FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
- yupanqui
- Grand Condor
- Messages : 3000
- Enregistré le : 02 déc. 2012, 15:07
- Localisation : Au cœur des 7 cités avec Zia
- Âge : 52
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Eh bien ! C’est pas réjouissant tout ça !
Merci petit robot !
Merci petit robot !
« On sera jamais séparés »
- TEEGER59
- Grand Condor
- Messages : 4548
- Enregistré le : 02 mai 2016, 14:53
- Localisation : Valenciennes
- Âge : 47
- Contact :
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
mais euh! No spoilinge!
Je n'ai pas encore lu!
Je n'ai pas encore lu!
: AH! Comme on se retrouve!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
- yupanqui
- Grand Condor
- Messages : 3000
- Enregistré le : 02 déc. 2012, 15:07
- Localisation : Au cœur des 7 cités avec Zia
- Âge : 52
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
T’inquiète pas Tigresse : tu as l’habitude des épisodes noirs...
C’est pas toi qui vas te laisser impressionner !
C’est pas toi qui vas te laisser impressionner !
« On sera jamais séparés »
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Vous n'avez pas oublié dans quel pétrin se trouve Esteban? Voici une petite suite...Bonne lecture
Partie 5
Tao bouillait de rage. Contre le Daimyo, contre Esteban, contre lui-même. Pourquoi n’arrivait-il pas à penser à une seule idée, même insensée, qui pourrait arrêter la marche de leur troupe en direction du Condor ? Il était si ficelé qu’il n’aurait même pas pu s’échapper en rampant après avoir bousculé les gardes. Et encore, il aurait été incapable de les bousculer, arrimé comme il était à la croupe d’un cheval. Pourquoi n’arrivait-il pas à admettre sa totale impuissance ? Il n’avait pas eu le droit d’échanger un seul mot avec Esteban, et souffrait encore du coup qu’on lui avait asséné pour lui intimer de se taire quand il avait commencé à manifester bruyamment son intention d’être mis au courant de ce qui se tramait. Son instinct lui avait conseillé de garder le silence quand sa surveillance avait pris fin, après l’entretien d’Esteban et du Daimyo. Mieux valait attendre de savoir ce qui avait résulté, et jouer profil bas. Ce n’est que quand il avait compris qu’il n’aurait pas l’occasion de parler avec son ami et que personne n’avait l’intention de le mettre au courant qu’il avait manifesté des signes d’impatience vite réprimés, puis il s’était retrouvé dans l’incapacité totale de faire le moindre geste avant qu’il ait pu réagir. Et à présent il était en route vers le Condor, sans le moindre doute. En avant de la colonne le Daimyo chevauchait en compagnie d’Esteban. Il était évident pour Tao que la docilité du jeune homme s’expliquait par son souci de ne pas mettre ses amis en danger, mais bon sang, qu’avait-il donc en tête ? Quel pacte avait-il conclu avec Shimazu ? Et s’il n’y avait pas de pacte, alors c’était la fin ? Ils allaient tous croupir dans les geôles du château de Kagoshima ? C’était inconcevable. Indali….Il ne parvenait à penser qu’à Indali.
La silhouette du Condor se devinait à présent entre les arbres. Esteban frissonna. Il chevauchait en silence. Il n’avait plus ouvert la bouche après son entrevue ratée avec le Daimyo. A quoi bon irriter encore ce dernier ? La partie était jouée. Du moins, jusqu’au moment où ils monteraient à bord. Jusque là, il fallait faire profil bas. Toute la troupe ne pourrait embarquer. Quand ils furent parvenus au pied de l’oiseau d’or, Shimazu stoppa sa monture, et tous l’imitèrent, Esteban y compris. Le silence était total. Le seigneur prenait un plaisir manifeste à contempler l’engin impressionnant, mais Esteban n’en pouvait plus.
S : Il est immense. Combien d’hommes peut-il contenir ?
E : En se serrant, moins de dix.
Le Daimyo accusa le coup.
S : Peu importe. Il est si impressionnant qu’il mettra facilement nos ennemis en fuite. Mais peut-on tirer de là-haut ? Il y a une paroi, mais aucune ouverture…
E : Inutile. Comme vous l’avez dit, l’effet dissuasif du Condor suffit généralement.
S : Hum…
E : Il n’est pas fait pour la guerre.
S : Nous verrons. Mais pourquoi est-il si grand, s’il ne peut contenir que quelques hommes ?
E : Je l’ignore. Sans doute son ventre abrite-t-il quelque mécanisme qui lui permet de voler, mais je n’en sais pas plus.
