FANFICTION COLLECTIVE : Tome 1

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Seb_RF
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par Seb_RF »

une autre:
Fichiers joints
19_ Zia devent le fameux artefact dans le labo de Fernando (Seb_RF).PNG
19_ Zia devent le fameux artefact dans le labo de Fernando (Seb_RF).PNG (595.04 Kio) Vu 3450 fois
note serie:
MCO1: 18/20

Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)

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TEEGER59
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Message par TEEGER59 »

Eh bien tu vois quand tu veux! T'es un vrai chef! Tu n'as pas besoin de moi...
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Seb_RF
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par Seb_RF »

Si j'ai besoin de toi la j'ai fait otu ceux pour lequel j'avais de l'inspiration, la les autre sa vas etre plus dure.
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par Akaroizis »

Mais gg Seb, je savais pas que tu étais un petit génie aussi en montage x-) pas mal l'artefact, tu l'as trouvé où ?
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


Ma présentation : viewtopic.php?f=7&t=80&p=75462#p75462
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Message par Raang »

ATTENTION, NEW CHAPTER INCOMING
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Mes fanfictions (hors MCO)https://www.fanfiction.net/u/7150764/Raang
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par Seb_RF »

je lais pas trouver je les monté^^

j'ai pris ceci:
Quetzalcoatl01.jpg
et ceci:
57590_PE163166_S3.JPG
57590_PE163166_S3.JPG (3.06 Kio) Vu 3438 fois
je me suis embèter a bien changer les couleur comme il falais sa a pri bien 1H30....

et sa a donnée ceci:
Artefact.png
Modifié en dernier par Seb_RF le 29 déc. 2016, 11:19, modifié 1 fois.
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par nonoko »

Bravo Seb! C'est dommage que Zia soit toujours aussi' jeune', mais tant pis..
pour les lasers, en plus Zia ne tire pas droit, mais bon, je vais pas chipoter!
C'est très bien comme ça! :D
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par Seb_RF »

eh pour l'image avec l'artefact je l'ai pas mal grandit ... d'ailleur pour trouver les bonne proportion sa a été long,
Ps: Merci Dek
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par Seb_RF »

Sans plus attendre voici la suite:

