La Huitième Cité (fanfic Marcowinch) Spoilers Saison 4

[ziaguerra]

Le chapitre 8 sera en ligne vendredi dans la matinée.

Cool !

[kally_MCO]

François Ier, le 4ème amour de ma vie mdrr !
J'adore Tao. J'aime Tao. J'admire Tao.
Si même Mendoguerra perd son sens de l'orientation, on est mal barrés, oups

[Marcowinch]

J'adore Tao. J'aime Tao. J'admire Tao.

Je pense qu'il serait très touché par ta déclaration

Si même Mendoguerra perd son sens de l'orientation, on est mal barrés, oups

Eh oui : le palais comporte réellement des centaines de pièces et de chambres
Même pour nos deux aguerris, cela représente un challenge...

Merci pour ton commentaire, kally_MCO

[kally_MCO]

Je t'en prie, j'ai vraiment hâte de lire la suite vendredi !

J'imagine bien. Mais j'ai le cœur brisé à cause de la "trahison" de Gaspard :'(

Il est si mignon ! J'adore son amitié avec Esteban, et je commence à réellement apprécier ce dernier qui me fait bien rire, lol ^^

[Ambrozares2]

J'aime cette suite.
Ce serait cool de la voir en version dessin animé, en tant que saison 5, ou la saison 1 avec un nouveau titre.
J'ai hâte de lire la suite.

Quelques questions ?
* Est ce que Gaspard se retirera de Ambrosius pour retrouver l'ordre du Condor?
* Est-ce que le retour de Gomez serait envisageable ?
*Et Fernando Laguerra ?

*Les grands monarques du XVIES sont employés : Soliman, François 1er et Charles Quint.
Y aurait - il aussi Henri VIII dans l'intrigue ? (Brièvement cité dans la saison 4).

[Marcowinch]

J'aime cette suite.
Ce serait cool de la voir en version dessin animé, en tant que saison 5, ou la saison 1 avec un nouveau titre.
J'ai hâte de lire la suite.

Merci beaucoup Ambrozares2.
Je suis content si cela te plaît. J'essaie de faire de mon mieux

Quelques questions ?
* Est ce que Gaspard se retirera de Ambrosius pour retrouver l'ordre du Condor?
* Est-ce que le retour de Gomez serait envisageable ?
*Et Fernando Laguerra ?

*Les grands monarques du XVIES sont employés : Soliman, François 1er et Charles Quint.
Y aurait - il aussi Henri VIII dans l'intrigue ? (Brièvement cité dans la saison 4).

Je ne peux pas tout dévoiler pour ne pas tuer le suspense et quelques éléments du plan de l'intrigue ne sont pas encore totalement figés non plus, mais je pense qu'il y aura encore quelques surprises...
Pour l'instant, je peux juste dire que j'ai de grands projets pour Gaspard.

[Marcowinch]

La 8e Cité

Chapitre VIII : Byzas


Palais de Topkapi. Constantinople. Empire Ottoman. Fin d'après midi
Esteban vient de tomber, littéralement, sur François 1er.
« Que faites-vous ici ? », dit fraîchement Tao au Roi et prenant le relais d'Esteban, ce dernier étant toujours surpris.
« Enfin, jeune homme, se renfrogne le régisseur Abbas, outré, ce ne sont pas des manières... Savez-vous au moins à qui vous vous adressez ?
- Oh, oui ! répond l'ancien Naacal, levant les yeux. Nous sommes de vieilles connaissances... »
Le Roi de France se met à rire.
« Vous les connaissez, Altesse ? se permet de lui demander le Régisseur. Je suis le Maître des spectacles du Sultan et je les ai engagés.
- En effet, brave homme, je les connais bien ! répond François 1er toujours amusé. Bonjour, Tao, je suis ravi de voir que vous allez tous bien. Pour répondre à ta question, sache que je suis venu ici signer un traité diplomatique avec le Sultan... Contre Charles Quint, si tu veux tout savoir ».
A la mention de son ancien suzerain, Laguerra se raidit malgré elle et cela n'échappe pas au Roi de France, qui en prend bonne note. Faisant mine de rien, il continue en s'adressant à nouveau au régisseur : « ce sont de bonnes gens, de vrais comédiens ! Sous quel nom se sont-ils présentés à vous ? »
« Les Olmèques, Messire.»
« Tiens donc ? songe le Roi, pensif, ce n'est pas sous ce nom qu'ils se sont produits à Chambord. Mais les noms ne sont jamais que des étiquettes, n'est ce pas ? ». Le régisseur ne comprend pas bien la remarque, mais il hoche la tête pour ne pas le montrer.
« Oh, oui, reprend le souverain, je les connais bien ! Esteban, Tao, Zia, Mendoza, Athanaos et...Pichu si je ne me trompe pas ! »
Le volatile va se cacher dans le poncho de Tao.
« Athanaos, je vois que tu as changé de robe. Sa couleur jaune te sied moins, mon ami. ».
« Quant à vous jeune fille, il regarde Indali dont Tao a pris la main instinctivement, je n'ai pas le plaisir de vous connaître mais si vous avez plu à ce garçon, vous devez être quelqu'un de très spécial. » Indali ne sait pas trop comment réagir et elle effectue une courbette un peu maladroite.
« Pour combien de temps avez-vous engagé cette troupe ? demande enfin François 1er au régisseur
- Juste pour la soirée, Altesse, répond l'homme.
- C'est tant mieux, dit le Roi, car je voulais les embaucher à vie mais je n'en avais pas eu l'occasion lors de leur dernier passage dans mon beau royaume ! Cela fait longtemps que je recherche cette troupe et j'ignorais où elle était passée... Elle égayait bien la vie à Chambord ! Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je voudrai que, dès la fin de ma visite officielle, ces gens reviennent en France avec moi, à bord de mon navire... »
Le régisseur acquiesce en s'inclinant : « comme vous voudrez, Excellence ».
Se tournant à nouveau vers le groupe, il demande à Esteban, d'un ton légèrement affecté : « Tu n'y verras pas d'objection, je suppose, Esteban ?  Un tel contrat ne se refuse pas, pour une troupe de comédiens si prestigieuse ? » Il lui adresse un clin d'oeil.
« Non, bien sûr » concède malgré lui le Fils du Soleil, un peu coincé, ne sachant pas du tout comment lui et ses compagnons peuvent se sortir de ce mauvais pas.
« A la bonne heure ! » rit le Roi , mettant ses mains sur les bras d'Esteban. « Vous serez bien traités, je vous le garantis »
« Ouais, une prison dorée...», maugrée Tao.
Le Roi se baisse ensuite à la hauteur du second garçon et lui murmure « je suis curieux de voir tout ce que vous avez apporté avec vous et de savoir ce que vous faites ici ».
D'un coin de l'oeil, le Roi voit Laguerra froncer les sourcils et afficher une moue réprobatrice. Il s'approche d'elle et lui souffle à l'oreille : « ma chère, je ne vous connais pas bien, mais tout chez vous me laisse à penser que vous comprenez, j'en suis sûr, que parfois la Raison d'Etat peut nous amener à faire certaines choses dont nous ne sommes pas forcément très fiers...Mais il faut les faire tout de même, pour le bien de son pays, n'est ce pas ? »
« Humpf ! grogne Isabella. Elle ne peut s'empêcher de ressentir de la colère, mais comprend aussi la position du souverain, elle-même ayant déjà eu des décisions difficiles à prendre par le passé.
S'éloignant d'elle, le Roi continue à tourner autour du groupe, leur déclarant : « je suis venu à bord d'un navire de guerre, la Grande Française, avec deux cents hommes d'armes d'élite, à qui une mouche n'échapperait pas... Soyez assurés que je veillerai à votre « sécurité » durant notre retour en France...Mais, poursuit-il, je ne voudrai pas faire attendre sa Majesté Soliman Le Magnifique, ni retarder votre représentation. Nous continuerons à discuter après le repas et les spectacles...
- Altesse, vu les talents de ce groupe, reprend le régisseur, je comptais les faire passer en derniers.
- Cela me va, approuve le Roi en riant : il faut toujours garder le meilleur pour la fin ! »
Là dessus, ils se remettent tous en route vers la Salle Impériale, les amis étant entourés de gardes français et ottomans. A cet instant, chacun d'eux se demande bien comment se tirer de cette impasse...

