Les Mystérieuses Cités d'Or - Saison 4 (fanfic)

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
Avatar du membre
kally_MCO
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 163
Enregistré le : 04 janv. 2018, 10:55
Âge : 21

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par kally_MCO »

Chapitre 3

Les yeux plissés, Isabella continuait d’étudier les mystérieuses inscriptions qu’elle avait eu l’occasion d’apercevoir en Égypte. L’alchimiste n’avait pas manqué de les reporter sur son carnet personnel, conscient que leur signification allait s’avérer indispensable pour la suite de leur quête. La chance semblait, selon Ambrosius, être de leur côté. Comme l’avait constaté Laguerra à l’intérieur de la pyramide, qu’ils avaient antérieurement visitée, ces écritures regroupaient diverses langues. Langues qu’elle maîtrisait à la perfection.

Ayant traduit et déchiffré la majorité d’entre elles, la belle Espagnole entreprit de s'accorder une modeste pause afin de faire le lien entre toutes les phrases qui ornaient, désormais, son carnet. D’un geste fluide, elle déposa le mémorandum de son soi-disant oncle sur la table et s’empara du sien avant de se dresser sur ses longues et fines jambes. Les pupilles rivées sur les notes qu’elle avait prises, elle se mit à arpenter la pièce.

Rubis. Rubis. Et pierres précieuses. Souvenez-vous que les apparences sont souvent trompeuses. Émeraude. Émeraude. Et bijoux anciens. Faites très attention à vos mains. Saphir. Saphir. Et objets de valeur. Il faut apprendre à surmonter vos peurs. Diamant. Diamant. Et vestiges de Mu. Les gemmes sont d’autant plus belles la nuit.

Un froncement de sourcils vint déformer le front d’Isabella. De toute évidence, ces inscriptions faisaient référence aux quatre gemmes ancestrales. Elles indiquaient l’ordre dans lequel les pierres devaient être trouvées et utilisées. Mais que signifiaient donc ces mystérieuses phrases ?

Exhalant un léger souffle, Laguerra referma son carnet et s’empressa de le ranger dans sa sacoche. Ceci étant fait, elle se munit de son fidèle acolyte – autrement dit, son fouet – et gagna l’étage supérieur de la nef par le biais de l’échelle qui menait vers le haut de l’étrange machine. Arrivée sur place, elle sentit l’air frais américain caresser chacun des traits qui composaient son beau visage. Ils y étaient enfin.

Elle était en Amérique.

Ce rappel eut le don de consoler son organe pompeux. Pour la première fois depuis quelques temps, elle se sentait apaisée. Véritablement apaisée.

Son regard brillant se posa alors sur l’ancien meilleur ami de son père. Il avait revêtu son armure, elle-même dissimulée sous sa grande tunique rouge. Isabella savait d’emblée qu’il comptait faire affaire – ou corrompre ? – avec un individu. L’intimidation, si ce n’est la peur, qu’il inspirait lorsqu’il se transformait en Zarès lui était d’une grande aide dans ce genre de situation. La belle brune se rapprocha alors de lui, les traits dépourvus d’émotions.

– Ah, te voilà enfin, Laguerra ! fit-il d’un ton étrangement enjoué. Alors ? As-tu réussi à décrypter ces étranges écritures ?

– Bien sûr que oui. En doutiez-vous ?

Pour toute réponse, l’alchimiste secoua fermement la tête.

– Non, bien sûr que non ! Je sais que tu réussis toujours tout ce que tu entreprends, déclara-t-il en posant une main sur l’épaule de son interlocutrice. Alors ? Que disent-elles ?

– Elles parlent des quatre gemmes, mais je n’ai pas encore fini de toutes les traduire, concéda Laguerra.

– Excellent ! Une chose est sûre dorénavant, nous devons absolument trouver ces pierres – du moins, les trois qu’il nous manque.

Isabella se contenta d’acquiescer. Une interrogation vint alors titiller son esprit.

– Où est Gaspard ? questionna-t-elle en balayant la nef du regard.

– Il est parti se promener, enfin je crois. Tu sais, je n’accorde pas beaucoup d’importance à des choses aussi futiles, répondit Ambrosius d’un ton on ne peut plus détaché.

Si le Français estimait et se préoccupait, d’une certaine manière, du sort de son bras droit, rien ne lui indifférait plus que celui de l’ancien marin.

– Tu m’avais bien dit que tu allais rendre visite à ton ami, n’est-ce pas ? reprit Zarès en fixant la fille de son ancien meilleur ami du regard.

Suite à ce rappel, une agréable chaleur traversa le corps de la jeune femme.

– Oui. Avez-vous encore besoin de moi ?

– Non. Tu peux partir.

Après un dernier mouvement de tête, Laguerra s’extirpa de la machine volante pour s’aventurer dans les rues américaines.

Nostalgique, la belle Espagnole continuait de s’engouffrer dans ce décor familier. Un décor qu’elle avait autrefois appelé « sa nouvelle maison ». Un décor qui ne faisait qu’accroître le sentiment de manque qu’ils avaient laissé en elle. Un décor qui l’égayait tout autant qu’il l’attristait. Un décor qui faisait naître en elle des sentiments on ne peut plus contradictoires.

Un décor qu’il lui avait tout simplement manqué.