Esteban se recroquevilla sur lui-même instinctivement. Quelques secondes passèrent. L’écho de la détonation se répercutait à l’infini, dans un grondement se répétant sans cesse. Bientôt, Esteban distingua deux sons différents, dont l’un diminua d’intensité peu après, le bruit du tonnerre, tandis que l’autre se multipliait, enflait dans un claquement caractéristique : on tirait des coups de feu en salve. Il releva prudemment la tête, cherchant Laguerra dans le ciel, prêt à reprendre sa course vers la montagne. Il localisa enfin le zephti balloté par le vent comme un fétu de paille, manifestement il était impossible de le diriger à présent : les toiles étaient trouées ou arrachées, la plupart des éléments de la structure étaient brisés ; l’engin était rabattu impitoyablement sur les contreforts de la montagne, derrière la mosquée ; Esteban vit Laguerra sauter, il le vit rouler sur les rochers jusqu’au bas de la paroi ; le zephti fut brusquement happé par une bourrasque et projeté plus haut contre la montagne ; au moment où il s’écrasait, la dernière bombe explosa, pulvérisant ce qui restait de l’œuvre du Docteur.
Esteban se releva, n’osant y croire : son ennemi gisait enfin à terre ! Mais était-il mort ? Il devait s’en assurer, il devait l’achever au besoin, pour l’empêcher de nuire à jamais, il devait tenir la promesse faite à Mendoza, et il devait récupérer le médaillon de Zia que ce chien avait osé dérober ! Quand il le remettrait autour du cou de sa bien-aimée, tout serait enfin terminé. « Attends-moi, Zia, il me reste une dernière chose à accomplir » murmura-t-il pour lui-même. Il se retourna : Zia et Tao s’étaient arrêtés près de Mendoza et Isabella. Au loin, plus à droite derrière eux, une petite troupe armée achevait de gravir le sentier menant aux abords du village en ruines. « Gomez ! » Esteban sourit : il n’aurait jamais cru se réjouir un jour de l’apparition du cupide Espagnol. Mendoza avait eu raison de prendre le temps de solliciter son aide, il devait le reconnaître…il soupira : il lui faudrait vraiment maîtriser son impatience légendaire à l’avenir. Il ne restait qu’à espérer que Mendoza et Isabella allaient s’en sortir. « Zia, je compte sur toi ! », cria-t-il en sa direction, puis il prit son élan pour courir vers le corps de Fernando Laguerra : mais il ne pouvait plus l’apercevoir nulle part. Le combat n’était donc pas terminé…il ralentit le pas, prudent, et tira son poignard. Le Docteur avait dû se trainer vers le ravin derrière la mosquée, il espérait sans doute lui échapper, le lâche ! Si tel était le cas, il aurait plus de chance de l’intercepter à la sortie du ravin, de l’autre côté du bâtiment, à moins que le Docteur n’en profite pour remonter dans son repaire par l’entrée secrète qu’Isabella avait indiquée ! Il avait peut-être de nouvelles armes à leur opposer, il espérait peut-être rassembler ses hommes ! Non…Esteban en avait aperçu un bon nombre fuir déjà, et le char, désormais en cendres, était probablement la carte maîtresse du jeu de Laguerra. Le jeune homme se rassura : le Docteur ne devait pas être loin de tomber en morceaux comme sa machine infernale, après avoir failli brûler avec elle et avoir chuté sur les rochers. Peut-être même les tirs qui avaient touché le zephti l’avaient-ils blessé. Probablement s’était-il tapi dans un coin, agonisant, mais sûrement décidé à vendre chèrement sa peau de chacal...Esteban chassa de son esprit cette pensée angoissante ; Zia lui donnerait la force de vaincre leur ennemi mortel.
La tête posée sur la poitrine d’Isabella, Mendoza entendait toujours le cœur de la jeune femme battre de façon désordonnée. Il se concentrait sur ce rythme inégal, oubliant sa propre douleur. Ce cœur qui battait, c’était sa planche de salut. Si le battement venait à cesser, alors le marin sombrerait définitivement, dans la folie ou la mort. Il percevait toutefois un autre son, plus doux quoique plus aigu, un son familier, qu’il ne parvenait pas à identifier, un son d’abord lointain, mais qui s’imposa bientôt à sa conscience : c’était une voix, une voix féminine, une voix juvénile, mais non..ce n’était pas sa voix, à elle ; la voix se fit plus pressante, appelant son nom, éveillant des souvenirs, le replongeant plusieurs années en arrière. Il la reconnut enfin, mais que lui voulait-elle, pourquoi les dérangeait-elle ? Il se força à ouvrir les yeux, espérant faire taire la voix. Zia était agenouillée près de lui.
Z : Mendoza, enfin ! Que s’est-il passé ?
M : laisse-nous…tu ne peux rien…
Z : tu es blessé, laisse-moi examiner ça..
M : non !
Z : et Isabella..
M : empoisonnée…je n’ai rien pu faire…si...je l’ai forcée à avaler du charbon…
Il se mit à rire doucement.
M : c’était inutile…elle a respiré une poudre…mais je voulais…la sauver…essayer…
Z : tu as bien fait ! mais est-elle…
M : morte ? non…son cœur bat…il bat..toujours..
Z : comment a-t-elle réagi au poison ?
M : son regard..était comme fou, elle agissait étrangement…