Palais de Topkapi. Constantinople. Empire Ottoman. Diner.

Le groupe entre dans la Salle Impériale. Celle-ci semble avoir le plus grand dôme du palais et il arbore de somptueuses peintures. Les murs exhibent des pièces de faïence et sont aussi recouverts d'inscriptions calligraphiques ou de miroirs ouvragés. Les compagnons cependant, sont peu sensibles à la beauté de la pièce, car ils réfléchissent au moyen de s'échapper... Ils dénombrent un minimum de cinq issues, mais toutes sont bien gardées par des janissaires armés de cimeterres... L'immense pièce dans laquelle ils viennent de pénétrer est jonchée de nombreux et luxueux coussins cousus au fil d'or et sur lesquels sont déjà assis des convives vaquant à leurs conversations. Ces invités portent en grande majorité des caftans brodés et sont coiffés pour la plupart de turbans volumineux. Au fond de la pièce, deux coussins particulièrement hauts ont été disposés. Sur l'un d'entre eux est déjà assis un homme, qui leur est présenté par le régisseur comme étant Son Altesse, le Sultan Soliman le Magnifique.

Le régisseur fait signe à Esteban et son groupe de rester au fond de la pièce, à distance des invités, en attendant l'heure de leur représentation. François 1er suit l'homme et va s'installer sur le deuxième coussin situé près de son hôte.
Enfin un peu plus seuls, relativement parlant, les compagnons ont l'occasion de se concerter.
Tao, très inquiet, souffle à Esteban : « j'ai beau y réfléchir, je ne vois absolument pas comment nous sortir de là ».
« Zia, pourrais-tu peut être utiliser tes pouvoirs ? » demande le Fils du Soleil à sa bien aimée.
Zia nie de la tête : « Je ne pense pas, Esteban : il y a beaucoup trop de monde : si j'utilisais mes pouvoirs pour faire diversion, quelqu'un le remarquerait forcément.»
Mendoza demande à Laguerra : « et toi, chérie, vois-tu un moyen ? »
La bretteuse soupire malheureusement : « non, Trésor, pas le moindre : je suis plutôt spécialisée dans les opérations où la discrétion est de mise. Là nous sommes un peu nombreux. Faire s'échapper une, deux ou même trois personnes, cela pourrait peut être se faire. Mais tout notre groupe, je ne pense pas... Mais peut être qu'à la fin du spectacle, quand il se fera tard, les gardes seront moins vigilants et les convives auront trop bu pour porter leur attention sur nous.
- N'y compte pas, Isabella, la corrige toutefois Athanaos : les ottomans ne boivent pas d'alcool... »
Tous les compagnons sont dépités, ne voyant pas de solution...Quand, soudain, un nouveau convive entre dans la pièce. Les amis, le voyant de loin, remarquent qu'il est vêtu d'une tenue de l'Ordre du Sablier !

