"Sa Machine Ailée" et autres histoires

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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nonoko
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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par nonoko »

La tête de la pauvre Mayna! :x-): pourtant, la réponse est ( normalement) facile puisqu'elle reconnaît sa grand mère, enfin, euh facile...
Soit elle se dit: bon sang, je m'étais jamais posé la question!
Ou: maman mais c'est quoi ton délire, j'ai deux papas !
Ou: un papa? Quel papa? C'est quoi ça ? J'ai Teban et Taa c'est déjà bien, non ?
Ou: oh non, elle me demande de choisir, là ? L'angoisse !
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
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Amaya
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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Amaya »

Je me pose pleins de questions sur les couples polyamoureux maintenant.

J'aime bien voir l'évolution de ce trio par rapport à la place de cet amour et de leurs sentiments avec la prise d'âge, au fil des années.
Les confronter à une réalité éventuelle de cette grossesse est bien choisi. On peut voir les éventuels interrogations de Zia sur ce fait.

Qui est le père du coup ? Les deux ? Pourquoi pas *,*
" Esteban, ne soit pas triste, ne soit pas inquiet. Tu as, toi aussi, ta propre route à continuer. Pour devenir vraiment grand, vois-tu mon enfant, un fils doit dépasser son père."

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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Sandentwins »

Amaya a écrit : 11 sept. 2019, 22:51 Je me pose pleins de questions sur les couples polyamoureux maintenant.

J'aime bien voir l'évolution de ce trio par rapport à la place de cet amour et de leurs sentiments avec la prise d'âge, au fil des années.
Les confronter à une réalité éventuelle de cette grossesse est bien choisi. On peut voir les éventuels interrogations de Zia sur ce fait.

Qui est le père du coup ? Les deux ? Pourquoi pas *,*
Je ne suis pas un expert, c'est juste mon interprétation du sujet. Mais je pense que c'est u résultat très possible pour eux, à voir leur histoire.

Quant à la question de qui, je pense qu'on ne saura jamais. C'est tout le but du truc: ce n'est pas important, car tous les trois sont parents, désormais.

(oh tiens, encore de l'art.)
C'est beau l'amour.
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:condor: Le meilleur personnage de toute la série, c'est la mère d'Esteban.:condor:

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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Amaya »

Sandentwins a écrit : 11 sept. 2019, 23:11
(oh tiens, encore de l'art.)
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L'amour à 2 c'est bien, à 3 c'est mieux.
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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Sandentwins »

Il fait beau, les oiseaux chantent, c'est l'heure d'un petit Esteban/Tao lowkey-OT3 aged-up C slice-of-life comme on les aime.
Non je n'expliquerai pas ce que ca veut dire. Faites vos devoirs.


:condor: Relever le Soleil :condor:

Il semblait bien que la pluie ne s’arrêterait pas de sitôt. Tao devait se battre contre la boue humide à chaque pas, marchant sur un chemin de terre qui semblait vouloir le malmener jusqu'au bout. Gardant le bras au-dessus de la tête, il essayait de repousser autant d'eau que possible de son visage, sans beaucoup de succès. Il venait à peine de partir, et il était déjà trempé, sa tunique complètement mouillée. Jamais plus il ne demanderait la clémence des nuages gris!

Heureusement, il put bientôt apercevoir la silhouette dorée du Grand Condor, posé derrière les rochers. Il pressa le pas, faisant attention de ne pas glisser dans la boue, et envoya Pichu signaler son arrivée au pilote. Quelques secondes plus tard, le bec d'orichalque s'ouvrit, offrant à Tao un peu de sec lorsqu'il s'y glissa. La chaleur du cockpit était bienvenue, après toute cette pluie.

Il monta à bord et posa son sac au pied de son siège, se secouant les cheveux. Assise tout près, Zia leva la main pour se protéger des gouttelettes d'eau, l'air inconfortable.

« J'en déduis que le temps n'est pas très beau? », demanda-t-elle devant ses airs de chien mouillé.

« – Pas très beau, c'est vite dit. Il est tellement laid que j'ai failli m'en crever les yeux. », soupira Tao, s'asseyant. « Impossible de faire un pas sans se croire au milieu d'un lac. »

Zia hocha la tête, regardant les premiers signes d'un orage à travers le pare-brise. Si une tempête se levait maintenant, ils ne pourraient pas décoller avant demain, ce qui ralentissait considérablement leurs plans.

Tao retira sa tunique trempée, séchant son visage avec ses manches, et soupira à nouveau. Sans soleil, il n'aurait pas de vêtements secs pendant un moment, et ça ne lui plaisait guère.

« Si seulement on avait un moyen de faire revenir le soleil... », se plaignit-il tout haut. « Ah, si seulement...si seulement on avait un enfant d'Atlantide dans notre groupe... »

Zia pouffa, se tournant vers lui. C'était difficile de le regarder dans les yeux, quand on pouvait voir tant de morceaux plus séduisants.