Z : hum…belladonne ou datura, plus probablement…je doute qu’une autre substance toxique soit en cause, ou elle serait déjà morte…comment est-ce arrivé ?
M : une lettre..de son père…
Z : et la dose n’est pas mortelle ?…étrange…
M : Zia…es-tu sûre ?
Z : non…il faut que tu me laisses l’examiner, et il faut que je te soigne, toi aussi ! qui a osé trouer ta cape ?
Mendoza rit encore.
M : ce n’est rien…c’était la dernière pique d’Isabella à son père…
Zia le fixa sans comprendre, puis reprit ses esprits.
Z : Tao, aide-moi ! il faut les transporter à l’abri.
M : non !
Mais Tao s’exécutait déjà. Il souleva la poitrine de Mendoza, dégagea son bras droit qui soutenait inutilement le corps inerte d’Isabella. Le marin voulut résister mais ne le put. Quand il n’entendit plus le cœur battre, il s’évanouit. Tao l’allongea auprès de la jeune femme. Zia examina rapidement cette dernière pour confirmer son diagnostic.
T : où veux-tu les transporter ? le condor est assez loin..
Z : essayons de rejoindre le porche de la mosquée.
T : tu es folle ? après tout le mal qu’on s’est donné pour fuir cet endroit ? et on n’y arrivera jamais avant l’orage, il faut faire tout le tour de la tranchée ! une de ces ruines devrait faire l’affaire, non?
Z : elles n’ont plus de toit ! Allez, aide-moi !
T : attends ! regarde qui voilà ! Oh eh ! Par ici !
Il se mit à faire de grands signes pour attirer l’attention de Gomez et de ses hommes, qui se dirigeaient vers eux. Soudain, l’un d’eux s’arrêta, pointa son doigt vers la mosquée et se mit en position de tir. Tao et Zia regardèrent alors dans la même direction.
T : eh mais ! on dirait que c’est..
Z : Arthur ! non, ne tirez pas !
Un coup de feu retentit, mais rata sa cible : Arthur, plaqué contre le mur d’enceinte de la mosquée, progressait péniblement vers l’angle du bâtiment. Tao se précipita pour empêcher l’homme de tirer à nouveau.
T : arrêtez ! c’est un ami !
Gomez donna un ordre, et l’homme se releva. Tao arriva à leur hauteur, essoufflé.
T : Gomez ! ne tirez plus…
G : c’est ce que j’ai cru comprendre en effet…mais vous avouerez, mon jeune ami, qu’il n’est pas évident pour nous de savoir sur qui tirer…Mendoza ne nous a guère donné de précisions, et j’ignorais que ce jeune homme blond était de vos amis..j’espère que nous n’avons pas abattu un autre de vos amis tout à l’heure !
T : non, non, vous avez abattu ce chien de Laguerra !
G : ah, fort bien, c’est ce qu’il m’avait semblé aussi…mission accomplie, donc…on dirait même que nous sommes arrivés à point nommé…vous sembliez en difficulté…c’est un vrai champ de bataille parbleu ! et qui a creusé cette tranchée ? quelle forme étrange…et cet engin volant, quel dommage qu’il se soit écrasé ! Mais j’ai cru bien faire…
T : ah, oui, oui, merci, merci mon vieux, mais nous avons encore besoin de votre aide, nous avons deux blessés à transporter, venez !
Le tonnerre retentit à nouveau, la pluie se mit à tomber à verse. Il les entraîna. Quand Gomez vit le corps inanimé de son ancien ennemi, il ne put réprimer un sourire de satisfaction. Combien de fois lui et Gaspard avaient rêvé de voir Mendoza à terre, enfin, surtout Gaspard à vrai dire. C’était une véritable obsession chez lui..mais Gomez devait avouer qu’il n’était pas mécontent lui-même..cela le vengeait des souffrance endurées là-bas, aux Amériques..la roue tournait…il souhaita que Mendoza succombe à ses blessures. Cachant du mieux qu’il pouvait ses pensées sous une voix faussement compatissante, il s’enquit de la gravité de l’état du marin.
G : mon Dieu…j’espère qu’il survivra…quelle perte ce serait..
T : n’est-ce pas ? pas d’inquiétude, Gomez, Zia et moi, on va veiller personnellement sur lui, et si par malheur il venait à succomber à ses blessures, je t’en tiendrais entièrement responsable, compris ? Ah, et si tu pouvais nous précéder avec quelques hommes, histoire de sécuriser la zone, je crois qu’ils ont tous fui, mais on ne sait jamais ! Vous pourrez aller voir si Laguerra n’est pas revenu dans son laboratoire par derrière, il y a une entrée secrète, oh, et puis envoie quelqu’un jeter un coup d’œil dans le ravin du côté du bois, tu veux bien ? et maintenant, en route ! Aidez-moi les gars !
Gomez lança un regard noir à Tao et donna ses ordres.
Z : tu as raison, Tao, Esteban ne revient pas, je suis inquiète… Arthur a disparu à l’angle de la mosquée lui aussi… il avait l’air mal en point…abritez-vous sans moi, je vais aller voir…
T : Zia ! je viens aussi !
Z : non..tu les installeras en position assise, je compte sur toi… trouvez de quoi panser les blessures de Mendoza, faites bouillir de l’eau !
T : Zia ! sois prudente ! on a besoin de toi !
Z : Esteban et Arthur aussi, sans doute !
Tao soupira…il savait qu’il était impossible d’arrêter Zia quand elle avait une idée en tête, mais il détestait se retrouver dans ce genre de situation.
T : et voilà…c’est encore moi qui me retrouve tout seul pendant qu’ils jouent les héros…bon, il faut bien que quelqu’un surveille Gomez...

