Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par manonallemende »

Ahah merci à tous ^^
On était confinés et on est sortis de nos tanières
Isabella Laguerra
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par Este »

Comme les enfants à Barcelone ! Rude le confinement...
Saison 1 : 18/20 :D
Saison 2 : 13/20 :roll:
Saison 3 : 19/20 :-@ :-@ :-@
Saison 4 : 20/20 :-@ :-@ :-@ :-@ :-@

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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par manonallemende »

Bien le bonjour, je vous poste le chapitre 2 de cette fiction ne vous en faites pas on attendras pas 3 ans avant de mettre le chapitre 3 ^^

Chapitre 2 : Premier voyage

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06711895-6A19-4E5D-841E-7D3E65F2B3A1.jpeg (45.69 Kio) Vu 2534 fois

Au lendemain de mon anniversaire, à peine étais-je levée et apprêtée que je m'étais installée à mon bureau d'étude afin de préparer une petite liste des affaires que j'allais emmener avec moi pour m'assurer de ne rien oublier. Et au vu de mon niveau d'excitation à l'idée de parcourir le monde en compagnie de mon père ce n'était pas une si mauvaise chose... Mon père m'avait sommé de n'emporter que le strict minimum. Il m'a été facile de me décider pour mes vêtements, affaires de toilettes et Maria Elena.
Maria Elena était le prénom de ma poupée préférée, nous l'avions choisi ensemble mon père et moi lorsqu'il me l'avait offerte pour mon troisième anniversaire. Mais trouvant Maria Elena trop long j'avais tout de même fini par lui trouver un diminutif : Mila. Il était hors de question que j'abandonne ma poupée qui était aussi ma meilleure amie. Peu m'importait ce que dirait mon père : Mila m'accompagnerait dans ce voyage.
La décision la plus difficile à prendre fut de choisir quels ouvrages j'allais prendre pour la traversée. Après près de vingt minutes de réflexion, j'étais parvenue à réduire ma sélection à une dizaine de livres. C'est à ce moment-là que choisir allait être vraiment dur.
Je dus abandonner la préparation de mon bagage pour aller assister à mes cours. Pour la première fois en cinq ans je n'avais aucune envie d'aller étudier. Cela me surpris moi-même. Cependant je suis restée attentive et une fois mes leçons terminées j'ai pu rejoindre mon père pour passer un peu de temps avec lui.
Il était dans le bureau qu'il occupait lorsqu'il venait me rendre visite ; Il étudiait plusieurs cartes mais quand il m'a entendu il a posé son compas à pointe sèche avant de me prendre sur ses genoux pour me montrer le trajet que nous allions parcourir dans moins de quarante huit heures. Cette leçon de cartographie fut la leçon la plus intéressante de la journée.
Le soir, à peine le soupé avait été terminé que nous nous étions esquivés dans ma chambre. Mon père m'a dit être fière de moi en voyant que dans ma liste que je respectais ces dires et ne voulais emporter que le strict nécessaire. Évidemment et comme je m'y attendais, il n'était pas très enthousiaste à l'idée que j'emmène Mila avec moi mais il a cédé en riant et me disant :
« Tu ressembles beaucoup à ta mère »
Ma mère... Mon père refusait de me parler d'elle mais je savais pourquoi. Elle lui manquait et m'en parler aurait causé en lui un chagrin immense. Ainsi, même si j'avais très envie de la connaître au travers de mon père je ne lui demandais pas car je ne voulais pas qu'il lui faire de peine.
Quand je repris mes esprits, je vu mon père sourire en voyant les livres entre lesquels j'hésitais et il m'a donc proposé de m'aider à choisir. Après de longues minutes de considération je me décidais enfin pour deux de mes livres préférés : Liber creaturarum seu naturae du théoligien et philosophe Raymond Sebon et Liber Acabi de Leonardo Fibonacci, mon mathématicien préféré.
Une fois mon bagage terminé, nous nous sommes assis près de la fenêtre de ma chambre. Mon père me serrait contre lui, il me parlait de ce que nous allions faire pendant le voyage. Puis, comme chaque fois, nous avons regardé les étoiles. Je me suis endormie contre mon père sans même m'en apercevoir.
La journée qui suivi me paru durée une éternité. Devoir attendre encore une journée était une véritable torture.