« Je suis allée le voir. », dit-elle après un moment de contemplation des bras solides de Tao. « Il a encore un peu de fièvre. J'ai bien peur qu'appeler le soleil ne soit pas dans ses cordes. »

Tao soupira, roulant des yeux.

« Je lui ai bien dit. Je lui ai dit de ne pas manger ces fruits! Il mérite ce qui lui arrive, juste car il ne m'a pas écouté. Que ça vous serve à tous de leçon, et vous apprenne à m'écouter! »

« – Rrrk, toujours écouter! », rajouta Pichu.

Zia sourit de son expression bornée. Elle se sentait un peu cruelle de rire d'Esteban, mais sa condition n'était pas si sérieuse. Juste un mal de ventre qui lui était maintenant passé, même s'il avait encore besoin de repos. Mais pendant ce temps, ils ne pourraient pas lui demander de faire lever le soleil, et devaient donc remettre leur prochain vol à quand la pluie s’arrêterait. Ce qu'elle n'avait visiblement pas envie de faire.

« ...ça craint. », dit-il au bout d'un temps.

« – Ne sois pas si sombre. Au moins, on a pu prendre part aux fêtes locales. »

« – C'est vrai...mais même festoyer, ça ne vaut pas voyager. »

Et il se leva, prenant sa tunique mouillée sous le bras, et se dirigeant vers l'arrière du Condor.

C'était un petit compartiment qu'ils avaient découvert il y a un bon moment, en appuyant sur des boutons au hasard. Il n'était pas très grand, mais avec quelques couvertures et coussins il faisait une chambre confortable, ce qui valait mieux que dormir dehors. Et pour le moment, elle était justement occupée.

Esteban était pelotonné dans une couette, au point que seuls ses cheveux en dépassaient. Tao savait qu'il était réveillé, ne serait-ce que car son souffle était trop silencieux. Après un moment d'hésitation, il s'assit près de son partenaire, lui touchant l'épaule. Et des profondeurs de la couverture, Esteban émergea pour le regarder d'un œil somnolent.

« Comment tu te sens, poussin? », demanda-t-il sur un ton d'encouragement. « Ça va mieux? »

Esteban grommela en retour, émergeant encore un peu. Il avait effectivement l'air malade, ses traits d'ordinaire enjoués assombris de fatigue. Tao lui toucha le front, et s'y brûla presque les doigts. On aurait dit le réacteur du Condor après un vol de midi! Comment est-ce qu'il pouvait encore être vivant?

« ...je vois que t'as encore besoin de repos. », conclut-il.

Il prit une gourde non loin, et la porta aux lèvres de son ami, qui l'accepta. La dernière chose dont Esteban avait besoin était de se dessécher.

« ...il pleut toujours? », demanda-t-il faiblement au bout d'un moment.

Tao acquiesça, détournant le regard. Il savait qu'Esteban se sentait coupable de les coincer ici tous les trois durant la tempête, et qu'il ne pouvait rien y faire. Il soupira, se relevant un peu en se massant le front.

« Je devrais essayer encore... », marmonna-t-il. « Je devrais...faire quelque chose. C'est pas juste pour vous... »

Sans trop savoir pourquoi, Tao étreignit les épaules de son ami, comme pour le rassurer.

« Tu peux pas essayer plus fort que ça. Je t'ai dit, repose-toi. Tu te sentiras mieux dans quelques jours. »

Esteban soupira, se lovant dans l'étreinte. Il était chaud comme un rayon de soleil contre le torse nu de son ami, et ses cheveux doux semblaient appeler les doigts de Tao à les caresser.

« ...je suis quand même désolé. »

« – C'est pas ta faute. Tu peux pas savoir quand tu vas tomber malade, pas vrai? Même le Fils du Soleil a ses hauts et ses bas. »

Esteban pouffa en entendant ce vieux nom. Tiens, ça faisait longtemps.

« Bah, ça n'a jamais arrêté personne, à l'époque. Même si j'étais cloué au lit et brûlant de fièvre, ils s'amusaient quand même à me percher au mat. »

Il en parlait avec un petit rire, mais Tao ne put s'empêcher d’être mal à l'aise. À chaque fois qu'Esteban parlait de son enfance à Barcelone, y compris de la manière dont les gens le traitaient et se servaient de lui, c'était avec une telle désinvolture qu'on ne pouvait s'empêcher de se poser des questions. Peut-être que c'était sa manière de se détacher des traitements injustes qu'il a vécus, de la bonne moitié de son existence passée à être un simple outil météorologique pour toute une ville. Et le sourire amer qu'il afficherait mettait ses amis mal à l'aise, même tout était désormais loin derrière.

Tao resserra un peu l'étreinte, le prenant fort dans ses bras et posant la tête sur son épaule. Esteban voulut dire quelque chose, mais renonça, et se contenta d'apprécier le contact. Un peu de compagnie lui ferait du bien, vu qu'il avait passé ces derniers jours au lit.