Esteban avançait prudemment vers l’arrière de la mosquée, à l’endroit où devait commencer le ravin. Laguerra était tombé tout près, il avait très bien pu sauter ensuite là. S’il y était encore, en embuscade, il fallait le faire sortir.
E : Laguerra, espèce de chien galeux, pourriture de l’Enfer, montre-toi, tu te caches, tu as peur de m’affronter ? Tu es donc incapable de te battre à la loyale ? Ou tu es trop faible pour ça ? Tu as peut-être peur que je t’achève comme le rat puant que tu es, et tu as raison ! Le moment est venu de te faire expier tes crimes !
F : mes crimes ? tu es bien sûr de toi…que ne parles-tu plutôt des tiens, tu es bien mal placé pour me juger et te poser en justicier, sale gamin !
Le Docteur surgit du ravin où il s’était caché. Il était couvert de terre et de sang, mais il se tenait fermement sur ses jambes. En entendant Esteban, il avait renoncé à profiter de l’effet de surprise. Il voulait jouer encore un peu avec sa proie.
F : me voilà, Esteban, à ta merci…regarde-moi, tu as gagné…
Esteban s’arrêta à quelques pas. Il le tenait, enfin, cette fois-ci personne ne s'épargnerait.
Après tous ses cris, ses pleurs, toutes ses colères, ses désespoirs, tout allait se terminer, il était face à lui.
Esteban et Le Docteur avaient chacun leur main sur leur arme respective, un poignard et un pistolet, ils étaient prêts.
E : Ça y est, Laguerra, cette fois, tu ne pourras pas t'échapper.
F :En es-tu sûr, Fils du Soleil ?
Ce fameux jour où chacun avait torturé l'autre, où chacun avait laissé une marque indélébile sur l'autre allait se répéter.
Le temps ralentissait, le ciel s'assombrissait, reflétant l'humeur d'Esteban et du Docteur. L’orage allait éclater.
F : Sale gosse, tu sais ce que représente tout mon dur travail ? Tout ce temps gâché afin que tu reviennes ici ? Toute cette haine et cette envie de vengeance coulant dans mes veines chaque jour depuis quatre, non, neuf ans ?
E : Et toi, sais-tu ce que représente Zia ?
F : Oui, une sale petite moins que rien qui aurait pu et dû m'enrichir et me rendre encore plus puissant, sois étonné que je ne l'aie pas encore...
Laguerra utilisait son arme fétiche, mis à part le fouet, la provocation ; il savait que ses paroles allaient cingler l’âme d’Esteban aussi puissamment qu’une lanière de cuir, et faire souffrir son cœur bien mieux que sa chair. Il était sûr de la réaction d’Esteban , il avait prévu de le toucher au cœur à ce moment précis.
Étonnement, Esteban gardait son calme malgré la haine qu'il sentait monter en lui.
E : Tu te trompes.
''Il réussit à rester calme, comment fait-il ?"pensa Laguerra, déstabilisé par cette réaction imprévue.
Sentant qu'il allait perdre, le Docteur visa et tira.
CLIC CLIC CLIC. Mais pas de PAN.
''Oh non, j'ai du vider ma dernière balle sur ce salaud d'Arthur, je n'ai pas de recharge en plus !''
Esteban comprit que le moment était venu, il s'avança en courant vers Laguerra, poignard tendu en l'air, il allait l'achever, le crever comme le sale chien qu'il était !
Laguerra utilisa alors son ultime carte, son joker.
Il sortit un poignard de couleur noire de sa botte, la lame avait une teinte rouge noirâtre.
C'était le sang coagulé d'une jeune fille de dix-huit ans, d'une jeune Inca.
Esteban ralentit, il avait reconnu le couteau avec les sortes de gravures sales dans le bois du manche.
F : Ce couteau est teint du sang de ta bien-aimée, IL VA BIENTÔT TE CREVER LE CŒUR !
Il lança le couteau fortement, tellement fortement et avec une telle précision que sa cible ne pouvait être manquée.
Avant qu'Esteban ne puisse réagir, un corps s'interposa et chuta lourdement sur le côté .
Laguerra s’enfuit . Esteban comprit immédiatement qui venait de s'interposer.
Le tonnerre gronda, la pluie tomba.
Cette nuit de cauchemar allait se répéter.
E : ARTHUR ?!

