Voici la suite du chapitre 3, du moins sa partie 2 car la partie 3 ne sera postée que dans la nuit ou demain matin.
Chapitre 3 (Partie 2/3)
Pendant ce temps, les adolescents et les deux marins commencèrent le repas, parlant de tout et de rien, oubliant presque Mendoza qui était parti il y a déjà une heure.
Soudainement, Zia sursauta.
: Mendoza !
: Qu’est-ce qui se passe ?
La jeune femme le prit par la main et s’élança sur les traces laissées par le capitaine, suivi de près par Tao qui était quelque peu frustré d’être laissé à l’écart depuis quelques temps par ses deux amis.
Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent dans une clairière où ils firent une étrange découverte.
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LA NEF D’AMBROSIUS
Aussitôt, un homme ressemblant totalement à Ambroise De Sarles fit irruption dans la clairière.
: Aaaah mes jeunes amis, je vous attendais
: Ambrosius ?
BDS : Baptiste De Sarles pour vous servir affirma l’homme en effectuant une révérence
Les trois enfants furent stupéfaits.
: Qu’est-ce que vous avez fait à Mendoza ? Nous savons que vous nous espionniez à l’orée du bois.
BDS : Plait-il ? Qui est ce Mendoza ? Un espagnol peut-être ? Moi vous espionner ? Il y a méprise, je m’étais égaré tout simplement et lorsque j’ai vu votre oiseau d’or, j’ai commencé à l’admirer. Quel formidable engin n’est-il pas ?
: Vous avez la même façon de monter dans les aigu que votre ancêtre quand vous mentez. Répondez à ma question maintenant ! S’énerva Esteban.
Sale gosse, il a la même fougue que ce Mendoza songea le ravisseur de ce dernier.
BDS : C’est que…heu…
L’homme lança des fioles d’un mélange chimique sur le groupe qui s’endormit aussitôt. Néanmoins, l’alchimiste incompétent avait si mal dosé son mélange qu’il s’endormit également au sol.
Le lendemain à l’aube, les deux élus et leur naacal se réveillèrent dans la neige aux côtés de Baptiste De Sarles qui dormait encore profondément.
Les trois adolescents entreprirent de le ligoter et de l’attacher avant de libérer Mendoza qui était ligoté et étendu au sol.
Lorsque le malfrat se réveilla, il se mit à bouger dans tous les sens en essayant de se libérer après avoir compris qu’il était pris dans son propre piège.
: Qui vous a missionné pour nous éliminer ? Questionna violement le capitaine avant de placer la pointe de l’épée sur son ventre.
BDS : Je ne répondrai pas !
: Très bien…Tao, fais lui retrouver la mémoire
Baptiste De Sarles chercha le jeune naacal des yeux avant de le voir apparaître depuis l’étage.
: J’arrive Mendoza
Le muen plaça un mouchoir imbibé d’un mélange sur le nez du prisonnier qui cessa de se débattre et commença à s’exprimer de façon incohérente.
: Que se passe-t-il ?
: Il va vite retrouver ses esprits
Ensuite, l’espagnol s’adressa au descendant d’Ambrosius avec une certaine violence.
:
QUI VOUS A MISSIONNE POUR NOUS ELIMINER ?
BDS : Ambrosius
: Comment ça ? Il est ici ?
BDS : Non, c’est un ordre qu’il a écrit pour celui qui retrouvera sa nef « Eliminer les trois enfants et trois espagnols, en particulier un certain Mendoza ».
Esteban et Zia qui étaient horrifiés se réfugièrent dans les bras l'un de l'autre, Ambrosius n’était plus là mais il a demandé à ses descendants de faire le sale boulot après avoir pris connaissance de la légende.
A l’issue des déclarations de l’homme, Tao apporta une autre potion et l’administra au prisonnier qui s’effondra avant de reprendre connaissance.
BDS : Qu…Qui suis-je ? demanda-t-il effrayé
: Je ne sais pas, nous vous avons trouvé comme ça affirma Mendoza avec un rictus de satisfaction avant de le détacher et de le laisser partir avec la nef.
: Il sait juste que la nef lui appartient, où il se trouve et la date à laquelle nous sommes continua Tao
: Très bien, retournons vers le condor, Pedro et Sancho doivent s’inquièter.
Une fois revenus dans le grand oiseau d’or, Esteban, Tao, Zia et Mendoza ne purent que constater que les deux marins étaient endormis dans la cabine de pilotage et qu’un filet de bave pendant de la bouche du plus corpulent d’entre eux.
: C’est l’heure de manger…marmonna Mendoza à l’oreille de Sancho qui se réveilla aussitôt, bousculant Pedro qui allait le pousser avant que les deux ne détournent leurs regards vers le reste du groupe qui se mit à pouffer de rire.
Plus tard, alors que le groupe se baladait aux alentours de la porte de Vincennes, Esteban montra du doigt un escalier qui descendait dans le sol avec l’inscription « Métro ».
Le groupe y descendit sous les yeux méduses de tous les passagers qui détournaient leur regard sur eux, l’air surpris. Ils montèrent ensuite dans une rame et s’installèrent sur des sièges.
: Oh mais oui ! hurla Tao. C’est un système de transport sous le sol et dans les airs, très ingénieux confirma-t-il en levant les yeux de l’encyclopédie qu’il emportait presque partout avec lui.
Le groupe descendit ensuite du train à une station nommée « Champs-Elysées – Clémenceau » et traversa discrètement les couloirs du souterrain qui menèrent finalement à l’air libre avant de se diriger vers le fleuve qui traversait la ville en son centre.
Lorsqu’ils furent arrivés sur les quais, ils constatèrent que la neige tombait de nouveau, glaçant les pieds de nos amis qui n’avaient pas de chaussures adaptées.
: Mes amis, voici la Seine affirma Mendoza. Nous sommes bien à Paris.
: C’est large répondit le naacal
: Oui, c’est un fleuve quoi marmonna Esteban avant de lever les yeux. Oh, mais regardez là ! dit-il en montrant une tour en métal qui se détachait à peine des nombreux flocons qui tombaient et du brouillard qui enveloppait progressivement la grande cité.
Les cinq autres compagnons levèrent les yeux avant d’admirer le monument.
: Je ne sais pas Esteban, probablement une construction récente, nous sommes au vingt-et-unième siècle, ne l’oublies pas
Alors que le groupe allait reprendre la route pour explorer le quartier, plusieurs dizaines de personnes firent irruption depuis la rive d’en face via un pont et couraient dans leur direction tandis qu’il se produisait la même chose depuis les rues adjacentes et que les six héros furent rapidement encerclés par une foule compacte.
A suivre...
J'espère que ce passage vous aura plu.
En attendant, vous pouvez relire les premiers passages si vous avez perdu le fil de l'histoire