« Tu devrais te montrer plus souvent. », commenta-t-il, ses doigts parcourant le torse nu de Tao. « Tu m'offres une vue magnifique. »

« – Et tu m'offres une magnifique chaleur. », répondit-il, blottissant son visage dans le cou d'Esteban. « Je serai sec en un rien de temps si je reste là. »

Esteban gloussa de rire. Lentement, il remua un peu jusqu'à ce que tous deux soient allongés, et ramena la couette sur eux. Tao s'y sentait comme dans un four, mais après une marche sous la pluie glaciale, il ne s'en plaindrait pas. Il se blottit plus près, s'habituant à la chaleur, et ferma les yeux un moment, appréciant le contact. En effet, leur prochain décollage attendrait. Il était bien, là.

Avec une certaine habitude, ses lèvres touchèrent le front d'Esteban, qui soupira doucement. Sa fièvre n'était pas contagieuse, donc il n'y avait rien à craindre; mais plus à apprécier. Il continua donc un moment, l'embrassant au hasard sur son visage, descendant vers son cou pour s'y attarder. Esteban rigola de cette chatouille, ce qui fit continuer Tao juste pour l'amuser. Ses lèvres s'emparèrent de son cou, et y restèrent le temps de faire fleurir une marque rose comme une tulipe sur sa peau.

« Si tu continues, on va devoir se retirer. », commenta Esteban.

« – On s'est déjà retirés. »

Il embrassa doucement les lèvres d'Esteban pour le taire.

« Et puis t'as besoin de t'amuser, de toutes façons. Peut-être que tu te sentiras mieux. »

« – J'apprécie vos conseils, docteur. Je vois maintenant pourquoi touuuuuut l'empire de Mu recommande votre talent. »

« – Ça veut dire que t'es pas d'humeur? »

Esteban détourna le regard. Dans la faible lumière de la chambre, c'était difficile de voir que ses joues rosissaient.

« ...je n'ai pas dit ça. »

« – Alors tout va bien. Allonge-toi et détends-toi, je m'en occupe. »