L'heure du départ était enfin arrivé. Je n'avais presque jamais quitté la Cour et là je la quittais pour un voyage d'une durée indéterminée. J'étais littéralement surexcitée, depuis plusieurs mois déjà je mourrais d'envie de voyager. Pour être tout à fait honnête si mon père ne m'avait pas invité à participer à ce voyage-ci, je me serais sans aucun doute enfuie pour vivre mes propres aventures non sans savoir que j'aurais causé une peine et un chagrin démesuré à mon père. Sans oublier la peur qu'il puisse m'arriver malheur.
Nous avons quitté le palais après un dernier salut au seigneur Charles Quint. Nous traversions les rues une à une, d'après mon père Barcelone était une ville splendide et je ne pouvais que lui donner raison. J'avais tenu à garder Mila dans mes bras et cela faisait doucement rire mon père car je la tenais comme on tient un nouveau né.
Pendant que nous marchions, un petit quelque chose me trottait dans la tête : La veille mon père m'avait affirmé que nous allions voyager à bord de la nef de son ami Ambroise cependant plutôt que de nous rapprocher du port nous nous en éloignions. J'allais demander à mon père pourquoi mais je me suis ravisée en supposant que nous devions retrouver ses deux amis ailleurs qu'au port et que nous nous y rendrions par la suite. Seulement il me semblait que nous étions en train de quitter la ville.
Cela faisait plus de trois quart d'heure que nous marchions lorsque j'ai commencé à apercevoir ce qui paraissait être le début de la proue d'un navire. Inconcevable. J'ai couru pour m'en approcher et mieux voir. J'ai eu du mal à en croire mes yeux : Un navire ! Un navire posé là au milieu des arbres !
Mon père a continué d'avancer et j'ai fait de même. Comme je gardais la tête levée pour observer ce bateau qui n'avait absolument rien à faire dans un endroit pareil, j'avais repéré deux silhouettes, une grande et une petite, à l'intérieur.
Mon père était monté le premier, je le suivais de près toujours Mila dans mes bras. Je la serrais de plus en plus fort contre moi, je savais que c'était parfaitement ridicule mais j'avais peur.
Mon père a salué ses amis. Voyant que je restais derrière lui, il s'est écarté et m'a présenté aux deux hommes tout en portant sa main dans mon dos pour me faire faire quelques pas en avant. Juste après qu'ils m'aient salué, le plus grand des deux hommes se présenta comme Athanase puis il m'a présenté le plus petit, le fameux Ambroise. J'ai fait de même mais beaucoup plus timidement. Mon père eut un franc sourire et laissa échapper un petit rire avant de certifier qu'il ne me croyait pas si timide surtout avec ce que certains de mes professeurs lui rapportaient.
Quelques instants plus tard, nous prenions place dans les airs. Le bateau décollait du sol en un tremblement impressionnant, cela m'a tellement surprise que je me suis cramponnée à mon père. Cette action a bien fait rire les trois hommes qui eux semblaient habitués à ce tremblement. Je ne trouvais vraiment pas ça drôle mais alors pas du tout.
Une fois dans les airs et apparemment dans la bonne direction, nous sommes tous quatre monter sur le pont. Avec tous les livres que j'avais étudié, il était pour moi totalement impossible qu'un être humain puisse volé de lui-même ou à bord d'une machine. Même les travaux de Leonardo di ser Piero da Vinci datant de 1486 n'avait pu aboutir à une telle réussite. A présent je devais l'admettre : C'était possible ! Un être humain peut voler ! Du moins à bord d'une machine.
Nous nous sommes approchés de la proue de la nef et nous avons regardé droit vers l'horizon.
« A nous l'aventure ! »
J'avais prononcé ces quatre mots à l'unisson avec mon père qui était posté derrière moi les deux mains sur mes épaules.