Il a fallu que ce soit lui qui meure.
Il a fallu que ce soit lui qui le sauve.
Il haletait, il avait ignoré la douleur de la balle mais cette fois, le poignard était bien enfoncé dans ses entrailles.
Esteban fut pris de panique, il tournait la tête rapidement, à la recherche d'une potentielle aide, personne ne vint.
A : Ah, putain de..!
E:Calme-toi, respire, je vais enlever le couteau.
Il agrippa le poignard d'une main et tira doucement afin qu'Arthur souffre le moins possible.
La lame était devenue rouge, elle sortait difficilement.
Esteban grimaça de dégout, Arthur le fit de douleur.
E : C'est presque fini, hnnng...AH ENFIN !
Il jeta le poignard au loin et mit sa main sur la plaie d'Arthur pour minimiser la perte de sang.
Esteban essayait de rester calme, la sensation était désagréable.
E : T'en fais pas, ça...ça va aller, Zia va te soigner, elle a connu ça il y a quatre ans...
A : Mais, elle, le cœur n'était pas touché, moi j'ai été planté entre le cœur et les poumons...ARGHT !
Esteban fut pris d'un doute, comment Arthur savait-il que...ah, Zia avait dû tout lui raconter, bien sûr..
Des larmes commencèrent à couler sur le visage encadré de boucles blondes, des larmes non pas de tristesse, mais d'autre chose.
A : J'ai...J'ai réussi...
E : Quoi ? Tu as réussi quoi ?
Arthur tourna la tête, ses pleurs tombaient à présent sur la terre humide et rougeâtre, il fixait Esteban dans les yeux.
A : J'ai enfin...réparé l’honneur de ma famille...j'ai réparé…l’honneur des De Sarles...
E: QUOI ? TU ES DE LA FAMILLE D'AMBROSIUS ?
Arthur acquiesça , il leva difficilement le bras pour prendre celui d'Esteban.
A : Esteban, je sens...que je ne vais pas tarder à partir...
E: Non, tu dis n'importe quoi, Zia va te soigner, elle va arriver, ZIA ! ZIA !
Esteban chercha Zia du regard, personne n'était là, encore.
Arthur esquissa un sourire amer sur le visage.
A : J'aurais aimé l'avoir à côté de moi...ce sera dur pour elle d'apprendre ma mort...aïe...
E: Quoi ? Arthur, écoute, tu délires, tu dis n'importe quoi, je vais te mettre en sécurité.
A : Non.
Esteban prit un air circonspect, Arthur ne voulait donc pas survivre ?
E: Allez, s'il te plait, viens...
A : N'essaye pas Esteban, n'essaye...ARGHT...pas...
Arthur se tordait de douleur.
A : Esteban, je veux...que tu me fasses une promesse.
E : Non.
Promesse. Ce mot résonnait dans sa tête, il n'avait pas réussi à honorer la promesse qu'il avait tenu à Tao il y a quatre ans, il ne pouvait pas se permettre de refaire cette erreur avec un mourant.
A : S'il te plait...au moins pour Zia.
E : Hein, que veux-tu dire ?
Arthur prit la main d'Esteban encore libre et ferma le poing.
Esteban pleura de plus belle, il savait qu'Arthur allait rester ici pour mourir, il savait qu'il devait honorer la dernière volonté d'Arthur, même si ça le tuait intérieurement.
A: Promets moi de protéger Zia, promets moi que tu lui donneras tout le bonheur et l'amour dont elle a besoin. Promets moi de la garder en vie, Fils du soleil, je t'en prie.
E: Arthur...tu aimes Zia n'est-ce pas ? C'est pour cela que tu l'as protégée, c'est pour cela que tu t'es allié à nous...
A : En partie...arght...promets moi ça, je t'en supplie.
Cette fois, Arthur pleura réellement, la pensée de Zia presque mourante lui faisait plus mal qu'il n'aurait cru.
Il eut l'impression de recevoir encore et encore des centaines de coups dans le cœur.
Esteban n'en revenait pas, la personne qui l'avait sauvé était également amoureux de Zia, et il n'avait pas hésité à s’interposer face à Laguerra pour se sacrifier.
Et il avait également accompli quelque chose de plus grand.
