FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

[DeK]

Doo itashimashite, mille millions de mercis à toi pour ton dévouement qui donne des résultats si admirables: tu vois, tu as bien fait de refaire le bandage, Isaguerra a flashé dessus!

Tu m'étonnes. À cette remarque, les survivants dans ma tête ont sablé le champagne !

Sinon, que dirais-tu de proposer ton croquis du bel inconnu de l'amphithéâtre qui a servi de modèle (entre autres) à Gonzales ? Il vaut la peine d'être admiré lui aussi...

Aussitôt dit, aussitôt fait.

L'inconnu de l'amphithéâtre ^^

[Akaroizis]

Oulah, il a dû et doit en faire tomber plus d'une celui-là !
Très beau dessin autrement, et de façon plus générale, j'adore ta façon (plutôt deux fois qu'une !) de dessiner ! ^^

[manonallemende]

Bon 40ans après (c'est moi ) J'adore les 2 dessins

[Ra Mu]

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Sketch2.png

Aaaah, lui il me parle plus!
Peut être est ce à cause de son regard. Tout est dans le regard n'est ce pas? Les abdos... c'est secondaire!

[Chaltimbanque]

Tall, dark and handsome, comme on dit en anglais ! Très réussi !

[Seb_RF]

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[Seb_RF]

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[yupanqui]

Merci Seb et bravo à tous les contributeurs !

[Seb_RF]

Suite et fin du chapitre 14


Après quelques heures de voyage, quand le condor arriva en vue de Shaolin, Indali fut tout sauf déçue, mais le moment n’était pas à l’émerveillement…