Esteban gloussa de nouveau, mais obéit, se mettant à l'aise. Après tout, on ne pouvait pas refuser une telle offre.

~~~~~

Quelques minutes seulement après que Tao se fut retiré à l'arrière, Zia pouvait entendre les bruits coupables de câlins très passionnés.

Elle ne put s'empêcher de pouffer, roulant des yeux aux jeux des garçons. Ah, changeraient-ils donc jamais? On dirait que toute occasion leur était bonne pour qu'ils se sautent au cou, ou à d'autres endroits du corps.

« Esteban a l'air de se sentir un peu mieux. », dit-elle au perroquet qu'elle caressait depuis un temps. « Je me demande bien pourquoi. »

Pichu répondit en mimant des bisous si comiques qu'elle en rit aux éclats. Tels étaient ses garçons, après tout… Au pire, c'était mieux que de les savoir se battre encore pour elle. Donc même si elle avait envie de les rejoindre, elle se contenta d'écouter leurs sons adorables, qui continuèrent dans leur intimité relative.

« Le soleil, le soleil! », dit alors Pichu en s'envolant.

Zia leva la tête, et vit qu'en effet, la pluie se calmait déjà, les nuages s'éclaircissant. Et quand les mignons cris d'Esteban eurent atteint leur point le plus aigu, le soleil brilla fort sur le Grand Condor, amenant ses commandes à la vie.

« Quelle ingéniosité! », sourit-elle, se relevant. « Ces deux-là ne cesseront jamais de m'impressionner. »

Un moment plus tard, Tao sortit de la chambre, reprenant son siège. Remplaçant ses robes trempées, il avait « emprunté » une chemise blanche un rien trop petite pour lui; mais à voir son sourire satisfait, ça ne le dérangeait pas.

« Il dormira comme un bébé. », proclama-t-il. « Et avec ce que je lui ai donné, on aura du soleil pour les heures à venir. »

Et il se lécha les lèvres, ce qui fit rire Zia encore plus.

« Mais t'es toujours comme ça, ou quoi?! »

« – Je pourrais bien. »

Il remua les sourcils.

« Je peux te montrer directement, si tu veux. J'ai beaucoup de moi à revendre. »

« – Sérieux, vous êtes une catastrophe. Je regarde ailleurs pendant une seconde, et vous vous éclatez déjà. »

Une fois que le Condor eut assez d'énergie, elle prit les commandes en main, et laissa l'oiseau décoller. Pour répondre à son commentaire, Tao posa la tête sur sa cuisse, la regardant piloter.

« Je ne vois pas où est le problème. »

Et il lui montra l'anneau doré à son doigt.

« J'ai mon permis de m'éclater juste ici. »

Zia pouffa, prenant sa main dans la sienne.

« Je sais bien, andouille. »

« – Tu sais, tu n'as qu'à demander. J'adore te faire adorer. »

« – Je n'en doute pas. »

Elle lui caressa les cheveux avec un sourire, passant ses doigts dans ses boucles.

« Mais tu connais la règle. Pas quand je suis aux commandes. »

« – Bon, d'accord. »

Il leva les mains en signe de défaire, et ferma les yeux, étendu entre deux sièges jusqu'à ce qu'un virage le fasse presque tomber; après quoi il se rassit normalement, regrettant déjà la sensation de sa main.

« ...dis, Zia. »

« – Hm? »

« – On est pas...si catastrophiques que ça, si? »

Elle resta silencieuse un moment. Puis elle lui sourit, et lui montra son propre anneau d'or.

« J'ai juste ici la preuve que tu n'as rien d'une catastrophe, trésor. »

Il sourit, rassuré. Puis se rassit dans son siège, les yeux sur l'horizon devant eux.

Que c'est beau, l'amour.


Amaya a écrit : 12 sept. 2019, 07:58 L'amour c'est magique.
L'amour à 2 c'est bien, à 3 c'est mieux.
Toi t'as tout compris au game.
:condor: Le meilleur personnage de toute la série, c'est la mère d'Esteban.:condor:

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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Sandentwins »

Pour changer un peu des traductions, je vous offre une originalité française. Veinards que vous êtes.
Pour les genre, 3 personnes qui aiment Zia/Tao, celle-ci est pour vous.


:condor: Nature Contraire :condor:

Que la nuit était belle, perdue dans son doux silence. Que l'air était frais, loin de toute vie humaine, loin de tous les bruits du monde qui auraient pu ramener Zia à la réalité des choses. Que la roche était dure sous ses pieds nus, lui donnant une sensation à laquelle s'accrocher pour ne pas perdre son esprit dans le vide où il se sentait flotter depuis un long temps déjà.

Que tout semblait si distant, si superflu. Si loin derrière elle.

Le murmure de l'eau non loin avait quelque chose d'hypnotisant dans sa douceur, qui ajoutait à ce spectacle sombre qu'elle contemplait en silence. Elle avait retiré ses chaussures, avançant sur les rochers trempés à pas de loup, laissant la vapeur de la source chaude lui parvenir au visage. Elle respirait les parfums de la terre, de l'eau, de la nature inerte autour d'elle qui semblait répondre à ses appels silencieux. Elle laissait son esprit vagabonder, se faire happer par les premières sensations qui passaient à portée, qui l'invitaient à s'y perdre dans une méditation inopinée où se réfugiaient ses pensées insomniaques.

Elle se sentait revenir à la source de tout.

Ainsi à l'écart de tout jugement, elle donnait libre cours à son esprit. Peu à peu, elle sentit la roche frissonner sous ses pas, elle sentit l'eau lui répondre en un bruissement. Elle prit une profonde respiration, laissa les énergies de la terre envahir son corps, et la guider dans ses gestes. Elle se laissa faire par cette impression désormais familière, et la nature autour se laissa faire à son tour. Peu à peu, l'eau de la source répondit à sa voix muette, et se dressa d'elle-même. Zia ferma les yeux, se concentra, se servant d'une aisance acquise au bout de longues années de pratique.