E : Je...te le promets...Arthur De Sarles.
A : Merci...Esteban...prends soin d'elle, tu as choisi une bonne femme.
''Prends soin d'elle'' ''Tu as choisi une bonne femme''
Esteban eut un déclic….
Le tonnerre, le combat, le sang, les cris...
Tout s'arrêta.
Il repensa au passé, 4 ans auparavant :
Esteban tomba du ventre de Laguerra, une large ouverture sur le torse.
Laguerra se releva avec de l'aide, des plaies sanglantes sur tout le corps et sur le visage.
Il s'approcha, une cape et une capuche noire le cachaient.
-Quel sale type, pauvres personnes.
Il tourna sa tête vers Zia.
Elle semblait morte, mais sa beauté n'en pâlissait pas.
Il eut le réflexe de vérifier son pouls, il n’était pas alarmant, il arracha un bout de sa cape et l'utilisa pour arrêter l'écoulement de sang.
La robe de Zia était déjà entachée au milieu de la poitrine d'une grande plaque rouge.
Il se retourna, vit ce jeune homme qui avait eu le courage d'affronter Laguerra en pleurs, ventre à terre.
-Le pauvre...
Il s'approcha d'Esteban et lui chuchota à l'oreille :
-Aucun organe vital n'est touché. Tu vas survivre toi aussi.
Il retourna le corps d'Esteban, pansa sa blessure, et s'en alla.
''Je ne peux pas croire que je dois suivre ce sale chien''
Il dit ainsi à l'oreille du fils du soleil, sur le point de s'évanouir.
-Tu as choisi une bonne femme.
Un éclair illumina le ciel, révélant la tête d'Arthur.
E : Non, non...ce n’est pas toi, non ? Tu nous as sauvés ?
A : Je ne pouvais pas laisser des humains mourir ainsi, je ne pouvais pas laisser Laguerra gagner, car ce qu'il m'a fait est plus qu'horrible, tue-le, et vis une belle vie avec Zia, donne à la dernière personne m'ayant apporté un peu de bonheur en ce monde tout ce que je ne peux plus lui offrir désormais. Adieu, Esteban, ce fut un plaisir...de te sauver.
Arthur ferma les yeux.
Il ne les rouvrirait pas, plus maintenant, plus jamais.
Esteban se leva, en larmes, bouleversé par ce qu'il venait d'apprendre.
Il se tourna vers le poignard, le prit et le rangea.
Il courut en direction de Laguerra, le cœur sur le point d'exploser. Le Docteur n’était pas allé bien loin, il ne se mouvait plus qu’avec difficulté.
Cette fois, justice serait faite.
Cette fois, il n'y aurait pas de cicatrice.
Isabella...Mendoza...Zia...Arthur...et lui-même seraient vengés. Plus personne ne mourrait, plus aucun innocent ne serait torturé ou tué.
« Laguerra ou Moi, le destin choisira ! »
Esteban fila à toute allure vers Laguerra, plus enragé que jamais.
Le poignard noir lui permettrait de pouvoir combattre sans épée.
E: RAMÈNE-TOI SALAUD !
Ce sale monstre devait chercher des munitions, se dit Esteban, il avait profité du sacrifice d'Arthur pour gagner un peu de temps, mais cela ne lui serait d’aucune utilité. Il était perdu.
Il aperçut sur le sol un chemin rougeâtre peint dans la terre par le sang de Laguerra. Au bout de ce chemin, le Docteur l’attendait. Ses blessures accumulées durant le combat l’avaient affaibli, il devait agir efficacement à présent. S’il s’était d’abord réjoui d’avoir éliminé ce traître d’Arthur, à cause de lui la tâche s’avérait plus dure. Mais il avait pu récupérer quelques balles, celles-là même qu’on avait tirées pour l’abattre ! La pluie cependant risquait de rendre son arme inutilisable.Il la chargea le plus rapidement qu’il put, mais la pluie avait déjà mouillé la poudre. Il allait bluffer. Et il lui restait toujours son épée. Esteban était sûrement un piètre bretteur. Malgré ses blessures, il en viendrait facilement à bout , grâce à sa botte secrète. Et cette fois, Esteban n'aurait pas d'ange gardien !