S : Vraiment ? Tu es le seul qui puisse le faire voler, mais tu ne connais pas ses secrets ?
E : Vous voyez ce médaillon ? J’en ai hérité à ma naissance. Il est la clé qui me permet de piloter le Condor, mais je ne sais comment il fonctionne.
S : Peu importe, mais tu as intérêt à ne pas me mentir, ou ton ami sera le premier à être exécuté. Les autres suivront. Et s’il devait m’arriver quelque chose…
E : Je n’ai aucune intention de mettre la vie de quiconque en danger.
S : Parfait. Montons à bord, toi et moi.
E : Sans aucune escorte ?
S : Aurais-je donc quelque chose à craindre ? Je ne veux pas partager ce moment avec quiconque. Et tu n’as pas l’intention d’accorder à d’autres le privilège de voler dans les airs, n’est-ce pas ? Combien de temps faut-il pour faire le tour du Sakurajima ?
E : Pas plus de quinze minutes, en prenant le temps d’admirer le paysage, bien sûr.
S : Si nous ne sommes pas de retour passé ce délai, ton ami sera exécuté.
E : Inutile de me le rappeler.
S : Alors, ne perdons pas de temps !
Shimazu avait donné ses ordres, puis avait suivi Esteban. La troupe n’avait pu réprimer des murmures de surprise ou de frayeur en assistant à l’embarquement, puis au décollage. Akira Tokitaka aurait donné cher pour être aux côtés de son seigneur. Il priait pour que tout se passe bien, dans le seul but d’avoir une chance de monter à bord lui aussi, plus tard. Après tout, c’était grâce à lui que le Daimyo pouvait accomplir ce prodige.
Marie venait de se lever quand elle sentit que quelque chose n’allait pas. Elle se renfrogna : elle avait si bien dormi, et voilà que la nausée revenait ! Au moins, une chose était sûre, ses amis étaient de retour, sans quoi le Condor ne bougerait pas, mais il lui était impossible de s’en réjouir. Où allaient-ils donc, sans l’avoir prévenue ? Passablement irritée par son état, elle décida qu’il était hors de question de se laisser abattre à nouveau par ce mal trop gênant, et entreprit de sortir de sa chambre. Elle parvint non sans peine à cheminer dans le couloir jusqu’à la salle principale, en s’appuyant aux parois, mais un virage eut raison de sa vaillance et elle s’effondra en gémissant sur une banquette. Puis elle eut l’impression de flotter dans les airs avant que son estomac ne se noue une fois de plus douloureusement. Elle ne se souvenait pas de pareilles sensations. C’était pire que tout ce qu’elle avait éprouvé jusque là. Il lui semblait que les murs s’inclinaient, que la banquette se soulevait et retombait. Sans avoir pu se raccrocher à quoi ce soit, elle glissa et tomba lourdement sur le sol, où elle resta étendue, les yeux fermés et le cœur au bord des lèvres, en priant pour que son supplice prenne fin.
Dans le cockpit, le Daimyo Shimazu n’en menait pas large. Il avait réussi à dissimuler son inquiétude jusque-là en mais ce qu’il venait de vivre avait failli lui faire perdre tous ses moyens. Heureusement, sa panique n’avait duré que quelques secondes, le temps qu’Esteban reprenne les choses en main. Dès qu’ils étaient montés à bord, le jeune Atlante avait abreuvé le Daimyo d’informations pour devancer ses questions, et il s’était laissé happer par la curiosité. Il avait juste eu le temps de jeter un bref coup d’œil à l’habitacle avant que le pilote n’entreprenne de l’initier aux commandes, ce qui l’avait ravi. Il lui semblait être capable de maîtriser lui aussi l’engin, même si Esteban lui avait assuré que ce ne serait jamais possible, mais qu’il tenait à lui faire comprendre le fonctionnement pour qu’il n’ait pas l’impression qu’il s’agissait de magie. Le Daimyo avait répliqué qu’il ne doutait pas que le Condor était une machine comme une autre, simplement plus sophistiquée, et qu’il devait bien y avoir un moyen de percer ses secrets. Esteban l’avait laissé se bercer d’illusions. Ils avaient décollé, et le pilote avait tenu à laisser les commandes un bref instant à son hôte : il ne fit toutefois aucun commentaire quand le visage de ce dernier perdit son arrogance tranquille. Cette petite frayeur acheva d’assurer au pilote le contrôle de la situation. Il testa la résistance et les nerfs du Daimyo en effectuant quelques manœuvres de démonstration, dont la pauvre Marie avait fait les frais.