Ils se posèrent au bas des marches du temple pour ne rien risquer avec les foulards rouges et pour éviter trop de marche.
Tian Li les attendait, heureux et curieux de connaître la cause de leur visite. Après l’avoir mis rapidement au courant, Esteban et Indali restèrent avec lui pendant que Tao se précipitait vers les bâtiments avec la liste des plantes nécessaires au remède, impatient de remplir sa mission.
Esteban fit les présentations, et raconta les dernières nouvelles à Tian Li, sans omettre l’invitation au mariage, malgré les circonstances peu propices ; comme il s’y attendait, Tian Li s’excusa de ne pouvoir venir en raison de ses diverses obligations, car même s’il n’était pas encore officiellement grand maitre, il s’occupait de toutes les tâches de ce dernier pour lui assurer un maximum de repos au vu de son grand âge.
Sans compter que les choses étaient très compliquées depuis la reconstruction du temple deux ans plus tôt.
La conversation fut interrompue par Tao, qui revenait, l’air mécontent.
T : Désolé Esteban, tu causeras plus tard ! je te rappelle que nous sommes pressés, tu viens, on va chercher les herbes pour Zia ! Je croyais que tu me suivais !
TL : Notre grand maitre doit être dans la nouvelle réserve, c’est à droite là- bas…
E : Merci Tian Li ! Tu nous excuseras… Indali ?
I : Oui ?
E : Tu veux venir avec nous ou tu préfères visiter le Temple ? Je suis sûr que Tian Li se fera un plaisir de te servir de guide. N'est-ce pas Tian Li ?
TL : Tout à fait Esteban.
I : Eh bien je vais rester avec Tian Li et puis si nous avons fini avant vous, nous vous rejoindrons.
E : Bonne idée. Allez Tao, excuse-moi de t’avoir fait attendre…
T : D’habitude c’est toi qui es toujours pressé…je parie que tu parlais encore de ton mariage, comme si c’était le moment !
Esteban laissa Tao grommeler, il comprenait bien que son ami prenait réellement sa mission très à cœur.
Les deux jeunes hommes traversèrent la cour du Temple en direction de la réserve du Grand Maître.
Depuis leur première rencontre, Zia était devenue très proche du Grand Maître. Dès qu'ils se rendaient à Shaolin, la jeune femme, après avoir salué Tian Li, Petit Dragon et Petit Tigre, s'esquivait dans la réserve du guérisseur et y passait de nombreuses heures en compagnie de ce dernier. Il y a quelques années, elle lui avait confié que rester auprès de lui donnait l'impression de retourner dans sa toute jeune enfance quand son père lui enseignait ce qu'il savait et que cela lui procurait un grand plaisir.
Ils n’étaient pas venus depuis quelques années, et c’était sûrement pour cette raison qu’elle lui avait demandé de lui transmettre une lettre de sa part, se dit Esteban.
Esteban et Tao arrivèrent devant la réserve ; comme Zia avaient pu leur en faire la description par le passé, malgré la reconstruction du temple, cette salle était restée la même, une salle circulaire avec de multiples étagères, ainsi qu’un grand nombre d’ouvertures dans les murs, illuminant la pièce comme l’arbre en son centre d’une lumière éclatante.
Le vieux grand maitre était debout près de la table en train d’écraser des plantes.
E : Bonjour Grand Maître. Pouvons-nous entrer ?
GM : Ah Esteban. Quel plaisir de t'entendre. Bien sûr que vous pouvez entrer, vous êtes toujours les bienvenus.
T : Bonjour.
GM : Tiens, Zia n'est pas avec vous ?
Décidément le Grand Maître avait beau avoir perdu la vue, ses sens s'étaient aiguisés au point qu'il pouvait sentir la présence d'autres personnes sans qu'ils n'aient eu à prononcer un seul son.
E : Non mais c'est elle qui nous envoie chercher votre aide de toute urgence.
GM : Mon aide ? Et pour quelle raison ?
E : Un de nos amis, le Cheikh Hakim, est très malade et Zia a pensé que vous pourriez nous fournir les plantes dont elle a besoin pour fabriquer le remède.
GM : Je vois... Et quelles sont ces plantes ?
E : Tao, c'est toi qui a la liste…
T : Attends, faut que je la retrouve !
E : Tu aurais quand même pu la préparer…
Tao ferma les yeux puis enfouit ses mains dans les poches de sa tunique à la recherche du précieux bout de papier que lui avait confié Zia.
T : Ça y est, je l'ai.
GM : Alors je t'écoute Tao.
T : Eh bien il nous faudrait de l'herbe Luisa, du Gua Lou Pi... C'est comme ça que ça se prononce ?
GM : Oui Tao. Est-ce tout ce dont vous avez besoin ?
T : Non. Il nous faudrait aussi des graines de Fé... De Févier je crois.
GM : Bien... Il doit m'en rester quelques-unes par là.
Le Grand Maître se dirigea vers une étagère sur la droite de la pièce. Dessus étaient entreposées différentes urnes de sinojackia xylocarpa de tailles et de couleurs différentes. Le vieux moine en toucha trois sans mêmes les ouvrir avant de s'arrêter sur une urne plus petite que les précédentes. Il ôta le couvercle et sortit une poignée de graines avant de retourner auprès de la table et de déposer les fameuses graines dans une petite pochette contenant déjà les deux autres plantes. Le Grand Maître la tendit à Esteban.
GM : Voilà Esteban, tout ce dont Zia a besoin est ici.
E : Merci Grand Maître.
T : Merci.
GM : C'est mon travail d'aider ceux qui en ont besoin.
T : Esteban, je pense qu'il faudrait y aller si on ne veut pas être pris de court par le coucher du soleil.
E : Tu as raison. En plus il faut qu'on retrouve Indali.
GM : Qui est cette Indali ?
T : Une de nos amies des Indes. Nous pouvons vous la présenter.
GM : Non Tao. Je serais évidemment très ravi de rencontrer votre amie mais le temps vous semble compté. Nous ferons cela une autre fois.
E : Le Grand Maître a raison Tao... Il nous faut partir.
GM : Voilà qui est très sage Esteban.
Esteban s’arrêta un instant, Tao était déjà parti sans le remarquer. Cette action interpela le vieil homme.
GM : Esteban, qu’y a-t-il ?
E : Rien, Zia m’a juste demandé de vous transmettre ceci, une lettre même si je me demande comment vous pouvez bien la lire….
GM : Je te remercie Esteban, et ne t’en fais pas, j’ai appris à Zia à écrire avec une méthode d’écriture pour aveugle, il s’agit de mettre le papier en relief, j’espère que cette technique sera un jour adoptée. Si tu veux attendre malgré tout quelques minutes…
Il ouvrit la lettre et la parcourut rapidement de ses doigts. Esteban était ébahi. Puis le vieil homme rédigea une courte réponse pour la jeune femme.
GM : Remets lui ceci, je te prie. Et toute mes félicitations pour vous deux…
E : Merci Grand maitre.
Il s’empressa de rejoindre les autres, Indali était de toute évidence très heureuse de sa visite.
Après avoir salué Tian Li, ils se remirent en route.
Ils arrivèrent au camp assez tard, le soleil disparut à peine quelques instants après leur arrivée.
Esteban remit la pochette de plante ainsi que la lettre à Zia, sans pouvoir s’empêcher de lui demander ce dont il s’agissait…
Elle souriait.
Z : Ce n’est rien, je ne pouvais pas venir, alors je lui ai raconté toutes les nouvelles par écrit.
E : Tu m’as l’air bizarre, il s’est passé quelque chose de spécial ?
Z : Non, rien du tout… Bon je file, j’ai du pain sur la planche.
I : Attends-moi, je vais t’aider !
Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le laboratoire et à peine arrivée Zia se mit au travail avec les ingrédients de Shaolin ainsi que ce quelle possédait elle-même dans ses rangements.
Au début, Indali ne savait trop où se mettre ni quoi faire, elle se sentait plus qu'inutile, pourquoi lui avait-elle proposé son aide alors qu'elle n'avait aucune connaissance de la médecine ?
Mais Zia se rendit compte de sa déception, et lui demanda aussi tôt de lui passer les instruments ainsi que les ingrédients les uns après les autres ; elle aurait pu les prendre elle même, mais si cela pouvait apaiser son amie, cela en valait la peine .
Pendant toute la soirée ainsi qu'une bonne partie de la nuit, Zia lui demanda les ingrédients les uns après les autres. Elle les réduisait en fine poussière avant de les mettre dans des récipients séparés.
Une fois que tout fut prêt, Zia mélangea chaque ingrédient dans une solution, le tout dans un ordre précis. Cette tâche achevée, Zia exprima son inquiétude à voix haute, alors qu’elle était jusque là restée presque muette, ne sortant de son silence concentré que pour donner des ordres brefs à Indali. La préparation avait duré plus longtemps que prévu, il était déjà quatre heures du matin : il n’y avait plus de temps à perdre, ou l’issue serait fatale.
Elle s’empressa de se rendre à la tente d'Hakim pendant qu'Indali rejoignait les autres...