L’espace de quelques instants, Isabella oublia la réelle raison de sa venue dans ce pays si cher à son cœur. Ses iris noires visitaient et revisitaient les lieux, les alentours, les horizons, au fur et à mesure des pas qu’elle faisait. Des individus issus de différentes cultures et origines défilaient devant ses pupilles étincelantes. Certains discutaient avec entrain et vivacité, tandis que d’autres semblaient – au contraire – être sur le point de s’entretuer. Diverses figures féminines, la plupart accompagnées de jeunes enfants dont les visages respiraient l’innocence, se mêlaient à la foule, créant une tornade de visages plus hétérogènes les uns que les autres.

La colonisation Européenne avait d’ores et déjà débuté en Amérique – ou, comme certains aimaient l’appeler, le Nouveau-Monde.

Des Européens de toute sorte et de tous pays y avaient immigré dans l’unique but d’y mener une meilleure vie que dans leurs pays natals, où une grande frange de la population manquait de moyens pour se nourrir, ou même s’abriter. Ce pays était, comme Isabella aimait tant l’appeler étant plus jeune, une « bouée d’air frais ».

Bientôt, le regard de la belle brune fut attiré par un petit corps. Les yeux de Laguerra se mirent alors à étudier l’enfant. Il s’agissait d’une petite fille. Ses vêtements étaient sales et délabrés et de nombreuses égratignures lui parsemaient le corps. Le cœur de la jeune femme se fendit face à cette vue accablante.

Les traits déformés par la douleur, Isabella se dirigea vers l’enfant et, une fois arrivée à sa hauteur, s’agenouilla face à elle. Les pupilles marrons de cette dernière rencontrèrent alors celles de l’aventurière.

– Bonjour, commença Laguerra d’une voix plus douce que le velours. Dis-moi, que fais-tu seule ici ?

La petite brune semblait prendre peur. Elle recula d’un pas.

– Bon-bonjour, bégaya-t-elle. Qui… qui êtes-vous ?

– Tu n’as pas à avoir peur, d’accord ?

Le ton doux et rassurant qu’avait adopté Laguerra eut le don d’effacer toute trace de peur présente dans le corps de son interlocutrice. Un sourire se forma sur les lèvres de cette dernière, illuminant son expression faciale.

– Comment vous vous appelez ? demanda-t-elle d’une voix timide.

– Lague…

La brune s’interrompit abruptement.

– Isabella, reprit-elle.

Le sourire de la petite fille se fit plus large, creusant ses deux fossettes.

– C’est super joli ! Enchantée, madame Isabella ! Moi, je m’appelle Sophia.

Ladite Sophia marqua une pause et se mit à étudier la femme qui se tenait devant elle, avec admiration.

– Vous savez… Vous êtes vraiment, vraiment, vraiment très, très belle, lâcha-t-elle après quelques secondes de silence.

Amusée, elle sourit. Laguerra sourit. Un véritable et authentique sourire vint éclairer son visage, et si elle était naturellement et incroyablement belle à l'ordinaire, ce simple étirement de lèvres suffisait à la faire rayonner.

– Eh bien, merci, finit par répondre la brune.

– Oh mais de rien ! J’aimerais être aussi jolie quand je serai grande !

Le sourire d'Isabella gagna en largeur. Elle secoua la tête et la baissa un bref instant avant de la relever pour refaire face aux yeux brillants de Sophia.

– Tu es toute seule ?

– Oh oui, répondit l’enfant en hochant la tête, je fais une petite promenade. Maman est un peu malade, alors je lui laisse le carton pour qu’elle puisse se reposer un peu.

La réponse de la jeune fille lui fit l’effet d’un violent coup de poing dans l'estomac. Son expression changea du tout au tout et son sourire s'estompa.

– Ça va, madame Isabella ? Ah non… pardon ! Maman me dit toujours que je dois dire « mademoiselle » aux jeunes femmes et vous semblez petite, alors… Attendez, je recommence.

Sophia s'éclaircit la gorge avant de reprendre :

– Ça va, mademoiselle Isabella ? C’était mieux là, non ?

Ceci étant dit, elle lâcha un petit rire dont le son réchauffa l’organe pompeux de l’aventurière. Laguerra s’empara alors promptement de son porte-monnaie – rempli de pièces d'or – et le plaça, sans plus attendre, dans la main de la petite brune, qui ouvrit aussitôt de grands yeux.

– Ça, c’est pour toi, l'informa-t-elle. Dis à ta mère de t’acheter une robe et de belles chaussures avec cet argent. D’accord ?

– Mais… euh… je… je ne peux pas accepter, mademoiselle Isabella ! bredouilla la concernée.

Elle tenta de remettre le porte-monnaie dans les mains de la jeune adulte, mais cette dernière le repoussa en sa direction d’une main gantée.

– Non, non, non. Tu le gardes, et c’est non-négociable. Sinon, j’aurais vraiment beaucoup de peine. Et arrête de m’appeler « mademoiselle », un simple « Isabella » me suffit amplement. D’accord, Sophia ?

Les sourcils de son interlocutrice se froncèrent légèrement, manifestant son hésitation.

– Mais… mais vous n’aurez plus d’argent après… dit la petite Sophia sur un ton triste et inquiet.

– Ne t’inquiète pas pour moi, j’ai déjà tout ce qu’il me faut, sourit la belle Espagnole. Et cesse donc de me vouvoyer, veux-tu.

Rassurée, Sophia hocha vivement la tête en souriant.

– Vous… Tu es incroyable, Isabella !