E : Comment vous sentez-vous ? Certaines personnes ne supportent pas de voler, mais cela ne semble pas être votre cas. Vous avez de la chance. En tout cas même si le Condor en avait la capacité, vous voyez qu’il est illusoire d’espérer embarquer toute une armée. Je ne connais que quelques personnes qui soient capables de supporter un vol.
S : Et avec de l’entraînement ? On s’habitue à tout…
E : Peut-être…j’étais moi-même sujet au vertige étant enfant.
S : Ah ! Mais voler ne vous effraie pas ! C’est singulier…Je suis sûr que vous pourriez faire des vols d’entraînement pour mes hommes.
E : Vous ne voulez plus garder le privilège de voler pour vous seul ?
S : J’ai savouré ce moment. Mais la sagesse veut que je ne me conduise pas en égoïste, ou je perdrai ma tête !!
E : Je ne suis pas prêt à obéir aux ordres d’un de vos assassins.
S : Quelle naïveté…Croyez vous que vous auriez le choix ? Si vous m’êtes loyal, tout ira bien.
E : Dois-je comprendre que vous êtes satisfait de cette expérience ?
S : Le Sakurajima est magnifique vu d’en haut. Jusqu’à présent, qui pouvait se targuer d’avoir pu admirer un tel tableau ? A part quelques misérables étrangers sans scrupules ?
Le volcan resplendissait sous le soleil matinal. Esteban s’en approcha davantage pour combler son hôte qui s’extasiait à présent et envisageait déjà de faire monter un peintre à bord.
E : J’avoue que cette idée me plait davantage que les précédentes…mais il ne faudrait pas que votre contemplation dure trop longtemps…
S : Que vaut la vie d’un homme face à un tel spectacle ? Mais vous avez raison, j’ai encore besoin de la tête de votre ami sur ses épaules.
Esteban amorça un virage pour rejoindre la côte. Tout s’était passé comme prévu. La situation n’avait pas empiré, si elle ne s’était pas améliorée. De l’autre côté de la porte séparant le cockpit du ventre du Condor, Zia se concentrait pour saisir des bribes de parole. Vaincue par la fatigue après la nuit éprouvante qu’ils avaient vécue, elle avait comme les autres cédé au sommeil malgré son inquiétude, et ne s’était pas immédiatement aperçue que l’oiseau avait décollé. Les manœuvres d’Esteban avaient pourtant fini par la réveiller, et elle avait immédiatement compris que quelque chose n’allait pas. Elle était sortie prudemment de sa chambre et s’était d’abord assuré que les autres resteraient dans la leur jusqu’à ce qu’elle en sache davantage. Elle avait eu un frisson de panique devant le lit vide de Marie, qu’elle avait trouvée gisant à terre, plus morte que vive. Heureusement les turbulences s’étaient calmées et elle avait pu la raccompagner dans sa chambre. Il était évident que la jeune princesse ne se risquerait plus à mettre un pied par terre après sa mésaventure. Prudemment, Zia avait regagné l’extrémité du couloir et s’était approchée de la porte. Elle avait pu identifier la voix d’Esteban, mais pas celle de l’autre homme. Quant à celle de Tao, elle ne la distinguait pas. Elle était bien décidée à consacrer toute son énergie à bloquer la porte faute d’en savoir davantage, car elle avait la conviction que l’étranger présent dans le cockpit n’était pas de leurs amis. Et où était Tao ? Pourquoi serait-il resté avec Mariko et Tadashi, sans Esteban ? La façon de piloter d’Esteban, son décollage sans avertissement, l’absence de Tao, la présence d’un inconnu, tout invitait à la prudence, voire à la méfiance. Zia se rendit bientôt compte que l’oiseau amorçait sa descente. Si Esteban avait l’intention d’ouvrir la porte après l’atterrissage, elle la bloquerait jusqu’à ce qu’elle soit en mesure d’apprécier la situation. Elle comprendrait probablement ses paroles quand il serait juste devant la porte, et elle saurait s’il était seul, accompagné d’un ami ou d’un ennemi. Le Condor se posa. Elle retint son souffle. Les secondes s’écoulèrent. Elle dut se rendre à l’évidence : les deux hommes avaient quitté l’oiseau sans chercher à entrer en contact avec les autres personnes à bord. Elle décida d’avoir la certitude qu’ils ne reviendraient pas. Alors elle tenterait une sortie. Cependant quelques minutes à peine s’étaient écoulées qu’elle les entendit revenir. Cette fois, elle distingua trois voix. Mais la troisième n’était toujours pas celle de Tao. Le Condor décolla à nouveau, et Zia dut réprimer son envie d’ouvrir la porte pour en avoir le cœur net.
