppe, taïga, toundra, lacs et rivières, montagnes... Cet immense pays a été peuplé par de très nombreuses populations d'origines diverses,au fil des siècles... Des nomades, des chasseurs, cueilleurs, des populations d'asie, mais aussi des ottomans. Tous ces individus de différentes origines ont apporté avec eux leurs cultures...
- Ca en fait, du monde !» ajoute Pichu.

Sibir.jpg
Draw and adapted by Julieta39, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons


Au revoir...a bientôt !

Chapitre suivant : Baiga'al Dalaï viewtopic.php?p=105406#p105406
Modifié en dernier par Marcowinch le 16 avr. 2021, 15:13, modifié 8 fois.
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par annette26 »

Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Esteban. Un livre entrouvert et posé sur ses genoux, la jeune fille est en train d'expliquer au Fils du Soleil comment déchiffrer les inscriptions atlantes. Bien que très intéressé par le sujet, le jeune garçon, si proche de sa bien aimée, a depuis quelques instants perdu sa concentration : il ne peut s'empêcher de penser à eux deux, à l'évolution de leur relation, relativement récente, survenue il y a à peine quelques semaines...
On se doutait bien qu'Esteban aurait du mal à se concentrer avec Zia :lol: ;)
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 « Isabella, ça ne va pas ? S'inquiète la jeune fille. Mendoza est également soucieux.
- Ce n'est rien, ça va passer...la rassure la bretteuse. J'ai du être un peu trop secouée... Je vais aller dans la soute, m'allonger quelques instants.
Oh la la ! Isabella serait-elle enceinte ? :roll: :lol:
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Ambrosius s'est décidé à garder son armure, tant qu'il ne sait pas s'il peut avoir confiance en son nouvel allié et à ses hommes. Sans sa protection personnelle, Ambrosius, Donato, Gaspard et Mercator ne feraient en effet pas le poids face à un tel détachement militaire.
Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer cette scène ! :roll: Mon Ambrochou en Zarès qui pilote la machine olmèque ! :-@ Qu'est ce qu'il doit avoir la classe ! 8)
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - C'est décidé ! s'exclame Ivan. Zarès, allons tuer ces ennemis ! Détruisez leurs campements ! Ma mère verra que ce voyage est utile...»
Décidément , cet Ivan m'étonnera toujours :shock:
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - Faites cela et je ferai de vous un homme riche et puissant... Mon bras droit ! Nous régnerons sur le monde !
- Je serai honoré d'être à vos côtés, Prince...» dit Zarès excessivement mielleux.
« Comptes-là dessus, gamin, pense l'alchimiste. Ton ambition me plaît, mais le pouvoir sera à moi et à moi seul ! »

Mais oui bien sûr , on sait tous que c'est Ambrochou qui doit régner seul ;) :twisted:
Le seul et l'unique ... :roll:
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Laguerra les rejoint, suivie de Zia.
« Tu vas mieux ? lui demande Mendoza, la prenant dans ses bras.
- Oui, trésor, dit-elle en lui souriant et passant la main dans les cheveux du navigateur, puis sur sa joue. Ce n'était que passager.

J'ai comme une impression que notre chère Laguerra a menti ... :roll:
Peut-être est-elle vraiment enceinte :shock:
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Ambrosius, toujours engoncé dans son exosquelette, doit en permanence être vigilant et repasser derrière lui pour ne pas que le Prince provoque de catastrophe. Cela commence à prodigieusement agacer l'alchimiste, mais il se contient, se disant que le jeune seigneur et ses troupes peuvent encore avoir leur utilité.

Oh oui , qu'est ce qu'il est fatigant à la longue cet Ivan , toujours en train de s'amuser :x
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Le Dernier Atlante est tout d'abord un peu ébloui car le condor évolue face au soleil levant. Mais ensuite sa vue s'adapte et il peut alors se concentrer comme jamais. Grâce à sa maîtrise de l'appareil, il parvient à utiliser à bon escient les courants aériens, améliorant encore leur vitesse.

Après tout , notre Esteban est un expert en pilotage du Grand Condor :x-):
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 « Mendoza, dit-il, accaparant par là le regard du navigateur. Il y a un objet, là-bas !» Il pointe une direction de son doigt mais le condor étant en mouvement tournant, son indication s'avère futile.
« Oui, confirme Sancho : j'ai vu quelque chose bri..bribri.briller !
- Qu'avez-vous vu, vous deux ? leur demande Mendoza.
- J'ai vu comme un reflet métallique dans le ciel, lui répond Pedro.

Oh , ça sent l'action :x-): ( et les ennuis pour nos héros :? )
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - Cela m'inquiète, dit Laguerra, pensive. Si c'est métallique, il ne peut pas s'agir d'un oiseau. Et je ne connais pas d'objets volants hormis la Nef d'Ambrosius, qui a été détruite, ce condor et...
- La Machine Olmèque ! Finit Tao, inquiet et écarquillant les yeux.

Bien dit Tao ! :x-):
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - J'en ai peut être une vague idée... » dit Athanaos, pensif, attirant par là l'attention de tous les compagnons, suspendus à ses lèvres. Le Prophète Voyageur marque une pause, puis leur explique : « il y a de cela bientôt quatre ans, pour pouvoir quitter les Amériques à bord de la machine, il m'a d'abord fallu la réparer... Pour cela j'ai étudié les objets qui se trouvaient à son bord ou dans les décombres de la base olmèque, pour comprendre leurs fonctionnements. Je n'ai pas réussi pour tous, mais il y avait là des dispositifs de technologies très avancées...Peut être que l'un d'eux pourrait être un système de pistage ? Tout comme le peuple de Mu, les Olmèques étaient de bons inventeurs...