L'expert en prédictions et prophéties, stupéfait, aperçoit les compagnons et vient vers eux. François 1er, tout à sa discussion avec le Sultan, ne s'en avise pas.
« Nostradamus ! » disent Esteban, Tao et Zia, contents de le revoir.
« Les enfants !!! Par Dieu, répond l'homme les étreignant tour à tour, que faites-vous ici ?
- Nous enquêtons sur une nouvelle menace, dit Tao. Là encore, tout le monde est concerné !
- Tu plaisantes, Tao, j'espère ? » s'enquiert l'érudit. Mais il voit l'air soucieux de Tao et ne peut que comprendre qu'il n'en est rien.
« Et toi, Nostradamus, dit Zia, que fais-tu ici ? »
«Je fais partie de la délégation française accompagnant le Roi. Suite au départ d'Athanaos et avec l'absence des deux autres principaux membres de l'Ordre du Sablier, François 1er a souhaité que j'en prenne la tête... D'autre part, suite à vos exploits à Chambord et pour me remercier de mon rôle dans cette histoire, la prévision du Cataclysme, mon souverain m'a invité à cette réunion diplomatique prestigieuse. Lui et son homologue vont signer un traité d'importance capitale pour le Royaume de France. Quelque part, je suis là en tant que témoin... C'est un grand honneur pour moi, même si j'admets que les coutumes ottomanes me semblent très étranges. Cette tradition du hammam notamment...»
Tao et Esteban s'échangent un petit regard complice puis, se reconcentrant, le Fils du Soleil reprend : « Nostradamus, pourrais-tu s'il te plaît, nous aider à sortir de cette pièce ? Le Roi veut nous forcer à revenir en France avec lui et nous prendre nos artefacts ! Hors, comme Tao te l'a dit, nous accomplissons en ce moment une mission très importante. »
Voyant le ton assuré du jeune homme, l'expert en prédictions ne peut douter de la véracité de ses dires.
« Ma foi, je veux bien, répond-t-il, mais comment faire ? »
Il réfléchit intensément puis, voit les premiers serviteurs apporter des plats richement garnis de victuailles... 
« J'ai une idée, reprend-il. Mon Roi a souvent des soucis d'estomac. Nous pouvons utiliser cela à notre avantage...
- Il ne faudrait tout de même pas l'empoisonner, tempère Zia.
- Ne t'inquiètes pas, Zia, reprend le Chef de l'Ordre du Sablier : pour avoir déjà dîné avec lui, je connais ses faiblesses alimentaires. Il ne sera gêné que quelques heures. Cela ne compromettra pas la signature des traités ».
Alors que le repas commence, que la musique orientale couvre une partie des conversations et que quelques premiers groupes de saltimbanques se produisent, Nostradamus s'assure auprès des serviteurs que son suzerain se voit apporter les plats les plus copieux et indique aux laquais de les épicer un peu plus.
François 1er, qui ne voit pas la manoeuvre, mais au fait de ses problèmes d'estomac, s'inquiète bien de ce qu'on lui apporte. Cependant, pour ne pas vexer le Sultan Soliman, il consomme tout de même les plats. Au bout d'environ deux heures, quand la digestion fait son effet et alors que le spectacle est déjà bien avancé, le travail de sape mené par Nostradamus produit ses effets : soudain le roi ressent un mal de ventre et commence à se tordre en deux, indisposé. Cela interrompt momentanément les festivités et inquiète toutes les personnes se trouvant dans la salle.
« Gardes ! Allez chercher mes guérisseurs ! » leur ordonne le Sultan.
Les soldats qui étaient de faction aux entrées de la salle se dispersent dans toutes les directions.
Nostradamus adresse au groupe d'amis un signe de tête et leur sourit.
Après l'avoir salué de la main en retour et profitant du chaos provisoire, Esteban et ses compagnons parviennent à quitter la salle par une des issues temporairement non gardées.
« Rendons-nous immédiatement à la citerne, leur intime Esteban : nous n'aurons pas d'autre chance ! »

Palais de Topkapi. Constantinople. Empire Ottoman. Nuit
Approchant de la sortie du bâtiment, la troupe se met à marcher plus calmement, d'un pas confiant, comme si sa représentation était terminée. Les gardes de l'entrée n'étant pas alertés de ce qui vient de se passer dans la Salle Impériale, la troupe parvient à sortir à l'air libre puis, une fois dans la cour, se dirige en toute hâte vers la citerne repérée plus tôt par Athanaos. Après avoir vérifié qu'ils n'ont pas été vus, les compagnons y descendent, traversent à nouveau le souterrain, Zia refermant la lourde porte derrière eux et ils arrivent bientôt près de la porte de l'avant poste de Céroessa.
Esteban et Zia s'apprêtent à utiliser leurs médaillons, quand le Fils du Soleil interrompt leur geste.

« Attends, Zia... » demande-t-il à la jeune fille. Tous regardent l'Enfant du Soleil qui reprend : « Tao, c'est plus qu'à ton tour d'ouvrir la porte...».
Surpris et très touché par l'attention, l'ancien Naacal prend Esteban dans ses bras et lui dit, reconnaissant : « Merci, mon frère ! Cela faisait longtemps que je voulais faire cela. »
Zia approuve, et Indali remercie elle aussi Esteban d'un hochement de tête.
Tao se place alors face à la porte, déclipse le soleil de son médaillon, puis le prend dans sa main gauche. Il fait signe à Indali de venir près de lui et lui prend la main, la jeune hindoue saisit celle d'Esteban et le fils du soleil celle de Zia. Pichu vient se poser sur l'épaule de Tao.
Ils restent ainsi un instant tous les cinq face à la porte, profitant de ce moment partagé puis Tao, la main fébrile, ainsi que Zia, insèrent leurs soleils dans les interstices. Au bout d'une seconde, la porte d'orichalque commence à vibrer légèrement, puis à s'ouvrir, révélant un long couloir aux murs constitués de briques d'orichalque. L'intérieur de la structure est éclairé d'une vive lumière, et les yeux des compagnons mettent un peu de temps à s'y habituer.
Les enfants s'apprêtent à entrer quand Laguerra les arrête : « Attendez, dit-elle : je pense qu'il vaudrait mieux que Mendoza, Athanaos et moi nous entrions en premiers. Ce n'est pas une cité d'or ici, mais une base militaire. Elle a sûrement des défenses élaborées...et nous savons que les muens savaient se défendre. »
Les enfants protestent un peu mais se rangent au bon sens d'Isabella.
Le trio d'adultes prend alors la tête du groupe et avance dans le couloir, les autres les suivant quelques pas derrière.

Avant poste de Céroessa. Sous le Palais. Nuit
Au moment même où la porte d'entrée de l'avant poste s'ouvre, dans une salle lointaine, une alarme retentit et un grand tube vertical, empli de fumée grise, commence à s'ouvrir. Au bout de quelques instants, une jambe recouverte de bandelettes de métal, s'extrait du cylindre et pose un pied, chaussé d'une sandale, à terre...