Le vol fut rapide, mais remplit d’extase le cœur d’Akira Tokitaka. Son seigneur lui avait fait l’honneur de connaître pareille expérience, et il en mesurait tout le prix.
S : Alors, nous voilà deux à supporter parfaitement de voler, qu’en dites-vous ? Je parie que ceux du clan Ito n’auraient même pas osé monter à bord.
La remarque s’adressait à Esteban, mais flatta la fierté du lieutenant, trop heureux pour se rendre compte qu’il avait servi de cobaye pour son seigneur curieux de savoir si les hommes incapables de supporter de voler étaient si nombreux que ça.
E : C’est remarquable en effet. Mais ne craignez-vous pas d’effrayer vos hommes si nous atterrissons en plein milieu de la cour du château ?
S : Ils sont prévenus. Ils sauront se maîtriser. Ce sera une autre affaire pour ces couards du clan Ito !
E : Quand comptez-vous leur faire la surprise ?
S : Avant la fin de la journée, ils seront à notre merci !Le temps d’établir une stratégie…
E : N’oubliez pas que le Condor sera sur place bien avant vos troupes. Je peux semer la panique mais pas vaincre une armée avec le Condor…
S : Si nous pouvions embarquer plus d’hommes, nous prendrions le château de l’intérieur ! A moins qu’avec une petite troupe d’élite nous nous concentrions sur la capture de ce maudit Ito pendant que vous avec l’oiseau vous tenez ses soldats à distance…Cela marcherait à coup sûr la nuit…
E : Mais le Condor ne peut voler la nuit.
S : Et c’est fort dommage….
E : D’après mes calculs il vaudrait mieux que vos troupes se préparent à partir durant la nuit, nous les rejoindrions dès les premières lueurs du jour. L’effet de surprise serait garanti.
S : Cela veut dire retarder d’un jour notre victoire…et risquer qu’un traitre évente l’affaire…
AT : A mon avis le risque existe déjà. Les soldats qui nous accompagnaient…
S : As-tu donc si peu confiance dans tes troupes ?
AT : Ils vous sont fidèles, tout comme moi ! Pardonnez-moi cette remarque stupide, mais après ce qui est arrivé au village l’autre jour, et l’arrestation de ce traitre, j’ai tendance à me méfier de tout le monde…
S : Et tu fais bien. Mais je crois plutôt que les traitres se recrutent dans les rangs des officiers. Ces villageois qui se sont révoltés, ce traitre que tu as arrêté, vois-tu, ce ne sont que de pauvres bougres sans importance, qui ont agi sans réfléchir parce qu’ils se sont sentis poussés à bout. Ils n’avaient pas l’intention de trahir, ils ont simplement réagi à une situation insupportable.
E : Si vous avez conscience de cela, pourquoi les traiter si durement ? Comme des traitres ?
S : Parce que le résultat est le même : ils ont refusé d’obéir aux ordres. Rébellion, trahison sont deux maux qu’il faut traiter de la même façon.
E : Même si les motivations sont différentes ?
S : Qui te dit qu’elles le sont ? Fondamentalement, il s’agit de renverser le pouvoir en place.
E : Si ce pouvoir crée des situations insupportables, c’est compréhensible, non ?
S : Tu as décidément la vue aussi courte que ces paysans, mais ça ne m’étonne plus. Tu sais, j’aimerais mieux que les paysans travaillent la terre. Nous avons besoin d’eux. Mais quand il arrive un moment où l’ennemi ne nous laisse plus le choix….Enfin, je t’avoue que dans le cas des villageois qu’Akira Tokitaka a cherché à enrôler avec tant de zèle, j’aurais préféré que les choses se passent autrement. Une mort digne sur le champ de bataille est toujours préférable. Et mes sujets sont las de ces violences…mais que veux-tu ? Les villageois auraient du se montrer plus coopératifs. A moins que tu veuilles que je blâme mon lieutenant ? Il est vrai que son action m’a plutôt desservi ces dernières semaines, mais la situation s’est renversée à son avantage, et surtout au mien…Bon, je crois que je vais m’en tenir à la stratégie que tu as proposée tout à l’heure. Les troupes seront mieux préparées. Akira Tokitaka va les galvaniser, n’est-ce pas ? Et nous allons prendre le temps de sélectionner quelques hommes pour voler avec nous et attaquer le cœur du château d’Ito !