Ses petits bras s'enroulèrent aussitôt autour de la nuque de Laguerra, l'attirant dans une étreinte. Prise de court, la jeune femme demeura un instant stoïque, mais, une fois ses esprits retrouvés, finit par étreindre la petite brune, à son tour.

– Il va falloir que j’y aille, annonça lsabella au bout de quelques secondes.

Une vague de déception, combinée à une grande tristesse, envahit Sophia. Elle ne voulait pas se séparer de cette femme extraordinaire qu’elle venait à peine de rencontrer, mais à qui elle s'était véritablement attachée.

– Est-ce que j’aurais l’occasion de te revoir ? s'enquit-elle, maussade, en rompant leur étreinte afin de la regarder dans les yeux.

La fille du docteur soupira. Pas d'attaches, se répétait-elle en se réprimandant mentalement pour avoir faibli dans un tel moment et dans de telles circonstances.

– Bien sûr que oui, finit-elle par répondre en affichant un léger sourire, qu’elle voulait convaincant.

Sophia hocha la tête à contrecœur, attristée.

– Tu me le promets ?

– Tu as ma parole, lui assura Laguerra en lui replaçant une mèche brune derrière l’oreille.

Un sourire vint animer le bas du visage de la petite fille.

– Super ! Prends bien soin de toi, Isabella ! Et surtout ne m’oublie pas, s'il te plaît.

– Toi aussi, sourit son interlocutrice, amusée et attendrie.

Sur ce, la belle aventurière se redressa, prête à repartir.

– A bientôt, Isabella ! Tu vas me manquer !

Sophia se mit alors à faire des sauts en hauteur, tentant désespérément d’atteindre le visage de la jeune femme.

– Tu peux de rebaisser une seconde, s'il te plaît ? lui demanda-t-elle timidement.

Laguerra s’exécuta aussitôt et les lèvres de la jeune fille se posèrent sur sa joue droite. Ceci étant fait, Sophia lui adressa un dernier sourire avant de disparaître dans la foule. Après s’être relevée, la belle brune se toucha instinctivement la joue et ne put réprimer le léger sourire qui lui déformait dorénavant la bouche.

Cependant, elle reprit bien vite son apparence habituelle. Son sérieux, sa froideur et son impassibilité. Il ne s’agissait pas de vacances. Elle n’était pas ici pour faire du tourisme.

C’est ainsi qu’après avoir pris une grande inspiration, Laguerra se remit en route.

* * *

– Êtes-vous inconscients ?! fit le capitaine en lançant aux trois enfants des regards sévères.

Esteban lâcha un soupir, tandis que Zia et Tao se jetèrent des regards furtifs.

– Pas du tout, répliqua le naacal. Mais il faut bien que quelqu’un prenne des initiatives ici.

– Et vos initiatives consistent à vous infiltrer dans la nef d’Ambrosius, sur un vulgaire coup de tête, sans même avoir prévu de plan ? questionna Mendoza, agacé par le comportement du jeune garçon depuis leur arrivée en Amérique.

Dès lors que leurs pieds s’étaient posés sur le sol américain, les enfants n’avaient plus qu’une seule et unique idée en tête : reprendre possession du double médaillon de la princesse Rana'Ori, et ce qu’importe ce qu’ils devaient faire ou risquer pour y parvenir. Sachant que tant que Zarès l’avait avec lui et à sa disposition, ils ne seraient pas tranquilles et demeureraient tourmentés, ils préféraient s’assurer que ce dernier ne soit pas en mesure d’ouvrir la prochaine cité d’or s'il venait à la trouver avant eux. Il allait sans dire qu’ils n’avaient pas réellement réfléchi avant d’annoncer à Mendoza qu’ils désiraient s'introduire dans la machine volante pour pouvoir récupérer le fameux bijou.

Ils n’avaient pas non plus réfléchi à ce qu’ils feraient, une fois arrivés en Amérique. Ils n’avaient, pour le moment, aucune piste potentielle concernant la cinquième cité d'or, contrairement à leurs ennemis, qu’ils avaient suivis jusque ici.

Ils se trouvaient actuellement devant le navire ailé – et manifestement désert – de l’alchimiste.

– Mendo-Mendoza a rai-raison, c’est du-du sui-suicide ! renchérit Sancho.

– C’est vrai. Déserte ou pas, cette machine reste dangereuse, et même s’il n’est pas là, Ambrosius a sûrement laissé Gaspard ou Laguerra pour surveiller sa précieuse nef, compléta Pedro.

– Je vais vous dire ce qui est dangereux, moi : c’est de laisser cet espèce de psychopathe avec le médaillon de la princesse ! s'énerva Tao.

Zia et Esteban étaient du même avis que ce dernier, mais préféraient néanmoins rester en retrait pour le moment afin de voir quelle tournure allait prendre ce débat. Irrité, l’ancien capitaine exhala un long souffle en se pinçant les arêtes du nez. L’entêtement du garçon et les piques incessantes qu’il lui lançait depuis leur arrivée en Amérique commençaient à grièvement lui taper sur les nerfs.

– Ça suffit. J’ai dit non. Fin de la discussion, déclara Mendoza.

Esteban décida alors de se manifester :

– Mendoza, Tao a raison. Tant qu’Ambrosius aura le double médaillon, il aura toujours un avantage sur nous. Déjà qu’il a toujours une grande longueur d’avance sur nous… Regarde-nous, nous ne savons même pas ce qu’il est venu fabriqué en Amérique. Si nous parvenons à nous emparer du médaillon de Rana'Ori, nous pourrons au moins être sûrs qu’il ne sera pas capable d’ouvrir les cités.