Avant poste de Céroessa. Sous le Palais. Nuit
Les adultes n'ont fait que quelques pas dans le couloir d'entrée que, soudain, des faisceaux de lumière bleue jaillissent d'interstices des murs et les parcourent tous trois sans qu'ils aient le temps de réagir. Ils entendent alors un déclic et du plafond, à une dizaine de mètres de là, commence à descendre une sphère métallique comportant un tuyau en forme de canon plus que suspect. Laguerra, déjà sur ses gardes depuis son entrée et encore davantage après avoir été sondée par les lumières, prend d'instinct son pistolet, tout en intimant aux autres de reculer vers l'entrée.
Bien lui en prend, car la seconde suivante, le cylindre de ce qui ressemble à une tourelle commence à les cibler puis les canarder de projectiles constitués de lumière rouge intense. Les compagnons refluent vers la sortie et s'abritent sur les côtés de la porte. Prenant une courte inspiration et un instant de concentration, Isabella surgit alors à nouveau dans le couloir, prend une fraction de seconde pour viser et tire, plaçant son projectile en plein cœur du tuyau de la tourelle. Celle-ci se fige, neutralisée.

« Un coup de maître !» dit Mendoza, toujours impressionné par les multiples talents de sa bien aimée.
«Gracias, capitán ! » répond Laguerra en souriant.
L'ancienne espionne recharge son pistolet, attend quelques instants pour être sûre qu'il n'y ait plus de danger, puis fait signe à ses compagnons de reprendre leur avancée, toujours dans le même ordre de marche.

Ils atteignent prudemment l'emplacement où se trouvait la tourelle et quelques pas après, le couloir tourne vers la droite. Avant de s'y engager, Laguerra passe la tête, juste par précaution et voit une nouvelle zone, sans danger apparent. Dans cette partie du complexe, de chaque part du couloir, se trouve une porte. Aux aguets, l'ancienne espionne s'avance dans le passage jusqu'à la première porte. Là, elle en déclenche l'ouverture, jette prudemment un regard à l'intérieur et voit d'énormes bacs remplis d'eau qui, chose étonnante, ne semble pas croupie. La salle ne semble rien comporter d'autre. Laguerra examine alors la porte située de l'autre côté du couloir et recommence méthodiquement son rituel d'inspection. Là aussi, d'autres cuves sont présentes. Ne voyant pas de danger, Isabella fait signe aux autres de venir, les adultes menant à nouveau la progression.
Tao, arrivant au niveau des bassins d'eau, est intrigué et sans en avertir les adultes, décide d'inspecter ces salles plus avant. Esteban, Zia et Indali soupirent tous trois en le voyant faire mais le suivent, se disant que cela ne prendra que quelques instants.
« La quantité d'eau stockée ici semble anormalement importante dit Tao, même s'il fallait en abreuver une compagnie militaire...Surtout qu'il y a également déjà une citerne d'eau opérationnelle pas très loin : celle que nous avons contournée avant de descendre ici. Tout ce liquide doit bien servir à quelque chose d'autre, mais quoi ?» il continue à réfléchir.
Les enfants explorent aussi un peu l'autre salle mais ne voient rien d'autre de particulier.
« Tao, dit Zia, nous risquons de perdre Laguerra, Mendoza et Athanaos si nous restons trop longtemps ici ! Nous devrions retourner les voir ».
Les adultes, quant à eux, leur attention étant portée vers le couloir et les éventuels dangers, ne remarquent hélas pas que les enfants ne les suivent plus.

Un peu plus loin, le passage s'arrête au dessus d'un grand vide dont Athanaos, Mendoza et Laguerra n'en voient pas le fond et ce, malgré la luminosité ambiante.
Soupçonnant la présence d'un mécanisme caché, ils examinent les murs puis le sol et finissent par déceler des formes circulaires, semblables à celles que les enfants ont utilisé à Kumlar. Laguerra marche sur une de ces dalles et un disque commence à flotter dans les airs et la porter, puis il l'avance au dessus du gouffre et l'entraine plus bas. Mendoza ne voulant pas trop s'éloigner d'Isabella se dépêche également de monter sur un autre des disques de métal. Athanaos, moins féru d'action que ses Maîtres d'Armes, se montre un peu moins hâtif et reste très prudent, mais se décide tout de même à les suivre.

En bas, la coursive reprend, d'abord tout droit puis elle oblique à gauche, Laguerra reconnaît juste à temps la forme caractéristique d'une tourelle similaire à celle rencontrée plus tôt. Heureusement les adultes étaient déjà sur le qui-vive et évitent les tirs mortels. Laguerra, ayant mémorisé le fonctionnement de l'appareil utilise alors à nouveau son pistolet et refait mouche !
Là encore, après avoir rechargé, tous reprennent leur progression. Rapidement, ils aperçoivent une nouvelle salle, et jettent un œil à l'intérieur. Un immense engin trône à l'intérieur, s'élevant sur une bonne dizaine de mètres de hauteur et cerclé de lumières clignotantes. Des lumières pulsent également à l'intérieur et il vrombit légèrement. Il fait également très chaud dans la pièce.
« Ce doit être une sorte de centrale géothermique, dit Athanaos à ses deux compagnons. Elle doit probablement alimenter tout le complexe. »
Ils continuent à longer la coursive quand, soudain, sous le pied de Mendoza, un « clic » se fait entendre. Ils n'ont pas le temps de réaliser et de réagir qu'un mur d'orichalque monte et se dresse rapidement derrière eux leur empêchant toute retraite et les séparant des enfants, qui ne les avaient pas encore rejoints.
« Je suis impressionné, dit une voix grave en face d'eux et sur un ton menaçant. C'est loin d'être la première fois que des pilleurs tentent d'entrer dans cet avant poste, mais vous êtes les premiers à réussir ! Vous avez même, semble-t-il, réussi à falsifier des Médaillons du Soleil ! C'est remarquable, je dois le reconnaître. Mais votre petite excursion s'arrête ici, avec moi ! »

Les trois compagnons voient alors un homme, de large carrure, surgir d'une salle voisine. Il porte un bouclier vert de jade, cerclé d'orichalque et couvert d'inscriptions muennes. L'homme tient fermement dans sa main droite une sorte de hache, mais la partie tranchante de l'arme semble vibrer, rendant ses contours indistincts. Le soldat porte également ce qui ressemble à une côte de mailles, et ses jambes sont protégées par des sortes de bandelettes de métal qui semblent très résistantes. Il arbore également une lourde cape verte, qui toutefois ne semble absolument pas le gêner dans ses mouvements. Sa tête est couverte d'une cervelière et des parties métalliques protègent son cou, ne laissant qu'une partie de son visage visible. Tout dans son regard et son attitude laisse à penser qu'il s'agit d'un combattant aguerri.