A la fin de la première journée de voyage, alors que j'étais à l'avant de la nef d'Ambroise avec Mila et que je contemplais le soleil se coucher en donnant une belle couleur orangée au ciel, mon père m'a rejoint.
Je ne l'avais pas revu depuis le départ, il était redescendu dans la cale pour avoir une discussion avec Athanase et Ambroise. Une discussion plutôt mouvementée, une discussion portant sur ma présence à bord. Je n'avais pas tout écouté – même si cela était très tentant – car mon père m'avait prévenu qu'il risquerait d'y en avoir une, j'avais parfaitement prit conscience de l'hostilité d'Ambroise et d'Athanase à l'idée de m'emmener avec eux pour ce voyage. Ils voulaient à tout prix faire demi-tour et me ramener en Espagne prétextant, à tort ou à raison, que ce voyage allait déjà être suffisamment dangereux pour trois adultes alors pour une enfant... Ils n'osaient y songer. Je savais que j'allais devoir faire mes preuves pour que tous deux comprennent que mon père avait eu raison de me faire venir et que j'étais parfaitement capable de me débrouiller seule pour beaucoup de choses.
Mon père m'a rejoint. J'étais tellement absorbée par ce que je voyais que je ne l'ai même pas entendu s'approcher de moi. A tel point que j'en ai sursauté en lâchant Maria Elena lorsqu'il a posé sa main sur mon épaule en me disant que tout était arrangé. Il m'a pris dans ses bras, il m'a chatouillé et comme à chaque fois qu'il me le faisait j'ai rigolé avant de le serrer contre moi. J'étais tête posée contre le creux de son épaule quand il m'a demandé si mon cadeau d'anniversaire me plaisait. Évidemment qu'il me plaisait ! Depuis longtemps je rêvais de pouvoir partir en voyage avec lui.
J'ai été extrêmement surprise quand mon père m'a annoncé que cette expédition n'était qu'une partie mon cadeau. Il m'a alors posé à terre et m'a présenté un nouveau paquet, il était légèrement plus gros que celui qu'il m'avait offert à la Cour. Je l'ai prit et l'ai ouvert. La boîte contenait un fouet flambant neuf. Mon père m'a lors annoncé qu'il était temps pour moi que j'apprenne à manier son arme de prédilection non seulement parce qu'il voulait que je sois capable de me défendre seule en cas de danger à venir mais aussi et surtout parce qu'il savait que j'en avais envie.
Décidément même les personnes avec qui j'avais vécu pendant huit années ne me comprenaient pas aussi bien que mon père pouvait le faire. Et pourtant ! On pourrait facilement croire le contraire au vu du peu de temps passé ensemble jusqu'à maintenant.
Je l'ai serré contre moi, il a passé sa main dans mes cheveux avant de me reprendre dans ses bras. Cette fois ci : Pas de chatouilles, uniquement un long câlin.
Je crois pouvoir affirmer sans me tromper que je n'aurais pu rêver meilleur père.