Au petit matin, le soleil éclaircissait le ciel et pratiquement toutes les personnes présentes sur le campement étaient postées devant l'entrée de la tente d'Hakim à la limite de sécurité. Chacun faisait appel à toute la patience dont il disposait en attendant que Zia en sorte. Le niveau de quiétude était au plus bas tandis que celui de stress et de peur atteignaient presque des sommets.
Zia finit par sortir de la tente, elle s’arrêta un bref instant en voyant tous les regards posés sur elle. Puis elle s'avança en souriant avant d'annoncer à tout le monde :
Z : Hakim est sauvé !
A ces mots, des cris de joie retentirent de tous les côtés.
Au milieu de la joie générale, Zia proposa à son fiancé et à ses quatre amis d'entrer dans la tente. Hakim désirait les voir.
La tente était toujours aussi peu éclairée. Tout était comme la première fois que Zia y était entrée à la différence que cette fois ci Hakim était éveillé. Tous s'assirent auprès de lui et malgré sa faiblesse, Hakim fut le premier à prendre la parole :
Ha : Zia... Je ne sais comment te remercier...
Z : Un simple merci ainsi que la promesse de prendre soin de vous et de rester au campement pendant les quelques semaines à venir me suffiront amplement.
Ha : Eh bien dans ce cas : Merci Zia et je t'en fais la promesse.
Tous souriaient. L'inquiétude avait laissé place à la sérénité.
Z : Je compte tout de même rester deux semaines ici pour surveiller votre état, je pense que Tao en sera ravi... De toute façon cela ne change rien, nous devrons attendre une saison plus clémente pour nous rendre au Japon.
N : Ce sera la première fois que vous restez si longtemps, on va pouvoir en faire des choses!
E : Je n'en suis pas sûr Nadim, Zia va rester avec Hakim, quant à Tao il ne va pas résister longtemps avant de partir pour Kumlar effectuer ses études... Mais si tu veux, on pourra aller énerver Jabbar tous les deux.
Un silence suivit ses paroles. Nadim semblait embarrassé, et sa gêne commençait à se communiquer aux autres, quand une voix joviale retentit.
Ma : Au fait, je crois me souvenir que vous aviez une bonne nouvelle à nous annoncer hier !
Z : C'est exact, mais nous avons été occupés depuis et du coup, nous n'avons pas pu vous l'annoncer. Mais le moment me semble à présent propice…alors voilà, Esteban et moi sommes fiancés et allons-nous marier.
Ha/Ma : Félicitations !
Z : Merci.
E : Merci. Nous espérons que vous accepterez notre invitation et que vous viendrez.
Ha : Je suis navré mais je ne pourrai malheureusement pas venir assister à votre mariage. Je ne pense pas que je serai suffisamment remis pour faire ce voyage.
E : Ce n'est pas grave Hakim. Nous comprenons. Vous avez besoin de vous reposer surtout après l'épreuve que vous venez de vivre.
Ma : Je ne suis pas sûr de pouvoir venir non plus...
Z : Pourquoi ?
Ma : Eh bien, au moment de votre mariage, je serai devenu le nouveau Cheikh et en tant que Cheikh j'aurai des responsabilités et devoirs envers la tribu…
N : Vas y Malik, tu en meurs d'envie ! Toi qui adores voyager ! C’est une chance unique !
Ma : Mais, Nadim, je ne peux pas partir comme ça en laissant le campement en plan !
N : Hakim et moi sommes là. Nous connaissons tous les deux nos lois sur le bout des doigts. En ton absence nous nous occuperons de la tribu. Et par nous j'entends surtout moi.
Ha : Nadim a raison Malik. Va à ce mariage et laisse nous nous occuper de la tribu pendant ce laps de temps. Ce sera l’occasion pour moi d’abreuver Nadim de mes sages conseils. Cela ne lui fera pas de mal !
Ma : Vous en êtes sûrs ?
N : Oui, sûrs et certains.
Ma : Dans ce cas. Esteban, Zia, ce ne sera pour moi qu'un honneur de pouvoir assister à votre mariage.
Z : Et ce sera pour nous un honneur de pouvoir te compter parmi nos invités.