Byzas.jpg (33.89 Kio) Vu 1989 fois

Voyant que l'homme s'apprête à les attaquer, Mendoza prend la parole : « attendez ! dit-il tendant la paume de sa main gauche en avant.  Nous ne sommes pas vos ennemis : nous cherchons un dénommé Byzas. C'est la Princesse Rana'Ori qui nous envoie... Est-ce vous ?
- Ah ! répond le guerrier à peine perturbé. Je vous félicite ! Vous devez être très compétents pour avoir même réussi à infiltrer nos services de renseignements et à connaître mon nom ainsi que celui de ma souveraine.... Mais, hélas pour vous, j'ai reçu des ordres formels de celle-ci, dont celui d'éliminer tous les curieux ne portant pas nos emblèmes! »
Là dessus, bouclier en avant et nullement intimidé par le fait qu'ils soient en surnombre, le soldat les charge. Laguerra tente bien, par réflexe, d'atteindre la cible avec son pistolet, mais sa balle ricoche sur le bouclier. La bretteuse étouffe alors un juron, puis dégaine sa rapière et se met en garde.
Ses autres compagnons, heureusement, avaient eux aussi déjà leurs armes en main, Athanaos tenant sa lance et Mendoza son épée. Le trio se tient prêt à l'assault...

Pendant ce temps, les enfants, qui ont entendu le bruit lointain fait par le mur, s'engagent également sur les plateformes élévatrices, descendent eux aussi et atteignent le mur bloquant l'accès.
« Mendoza, Laguerra et Athanaos sont de l'autre côté, dit Zia .
- Nous devons les rejoindre ! Assène Esteban. Ce mur ne me dit rien qui vaille...Ils sont peut être en danger...
- Regardez, sur les côtés, montre Indali : il y a de petites dalles d'orichalque. Tao, cela me paraît ressembler à une histoire que tu m'as raconté une fois, quand vous étiez dans une salle avec un masque de jade.
- Oui, Indali, tu as raison, confirme Tao. Il doit y avoir une combinaison de dalles sur lesquelles appuyer pour rouvrir le passage...
- Cherchons vite ! conclut Esteban. Chaque instant met peut être nos amis en péril !».
Les enfants se hâtent alors de trouver la combinaison...

Pendant ce temps, les adultes sont engagés dans un rude combat et n'en mènent pas large : le dénommé Byzas semble être un expert du combat rapproché, et le couloir est trop étroit pour qu'ils puissent manoeuvrer librement et l'encercler. Ils voudraient ramener l'agent de Mû à la raison et donc hésitent aussi à porter réellement leurs coups. Le problème c'est que leur adversaire, lui, ne fait pas semblant ! Il enchaîne les offensives. Les compagnons se méfient de sa hache, qui ne semble pas être une arme ordinaire. « Ses vibrations doivent amplifier l'impact des coups ou en améliorer le tranchant» se dit Mendoza.
Byzas se sert de son bouclier pour parer ou maintenir en permanence deux des combattants en respect, tandis que son autre bras assène sans relâche des attaques puissantes, précises et difficiles à éluder...
De son épée, le navigateur parvient à dévier celles qui lui sont destinées, mais les tremblements de la hache fatiguent son bras plus rapidement qu'il ne le serait dans un combat ordinaire.
Athanaos, grâce à l'allonge de sa lance, qu'il manie avec dextérité, parvient à empêcher le soldat de Mû de s'approcher de lui et le contraint parfois même à reculer. « Mais cela ne durera pas éternellement », pense-t-il.
Laguerra tente de contourner le guerrier, mais sans succès jusqu'à présent, celui-ci semblant être parfaitement entraîné à ce genre de combat et ne lui laissant aucune ouverture.
Habitué à s'exercer quotidiennement et de longues heures le trio parvient toutefois, au prix de nombreux efforts, à entrainer Byzas dans une salle voisine, leur offrant davantage d'amplitude de mouvements. Ils commencent à réussir à encercler le soldat mais celui-ci ne leur facilite pas le travail, se déportant d'un côté puis de l'autre, ou effectuant de grands cercles tournoyants de sa hache.
Puis, profitant d'une attaque de Byzas sur Mendoza, Athanaos tente de contourner le muen quand, malheureusement, il s'avise que ce n'était qu'une feinte et que c'est lui en fait qui était visé par le guerrier. Le Prophète Voyageur encaisse un gros coup de bouclier qui le force à reculer, étourdi par le choc. Byzas tente alors de lui porter une frappe fatale, mais Laguerra intervient avec sa rapière pour l'obliger à reporter son attention sur elle. Cela fonctionne trop bien, car le guerrier enchaine de ce fait plusieurs offensives sur la bretteuse, et la lame de la rapière n'est pas très adaptée pour parer une lame de la taille d'une hache. Elle réussit néanmoins plusieurs ripostes, mais joue de malchance car lors des rares ouvertures que lui laisse son adversaire, la pointe de son arme ne parvient pas à franchir la cotte de mailles trop dense. Finalement, Byzas parvient à lui porter un coup de hache au bras gauche, heureusement du plat de la lame et non du tranchant. Les vibrations amplifient cependant le coup et Isabella ne peut que réprimer un grognement, la douleur fusant dans son bras. Le muen veut enchainer avec un second coup plus décisif, mais là c'est Mendoza qui vient porter secours à sa belle et s'interpose tandis qu'Athanaos, de son côté semble reprendre un peu ses esprits.
Le combat féroce et épique se poursuit, nul camp ne semblant l'emporter. En son for intérieur, Mendoza pense ne jamais avoir eu affaire à un tel ennemi.

