Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 22 déc. 2016, 23:26
par nonoko
j'espère que tu les relis chaque soir pou t'endormir et faire de beaux rêves!

Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 22 déc. 2016, 23:39
par Akaroizis
Lol nonoko, comme même pas
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 22 déc. 2016, 23:44
par Raang
Demande à Seb durant ses voyages en trains
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 00:04
par Seb_RF
Pendant mes voyage en train j'écrit mes idée, je lit pas les post du forum sa c pendant la récré et pause dejeuner... x-) x-)
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 00:13
par Raang
Tu m'a dit quoi l'autre jour à propos du final ? x-)
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 00:22
par Seb_RF
Le final je l'ai Jamais lu de le train!
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 20:50
par Seb_RF
Suite
Esteban, Mendoza et Isabella tournèrent la tête…Roberto avait en sa possession l’artefact, et fuyait à toutes jambes en ricanant !
E : l’artefact de Mu ! Mendoza ! Rattrape Roberto, vite ! Je m’occupe de Fernando !
Mendoza eut un instant d’hésitation : il ne pouvait pas laisser Isabella seule, même avec Esteban, c’était trop dangereux.
E : Mendoza, qu’est-ce qui te prend ?! Il s’enfuit, bon sang !!
Furieux, Esteban n’attendit pas la réponse de son ami et se précipita à la poursuite de Roberto. Sa vengeance lui échappait, le précieux artefact lui échappait, mais il ressentit soudain comme un soulagement à l’idée qu’il n’allait pas assister à l’exécution de son ennemi, ni avoir à se salir les mains. Récupérer l’artefact prenait à ses yeux une importance capitale : cet objet symbolisait leur avenir, à lui et à Zia, il était peut-être plus sage de laisser derrière lui le passé, et de laisser le soin à d’autres de solder les comptes avec Laguerra.
Mais la confusion provoquée par l’intervention de Roberto allait leur compliquer la tâche : dès qu’il vit Esteban s’élancer, et ses deux autres adversaires comme paralysés par la surprise, Fernando en profita pour donner un violent coup de coude dans le bras d’Isabella ; il sentit le canon du pistolet lui érafler le crâne puis une détonation retentit, juste au-dessus de sa tête. Encore un coup dans le ventre, et Isabella s’effondra aux pieds de son père, sans force. La douleur lui fit perdre ses moyens, elle avait mis toute son énergie dans cette action qui devait les débarrasser du Docteur à jamais, et Roberto avait tout gâché…elle voyait pourtant le crâne éclaté de son père, elle sentait l’odeur de la poudre et du sang, ce sang qui ruisselait sur ses joues, un sang au goût de sel qui lui emplissait la bouche, qui l’étouffait. Le sol se mit à trembler, un martèlement sourd se propagea dans tous les os de son crâne, lui faisant serrer les mâchoires : Fernando s’enfuyait à son tour, et ses pas résonnaient comme des coups de tonnerre. Isabella se sentit délicatement soulevée de terre ; le tonnerre cessa. On l’appelait. Elle ouvrit les yeux. Mendoza scrutait son visage avec inquiétude.
I : aide-moi…il faut le rattraper..
M : laisse-moi m’en occuper, et ne bouge surtout pas, attends-moi ici.
I : non !
Mendoza l’allongea à nouveau doucement sur le sol ; il ne voulait pas la quitter, surtout pas maintenant, mais il ne pouvait pas non plus laisser Esteban à la merci des deux Laguerra. Il s’élança à son tour. En effet le jeune homme se trouvait à présent pris entre Charybde et Scylla : devant lui, Roberto fuyait en emportant l’artefact, en direction du zephti abandonné ; derrière lui, Fernando cherchait à les rattraper, furieux d’avoir été dépossédé : à quoi jouait donc Roberto ? Il n’avait même pas essayé de l’aider ! Ses enfants n’étaient-ils donc que des traitres, tous les deux ? En Roberto, il avait pourtant cru se reconnaître. Il ricana : oui, ce Roberto était bien son digne bâtard, après tout, comment lui en vouloir ? Il aurait agi exactement de la même façon. Mais il n’y avait de place sur cette terre que pour un seul Laguerra, et ce serait lui, Fernando ! Lui seul méritait de posséder les secrets de Mu ! D’un coup de fouet habile, il stoppa net Esteban, qui chuta, puis il le dépassa : l’artefact était plus important que ce sale gamin ; il lui règlerait son compte tôt ou tard. Mendoza arriva à la hauteur d’Esteban, qui se relevait avec peine : sa chute en plein élan l’avait secoué et lui avait coupé le souffle. Le marin entreprit de l’aider mais fut pris d’une faiblesse soudaine ; son épaule blessée se rappelait à lui, ses forces diminuaient, lentement mais sûrement : sa volonté bientôt ne suffirait plus, le contrôle de son corps lui échappait. Esteban sentit son ami ployer sous son poids. Mendoza mit un genou à terre.
E : Mendoza ! Tu es blessé ?
M : ce n’est rien, juste une épaule douloureuse. Ne t’occupe pas de moi, ils vont réussir à s’enfuir !
En effet, Roberto avait déjà atteint l’aile volante, posée au bord du fossé creusé par le condor, et s’efforçait de la mettre dans une position appropriée pour un décollage rapide, face à la crevasse. Il avait déposé l’artefact sur le siège du pilote. Mais Fernando était tout près de le rejoindre ; voyant cela, Roberto interrompit sa manœuvre : sa main droite se posa sur la crosse de son pistolet, tandis que sa main gauche caressait un poignard. Juste au-dessus d’eux, le condor effectuait des cercles. Zia se remettait petit à petit de ses émotions, mais elle n’avait pas encore récupéré pleinement toutes ses facultés. Tao observait le drame qui se jouait au sol. Il pressa la jeune femme d’intervenir.