L'Espagnol fronça les sourcils, mitigé. Les paroles de l’élu n’étaient pas erronées.

Après quelques secondes de réflexion, qui parurent durer une éternité pour ses compagnons, le capitaine annonça le verdict tant attendu :

– C’est d’accord.

Tout sourire, les deux élus se prirent dans les bras avant de se mettre à sautiller en poussant des cris de joie. Tao, quant à lui, se contenta d’esquisser un demi-sourire, satisfait.

– Moi, je continue de penser que c’est de la folie, lâcha Pedro en croisant les bras.

– Moi, pa-pa-pareil ! fit Sancho.

Après s’être séparé de Zia, le fils du Soleil releva la tête vers Mendoza.

– Zia, Tao et moi allons nous occuper d’aller chercher le médaillon à l’intérieur de la nef et, pendant ce temps, Sancho, Pedro et toi pourriez monter la garde dehors.

Le concerné se contenta d'acquiescer.

– En supposant qu'Ambrosius l'ait laissé dans la nef, fit remarquer la jeune Inca.

– Ambrosius nous croit morts, alors je ne pense pas qu’il ait pris la peine de le prendre avec lui, explicita le naacal en haussant les épaules.

– Nous verrons bien, conclut Esteban. A plus tard, vous trois ! ajouta-t-il à l’intention des trois Espagnols. On va essayer de faire vite !

Sur ce, les trois enfants se mirent à marcher vers le bateau volant. Bientôt, ils pénétrèrent dans l’énorme machine, sous les regards attentifs des trois marins, qui se tenaient devant cette dernière. Mendoza priait intérieurement pour qu’ils trouvent le fameux médaillon avant que leurs adversaires ne refassent irruption. Le seul avantage qu’ils avaient sur eux serait alors réduit à néant, de même que leurs chances d’avoir ne serait-ce qu’une piste concernant la prochaine cité.

Pourtant, une partie de lui désirait fortement voir Laguerra surgir de nulle part.

* * *

Arrivée à destination, Laguerra s’arrêta de marcher. Ses pupilles avaient déjà brièvement étudié l’endroit. Les lieux n’avaient pas changé.

Une imposante et sombre demeure la surplombait de toute sa grandeur. L’architecture de la maison contrastait fortement avec celle des autres bâtiments présents dans le quartier ; elle était plus recherchée, plus moderne et plus complexe.

Si l’aspect de ladite demeure inspirait de la méfiance et de la peur, ce cadre familier n’était que chaleur et bonnes vibrations pour Laguerra.

Une tornade de souvenirs saturant son esprit, Isabella s’avança vers la grande porte d’entrée et, de son index droit, exerça une pression sur la sonnette.

Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit, dévoilant une grande silhouette.

A la seconde où ses yeux se posèrent sur Laguerra, son cœur s’arrêta de battre, ses pupilles se dilatèrent, sa mâchoire se décrocha et une flopée de sentiments – dont le soulagement, l’incrédulité et l’euphorie – s’immisça dans chacun de ses organes. Après avoir raté un nombre considérable de battements, son coeur entreprit un rythme pour le moins accéléré.

L’aventurière, quant à elle, demeurait interdite. Immobile. La respiration lourde, elle le détaillait du regard. Il n’avait pas changé. Il était toujours aussi grand. Ses cheveux noirs étaient, comme dans ses souvenirs, parfaitement coiffés et faisaient ressortir deux pupilles bleues azur. Sa mâchoire était toujours aussi carrée et sa carrure toujours aussi imposante.

Isabella battait itérativement des paupières, comme si elle essayait d’assimiler les dernières informations qu’avait reçues son cerveau. Elle n’arrivait pas à y croire. L’avoir juste devant elle ; c’était inconcevable.

– Isabella, souffla-t-il avant de combler la distance qui les séparait en l’attirant dans ses bras.

Le nez plongé dans ses cheveux, il humait son odeur avec véhémence. Une délicieuse odeur qui lui avait manqué. Isabella sentit les battements de son cœur se faire plus frénétiques et chaque parcelle de son anatomie se réchauffer, suite à ce contact.

Il lui avait manqué.

Bientôt, ses bras à elle encerclèrent la nuque de l’homme.

– Diego, lâcha-t-elle dans un souffle.

Ledit Diego se fendit d’un sourire lumineux. L’impression de nager en plein rêve ne semblait pas vouloir quitter son corps. Isabella était là. Avec lui. Dans ses bras.

– Tu n’as pas idée d’à quel point tu m’as manqué, lui chuchota-t-il.

Les lèvres de la jeune femme s'étirèrent pour former un sourire resplendissant. Il n’avait assurément pas changé.

– Señor Àlvarez, j’ai fini de…

La femme s'interrompit en découvrant les deux Espagnols sur le seuil de la porte. Elle les jaugea de ses grandes billes marrons et ne put réprimer le rictus qui vint animer le bas de son visage ovale.

Laguerra se détacha promptement du grand brun et son regard croisa celui de la gouvernante, qui lui adressa un sourire complice. Tentant de retrouver ses esprits, elle s'éclaircit la gorge avant de reporter ses pupilles sur Diego, qui n’avait pas détaché son regard d’elle. Elle lui intima alors silencieusement et discrètement de prendre la parole.