La colonne d'eau s'éleva peu à peu, lentement prenant forme, se dressant devant elle comme un serpent. Un magnifique serpent qui s'affinait de plus en plus, se solidifiant presque, s'imprégnant tant et si bien de l'esprit de Zia qu'au bout d'un long moment, il finit par prendre son apparence. Et elle n'avait pas besoin d'ouvrir les yeux pour sentir la présence de sa jumelle liquide, qui lui rendit son sourire satisfait. Lentement, elle tendit la main, et la Zia sculptée dans l'eau de la source la lui toucha du bout des doigts. Elle en ressentit un léger frisson, et sa création trembla quelque peu, mais elle essaya de se retenir. Elle parvenait presque à exécuter des formes parfaites par la simple pensée, mais elle n'avais pas encore assez d'emprise sur ses dons pour leur donner un visage ou des doigts séparés. Elle ouvrit les yeux, regardant le visage sans yeux de sa jumelle, et se sentit croître un élan de compassion pour cette créature pourtant sans pensées ni émotions. Lentement, elle lui toucha le visage comme pour la rassurer, et bien qu'elle n'y rencontra que de l'eau chaude, elle ne put s'empêcher de sourire.

Un bruit de graviers retentit derrière elle. Surprise, elle laissa tomber sa concentration, et la jumelle retomba à l'état de liquide sur les roches, l'éclaboussant au passage. Elle se retourna vivement, et vit qu'en effet, elle n'était pas seule. Elle se sentit honteuse d'avoir été ainsi découverte, comme presque à chaque fois qu'elle entraînait son don, mais elle reconnut alors la silhouette qui se relevait lentement, et sa honte se dissipa, quoi que pas entièrement.

« ...on se demandait juste où tu étais passée. », dit Tao, comme pour se justifier.

Bien sûr. Même ses propres compagnons s'inquiétaient de sa disparition nocturne, quand bien même ils commençaient à en avoir l'habitude. Ce n'était pas la première nuit que Zia passait sans dormir, et ce ne serait pas la dernière.

« Ne t'en fais pas. », répondit-elle. « Je voulais juste...enfin...tu sais bien. »

« – Penser la terre? »

Elle répondit d'un haussement d'épaules, en guise d'approbation. Ce n'était pas quelque chose dont elle pouvait aisément parler, tout simplement car en l'absence de tout précédent, elle supposait qu'on ne devait pas en parler.

Elle descendit du rocher où elle s'était perchée, et la sensation désagréable du tissu mouillé lui colla aux jambes. Sa robe était toujours trempée des restes de son double aquatique, et la légère brise de la nuit lui glaçait les genoux. Elle fit une moue dépitée, soupirant en son for intérieur de ce qui restait de ses efforts, et Tao eut un regard de compassion.

« Il faudrait te changer. Tu vas attraper froid. »

« – C'est bien gentil de le proposer, mais je n'ai pas d'autres habits sur moi. Et le temps qu'on revienne au Condor, elle sera déjà sèche et moi déjà enrhumée. »

Elle leva les bras comme pour rendre compte de la fatalité à laquelle sa situation l'avait menée. Ah, quel cruel jeu du destin, n'était-il pas? Que pouvait-on faire contre la volonté des dieux, qui tenaient tant à lui geler les jambes par tous les moyens? Maudits soient-ils, et maudit soit ce bassin d'eau!

Quoique, c'était un ravissant bassin. Entouré de rochers, surplombé de végétation plus loin, il offrait de nuit un paysage splendide et sauvage, que la main de l'homme n'avait pas encore conquis. Une autre des innombrables belles vues de cette petite île grecque où ils avaient atterri il y a quelques jours, afin d'y trouver la trace d'anciens artefacts muens.

« ...tu sais quoi? », dit-elle au bout d'un moment. « En fait, ce n'est pas si grave. Ça me donne même une idée. »

Tao, qui était occupé à caresser Pichu durant son moment de silence, releva la tête. Il vit la robe de Zia étalée sur une roche sèche, et le temps qu'il comprenne, un bruit d'eau lui informa que Zia elle-même venait d'entrer dans le bassin.

« Puisqu'il faut se mouiller, autant aller jusqu'au bout. », s'expliqua-t-elle, visiblement satisfaite de son plan.

« – Je ne vois pas vraiment en quoi ça t'aide. »

« – C'est une logique trop avancée pour toi. »

Elle sourit, accoudée au bord de l'eau.

« Pourquoi ne me rejoindrais-tu pas? Elle est délicieuse, tu sais. »

« – Oh, j'aimerais bien, mais je n'ai pas vraiment emporté d'habits secs. »

« – Rrrk, peux aider! »

Pichu voleta hors du bras de son maître, papillonnant autour de lui. Quoi de plus joyeux pour lui que de se rendre utile?

« Tu veux aider? », demanda Tao, réprimant un sourire amusé. « Très bien. Va donc voir si Esteban est encore debout. Dis-lui de nous amener quelques serviettes, car Madame est d'humeur à prendre un bain de minuit. »

Il se prit quelques gouttelettes d'eau courroucées au visage pour ce commentaire. Pichu pépia joyeusement, et se mit en route, voletant en direction du Condor posé aux alentours d'une ville voisine.

Tao le regarda partir, sans trop rien faire. Pendant ce temps, Zia le fixait toujours, jouant passivement ses doigts dans l'eau.

« Sois un peu spontané, pour une fois. », remarqua-t-elle.

Son sourire s'élargit alors, comme mu par quelque chose de plus taquin.