Athanaos a bien deviné , bravo ;)
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 De frustration, il s'exclame : « Mais enfin, que se passe-t-il cette fois ? Qu'est ce ça veut dire ? Pourquoi le condor ne m'obéit-il plus ? Il n'y a plus raison cette fois ! On les a trouvées, les Sept Cités d'or !» Incrédule, il regarde Tao et Zia qui n'en savent pas davantage et haussent tous deux les épaules.

Effectivement , c'est très étrange tout ça :| Même Tao n'a aucune idée de pourquoi le Condor se pose . 8-x
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Avant de descendre de l'appareil, Esteban prend une des sono-boîtes, Tao embarquant la seconde. « Cela pourrait nous être utile », approuve Zia en les voyant faire.

Oh oui , ces sono-boites peuvent , en effet être très utiles ;)
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - Messire, dit Gaspard, je sors juste quelques instants me dégourdir les jambes et prendre un peu d'air frais. Je dois avouer que me trouver ici, dans cette machine qui a appartenu à des faces de poulpes, ça me rend nerveux...
- Des faces de poulpes ? l'interroge Ivan en levant un sourcil.
- Je vous expliquerai tout à l'heure, Prince, accorde le maître d'armes en s'inclinant. Si vous me le permettez, je dois aussi aller soulager un besoin pressant.» Le Prince n'est pas ravi de ce délai mais d'un geste dédaigneux autorise Gaspard à sortir. Celui-ci s'exécute.
« N'allez pas trop loin, lui dit l'alchimiste : on ne sait jamais, il se pourrait que le condor redécolle. Même si cela me semble peu probable car la nuit va bientôt tomber...»

Je crois déjà savoir où Gaspard veut aller :tongue:
il veut voir sa belle :Laguerra: :x-):
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Il n'a à peine fait que quelques mètres quand Donato, qui était adossé sur le mur se trouvant près de la porte, dit à son tour à Ambrosius: « je sors moi aussi quelques instants. L'appel de la nature..

Lui aussi je sais où il veut aller :?
il veut se débarrasser de notre :Laguerra: :cry:
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Au bout d'un moment et alors que le soleil décline encore davantage, Isabella remarque un curieux dispositif, celui fixé par Ambrosius quelques jours plus tôt. A mains nues mais avec l'aide d'Athanaos et d'infinies précautions, elle parvient à le décoller tout doucement. L'engin continue d'émettre un léger bruit, à peine détectable, à intervalles réguliers...Laguerra montre le dispositif au reste de la troupe.

Enfin , ils décollent le dispositif ! Super ! :x-):
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - Voilà comment Zarès fait ! renchérit Tao, se plaquant la main gauche sur le front. Il a encore été plus malin que moi !

Oh la la , dis-donc , Tao se fait toujours avoir par Ambrochou ces derniers temps :? 8-x
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - Que nous ! le corrige Esteban, mettant la main sur l'épaule de son ami.

Bien dit Esteban ! ;)
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 - Surtout pas ! conseille Mendoza : rappelles-toi, Esteban, que nous ne pouvons plus décoller pour le moment : si nous faisions cela, Ambrosius saurait sans doute que nous avons détecté son subterfuge et connaissant notre position actuelle, il viendrait sans doute immédiatement...»
Laguerra hoche la tête d'approbation et ajoute « il faudrait plutôt éloigner ce dispositif de notre position. Tout en faisant croire à Zarès que c'est bien le condor qui se déplace...

Nos deux "vétérans" sauvent encore la situation ;)
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 L'inca le colle à une pierre, s'assurant qu'il y adhère bien puis, utilisant son pouvoir, fait léviter le morceau de roche lentement puis plus rapidement. Esteban et Tao ont beau avoir déjà vu Zia utiliser ses pouvoirs, cela les stupéfait toujours autant. « J'aimerai pouvoir faire ça, moi aussi, c'est génial ! » dit Tao admiratif. « C'est mon amie !», lui rétorque fièrement Esteban en souriant. La jeune fille, concentrée sur sa tâche, n'entend pas vraiment leurs remarques et quand le roc a atteint une bonne altitude, elle le déplace sur plusieurs centaines de mètres dans une direction, puis une autre et encore une troisième. Elle projette enfin la pierre à toute vitesse, selon une trajectoire haute et oblique et le plus loin possible, à des kilomètres et des kilomètres de distance. Le roc traverse les cieux tel un bolide et disparaît à l'horizon.

Zia assure avec ses pouvoirs comme toujours :tongue:
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Gaspard entend un léger vrombissement, lève les yeux au ciel et voit la Machine Olmèque passer au dessus de lui. « Hé, mais...Oh ! s'exclame t-il. Mais, par la malepeste! Ils partent sans moi ! »

Pauvre Gaspard , il me fait pitié à toujours se faire avoir 8-x
Marcowinch a écrit : 09 avr. 2021, 18:32 Les compagnons rassemblent alors des branchages et allument un petit feu de camp le temps de dîner puis, la température baissant rapidement, ils s'apprêtent à remonter à bord du condor quand, soudain, des individus armés de lances et d'arcs s'approchent d'eux. Dirigés semble-t-il par une femme, ils portent des peaux d'animaux. Celle qui les conduit arbore un couvre-chef surmonté de bois de renne et elle regarde les compagnons d'un air menaçant !

Ouh là , ça sent les ennuis avec la population locale :roll: :?


Comme toujours , un superbe chapitre :D Je l'ai adoré :x-): Continues ainsi ;)
Saison 1 : 19,5/20 <3
Saison 2 : 15/20
Saison 3 : 19/20
Saison 4 : 20/20 <3

Personnages préférés : <3 :Ambrosius: / :Zares: :Tao: <3
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