– Je… euh… Eh bien… Agnès, je te présente Isabella, ma…

– Votre meilleure amie, oui, je sais, rit Agnès. Cette femme exceptionnelle dont vous ne cessez de me parler.

Quelque peu gêné par les aveux de sa gouvernante, Diego reprit :

– Oui, et donc je disais… Isabella, je te présente Agnès, ma gouvernante, dit-il en désignant la concernée d'un geste de la main.

– Enchantée, répliqua sobrement Laguerra.

Du point de vue de la brune, l’âge d’Agnès devait être dilaté entre trente-cinq et quarante ans.

– C’est moi qui suis enchantée de vous rencontrer, ma chère, sourit Agnès. Entrez, voyons, ne restez pas dehors. Il va vraiment falloir que je vous redonne une leçon de bonne conduite, señor Àlvarez ! On ne doit jamais laisser une jeune femme dehors, voyons ! Entrez donc, señorita.

Le regard d'Isabella alternait entre le visage de Diego et celui de la femme. L'Espagnol fit paraître un doux sourire et, hésitant, plaça une main dans le dos de sa meilleure amie avant de l’entraîner à l’intérieur.

– Je vais aller vous préparer du thé. Je n’en ai pas pour longtemps, annonça Agnès avec le sourire avant de s'extirper.

Diego laissa alors échapper un souffle et reposa son regard chatoyant sur la belle brune qui se tenait devant lui. Laguerra fit de même et des sourires vinrent naturellement éclairer leurs visages respectifs, répercussion de l’affection qu’ils se portaient mutuellement et de leur joie de se retrouver.

– Alors comme ça, tu parles de moi à tes employées ? s’enquit-elle, partagée entre hilarité, sarcasme et amusement.

Il secoua la tête en riant légèrement.

– Tu n’as pas changé, finit-il par dire.

– Toi non plus, répondit-elle, amusée.

Dire qu’ils étaient aux anges serait un euphémisme.

– Attends…

Il marqua une pause et fit mine de réfléchir en l'analysant.

– Rectification : tu es encore plus belle, l'informa-t-il avec un demi-sourire.

L’amusement omniprésent sur ses traits, Laguerra roula exagérément des yeux.

– Et toi, tu es encore plus idiot que dans mes souvenirs, répliqua-t-elle.

– Et toujours aussi drôle, de surcroît ! renchérit-il d’un ton badin.

Complices, ils échangèrent un sourire. Diego finit par lui proposer de monter à l’étage, proposition qu’elle accepta avec enchantement. Ils se mirent alors à faire le tour de la demeure en discutant de façon animée. Leur période de séparation semblait alors n’avoir jamais existé. Tout était naturel ; leur complicité était demeurée intacte, de même que le lien unique et indissoluble qui les unissait. D’agréables souvenirs inondaient leurs esprits et réchauffaient leurs coeurs.

Diego se laissait emporter par le flot de douceur et de félicité que lui inspirait la présence tant désirée de sa meilleure amie. De son côté, Laguerra se sentait submerger d’un sentiment dont elle avait presque oublié le nom ; elle était heureuse. Elle se remémorait son enfance agitée où la présence de son meilleur ami avait été omniprésente. Son côté taquin et provocateur lui avait manqué. Elle ne s’ennuyait jamais avec lui, tout comme il ne s’ennuyait jamais avec elle.

Son mépris pour la gent masculine était aussi colossal qu’immuable, mais Diego avait toujours été l’exception à la règle. La jeune femme s’asséna une gifle mentale lorsque sa conscience lui souffla que Mendoza constituait, lui aussi, une exception. Elle ne désirait guère se laisser habiter de sombres images.

Isabella redécouvrait le lieu d’habitation de l’Espagnol. La décoration n’avait pas changé : simple mais raffinée. Elle reconnaissait bien là le goût de son ami. La totalité du mobilier était faite de bois. Les murs étaient tous peints de couleurs sombres et des tableaux ornaient ces derniers. Cependant, une vague odeur de fleur d’oranger embaumait chaque pièces, ce qui valut une grimace à la brune.

– Quelque chose ne va pas, Isa ? demanda le grand brun d’un air malicieux, tout en essayant d’étouffer un rire, sachant parfaitement que c’était l’odeur des lieux qui était à l’origine de la déformation des traits de son amie.

– Je déteste la fleur d’oranger, fit cette dernière en tentant de réprimer une autre grimace de dégoût, sans grand succès.

Diego éclata d’un rire sonore face à l’expression qu’abordait désormais la jeune femme. Il la trouvait aussi bien adorable qu’hilarante.

– Ça, je le savais, rit-il. Mais tu devrais vraiment voir la tête que tu fais !

La mine renfrognée, Laguerra croisa les bras sous sa poitrine.

– Ce n’est pas drôle ! Comment fais-tu donc pour supporter cette horrible odeur ?

Il rit de plus belle.

– Tout le monde la supporte. Il n’y a que toi qui ne la supporte pas, répondit-il en secouant la tête, amusé.

– Toute personne dotée d’un minimum de bon sens et d’un odorat convenable devrait haïr cette odeur, déclara-t-elle en accompagnant ses paroles de grand gestes de bras.

Il lâcha un autre rire et secoua la tête, ravi de constater que les goûts de son amie n’avaient, eux aussi, pas changé.

– Tu devrais vraiment songer à écrire un livre contenant toutes tes répliques, Isa, lui dit-il alors qu’ils pénétraient dans sa salle à manger.