« Et puis...Esteban n'est pas là, pour le moment. Ne me dis pas que tu n'as pas envie de passer un moment en tête-à-tête avec ton épouse? »

Tao avait beau être la voix de la raison, Zia savait le prendre par les sentiments. Il essaya de tourner le dos à son offre, de ne plus voir ce petit sourire, mais finit par céder à la tentation, ne serait-ce que car on leur avait dit grand bien des vertus des sources chaudes locales. Il finit enfin par soupirer, et se dévêtir à son tour pour la rejoindre; car personne ne saurait résister longtemps à une telle offre, pas même le plus sage des naacals.

La température de l'eau le surprit, mais lui fit du bien comparé au frais de la nuit. Il laissa aller un petit bruit de satisfaction, s'enfonçant jusqu'au menton. Zia le regarda faire avec un sourire, appréciant également ce moment de paix et de chaleur. Parfois il n'y avait pas besoin de grand-chose pour égayer une nuit sans sommeil.

Faisant confiance à la diligence de leur messager emplumé, elle décida de profiter pleinement de l'instant. Elle disparut sous l'eau le temps d'un instant, laissa les multiples sensations de la terre lui parvenir durant un moment de silence sensoriel, avant de remonter quelque peu plus détendue. Elle passa les doigts dans ses cheveux, les écartant de son visage, laissant la brise lui rafraîchir la peau. Elle ne s'était pas encore habituée à avoir les cheveux aussi courts; elle les avait ainsi tranchés sur un coup de tête, une pensée sans suite, qui lui valut beaucoup d'étonnement mais tant de compliments de la part de ses fiancés. Et puis, un peu de changement n'avait jamais fait mal à personne.

Toutefois, si ce moment de paix était certes le bienvenu, elle ne pouvait s'empêcher de garder certaines pensées en tête. Les événements de la journée qui s'était déroulée quelques heures auparavant lui revinrent en mémoire, profitant de sa quiétude pour l'embêter. Elle essaya de ne pas y penser, de ne rien en faire, et d'apprécier la chaleur de l'eau et la douceur du sable. Mais rien n'y fit, car son esprit était bien trop préoccupé. Et même Tao finit par le remarquer.

« Tu m'as l'air distraite, Shishi. Quelque chose ne va pas? »

Elle se réveilla comme d'un songe, détournant le regard.

« Ce n'est rien. »

Mais elle n'en était pas si sûre elle-même. Se risquerait-elle à lui en parler? Dans le doute, elle se contenta d'une vague remarque.

« Juste quelques...moments en tête, c'est tout. »

Elle laissa l'eau lui couler sur les bras, se frottant passivement la peau pour se donner quelque chose à faire. Elle n'en dit rien de plus, mais Tao n'était pas stupide, et savait bien ce à quoi elle pensait.

« Tu penses à ce matin, pas vrai? »

Une fois encore, il avait touché juste. Elle soupira d'un air las, levant son regard quelque part au-delà de la végétation. Seul le silence de la nuit lui répondit, d'un ton tout aussi pensif.

Elle se tourna vers Tao, qui la regardait avec inquiétude. Il avait tant changé au cours des années qu'elle semblait parfois ne plus le reconnaître; mais elle savait qu'il était toujours le même jeune homme plein de sagesse, en qui elle pouvait se confier sans craintes.

« Est-ce que...tu penses qu'on ne devrait pas? », demanda-t-elle, cherchant ses mots. « Est-ce que c'est vraiment mal, de se marier à trois? »

Tao ne sut pas quoi répondre. Il regarda l'eau du bassin en silence, tout aussi perdu qu'elle de cette question soudaine. Lui ne l'avait jamais remis en question...mais s'ils commençaient à le faire, qu'adviendrait-il d'eux?

« Je sais que je ne devrais pas m'en faire pour si peu... », poursuit-elle. « Mais ce n'est pas facile d'oublier de telles paroles. Toutes ces...ces calomnies, sur nous trois... »

« – Ces commères ne savent pas de quoi elles parlent. », rétorqua Tao. « Tu sais bien que nous n'avons rien fait de mal, ni de contre-nature. »

Il lui prit délicatement la main; celle qui portait une alliance dorée à son doigt. Celle qu'ils portaient tous, qui à chaque coup d’œil leur rappelait tous ces longs mois passés à hésiter, à proposer, à construire petit à petit avant d'enfin se décider à sauter le pas.

« Toi, moi et Esteban avons choisi de nous mettre ensemble. On a fait ce qui nous semblait juste. Et personne n'a à remettre ça en question. »

« – Mais tu as bien vu comment l'on nous jugeait? Et tu sais bien que ça continuera. »

Elle baissa les yeux, comme si elle ne voulait pas voir la vérité en face.

« Je ne veux pas avoir à m'inquiéter des murmures et des dires de parfaits inconnus...mais je n'arrive pas à les ignorer. Peu importe où nous allons, le regard des autres nous suit sans relâche. »

« – Alors on essayera de le semer. »

Il caressa son menton des doigts, et lui releva doucement la tête, pour qu'elle le regarde en face. Qu'elle avait de beaux yeux...

« Personne ne te jugera, Zia. Pas tant que nous serons là. Et nous te défendrons de tous ceux qui médisent de notre amour. »

Il l'embrassa sur le front, délicatement, et malgré son inquiétude elle ne put réprimer un léger sourire. Elle se laissa serrer contre lui, son corps semblant servir de rempart contre les malheurs de ce monde, un coin où se blottir pour ne pas avoir à repenser aux horribles choses qu'on lui avait dites.