Finalement, alors que le trio commence à fatiguer, le mur qui le séparait des enfants s'abaisse. Intrigué, Byzas recule, sort de la salle et voit Esteban, Zia, Tao et Indali. Il commence à se rapprocher dangereusement d'eux, sa hache bourdonnant toujours.
« Alerte ! Alerte ! » Babille Pichu.
Le guerrier lève sa hache vers Esteban qui, surpris par l'apparition du soldat, n'a pas le temps de dégainer son poignard pour se défendre. Zia, prise également de court et soudainement traversée par un torrent d'émotions, n'arrive pas à se concentrer et à utiliser ses pouvoirs.
Surgissant de la salle et voyant la scène, Athanaos, désespéré, crie : « NOOOON ! », sur un ton déchirant.
Mais alors que la hache s'apprête à frapper Esteban, le soldat suspend son coup mortel au dernier instant à quelques centimètres de la tête du garçon. Le guerrier vient en effet de voir les médaillons que portent trois des enfants. Remarquant qu'il ne s'agit pas de faux, il recule de quelques pas, veillant toutefois à se mettre hors de portée de Mendoza, Laguerra et Athanaos, qui s'approchent.
« Des enfants ? Avec des Médaillons du Soleil ?? dit Byzas stupéfait. Mais qui êtes-vous donc ?
- Nous sommes les Elus de Rana'Ori ! assène Esteban.
- Comme je vous l'ai dit, nous ne sommes pas vos ennemis » répète Mendoza, rengainant son épée et marchant lentement vers Byzas, en signe de paix. «Votre Princesse nous envoie ici pour vous parler et contrer une menace... ».
« Ma Princesse ? Et je devrai croire que vous l'avez rencontrée ? » lui rétorque l'homme en armure, toujours sceptique.
« Excuses-moi, Mendoza, corrige Tao, qui tourne ensuite sa tête vers Byzas. Mais Rana'Ori n'est plus votre Princesse : c'est moi, votre Prince, désormais ! » Il met sa main droite sur son cœur afin de donner plus de solennité à ses paroles.
« Pardon ? » dit le muen incrédule, avant de rire à gorge déployée. « Ahah ! Cette plaisanterie-là est bonne, gamin : les pillards précédents ne me l'avaient encore jamais faite ! Tu es drôle, mais malheureusement cela ne changera pas votre triste sort !» Il recommence à brandir sa hache à nouveau, mais Tao sort prestement de son poncho le parchemin écrit par l'ancienne souveraine.
« Attendez ! Lisez cela avant de nous attaquer !» ordonne Tao.
Le muen, surpris par l'aplomb de l'enfant, sa détermination et aussi il est vrai, intéressé par ce qu'il vient de dire, pose alors son bouclier près de sa jambe, pour pouvoir le reprendre rapidement si besoin, puis tend le bras et s'accapare le parchemin pour le lire. Tout en surveillant les arrivants d'un coin de l'oeil, il se met à le parcourir silencieusement.
« Tu avais encore ce parchemin sur toi depuis tout ce temps, Tao ! » s'étonne Esteban.
« Tu penses bien, Esteban, que Tao n'allait pas abandonner un document qui le met autant en valeur » dit Indali en souriant.
Tao fronce un sourcil en les entendant mais se gratte la tête, ne pouvant nier qu'Indali a raison. Il acquiesce : « oui, ma Princesse ! » et l'embrasse, la jeune hindoue lui rendant son baiser.
« Eh oh ! » les rappelle à l'ordre Zia. « Il y a du monde ici ! » Les amoureux s'interrompent et leurs compagnons sourient.
Puis s'étonnant suite à sa lecture, Byzas ne peut que reconnaître que Tao dit la vérité. Il appuie alors l'extrémité de sa hache sur le sol et pose un genou à terre, s'inclinant respectueusement devant le garçon.
« Pardonnez-moi, Votre Altesse... je ne savais pas...
- Vous êtes pardonné, Byzas, car c'est bien vous, n'est ce pas ? demande Tao. Mais relevez-vous, c'est gênant, ahah ! ».
Le guerrier s'exécute, dominant largement les enfants de part sa taille.
« En effet, mon Prince, confirme le soldat d'élite de Mû. Je suis en charge de surveiller cet avant poste ainsi que nos ennemis...
- Il faudrait que vous nous parliez de ces ennemis, demande Esteban. Rana'Ori nous a indiqué qu'ils présentent toujours une grande menace ».
Tandis qu'il dit cela, Zia, Indali et Tao s'assurent que Mendoza, Laguerra et Athanaos vont bien.
La bretteuse a toujours mal au bras gauche mais rassure les enfants.
« Suivez-moi, déclare Byzas. Nous avons semble-t-il beaucoup à nous dire ».
Les compagnons acquiescent et s'engagent à sa suite dans la salle.

Fin du Chapitre.
Quelles étonnantes révélations Byzas va-t-il faire à nos amis ? Parviendront-ils à s'enfuir du Palais ? Quelle sera leur prochaine destination ?
Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Mystérieuses Cités d'Or !