Akira Tokitaka comprenait mieux à présent l’honneur qui lui était fait : le Daimyo lui avait clairement laissé entendre qu’il lui laissait une chance de réparer ses erreurs. Il se souvenait de la colère du seigneur après l’affaire de la révolte villageoise, qu’on avait tenté d’étouffer comme on pouvait. Comme le Daimyo ne pouvait plus se permettre de sacrifier des officiers inutilement, il n’avait pris qu’une légère sanction à l’égard de son lieutenant, qui savait qu’un autre faux pas lui serait sans doute fatal. Il avait même songé à passer à l’ennemi…le Daimyo semblait lire en lui comme dans un livre…Mais demain, la victoire assurerait son avenir !
Quelques instants plus tard, le condor se posait dans la cour du château de Kagoshima. Esteban songea qu’au moins, tous les êtres dont il avait la responsabilité se trouvaient réunis dans un même lieu. Il reprit espoir. Il avait du temps avant l’attaque contre le clan Ito, et il pouvait compter sur Zia, il en était certain à présent. Elle n’avait pas trahi sa présence à bord, et ne le ferait pas.
Partie 5
Tao bouillait de rage. Contre le Daimyo, contre Esteban, contre lui-même. Pourquoi n’arrivait-il pas à penser à une seule idée, même insensée, qui pourrait arrêter la marche de leur troupe en direction du Condor ? Il était si ficelé qu’il n’aurait même pas pu s’échapper en rampant après avoir bousculé les gardes. Et encore, il aurait été incapable de les bousculer, arrimé comme il était à la croupe d’un cheval. Pourquoi n’arrivait-il pas à admettre sa totale impuissance ? Il n’avait pas eu le droit d’échanger un seul mot avec Esteban, et souffrait encore du coup qu’on lui avait asséné pour lui intimer de se taire quand il avait commencé à manifester bruyamment son intention d’être mis au courant de ce qui se tramait. Son instinct lui avait conseillé de garder le silence quand sa surveillance avait pris fin, après l’entretien d’Esteban et du Daimyo. Mieux valait attendre de savoir ce qui avait résulté, et jouer profil bas. Ce n’est que quand il avait compris qu’il n’aurait pas l’occasion de parler avec son ami et que personne n’avait l’intention de le mettre au courant qu’il avait manifesté des signes d’impatience vite réprimés, puis il s’était retrouvé dans l’incapacité totale de faire le moindre geste avant qu’il ait pu réagir. Et à présent il était en route vers le Condor, sans le moindre doute. En avant de la colonne le Daimyo chevauchait en compagnie d’Esteban. Il était évident pour Tao que la docilité du jeune homme s’expliquait par son souci de ne pas mettre ses amis en danger, mais bon sang, qu’avait-il donc en tête ? Quel pacte avait-il conclu avec Shimazu ? Et s’il n’y avait pas de pacte, alors c’était la fin ? Ils allaient tous croupir dans les geôles du château de Kagoshima ? C’était inconcevable. Indali….Il ne parvenait à penser qu’à Indali.
La silhouette du Condor se devinait à présent entre les arbres. Esteban frissonna. Il chevauchait en silence. Il n’avait plus ouvert la bouche après son entrevue ratée avec le Daimyo. A quoi bon irriter encore ce dernier ? La partie était jouée. Du moins, jusqu’au moment où ils monteraient à bord. Jusque là, il fallait faire profil bas. Toute la troupe ne pourrait embarquer. Quand ils furent parvenus au pied de l’oiseau d’or, Shimazu stoppa sa monture, et tous l’imitèrent, Esteban y compris. Le silence était total. Le seigneur prenait un plaisir manifeste à contempler l’engin impressionnant, mais Esteban n’en pouvait plus.
S : Il est immense. Combien d’hommes peut-il contenir ?
E : En se serrant, moins de dix.
Le Daimyo accusa le coup.
S : Peu importe. Il est si impressionnant qu’il mettra facilement nos ennemis en fuite. Mais peut-on tirer de là-haut ? Il y a une paroi, mais aucune ouverture…
E : Inutile. Comme vous l’avez dit, l’effet dissuasif du Condor suffit généralement.
S : Hum…
E : Il n’est pas fait pour la guerre.
S : Nous verrons. Mais pourquoi est-il si grand, s’il ne peut contenir que quelques hommes ?
E : Je l’ignore. Sans doute son ventre abrite-t-il quelque mécanisme qui lui permet de voler, mais je n’en sais pas plus.
S : Vraiment ? Tu es le seul qui puisse le faire voler, mais tu ne connais pas ses secrets ?
E : Vous voyez ce médaillon ? J’en ai hérité à ma naissance. Il est la clé qui me permet de piloter le Condor, mais je ne sais comment il fonctionne.