« Il est vrai que...tout le monde ne sera certes pas très d'accord avec notre union un peu spéciale. », admit-il. « Mais ce n'est pas grave. Car il y aura toujours des gens qui le seront. Et c'est ça, l'essentiel. S'il faut, on va les trouver. Et puis...qui sait? Peut-être qu'on n'est pas les seuls. »

Il continuait de la rassurer, tant par ses paroles que par ses gestes. Ses mains lui caressèrent le dos pour la réchauffer, la sentir là, tout près de lui, qui fondait peu à peu dans son étreinte. Elle se lova contre lui, s'abandonnant au contact physique pour oublier ses pensées, et il sembla comprendre.

Lentement, ses mains bougèrent à nouveau, se concentrant cette fois-ci sur ses épaules. Elle s'autorisa à se détendre, à le laisser faire, alors qu'il lui massait le haut du dos avec une aisance acquise au bout de longues heures d'entraînement.

« Tu vois, je t'avais dit que tu avais besoin de te détendre. », sourit-il. « Tu es toute tendue. »

Il l'embrassa à nouveau, dans un coin de son cou qui la fit frissonner. Elle laissa aller un petit bruit de satisfaction, alors qu'il se plaisait à la chatouiller et à la faire se tortiller comme un ver dans ses bras. Elle l'éclaboussa de la main pour essayer de le dégager, et il y répondit par un air offusqué avant de l'asperger à son tour.

L'instant d'après, ils se battaient dans l'eau comme des enfants. Mais ni l'un ni l'autre n'y voyait d'inconvénient, il semblait. Et pendant un long moment, ce ne furent que jeux d'eau, de mains, de gamins. Quoique Zia avait nettement l'avantage, elle qui pouvait soulever des seaux entiers d'eau par sa simple volonté pour en arroser son compagnon sans défense. Celui-ci riait plus qu'il n'essayait de rétorquer, mais parvenait tout de même à lui retenir les mains, la stoppant dans ses assauts comme il le pouvait. Il ne pouvait toutefois pas stopper ses pensées, et se prit encore de l'eau au visage sous les rires de son épouse. Mais à ses mimiques de gamine, il ne répondit que par un sourire plus mesquin encore, et l'embrassa alors pour mettre fin à ses tentatives. Zia fut prise par surprise; mais dans le feu du moment, elle n'essaya pas de se dégager. Au contraire, elle attira Tao plus près encore, lui rendant son geste comme si elle voulait le dépasser. Ce n'était plus qu'une petite bataille, c'était toute une compétition, désormais!

Leurs gestes étaient remplis de fougue, de cet instinct de bataille qui les animait, qui attisait leur passion montante. Très vite, Tao se retrouva cloué au sol, reposant sur le sable chaud de la rive, Zia au-dessus de lui qui le regardait avec des yeux affamés. Il lui rendit son doux regard, caressant son visage en pure contemplation, avant de se remettre à savourer le parfum de ses lèvres. Il ne vacillait pas, n'hésitait pas une seule seconde, car il savait qu'elle avait besoin de valeurs sûres. Elle était en plein moment de doute, et il se devait de la rassurer, de lui confirmer que tout irait bien, que rien ni personne ne saurait les séparer. Si elle ne voulait pas dériver, il lui donnerait de quoi s'accrocher.

Il la laissa faire, la laissa guider le pas. Elle avait besoin de se détendre, de laisser aller ce stress dont elle souffrait sans rien dire. Et il lui donnerait tout ce qu'elle voulait, tout ce qui lui faudrait pour aller mieux, sans broncher ni se plaindre.

Il serait là pour elle. Comme ils se l'étaient promis tous les trois, ce jour-là.

Comme pour les laisser seuls, le jour ne vint pas se lever, la nuit semblant s'allonger pour leur laisser plus de temps à passer ensemble. La vapeur de la source leur tenait chaud, presque autant que leurs bras entrelacés. Les rires, les sons s'étaient tus peu à peu, pour ne laisser que des murmures, des soupirs, des souffles apaisés dans leur sillage. Rien n'osa venir les déranger, les rappeler à la réalité du monde où ils se trouvaient.

Rien n'osa les empêcher de s'aimer.

Lorsque le jour se leva enfin, Zia s'était presque assoupie, lovée dans les bras de son compagnon. Mais il ne leur servirait à rien de rester ici indéfiniment; surtout qu'Esteban devait s'inquiéter de leur disparition. Heureusement, sa robe avait eu tout le temps de sécher cette nuit-là.

Ce fut en se tenant la main qu'ils repartirent vers le Condor, non sans bailler quelque peu. Qu'il n'était guère bon d'être insomniaque en de telles heures; mais ainsi étaient les choses, malheureusement.

« Shishi? »

Zia se tourna vers son amant, un léger sourire toujours aux lèvres. Celui-ci le lui rendit, plus radieux encore.

« Ne laisse jamais personne te juger. Sois fière d’être contre-nature. »

Elle eut un petit rire, sans savoir pourquoi.

« Sages paroles que voilà, Maître Tao. Je tâcherai de m'en souvenir. »

Elle lui embrassa la joue, et hâta le pas. Si hier elle en doutait encore, aujourd'hui elle ne voulait plus que ses deux hommes à son côté, afin de s'amuser avec eux autant qu'elle voulait. Et même les remontrances d'un Esteban inquiet n'enlevèrent rien à sa bonne humeur, qui très vite se montra contagieuse pour tout l'équipage.

Ça, et un vilain coup de froid qui ne la quitta pas de la semaine. Mais tout compte fait, cela valait totalement le coup.





Et une fois encore, l'ordre de l'univers est rééquilibré.
Modifié en dernier par Sandentwins le 29 sept. 2019, 13:27, modifié 2 fois.
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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Amaya »