Laguerra se retourna, il s'avança droit sur Esteban, le pistolet pointé en direction de sa poitrine.
Le Docteur et le Fils du Soleil allaient commencer un ultime combat, dont personne ne sortirait indemne. Ils se battaient pour eux, pour leur vie, pour leur vengeance.
Esteban ne se laissa pas impressionner par l’arme du Docteur, il sortit avec rage les deux poignards de leurs fourreaux, courut à toute vitesse vers Laguerra et lança son poignard argenté sur la main du Docteur, faisant tomber le pistolet et coupant le majeur droit de Laguerra.
Il profita du fait que ce dernier regardait sa main sanglante et le majeur à terre pour récupérer son poignard.
F : MA MAIN ! REGARDE CE QUE TU AS FAIT RACLURE !
E : Alors, regarde ce que tu m'as fait...fit-il en levant son chandail.
Laguerra rit grassement à la vue de son chef-d’œuvre, lui aussi avait donc une trace de cette horrible nuit.
F : Il y a quatre ans, je t'ai donc fait ce petit cadeau...aujourd'hui, tu vas recevoir le bouquet final !
Il tira son épée. Ils commencèrent ainsi une valse mortelle.
Entre les coups d'épées du Docteur et les réflexes quasi-divins d'Esteban, chacun mettait toute sa haine et toute sa colère dans chaque coup donné.
Chaque attaque, chaque action et chaque pas les rapprochaient de cet instant final où l'un devrait tuer l'autre.
Cette danse entre esquive et attaque, entre grâce et disgrâce, entre vie et mort, dura de longues minutes.
La pluie les battait tellement que le sang ruisselait sur le corps d'Esteban ou celui de Laguerra, on ne pouvait compter les multiples plaies, coupures, blessures que chacun avait infligé à l'autre.
Tous deux étaient épuisés, leurs forces les abandonnaient au fur-et-à mesure des coups d'épées et de poignard. Esteban n’aurait jamais cru le Docteur si résistant. Cet homme aurait dû succomber depuis longtemps, seule sa soif inextinguible de vengeance pouvait encore le maintenir debout.
Mais Laguerra sentait qu’il ne tiendrait plus guère face à cet adversaire aussi acharné que lui, était temps d’utiliser sa botte secrète. Il prit son épée de sa main gauche tel l'ambidextre qu'il était, et entreprit de l’abattre sur la tête d'Esteban
Ce dernier se mit en position de défense, poignards tendus en croix devant lui et au-dessus de son crâne, bloquant l'épée dans sa course.
Les deux utilisèrent une force indescriptible pour contrer cette action qui allait peut-être déterminer le reste du combat.
Esteban avait les genoux pliés, il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait résister à Laguerra.
F : Pauvre petit homme…
« Non…non…pas ça… »
F : Pauvre petite chose…
Esteban ferma les yeux : « ne pense pas à ça… »
F : Pauvre…
« Arrête… »
F : …petit…
« Ce n’est pas le moment ! »
F :…faible..
Esteban ne put résister, cette fois, il n’en pouvait plus, il ne voulait plus continuer, il lâcha prise.
Il tomba au sol, et ferma les yeux, le spectacle venait de se clore, la musique s’arrêta.
Laguerra venait de comprendre qu’il avait gagné, il avait accompli sa vengeance.
Zia apparut.
Elle ne put réprimer un violent frisson en voyant le corps de son amour au sol face à Laguerra. Elle se figea.


La suite très bientôt ;)
note serie:
MCO1: 18/20

Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)

Fanarts: viewtopic.php?f=14&t=2301 :x-):
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TEEGER59
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu

Message par TEEGER59 »

Il y a du favoritisme! Moi, on ne me fait pas de cadeau....
Désolée, il fallait que je le dise...
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
Verrouillé