S : Peu importe, mais tu as intérêt à ne pas me mentir, ou ton ami sera le premier à être exécuté. Les autres suivront. Et s’il devait m’arriver quelque chose…
E : Je n’ai aucune intention de mettre la vie de quiconque en danger.
S : Parfait. Montons à bord, toi et moi.
E : Sans aucune escorte ?
S : Aurais-je donc quelque chose à craindre ? Je ne veux pas partager ce moment avec quiconque. Et tu n’as pas l’intention d’accorder à d’autres le privilège de voler dans les airs, n’est-ce pas ? Combien de temps faut-il pour faire le tour du Sakurajima ?
E : Pas plus de quinze minutes, en prenant le temps d’admirer le paysage, bien sûr.
S : Si nous ne sommes pas de retour passé ce délai, ton ami sera exécuté.
E : Inutile de me le rappeler.
S : Alors, ne perdons pas de temps !
Shimazu avait donné ses ordres, puis avait suivi Esteban. La troupe n’avait pu réprimer des murmures de surprise ou de frayeur en assistant à l’embarquement, puis au décollage. Akira Tokitaka aurait donné cher pour être aux côtés de son seigneur. Il priait pour que tout se passe bien, dans le seul but d’avoir une chance de monter à bord lui aussi, plus tard. Après tout, c’était grâce à lui que le Daimyo pouvait accomplir ce prodige.
Marie venait de se lever quand elle sentit que quelque chose n’allait pas. Elle se renfrogna : elle avait si bien dormi, et voilà que la nausée revenait ! Au moins, une chose était sûre, ses amis étaient de retour, sans quoi le Condor ne bougerait pas, mais il lui était impossible de s’en réjouir. Où allaient-ils donc, sans l’avoir prévenue ? Passablement irritée par son état, elle décida qu’il était hors de question de se laisser abattre à nouveau par ce mal trop gênant, et entreprit de sortir de sa chambre. Elle parvint non sans peine à cheminer dans le couloir jusqu’à la salle principale, en s’appuyant aux parois, mais un virage eut raison de sa vaillance et elle s’effondra en gémissant sur une banquette. Puis elle eut l’impression de flotter dans les airs avant que son estomac ne se noue une fois de plus douloureusement. Elle ne se souvenait pas de pareilles sensations. C’était pire que tout ce qu’elle avait éprouvé jusque là. Il lui semblait que les murs s’inclinaient, que la banquette se soulevait et retombait. Sans avoir pu se raccrocher à quoi ce soit, elle glissa et tomba lourdement sur le sol, où elle resta étendue, les yeux fermés et le cœur au bord des lèvres, en priant pour que son supplice prenne fin.
Dans le cockpit, le Daimyo Shimazu n’en menait pas large. Il avait réussi à dissimuler son inquiétude jusque-là en mais ce qu’il venait de vivre avait failli lui faire perdre tous ses moyens. Heureusement, sa panique n’avait duré que quelques secondes, le temps qu’Esteban reprenne les choses en main. Dès qu’ils étaient montés à bord, le jeune Atlante avait abreuvé le Daimyo d’informations pour devancer ses questions, et il s’était laissé happer par la curiosité. Il avait juste eu le temps de jeter un bref coup d’œil à l’habitacle avant que le pilote n’entreprenne de l’initier aux commandes, ce qui l’avait ravi. Il lui semblait être capable de maîtriser lui aussi l’engin, même si Esteban lui avait assuré que ce ne serait jamais possible, mais qu’il tenait à lui faire comprendre le fonctionnement pour qu’il n’ait pas l’impression qu’il s’agissait de magie. Le Daimyo avait répliqué qu’il ne doutait pas que le Condor était une machine comme une autre, simplement plus sophistiquée, et qu’il devait bien y avoir un moyen de percer ses secrets. Esteban l’avait laissé se bercer d’illusions. Ils avaient décollé, et le pilote avait tenu à laisser les commandes un bref instant à son hôte : il ne fit toutefois aucun commentaire quand le visage de ce dernier perdit son arrogance tranquille. Cette petite frayeur acheva d’assurer au pilote le contrôle de la situation. Il testa la résistance et les nerfs du Daimyo en effectuant quelques manœuvres de démonstration, dont la pauvre Marie avait fait les frais.
E : Comment vous sentez-vous ? Certaines personnes ne supportent pas de voler, mais cela ne semble pas être votre cas. Vous avez de la chance. En tout cas même si le Condor en avait la capacité, vous voyez qu’il est illusoire d’espérer embarquer toute une armée. Je ne connais que quelques personnes qui soient capables de supporter un vol.