Relever le Soleil et Nature contraire.

Pour un fruit, Esteban se tape la plus grosse indigestion de sa vie avec (probablement) des symptômes similaires à la gastro-entérite. Et ça, personne ne veut être à sa place. Bien heureusement pour Tao, ça se donne pas :lol: :lol:
Je ne peux pas m'empêcher que c'est quand même chaud comme situation et super désagréable ! :tongue:

J'aime bien le fait que Zia n'ai aucune gêne à les entendre tous les deux. (#ZiaLaPoly)

Par contre, Tao qui veut Zia juste après... soit c'est un chaud lapin, soit c'est parce qu'il estime avoir ce devoir envers les deux à peu d'intervalles pour éviter toute jalousie (mais Zia ne l'est pas tant que ça voyons).

Alors, tu sais que je suis pas trop en kiff sur les pouvoirs magiques de Zia. Mais, ça peut être joli de "sculpter" l'eau avec ses pouvoirs. Quoi que non. Je m'habitue toujours pas à certains de ses pouvoirs ! :evil:

J'ai aussi appris l’existence d'une expression : "Penser la terre". Je ne connaissais absolument pas, alors si tu as la source et l'origine de celle-ci, je suis toute ouïe.

Attention, dans ce qui va suivre, je ne sais pas si tu vas comprendre un truc mais j'essaye de faire en sorte de me faire comprendre :lol: :

Le couple Zia/Tao, je le trouve plus "sentimental" et doux que le couple Esteban/Tao. Esteban/Tao forme un couple un peu plus taquin, avec de la chamaillerie que j'adore.

Tout compte fait, si je devais choisir un couple différent d'Esteban et Zia (= la base), j'opterais plus pour Esteban et Tao.
Oui. Je sais. Je supporte pas Tao de base, mais c'est la vie. C'est comme ça et j'ai fait mon choix.

Mais bon, je pars du principe où ils sont en couple à deux. Mais là, ils sont en version poly (beau petit trio) et ça aussi, c'est beau (quand il n'y a pas de jalousies possessives).

Autrement, Tao (ou toi ;)) sait très bien résumer aussi :
« Personne ne te jugera, Zia. Pas tant que nous serons là. Et nous te défendrons de tous ceux qui médisent de notre amour. »
« Il est vrai que...tout le monde ne sera certes pas très d'accord avec notre union un peu spéciale. », admit-il. « Mais ce n'est pas grave. Car il y aura toujours des gens qui le seront. Et c'est ça, l'essentiel. S'il faut, on va les trouver. Et puis...qui sait? Peut-être qu'on n'est pas les seuls. »


Encore une fois, bravo à toi. :idea:
" Esteban, ne soit pas triste, ne soit pas inquiet. Tu as, toi aussi, ta propre route à continuer. Pour devenir vraiment grand, vois-tu mon enfant, un fils doit dépasser son père."

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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Sandentwins »

Ce qui est bien avec l'arrangement à trois, c'est que personne n'a à choisir. Taquinerie, tendresse, chauds lapins, on a de tout quand on veut. Et c'est pour ca que je les aime.

"Penser la terre", pour le coup j'ai inventé. Ca décrit plus ou moins bien ce que fait Zia.

(Par contre je comprends pas la modif de mon post. J'ai dit quelque chose de mal?)
Modifié en dernier par Sandentwins le 28 sept. 2019, 01:18, modifié 1 fois.
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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par nonoko »

Moi j'ai juste une question (en fait deux): pourquoi le surnom Shishi, quelle signification lui attribues-tu? Parce que moi ça m'évoque 'lion' en japonais, alors c'est parce que Zia est une lionne? (ce qui colle bien avec la situation). Tu as peut-être mis l'explication quelque part dans un de tes récits, mais je n'en ai pas le souvenir.
En tout cas j'espère que la source chaude n'est pas aussi chaude que celles que j'ai pu expérimenter au Japon (dont une en pleine nature naturellement très très très chaude), et si c'est le cas moi j'aurais jamais osé plonger ma tête sous l'eau comme Zia (mais je n'aime pas l'eau trop chaude de toute façon, c'est un peu une torture pour moi!)
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Re: "Sa Machine Ailée" et autres histoires

Message par Sandentwins »

nonoko a écrit : 27 sept. 2019, 18:05 Moi j'ai juste une question (en fait deux): pourquoi le surnom Shishi, quelle signification lui attribues-tu? Tu as peut-être mis l'explication quelque part dans un de tes récits, mais je n'en ai pas le souvenir.
C'est la premiere fois que je l'utilise. En fait j'ai pas trouvé de surnom pour Zia, mais en japonais son nom se prononce Shia, donc je suis parti de là. Le résultat est assez mignon, ca ressemble à "chouchou". Peut-etre qu'en effet ca veut dire "lionne" en Muen, dans le même sens que "ma biquette" ou "mon poussin".
nonoko a écrit : 27 sept. 2019, 18:05En tout cas j'espère que la source chaude n'est pas aussi chaude que celles que j'ai pu expérimenter au Japon (dont une en pleine nature naturellement très très très chaude), et si c'est le cas moi j'aurais jamais osé plonger ma tête sous l'eau comme Zia (mais je n'aime pas l'eau trop chaude de toute façon, c'est un peu une torture pour moi!)
Je me suis basé sur les sources chaudes d'Ikaria en Grèce, où il y a plein de villes thermales. Les sources que j'ai trouvées vont de 37 à 50°C, je sais pas ce que ca donne car j'ai jamais essayé mais c'est pas si chaud que ca. Je crois.

Merci de ta lecture, ca fait toujours plaisir :p
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