Mendoza doit recruter cent marins pour un tour du monde sur l'
Esperanza II. Mais la veille du départ, il n'a passé un contrat qu'avec seulement quatre-vingt-dix-sept hommes et commence à désespérer de partir sur les traces du grand Magellan. Il voit soudain s'avancer vers lui trois jeunes Français qui souhaitent passer à son service. Tout heureux, Mendoza leur explique quelle sera leur mission : le plus costaud s'occupera des voiles, le plus grand tiendra la barre et le plus petit ira en haut du mât pour signaler l'horizon… Puis il leur demande :

: Quels sont vos noms ?

: Mathurin, Jean et Francky.

: Non, non, non les gars ! Ma femme m'a dit de traiter mes hommes avec politesse, donc donnez-moi vos noms de famille plutôt.
(le plus costaud) : Geffroy.
étonné : Hein ?! Je vais pas te dire "Mets les voiles Geffroy !". Tant pis, ce sera Mathurin…
(le plus grand) : Mon nom est Vyrabhabore.
de plus en plus éberlué : Toi, je ne pourrais pas te donner d'ordre… D'accord pour Jean.
Espérant qu'Isabella n'ait pas la mauvaise idée de saluer les marins comme à son habitude, Juan Carlos se tourne vers le troisième en redoutant le pire :
(le plus petit) timidement : Monamour…
exaspéré : Vas-y, Francky. C'est bon !