– À la condition que tu m’aides à l’écrire et que nous y mettions les tiennes aussi, répliqua Isabella sur le même ton malicieux.

– Marché conclu, señorita.

La fille du docteur esquissa un demi-sourire et prit place sur l’une des chaises qui entouraient la table située au centre de la grande pièce. Diego fit de même.

– Alors dites-moi, princesse Isa, que me vaut l’honneur de cette visite fort plaisante ?

Elle leva les yeux au ciel d’un façon pire qu’insolente. Ce surnom allait indubitablement la suivre jusque dans sa tombe.

– Je sais que je t’ai atrocement manqué et que tu ne peux pas vivre sans moi, ne sois pas gênée, ajouta l’Espagnol en lui adressant un clin d’œil.

– Oh oui, tu ne peux pas savoir à quel point. Je rêve de toi jour et nuit, fit-elle d’une voix exagérément rauque, une main posée sur le cœur.

Ils pouffèrent de rire. Soudain, l’expression de Laguerra se fit plus sérieuse.

– Je suis venue avec Ambrosius.

Les membres de Diego se crispèrent. Son expression changea du tout au tout.

– Isabella, tu sais bien que cet homme est dangereux ! Dieu sait combien d’individus tués il comptabilise. Il n’a ni cœur ni principes ! Que fais-tu encore avec lui ?!

Ses traits exprimaient désormais toute la haine qu’il vouait au Français, ainsi que son inquiétude pour sa meilleure amie. La simple évocation de ce nom maudit avait suffi à le mettre dans tous ses états, et Laguerra le voyait bien. Sa réaction ne l’avait pas du tout surprise.

– Tu sais bien que je n’ai pas le choix, lâcha-t-elle simplement.

– Bien sûr que si ! Tu as le choix ! s’époumona le brun. Isabella, cet homme a causé la perte d’un nombre incalculable de personnes ! Nos familles, Athanaos, mon père, ton père !

Le visage de la brune s’assombrit et la tristesse prit vie dans son regard. Il avait raison. De lugubres tableaux se mirent à défiler dans son esprit.

Les traits de son meilleur ami s’adoucirent face à sa mine décomposée. D’un geste tendre, il attrapa sa main et la pressa affectueusement avant d’y déposer un doux baiser.

– Isa… ne fais pas cette tête. Tu sais bien que je déteste te voir dans cet état, soupira-t-il. C’est juste que cet homme… Bon, tu sais quoi, et si nous arrêtions d’en parler pour le moment ? Dis-moi, est-ce qu’il sait que tu es venue me voir ?

– Oui. Nous sommes à la recherche des quatre gemmes ancestrales et Ambrosius sait que tu peux nous aider à les trouver, expliqua la belle Espagnole au bout de quelques instants.

– Les quatre gemmes ? fit-il, interloqué.

Laguerra acquiesça.

– C’est en rapport avec une cité d’or, je me trompe ? s'enquit-il, bien qu’il connaissait d’ores et déjà la réponse.

– Exactement. Nous avons déjà trouvé la première – le rubis – en Egypte. Il ne nous manque que les trois autres. Mais…

Elle s’interrompit et fronça les sourcils de façon presque imperceptible. Après un court instant des réflexion, elle reprit :

– Je comprendrais si tu…

– Je vais t’aider, l'interrompit-il, sachant parfaitement ce qu’elle allait dire. Toi, pas lui. Plus vite il aura mis la main sur ces maudites cités et cet héritage de Mu, plus vite tu seras débarrassée de lui.

La bouche de l’aventurière s’entrouvrit légèrement et ses sourcils se haussèrent. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il accepte – ou du moins, pas aussi facilement. Chaque fibre de son être exécrait l'alchimiste, et ce au plus haut point, et ses raisons de le haïr étaient totalement justifiées. Ainsi, elle s’était attendue à ce qu’il refuse catégoriquement d’aider – même de façon indirecte – le Français. Bien sûr, elle s’était également attendue à ce qu’il finisse – éventuellement – par accepter de lui apporter son aide, à elle, mais seulement après avoir pris le temps nécessaire pour réfléchir. Isabella avait beau le connaître par cœur, il parvenait toujours à la surprendre.

L’arrachant à ses pensées, l’Espagnol demanda :

– Dis-moi, combien de temps compte-t-il rester en Amérique ?

La fille du docteur inclina la tête, et réfléchit un bref un instant avant de répondre :

– La durée reste indéterminée, mais ce qui est sûr, c’est qu’il ne souhaite pas s’éterniser ici. S’il se trouve actuellement dans ce pays, c’est dans l’unique but de mettre la main sur les trois autres gemmes, ensuite, nous repartirons.

Il hocha la tête, compréhensif. Il reconnaissait bien là l’alchimiste ; son ambition et son sens de l’organisation n’avaient d’égal que son égoïsme permanant et son orgueil démesuré.

– C’est tout de même incroyablement injuste, lâcha Diego d’un ton où perçaient aigreur et amertume. Athanaos et ton père ont tout fait, tout cherché, tout trouvé. Ils se sont donnés beaucoup de mal… et c’est cet espèce d’abruti qui profite des résultats de leurs multiples recherches et de ce soi-disant héritage.

Le regard de L’Espagnol était brûlant, animé par une haine sans cesse renouvelée et une colère intense. Des flammes vinrent peupler celui de Laguerra et les traits de cette dernière se firent plus durs. Les paroles de son ami n’avaient fait qu’attiser le feu ardent qui l’habitait depuis bien longtemps.