La première nuit dans la nef fut assez étrange entre le fait de dormir dans le ventre d'un navire en compagnie de mon père et de deux inconnus – pour le moment – et d'avoir la sensation de rester immobile tout en sentant les mouvements lumineux légers à travers mes yeux fermés. Je ne pouvais m'empêcher de serrer ma poupée contre moi. C'était comme si j'avais l'impression que les ombres allaient prendre vie et me happer avec elle. Et évidemment je ne suis pas parvenu à trouver le sommeil rapidement malgré le fait que je sois totalement épuisée depuis mon anniversaire.
Le lendemain, je fus la dernière à me lever, les adultes étaient déjà dehors. De là où j'étais, je les entendais parler au dessus de moi. C'était assez amusant de voir la façon dont le sujet de conversation changeait juste avec une parole, un mot. J'avais déjà vu ou plutôt entendu ce genre de conversation dans les salons à la Cour, quand j'étais autorisée à y assister – même si j'étais plus spectatrice qu'actrice – ou alors que je m'y faufilais discrètement. Mais cela était nettement moins intéressant d'entendre parler d'atours et de parures que de sciences.
Je suis montée les rejoindre. Ils étaient tous trois installés à la proue, Ambroise finissait d'ajuster notre trajectoire, de bloquer la barre avant de passer derrière et de s'y adosser légèrement. Mon père était appuyé sur ses mains au bastingage et Athanase lui aussi était appuyé au bastingage mais avait les chevilles croisées tout comme il avait croisé ses bras sur son torse.
Après une heure à discuter, mon père m'a proposé de commencer mon apprentissage dans le maniement du fouet. J'ai, bien entendu, accepté. Alors les leçons ont débuté. Mon père a commencé par me faire une petite démonstration de ses talents. Athanase et Ambroise semblaient tout aussi impressionnés que moi même s'ils avaient déjà dû voir mon père à l'œuvre. C'était grandiose la façon dont le fouet virevoltait au dessus de mon père sans jamais s'approcher de lui et par moment il le faisait même claquer. Quelques instants après cette démonstration, Ambroise et Athanase sont redescendus et la pratique a commencé pour moi.
Mon père m'expliquait que le maniement était difficile à assimiler au début mais qu'une fois les bases intégrées cela était très facile. Il me disait que le fouet devait être le prolongement de mon bras, que mes mouvements devaient être le plus souple possible, que je devais être bien campée sur mes jambes afin de garder une bonne stabilité lorsque je me servirai du fouet à l'avenir et que je devais tenir le manche du fouet le plus fermement possible pour qu'il ne m'échappe pas de la main lors d'un trop grand élan. Nous avions passé plus de la moitié de la journée à cette séance d'entraînement, mon père était resté derrière moi, avait guider mes gestes pour que je puisse les reproduire. La leçon s'est conclu par l'essai de faire claquer seule le fouet. Mon père m'avait expliqué comment faire claquer mon fouet en l'air. J'ai donc essayé en suivant à la lettre les instructions de mon père. Raté ! La seule chose que j'ai claqué pendant ce premier essai c'était ma jambe. Cela m'a fait un mal de chien. La lanière de cuir m'avait laissé une belle marque rouge sur le tour de mon mollet pendant les jours qui suivirent.

Chaque jour, chaque heure et chaque minute qui s'écoulait me permettait de devenir plus adroite avec mon fouet. Personnellement je ne voyais aucun progrès mais mon père me l'assurait en permanence, à chaque fin d'entraînement. Chaque session occupait entre une et deux heures de nos après midi et elle se finissait toujours par un conseil ou une astuce concernant ma technique de la part de mon père, je devais retenir cette information et faire en sorte de l'appliquer dès le lendemain. Certaines étaient facile à exécuter et je les mettais à l'œuvre très rapidement tandis que d'autres l'étaient beaucoup moins et me demandaient plus de temps.
Quand je ne m'entraînais pas avec mon fouet, je pouvais suivre les cours que mon père, Athanase ou Ambroise me donnaient à tour de rôle afin que je puisse avoir de meilleures connaissances dans leurs différents domaines. Je suivais quelques cours de littérature – espagnole, française et anglaise – ainsi que des leçons de langues, d'histoire, de géographie et de mathématiques. Mon père se chargeait de toutes mes leçons ou presque, il ne m'enseignait pas les mathématiques, il avait demandé à Ambroise de le faire vu que ce dernier était nettement plus doué que lui. Athanase, lui, ne me donnait pas de cours à proprement parlé, il me parlait principalement de philosophie et de mythes et légendes pour la plupart grecque.
Si je n'étudiais pas je m'installais au pied de la bibliothèque pour lire ou du moins, de temps en temps, faire semblant pour pouvoir écouter ce que les autres disaient. C'était plus fort que moi de le faire, je n'arrivais pas à m'en empêcher. Quand ils étaient tous trois prit pour étudier cette pyramide d'un bleu magnifique et dès qu'ils avaient l'intention de le faire, ils m'envoyaient sur le pont supérieur avec un ou plusieurs livres pour que je n'ai pas à les déranger pour changer d'ouvrages.
Je n'avais aucun droit d'approcher de la pyramide ou même de l'endroit où elle était exposée. C'était injuste ! Le plus frustrant était sans nul doute le fait que personne ne voulait me dire ce que c'était précisément. Je ne demandais qu'à savoir ce que cet objet avait de si précieux et d'important à leurs yeux, surtout à ceux d'Ambroise. J'avais beau essayer de les faire parler par diverses méthodes mais impossible de leur faire prononcer un traître mot à ce sujet.