Documentaire
« Mais que fait François 1er ici ? Demande Pichu
- Il est venu signer des traités d'alliance avec le Sultan Soliman le Magnifique... En effet, à cette époque, tous deux étaient menacés par Charles Quint, leur ennemi commun. Cet empereur-là possédait déjà des terres un peu partout en Europe, qui entouraient quasiment la France et il voulait aussi contrôler la méditerranée. L'union des forces françaises et ottomanes a été qualifiée à l'époque d' « alliance impie » en raison des différences de religions. La France était de religion catholique et les ottomans étaient musulmans. Comme quoi des peuples de cultures différentes sont capables de s'entendre et de s'unir pour une cause commune... »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_franco-ottomane

Le Scoop de Pichu
« Ohlala, dit le perroquet voyant François 1er souffrant, j'espère que le Roi va tout de même se rétablir !
- Ne t'inquiètes pas, Pichu, le rassure la voix off : son mal d'estomac n'est que passager. Le roi était connu pour avoir souvent des problèmes digestifs. Notre histoire se déroule plus tôt mais il aurait été guéri en 1542, grâce à un « yaourt » à base de lait de brebis préparé par un médecin ottoman, envoyé par Soliman, son allié diplomatique. C'est à cela que l'on doit l'arrivée des yaourts en France.
- Je n'aime pas ça, les yaourts ! dit Pichu. Ca ne nourrit pas son perroquet !
- Mais pourtant c'est bon pour la santé» conclut la voix off.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yaourt

Au revoir...a bientôt !

Chapitre suivant : Ivan viewtopic.php?p=104934#p104934

[annette26]

Génial ce chapitre ! Je l'adore

- C'est tant mieux, dit le Roi, car je voulais les embaucher à vie mais je n'en avais pas eu l'occasion lors de leur dernier passage dans mon beau royaume ! Cela fait longtemps que je recherche cette troupe et j'ignorais où elle était passée... Elle égayait bien la vie à Chambord ! Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je voudrai que, dès la fin de ma visite officielle, ces gens reviennent en France avec moi, à bord de mon navire... »

Là , je commençais à flipper pour nos héros

« Ouais, une prison dorée...», maugrée Tao.

Tao a bien raison !

S'éloignant d'elle, le Roi continue à tourner autour du groupe, leur déclarant : « je suis venu à bord d'un navire de guerre, la Grande Française, avec deux cents hommes d'armes d'élite, à qui une mouche n'échapperait pas... Soyez assurés que je veillerai à votre « sécurité » durant notre retour en France...Mais, poursuit-il, je ne voudrai pas faire attendre sa Majesté Soliman Le Magnifique, ni retarder votre représentation. Nous continuerons à discuter après le repas et les spectacles...

Je dois avouer que ce passage m' a fait peur

Tao, très inquiet, souffle à Esteban : « j'ai beau y réfléchir, je ne vois absolument pas comment nous sortir de là ».

Si Tao ne voit pas de solution alors effectivement - c'est une situation sans issue

« Nostradamus ! » disent Esteban, Tao et Zia, contents de le revoir.

Je ne m'attendais pas à ça ! Super , le retour de Nostradamus

J'adore la façon dont il sauve nos héros Heureusement qu'il n'a pas pensé à empoisonner François 1er

« Attends, Zia... » demande-t-il à la jeune fille. Tous regardent l'Enfant du Soleil qui reprend : « Tao, c'est plus qu'à ton tour d'ouvrir la porte...».
Surpris et très touché par l'attention, l'ancien Naacal prend Esteban dans ses bras et lui dit, reconnaissant : « Merci, mon frère ! Cela faisait longtemps que je voulais faire cela. »

Ce que j'adore cette scène ! Tao qui utilise pour la première fois son médaillon J'ai failli pleurer en la lisant Il le méritait bien après tant d'aventures

« Je suis impressionné, dit une voix grave en face d'eux et sur un ton menaçant. C'est loin d'être la première fois que des pilleurs tentent d'entrer dans cet avant poste, mais vous êtes les premiers à réussir ! Vous avez même, semble-t-il, réussi à falsifier des Médaillons du Soleil ! C'est remarquable, je dois le reconnaître. Mais votre petite excursion s'arrête ici, avec moi ! »

Décidément nos trois adultes et n'ont pas leur pareil pour se mettre dans des situations périlleuses ...

- Ah ! répond le guerrier à peine perturbé. Je vous félicite ! Vous devez être très compétents pour avoir même réussi à infiltrer nos services de renseignements et à connaître mon nom ainsi que celui de ma souveraine.... Mais, hélas pour vous, j'ai reçu des ordres formels de celle-ci, dont celui d'éliminer tous les curieux ne portant pas nos emblèmes! »

J'étais sûre que Byzas ne les croirait pas Ça serait trop facile

- Regardez, sur les côtés, montre Indali : il y a de petites dalles d'orichalque. Tao, cela me paraît ressembler à une histoire que tu m'as raconté une fois, quand vous étiez dans une salle avec un masque de jade.

Ah , je vois que Tao a raconté l'ensemble de ses aventures à Indali

Finalement, Byzas parvient à lui porter un coup de hache au bras gauche, heureusement du plat de la lame et non du tranchant. Les vibrations amplifient cependant le coup et Isabella ne peut que réprimer un grognement, la douleur fusant dans son bras.

Là , j'ai eu peur pour notre Heureusement que ce n'était pas si grave que ça

Finalement, alors que le trio commence à fatiguer, le mur qui le séparait des enfants s'abaisse.

Ah ! On peut dire que les enfants arrivent justement au bon moment

« Excuses-moi, Mendoza, corrige Tao, qui tourne ensuite sa tête vers Byzas. Mais Rana'Ori n'est plus votre Princesse : c'est moi, votre Prince, désormais ! » Il met sa main droite sur son cœur afin de donner plus de solennité à ses paroles.

Qu'est ce que j'adore ce passage ! Tao a bien fait d'intervenir , car c'est bien vrai que Rana 'Ori n'est plus la Princesse de l'Empire de Mu

« Tu penses bien, Esteban, que Tao n'allait pas abandonner un document qui le met autant en valeur » dit Indali en souriant.

En même temps , je comprends parfaitement Tao Un document vous donnant le titre de Prince , ça a beaucoup de valeur

Puis s'étonnant suite à sa lecture, Byzas ne peut que reconnaître que Tao dit la vérité. Il appuie alors l'extrémité de sa hache sur le sol et pose un genou à terre, s'inclinant respectueusement devant le garçon.
« Pardonnez-moi, Votre Altesse... je ne savais pas...
- Vous êtes pardonné, Byzas, car c'est bien vous, n'est ce pas ? demande Tao. Mais relevez-vous, c'est gênant, ahah ! ».