– Que veux-tu, le monde est peuplé d’injustices, répliqua la jeune femme.

– Oh, et au fait, que sont devenus ces enfants et les adultes qui les accompagnaient ? demanda Diego de but en blanc.

Isabelle eut un pincement au cœur. Mendoza… songea-t-elle, chagrinée.

– Morts.

Sur ce, Laguerra se releva expéditivement, sous le regard perdu de grand brun. Ayant remarqué le changement d’humeur qui s’était opéré chez son amie, il se dressa, à son tour, sur ses pieds et, la mine inquiète, il posa une main réconfortante et chaleureuse sur l’épaule dénudée de la jeune femme. Cette dernière leva de grandes billes noires vers lui, consciente qu’il avait lu sa détresse non dissimulée.

– Esteban est donc mort… devina Diego.

– Oui, acquiesça Isabella.

– Athanaos sait que son fils est mort ?

– Non, l’événement est encore récent.

– Il vaut mieux qu’il ne le sache pas. Je n’imagine même pas son état s’il venait à l’apprendre.

Le ton de sa voix trahissait sa compassion à l’égard du concerné.

– Moi aussi, concéda l’aventurière, la gorgé nouée.

Elle secoua la tête, comme pour s’éclaircir les idées.

– Je dois partir. Ambrosius doit m’attendre, annonça-t-elle.

Elle sourit inconsciemment en décelant la déception qui naquit dans le regard azur de son meilleur suite à son annonce.

– Je vois que tu ne peux déjà plus de passer de moi, ce qui n’est pas étonnant en soi, étant donné que ça a toujours été le cas, le taquina-t-elle, les yeux pétillants de malice.

Un rire roula dans la poitrine de Diego. Il se laissa prendre au jeu.

– Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je peux aisément me passer de ta présence. A part m’ôter l’appétit, le sommeil, la force et l’envie de sourire ton absence ne me dérange en aucun cas.

Ils rirent en chœur, suite à quoi Laguerra, le cœur plus léger, déclara :

– Il faut vraiment que j’y aille maintenant. Tu penseras à remercier ta gouvernante qui semble avoir perdu la notion de l’orientation – ou du temps, peu importe – pour le thé qu’elle était censée nous apporter.

Sans lui laisser la moindre chance de répliquer, elle le contourna gracieusement et s’avança vers la porte. Au moment où elle s’apprêtait à tourner la poignée, elle l’entendit hurler :

– Isa, attends !

Un sourcil arqué, elle fit volte-face.

– Je viens avec toi.

* * *

– Vous-vous croyez qu’ils en ont-ont en-encore pou-pour long-longtemps ?

– Moi, je vous dis que c’est une très, très, très mauvaise idée !

– Taisez-vous ! siffla Mendoza.

Les deux marins s’exécutèrent sans broncher. Les enfants n’avaient toujours pas quitté la nef et les Espagnols commençaient à trouver le temps grièvement long – ce qui était, en effet, préoccupant. Zarès pouvait ressurgir d’un moment où à un autre. En outre, le capitaine n’avait pas l’esprit tranquille ; son sixième sens le poussait à penser que quelque chose – bonne ou mauvaise – allait se produire, et ce dans les minutes qui allaient suivre.

Ses prunelles entreprirent de balayer les horizons du regard, et lorsqu’elles s’attardèrent sur une figure familière, qui se dirigeait vers eux, son sang ne fit qu’un tour avant d’être réduit à l’état solide.

– Par la malepeste, murmura-t-il sous son souffle.
Modifié en dernier par kally_MCO le 07 mars 2018, 22:26, modifié 1 fois.
— Regarde toi : la finesse d'une enclume et la loyauté d'un bigorneau !
— Et toi, capitaine Mendoza, tu fais quoi d'honorable à part chasser les mouches avec ta cape ?!
Avatar du membre
nonoko
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 2194
Enregistré le : 21 sept. 2013, 20:22

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par nonoko »

Tout d'abord, bravo pour ta réécriture de la gigue.
Suite intéressante, mais dis-moi, pourquoi cette aversion pour l'odeur de la fleur d'oranger? Moi, ça me rappelle que notre illustre Maître Raang aime bien la fleur d'oranger, même si point trop n'en faut...bref.
Et le surnom 'princesse Isa' ?
J'aime bien l'attitude d'Ambrosius, trop jovial pour être honnête.
Ce Diego connait Athanaos? Là mon cerveau fume, en plus Isabella lui annonce qu'Esteban est mort, :?:
Question style, la périphrase 'organe pompeux' est vraiment étrange, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? J'aime bien certaines complications (j'avoue que je m'amuse à trouver des formulations imagées parfois un peu tirées par les cheveux) mais là ça frise la parodie ( même si tu sembles aimer parodier, cf la gigue) ;)
Merci pour ce moment de lecture.
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
Avatar du membre
TEEGER59
Grand Condor
Grand Condor
Messages : 4538
Enregistré le : 02 mai 2016, 14:53
Localisation : Valenciennes
Âge : 46
Contact :

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par TEEGER59 »