S : Et avec de l’entraînement ? On s’habitue à tout…
E : Peut-être…j’étais moi-même sujet au vertige étant enfant.
S : Ah ! Mais voler ne vous effraie pas ! C’est singulier…Je suis sûr que vous pourriez faire des vols d’entraînement pour mes hommes.
E : Vous ne voulez plus garder le privilège de voler pour vous seul ?
S : J’ai savouré ce moment. Mais la sagesse veut que je ne me conduise pas en égoïste, ou je perdrai ma tête !!
E : Je ne suis pas prêt à obéir aux ordres d’un de vos assassins.
S : Quelle naïveté…Croyez vous que vous auriez le choix ? Si vous m’êtes loyal, tout ira bien.
E : Dois-je comprendre que vous êtes satisfait de cette expérience ?
S : Le Sakurajima est magnifique vu d’en haut. Jusqu’à présent, qui pouvait se targuer d’avoir pu admirer un tel tableau ? A part quelques misérables étrangers sans scrupules ?
Le volcan resplendissait sous le soleil matinal. Esteban s’en approcha davantage pour combler son hôte qui s’extasiait à présent et envisageait déjà de faire monter un peintre à bord.
E : J’avoue que cette idée me plait davantage que les précédentes…mais il ne faudrait pas que votre contemplation dure trop longtemps…
S : Que vaut la vie d’un homme face à un tel spectacle ? Mais vous avez raison, j’ai encore besoin de la tête de votre ami sur ses épaules.
Esteban amorça un virage pour rejoindre la côte. Tout s’était passé comme prévu. La situation n’avait pas empiré, si elle ne s’était pas améliorée. De l’autre côté de la porte séparant le cockpit du ventre du Condor, Zia se concentrait pour saisir des bribes de parole. Vaincue par la fatigue après la nuit éprouvante qu’ils avaient vécue, elle avait comme les autres cédé au sommeil malgré son inquiétude, et ne s’était pas immédiatement aperçue que l’oiseau avait décollé. Les manœuvres d’Esteban avaient pourtant fini par la réveiller, et elle avait immédiatement compris que quelque chose n’allait pas. Elle était sortie prudemment de sa chambre et s’était d’abord assuré que les autres resteraient dans la leur jusqu’à ce qu’elle en sache davantage. Elle avait eu un frisson de panique devant le lit vide de Marie, qu’elle avait trouvée gisant à terre, plus morte que vive. Heureusement les turbulences s’étaient calmées et elle avait pu la raccompagner dans sa chambre. Il était évident que la jeune princesse ne se risquerait plus à mettre un pied par terre après sa mésaventure. Prudemment, Zia avait regagné l’extrémité du couloir et s’était approchée de la porte. Elle avait pu identifier la voix d’Esteban, mais pas celle de l’autre homme. Quant à celle de Tao, elle ne la distinguait pas. Elle était bien décidée à consacrer toute son énergie à bloquer la porte faute d’en savoir davantage, car elle avait la conviction que l’étranger présent dans le cockpit n’était pas de leurs amis. Et où était Tao ? Pourquoi serait-il resté avec Mariko et Tadashi, sans Esteban ? La façon de piloter d’Esteban, son décollage sans avertissement, l’absence de Tao, la présence d’un inconnu, tout invitait à la prudence, voire à la méfiance. Zia se rendit bientôt compte que l’oiseau amorçait sa descente. Si Esteban avait l’intention d’ouvrir la porte après l’atterrissage, elle la bloquerait jusqu’à ce qu’elle soit en mesure d’apprécier la situation. Elle comprendrait probablement ses paroles quand il serait juste devant la porte, et elle saurait s’il était seul, accompagné d’un ami ou d’un ennemi. Le Condor se posa. Elle retint son souffle. Les secondes s’écoulèrent. Elle dut se rendre à l’évidence : les deux hommes avaient quitté l’oiseau sans chercher à entrer en contact avec les autres personnes à bord. Elle décida d’avoir la certitude qu’ils ne reviendraient pas. Alors elle tenterait une sortie. Cependant quelques minutes à peine s’étaient écoulées qu’elle les entendit revenir. Cette fois, elle distingua trois voix. Mais la troisième n’était toujours pas celle de Tao. Le Condor décolla à nouveau, et Zia dut réprimer son envie d’ouvrir la porte pour en avoir le cœur net.
Le vol fut rapide, mais remplit d’extase le cœur d’Akira Tokitaka. Son seigneur lui avait fait l’honneur de connaître pareille expérience, et il en mesurait tout le prix.