T : Zia, il faut les aider !
Z : Mais comment ?!
T : je sais pas moi, fonce sur Roberto !
Z : non, dans mon état je ne suis pas sûre de pouvoir redresser le condor à temps, et je ne veux pas prendre le risque de blesser Esteban et Mendoza.
T : alors, utilise le rayon !
Z : tu es fou ? la statuette risquerait d’être endommagée, on ne sait pas quel effet ce rayon peut avoir sur l’orichalque, et puis, c’est trop dangereux, j’ai déjà eu énormément de mal à stabiliser le condor après les deux tirs…
T : Dans ce cas que fait-on, on ne peut pas laisser Esteban seul, regarde, Mendoza semble blessé !
Z : attends, j’ai une idée…
Zia plaça le condor exactement au-dessus du zephti et le stabilisa à moins de dix mètres du sol.
T : Attends c’est quoi ton idée ?!
Zia ne répondit pas et se concentra sur l’artefact posé dans le zephti ; Tao resta bouche bée ; Zia utilisait encore son pouvoir ! Cette fille était vraiment épatante ! Comme tous les muens…il eut quelques frissons car le condor tanguait à cause du manque d’attention de Zia ; elle était à présent plus concentrée sur la statuette que sur le pilotage, ce qui déstabilisait l’oiseau d’or.
L’artefact se mit à léviter dans le dos de Roberto, sous les yeux ébahis de Fernando, qui s’arrêta net en voyant ce prodige ; à quelques pas de son fils prêt à l’abattre, il ne songeait même plus au danger. Surpris par le brusque changement d’attitude de son père, Roberto ne put s’empêcher de regarder lui aussi en l’air. Il vit alors la statuette en orichalque s’élever doucement dans les airs, juste au dessus de sa tête. Il poussa un juron. Quelle était donc cette diablerie ? Soudain, l’aile gauche du condor pencha dangereusement vers le sol. Fernando et Roberto, dans un même élan, se baissèrent en levant les bras pour se protéger. Dans le condor, Tao commençait à s’inquiéter sérieusement.
T : Fais attention Zia, on tremble de plus en plus, essaie de maintenir le condor stable !
Zia lui répondit avec une certaine difficulté et une voix faible :
Z : Tao, ouvre la vitre de l’habitacle, vite, je ne vais pas tenir longtemps, je ne sais pas ce qui m’arrive…
Esteban et Mendoza s’étaient d’abord réjouis de l’intervention si habile de Zia ; laissant son ami récupérer un peu, Esteban avait vu là l’occasion rêvée de régler enfin son compte au Docteur ; il ne savait pas comment il s’y prendrait pour mettre aussi le fils hors d’état de nuire, mais peu importait, les deux hommes étaient maintenant à terre, occupés à se protéger. Esteban avait été aussi surpris qu’eux quand l’aile s’était brusquement inclinée vers le sol, au point de stopper sa course ; mais il s’était repris aussitôt, imaginant que c’était une manœuvre volontaire de Zia. Il se trompait.
La statuette avait atteint la tête du condor ; elle disparut brusquement à l’intérieur, comme happée.
Médusés, Fernando et Roberto, qui avaient prudemment redressé la tête pour suivre le trajet de leur trésor, virent s’envoler littéralement l’objet de leur convoitise : le condor reprenait de la hauteur. Esteban poussa un cri de joie.
E : bien joué, Zia !
Il se figea soudain : le condor déviait de sa trajectoire, penchant dangereusement à droite. A l’intérieur, Tao s’affola.
T : Zia qu’est-ce que tu fais !
Elle ne lui répondit pas ; Tao se tourna alors vers elle et se rendit compte qu’elle était inconsciente, épuisée par l’utilisation de ses pouvoirs et par la concentration extrême que lui avait demandé le pilotage du condor ; son corps et son esprit affaiblis par les drogues de Fernando n’avaient pas supporté ces efforts qui l’avaient vidée de toute son énergie.
T : ZIA ! Réveille-toi ! ZIA !
Mais Tao criait en vain, Zia ne se réveillait pas, le condor fonçait à toute allure vers les ruines du village, au-delà du fossé. Il s’écrasa en rasant une bonne partie des bâtiments encore debout. Tao fut sérieusement secoué, mais il s’inquiétait plus pour l’état de Zia que pour les quelques bleus qu’il allait récolter !
De l’autre côté du fossé, Esteban et Mendoza étaient pétrifiés. Ils avaient suivi la chute de leurs amis sans comprendre, impuissants. Un cri déchirant retentit aux oreilles de Mendoza.
E : ZIA ! TAO !
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 21:01
par Akaroizis
Juste magnifique. C'est troublant. A la fin, on ressent une effroyable tristesse. C'est tellement bien écrit... Bravo Seb, Raang et tous les autres.
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 21:05
par Raang
De rien, vraiment merci de ton compliment, mais pour être honnête, c'est nonoko qui a écrit les meilleurs passages (combat Isabella-Roberto par exemple)
Au fait, quand tu dis ''on ressent une effroyable tristesse''...prépare tes mouchoirs pour le final du Tome

Re: FANFICTION COLLECTIVE : Jeu
Posté : 23 déc. 2016, 21:18
par Akaroizis
Comme même pas ^^ Mais c'est topissime. J'ATTENDS IMPERATIVEMENT LA SUITE ! FAIRE DURER UN SUSPENS COMME CA... bon je me calme.