Les jours passant étaient suffisamment chargés pour que je ne m'ennuie pas, pas à un seul moment du voyage je n'ai regretté avoir prit part à ce voyage, jamais je ne me suis plainte à mon père sur le fait que je ne trouve rien à faire pour m'occuper – même par jour de pluie –. Ces jours là, ou bien je lisais ou bien j'observais ce que faisait mon père, Athanase ou Ambroise. Souvent mon regard s'arrêtait sur eux lorsque je les voyais s'exercer à quelques expériences chimique. Certains mélanges laissaient place à une absence de résultat ou alors à un résultat peu convaincant, d'autres en revanche semblaient mieux réagir et les satisfaire. Honnêtement pour moi cela ne représentait rien d'autres que des mélanges de différents produits et solutions, je ne restais pas longtemps à les observer. Mon père aussi paraissait se désintéresser relativement vite de ces préparations et leurs préférait la lecture, il s'installait alors sur un des fauteuils avec un ouvrage. Il ne me fallait pas longtemps pour le rejoindre. Je m'installais près de lui et nous lisions ensemble. Chaque soir mon père se réservait un temps plus ou moins long pour être avec moi. Oui nous passions déjà du temps ensemble mais il voulait passer du temps avec moi sans me donner de leçon. Une bonne idée car il était important pour moi de passer du temps avec mon père et non avec mon professeur. J'aimais vraiment ces moments où mon bien être était la seule préoccupation de mon père. Pendant ces moments, il oubliait – et moi aussi – mes études et nous nous concentrions sur le renforcement de notre lien père-fille même si celui-ci était déjà très fort. Je ne demandais rien d'autre que de passer du temps avec lui.

Cela faisait un bon moment que nous avions quitté Barcelone, mais j'étais tellement prise à mes occupations et heureuse que je n'avais même pas prêté attention à la date. J'ai essayé de calculer depuis combien de temps nous étions partis mais je devais me tromper, je ne voyais pas d'autre solution. D'après mes calculs cela faisait seulement huit jours que nous avions quitté ma ville natale. C'était à n'y rien comprendre ! Je n'aurais pas vu la terre à l'horizon à travers une des vitres, oui j'aurais pu y croire mais là je la voyais et ce n'était pas une île : C'était bel et bien un continent. Non ! Huit jours pour traverser l'océan Atlantique était strictement impossible et insensé même si j'avais bien compris que nous ne mettrions pas aussi longtemps que si nous avions prit la mer. Mais tout de même ! Huit jours cela me paraissait peu plausible. Il me fallait confirmation donc je suis montée mais en arrivant sur le pont supérieur j'ai entendu mon père dire que le voyage avait été plus long que prévu. Plus long que prévu ? Et Athanase a renforcé mon doute en demandant à Ambroise pourquoi il n'avait pas poussé la chaudière à pleine puissance. Pleine puissance ? De ce que j'entendais mon père, Athanase et Ambroise trouvaient tout à fait normal que nous traversions l'océan en huit jours. Soit, je ne pouvais que leur faire confiance. Après tout je n'avais jamais voyagé mais eux si, et à de nombreuses reprises donc je pouvais me fier à leur jugement. Il a fallut attendre la fin de journée avant qu'Ambroise ne décide d'entamer la descente vers des terres foisonnantes. Plus on se rapprochait du sol plus l'impatience s'emparait de moi. J'avais tellement hâte de pouvoir remettre les pieds sur la terre ferme mais j'avais surtout hâte de savoir ce que nous allions découvrir.
Voler était une expérience formidable à n'en pas douter mais les plus belles choses du monde se trouvent sur terre et non dans les cieux.
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par TEEGER59 »

RÉACTION.

Bien le bonjour, je vous poste le chapitre 2 de cette fiction ne vous en faites pas on attendra pas 3 ans avant de mettre le chapitre 3 ^^ :arrow: Bah on espère bien!