Organe pompeux m'a aussi fait tilter. Tout comme le coup de la sonnette au XVIème siècle! 😁 (surtout que le film "les visiteurs" est passé hier soir- Eh mollo! Tu veux qu'on se fasse jeter comme des lapins pour tapage nocturne?) 🤣
Mais je suppose qu'il est usité pour éviter la répétition du mot "coeur"...
Quelques coquilles également mais le tout reste plaisant.
À quand la suite et les retrouvailles émouvantes entre l'aventurière et le capitaine?
Modifié en dernier par TEEGER59 le 07 mars 2018, 19:30, modifié 1 fois.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
Avatar du membre
miami27270
Enfant du Soleil
Enfant du Soleil
Messages : 45
Enregistré le : 03 sept. 2017, 19:06
Âge : 21

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par miami27270 »

J'ADORE ,J'ADORE ,J'ADORE,J'ADORE , J'ADORE et encore une fois J'ADORE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Qui est ce Diego ? D'ou connait-il Athanaos et les autres ?
Que de mystère tu nous fait di donc !!!!!
Moi j'aime les épées ,les pistolets et le tir à l'arc .


Saison 1 : 15/20
Saison 2 : 12/20
Saison 3 : 19/20


Perso ppréféré : Mendoza
Couple préféré : Mendoza et Laguerra
Avatar du membre
Chaltimbanque
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1001
Enregistré le : 08 janv. 2017, 21:44
Âge : 36

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par Chaltimbanque »

Idem, "l'organe pompeux" m'a fait tilter aussi, surtout dans sa répétition. Ce n'est qu'un ressenti.
Sinon, la gigue m'a fait sourire du point de vue des marins et des enfants, mais aussi grincer des dents du point de vue de Mendoza (c'est typiquement le genre de trucs que j'espère ne pas voir répété encore et encore dans la saison 4. Une fois, ça passe, mais attention au dosage...).
En tout cas, vu que j'ai eu ces deux réactions ambivalentes en lisant le texte de cette gigue, c'est que tu as réussi ton coup.
Pour le reste, ça reste agréable à lire et l'on attend de voir où tu comptes entraîner tout ce petit monde.
I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
Two roads diverged in a wood, and I—
I took the one less traveled by,
And that has made all the difference.


"The Road Not Taken" by Robert Frost
Avatar du membre
kally_MCO
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 163
Enregistré le : 04 janv. 2018, 10:55
Âge : 21

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par kally_MCO »

Tout d'abord, merci à vous tous pour vos retours !

Ensuite, j'admets que "organe pompeux", ça fait bizarre dans une phrase... Je me suis faite la réflexion en relisant, mais j'ai fini par me dire "oh et puis zut, ça fait rien !" J'ai eu tort, visiblement... Bon, faut avouer que c'est en grande partie à cause de ma prof de SVT, qui préfère qu'on utilise ce terme en classe... Voili voilou pour ça. :tongue:

nonoko : Bah disons que (c'est une question de gout, bien évidemment) je déteste cette odeur... :roll:
Sinon, oui, à priori, Diego a l'air de connaitre notre cher Athanaos ;)
Et pour la parodie, disons que ça dépend...

TEEGER : La sonnette... disons que je vais essayer de changer ça, merci de me l'avoir fait remarquer !
Les retrouvailles, c'est pour bientôt ;) Enfin, si j'ai moins de DS...

miami : Ahaha merci beaucoup !

Chaltimbanque : Merci pour ton avis sur la gigue ;) C'est sur que c'est drôle pour les enfants - marins inclus -, mais pas vraiment pour Juan-Carlos :roll:
— Regarde toi : la finesse d'une enclume et la loyauté d'un bigorneau !
— Et toi, capitaine Mendoza, tu fais quoi d'honorable à part chasser les mouches avec ta cape ?!
Avatar du membre
zaza59
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 228
Enregistré le : 12 mars 2018, 16:23
Localisation : dans la nef avec Laguerra
Âge : 19
Contact :

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par zaza59 »

Salut Kelly! ton texte est TOP quand penses tu sortir le chapitre 4?
La vie est courte alors profites en !!!:D
:Laguerra: :Mendoza:
Tout seul tu vas plus vite, avec lui tu vas plus loin

YouTube : Elisa Vanryssel
Avatar du membre
kally_MCO
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 163
Enregistré le : 04 janv. 2018, 10:55
Âge : 21

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par kally_MCO »

zaza59 a écrit : 12 mars 2018, 16:30 Salut Kelly! ton texte est TOP quand penses tu sortir le chapitre 4?
Ahahaha merci ! Quand j'aurai fini ! ;)
— Regarde toi : la finesse d'une enclume et la loyauté d'un bigorneau !
— Et toi, capitaine Mendoza, tu fais quoi d'honorable à part chasser les mouches avec ta cape ?!
Avatar du membre
TEEGER59
Grand Condor
Grand Condor
Messages : 4538
Enregistré le : 02 mai 2016, 14:53
Localisation : Valenciennes
Âge : 46
Contact :

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par TEEGER59 »

Rhhââââ!
J'y ai cru...
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
Avatar du membre
kally_MCO
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 163
Enregistré le : 04 janv. 2018, 10:55
Âge : 21

Re: Les Mystérieuses Cités D'Or - Saison 4 (fanfic)

Message par kally_MCO »

TEEGER59 a écrit : 15 mars 2018, 19:20 Rhhââââ!
J'y ai cru...
:x-): :x-): :x-):
— Regarde toi : la finesse d'une enclume et la loyauté d'un bigorneau !
— Et toi, capitaine Mendoza, tu fais quoi d'honorable à part chasser les mouches avec ta cape ?!
Répondre