Je crois que c'est mon passage préféré de ce chapitre ! Oh la la , ce que j'adore en prince de Mu Le règne du Prince Tao vient de commencer


J'ai tellement hâte de lire le prochain chapitre ! Tes chapitres sont si passionnants Bravo !

[Marcowinch]

Génial ce chapitre ! Je l'adore

Merci annette26

Je dois avouer que ce passage m' a fait peur

Désolé. Mais oui, ils étaient en mauvaise posture !

Je ne m'attendais pas à ça ! Super , le retour de Nostradamus

J'adore la façon dont il sauve nos héros

Merci pour lui ! Quelque part, c'est bien fait pour François 1er !

Ce que j'adore cette scène ! Tao qui utilise pour la première fois son médaillon J'ai failli pleurer en la lisant Il le méritait bien après tant d'aventures

Je dois t'avouer qu'en toute humilité, j'ai adoré écrire ce moment. Moi aussi je pense qu'il le méritait amplement !

Décidément nos trois adultes et n'ont pas leur pareil pour se mettre dans des situations périlleuses ...

Et c'est loin d'être fini !

Ah , je vois que Tao a raconté l'ensemble de ses aventures à Indali

Il n'a pas perdu son temps en un an, le bougre !

Je crois que c'est mon passage préféré de ce chapitre ! Oh la la , ce que j'adore en prince de Mu Le règne du Prince Tao vient de commencer

Longue vie au Prince !

J'ai tellement hâte de lire le prochain chapitre ! Tes chapitres sont si passionnants Bravo !

Merci encore annette26 pour ton commentaire

[TEEGER59]

Esteban vient de tomber, littéralement, sur François 1er.

Avec le mauvais tour que les enfants lui ont joué à leur dernière rencontre, ça pue!

« Athanaos, je vois que tu as changé de robe. Sa couleur jaune te sied moins, mon ami. ».

Il m'a fallu cette 2ème lecture pour comprendre que Athanaos a revêtu la chasuble de l'Ordre du Condor...

- C'est tant mieux, dit le Roi, car je voulais les embaucher à vie mais je n'en avais pas eu l'occasion lors de leur dernier passage dans mon beau royaume ! Cela fait longtemps que je recherche cette troupe et j'ignorais où elle était passée... Elle égayait bien la vie à Chambord ! Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je voudrai que, dès la fin de ma visite officielle, ces gens reviennent en France avec moi, à bord de mon navire... »

En tant qu'invités de marque ou prisonniers?

« Ouais, une prison dorée...», maugrée Tao.

C'est bien ce qui me semblait!

Du coin de l'oeil, le Roi voit Laguerra froncer les sourcils et afficher une moue réprobatrice. Il s'approche d'elle et lui souffle à l'oreille : « ma chère, je ne vous connais pas bien, mais tout chez vous me laisse à penser que vous comprenez, j'en suis sûr, que parfois la Raison d'Etat peut nous amener à faire certaines choses dont nous ne sommes pas forcément très fiers...Mais il faut les faire tout de même, pour le bien de son pays, n'est ce pas ? »

Excellente référence à ce qu'elle dit à l'un des gardes du Radjah quand ils vont chercher les enfants du village pour les ramener de force au fort de Patala.

« je suis venu à bord d'un navire de guerre, la Grande Française, avec deux cents hommes d'armes d'élite, à qui une mouche n'échapperait pas... Soyez assurés que je veillerai à votre « sécurité » durant notre retour en France...

Oh la menace sous-jacente!

A cet instant, chacun d'eux se demande bien comment se tirer de cette impasse...

Tu m'étonnes!

Mendoza demande à Laguerra : « et toi, chérie, vois-tu un moyen ? »
La bretteuse soupire malheureusement : « non, Trésor, pas le moindre.

Les petits noms d'amour. J'étais MDR.

L'expert en prédictions et prophéties, stupéfait, aperçoit les compagnons et vient vers eux. François 1er, tout à sa discussion avec le Sultan, ne s'en avise pas.
« Nostradamus ! » disent Esteban, Tao et Zia, contents de le revoir.

Le retour de Michou!

Cette tradition du hammam notamment...»
Tao et Esteban s'échangent un petit regard complice...

Souvenirs, souvenirs!

« J'ai une idée, reprend-il. Mon Roi a souvent des soucis d'estomac. Nous pouvons utiliser cela à notre avantage...

Ce n'est pas plutôt Charles Quint qui avait des problèmes avec la nourriture? François Ier, c'était autre chose... Un abcès mal placé au niveau de...hum, hum. Ce qui vers la fin de sa vie, l'obligeait à se déplacer en litière.

Les enfants s'apprêtent à entrer quand Laguerra les arrête : « Attendez, dit-elle : je pense qu'il vaudrait mieux que Mendoza, Athanaos et moi nous entrions en premiers. Ce n'est pas une cité d'or ici, mais une base militaire. Elle a sûrement des défenses élaborées...et nous savons que les muens savaient se défendre. »
Les enfants protestent un peu mais se rangent au bon sens d'Isabella.

Sage décision! Heureusement que l'aventurière est là!

« Un coup de maître !» dit Mendoza, toujours impressionné par les multiples talents de sa bien aimée.
«Gracias, capitán ! » répond Laguerra en souriant.

Encore une référence. La même que lorsqu'ils rentrent dans la base Olmèque de Piros.

Finalement, Byzas parvient à lui porter un coup de hache au bras gauche, heureusement du plat de la lame et non du tranchant.

J'ai eu peur, moi aussi!

« Des enfants ? Avec des Médaillons du Soleil ?? dit Byzas stupéfait. Mais qui êtes-vous donc ?

Jacquouille la fripouille, vous me reconnaissoit?

« Pardonnez-moi, Votre Altesse... je ne savais pas...

Seigneur, je suis votre éternel abonné.

Une très bonne suite riche en rebondissements. La suite, vendredi prochain, (peut-être).