Le deuxième jour Esteban et Zia accompagnèrent Tao et Indali à Kumlar afin de leur ouvrir la cité.
Une fois cette dernière sortie de terre, leur amie Indali, ne put s’empêcher de demander comment ils n’avaient pas pu comprendre immédiatement quelles étaient les origines de Zia. En voyant la statue de la princesse Rana Ori cela était évident, Zia et elle étaient de véritables sosies …

Esteban, Zia ainsi que Tao ne surent que répondre… Mais Tao s’empressa de tirer Indali à l’intérieur pour lui faire les honneurs de la cité merveilleuse.
Esteban et Zia décidèrent de les laisser entre eux et rentrèrent au campement.
E : Eh bien, nous voilà coincés ici pour quelque temps…je t’annonce que je vais avoir du mal à tromper mon ennui sans passer mes journées avec toi !
Z : Il te restera les nuits…Et ta proposition de taquiner Jabbar ?
E : C’est toi que je veux taquiner, jour et nuit, tu le sais bien ! Je n’en peux plus…je me demande ce qui m’a pris de repousser tes avances plus d’une fois !
Z : Ah ah..oui, je me demande aussi…mais rien n’est définitif, tu sais…
E : Tu veux dire que tu veux revenir sur ta décision de m’épouser ?!
Z : Ne fais pas l’idiot…tu sais bien que ce n’est pas à ça que je pensais….on verra bien si le soleil du désert nous monte à la tête ou pas…

Tao retourna à Kumlar tous les jours pour ses études. Grâce aux bons soins de Zia, Hakim se remettait plus rapidement qu’on pouvait l’espérer vu son état . Aux côtés d’Esteban, Nadim semblait être toujours aussi insouciant et les deux amis se distrayaient chaque jour par de longs vols en zephtys ou par des chasses à l’épervier. Esteban en profita même pour emmener faire quelques excursions à Malik et Nadim dans les alentours, en compagnie d’Indali, bien au-delà cependant des limites des territoires qu’ils étaient d’ordinaire capables d’atteindre par eux-mêmes. Pour Malik, cette expérience du monde serait précieuse, quand il serait devenu Cheikh. Quant à Nadim, cela le distrayait d’une certaine mélancolie qu’il essayait de cacher sous ses abords joyeux. Pour Indali, cela constituait une parenthèse bienvenue dans les longues journées d’étude aux côtés de Tao. Tous deux avaient besoin parfois d’être seuls, pour mieux se retrouver. C’était aussi le cas pour Esteban et Zia, dont les nuits n’étaient que délices. Mais après plus de deux semaines de cette agréable routine, Zia commença à faire des cauchemars toutes les nuits.


Au revoir, a bientôt pour le chapitre 15

[nonoko]

Avant qu'Akar ne sévisse, qui verra où manque le s dans les premières lignes? Honte à moi...et merci à Isaguerra et Seb pour cette suite, qu'il faut absolument lire car les pièces du puzzle commencent à se mettre en place: pour les prochains chapitres, encore un peu de patience...un tout petit peu..