:Pichu: :Pichu: :Pichu:

Mais trouvant Maria Elena trop long j'avais tout de même fini par lui trouver un diminutif : Mila. :arrow: :lol: Ce prénom m'est familier.
Cette leçon de cartographie fut la leçon la plus intéressante de la journée. :arrow: La géo, c'est passionnant!
J'ai eu du mal à en croire mes yeux : Un navire ! Un navire posé là au milieu des arbres ! :arrow: Ça doit faire bizarre, en effet!
... ce voyage allait déjà être suffisamment dangereux pour trois adultes alors pour une enfant... :arrow: Ce n'est pas peu dire!
La boîte contenait un fouet flambant neuf. :arrow: Isabella l'a eu si jeune que ça? :lol:
Pas de chatouilles, uniquement un long câlin. :arrow: C'est trop mimi! On imagine mal le docteur Laguerra dans cette situation, lui qui n'a que du mépris pour les autres.
Si je n'étudiais pas je m'installais au pied de la bibliothèque pour lire ou du moins, de temps en temps, faire semblant pour pouvoir écouter ce que les autres disaient. :arrow: Déjà une âme d'espionne, à 8 ans! :x-):

CORRECTION.

Le soir, à peine le souper fut-il terminé que nous nous esquivions dans ma chambre.
Mon père m'a dit être fière de moi en voyant que dans ma liste, je respectais ces dires et ne voulais emporter que le strict nécessaire.
Quand je repris mes esprits, je vis mon père sourire en voyant les livres entre lesquels j'hésitais et me proposa donc de m'aider à choisir.
La journée suivante me parut durer une éternité.
Une fois dans les airs et apparemment dans la bonne direction, nous sommes tous quatre monté sur le pont.
Et évidemment je ne suis pas parvenue à trouver le sommeil rapidement malgré le fait que je sois totalement épuisée depuis mon anniversaire.
La leçon s'est conclue par l'essai de faire claquer seule le fouet.
Quand ils étaient tous trois pris pour étudier cette pyramide d'un bleu magnifique et dès qu'ils avaient l'intention de le faire, ils m'envoyaient sur le pont supérieur avec un ou plusieurs livres pour que je n'ai pas à les déranger pour changer d'ouvrages.
Les jours qui passaient étaient suffisamment chargés pour que je ne m'ennuie pas, pas à un seul moment du voyage je n'ai regretté avoir pris part à ce voyage, jamais je ne me suis plainte à mon père sur le fait que je ne trouve rien à faire pour m'occuper – même par jour de pluie –.

:Pichu: :Pichu: :Pichu:

Un petit chapitre fort sympathique sur la génèse d'Isabella.
Voyons où vous nous emmenez ensuite, les filles...
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par Tina3008 »

Super fanfic'! Je me régale, j'ai hâte d'avoir la suite! :-@
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par manonallemende »

Tina3008 a écrit : 25 déc. 2020, 21:50 Super fanfic'! Je me régale, j'ai hâte d'avoir la suite! :-@
Merci beaucoup ^^ la suite sera bientôt :-@
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par kally_MCO »

Joli travail, les cocottes, j'adore vous lire !
Quelle enfant, tout de même ^^
— Regarde toi : la finesse d'une enclume et la loyauté d'un bigorneau !
— Et toi, capitaine Mendoza, tu fais quoi d'honorable à part chasser les mouches avec ta cape ?!
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par manonallemende »

kally_MCO a écrit : 10 janv. 2021, 02:06 Joli travail, les cocottes, j'adore vous lire !
Quelle enfant, tout de même ^^
Ahah merci beaucoup ^^
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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par Este »

Enfin !! Ce chapitre est magnifique !!
Saison 1 : 18/20 :D
Saison 2 : 13/20 :roll:
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Saison 4 : 20/20 :-@ :-@ :-@ :-@ :-@

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Re: Isabella Laguerra : Ma vie d'aventurière

Message par manonallemende »

Este a écrit : 11 janv. 2021, 11:17 Enfin !! Ce chapitre est magnifique !!
Merci beaucoup ^^
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