S : Alors, nous voilà deux à supporter parfaitement de voler, qu’en dites-vous ? Je parie que ceux du clan Ito n’auraient même pas osé monter à bord.
La remarque s’adressait à Esteban, mais flatta la fierté du lieutenant, trop heureux pour se rendre compte qu’il avait servi de cobaye pour son seigneur curieux de savoir si les hommes incapables de supporter de voler étaient si nombreux que ça.
E : C’est remarquable en effet. Mais ne craignez-vous pas d’effrayer vos hommes si nous atterrissons en plein milieu de la cour du château ?
S : Ils sont prévenus. Ils sauront se maîtriser. Ce sera une autre affaire pour ces couards du clan Ito !
E : Quand comptez-vous leur faire la surprise ?
S : Avant la fin de la journée, ils seront à notre merci !Le temps d’établir une stratégie…
E : N’oubliez pas que le Condor sera sur place bien avant vos troupes. Je peux semer la panique mais pas vaincre une armée avec le Condor…
S : Si nous pouvions embarquer plus d’hommes, nous prendrions le château de l’intérieur ! A moins qu’avec une petite troupe d’élite nous nous concentrions sur la capture de ce maudit Ito pendant que vous avec l’oiseau vous tenez ses soldats à distance…Cela marcherait à coup sûr la nuit…
E : Mais le Condor ne peut voler la nuit.
S : Et c’est fort dommage….
E : D’après mes calculs il vaudrait mieux que vos troupes se préparent à partir durant la nuit, nous les rejoindrions dès les premières lueurs du jour. L’effet de surprise serait garanti.
S : Cela veut dire retarder d’un jour notre victoire…et risquer qu’un traitre évente l’affaire…
AT : A mon avis le risque existe déjà. Les soldats qui nous accompagnaient…
S : As-tu donc si peu confiance dans tes troupes ?
AT : Ils vous sont fidèles, tout comme moi ! Pardonnez-moi cette remarque stupide, mais après ce qui est arrivé au village l’autre jour, et l’arrestation de ce traitre, j’ai tendance à me méfier de tout le monde…
S : Et tu fais bien. Mais je crois plutôt que les traitres se recrutent dans les rangs des officiers. Ces villageois qui se sont révoltés, ce traitre que tu as arrêté, vois-tu, ce ne sont que de pauvres bougres sans importance, qui ont agi sans réfléchir parce qu’ils se sont sentis poussés à bout. Ils n’avaient pas l’intention de trahir, ils ont simplement réagi à une situation insupportable.
E : Si vous avez conscience de cela, pourquoi les traiter si durement ? Comme des traitres ?
S : Parce que le résultat est le même : ils ont refusé d’obéir aux ordres. Rébellion, trahison sont deux maux qu’il faut traiter de la même façon.
E : Même si les motivations sont différentes ?
S : Qui te dit qu’elles le sont ? Fondamentalement, il s’agit de renverser le pouvoir en place.
E : Si ce pouvoir crée des situations insupportables, c’est compréhensible, non ?
S : Tu as décidément la vue aussi courte que ces paysans, mais ça ne m’étonne plus. Tu sais, j’aimerais mieux que les paysans travaillent la terre. Nous avons besoin d’eux. Mais quand il arrive un moment où l’ennemi ne nous laisse plus le choix….Enfin, je t’avoue que dans le cas des villageois qu’Akira Tokitaka a cherché à enrôler avec tant de zèle, j’aurais préféré que les choses se passent autrement. Une mort digne sur le champ de bataille est toujours préférable. Et mes sujets sont las de ces violences…mais que veux-tu ? Les villageois auraient du se montrer plus coopératifs. A moins que tu veuilles que je blâme mon lieutenant ? Il est vrai que son action m’a plutôt desservi ces dernières semaines, mais la situation s’est renversée à son avantage, et surtout au mien…Bon, je crois que je vais m’en tenir à la stratégie que tu as proposée tout à l’heure. Les troupes seront mieux préparées. Akira Tokitaka va les galvaniser, n’est-ce pas ? Et nous allons prendre le temps de sélectionner quelques hommes pour voler avec nous et attaquer le cœur du château d’Ito !
Akira Tokitaka comprenait mieux à présent l’honneur qui lui était fait : le Daimyo lui avait clairement laissé entendre qu’il lui laissait une chance de réparer ses erreurs. Il se souvenait de la colère du seigneur après l’affaire de la révolte villageoise, qu’on avait tenté d’étouffer comme on pouvait. Comme le Daimyo ne pouvait plus se permettre de sacrifier des officiers inutilement, il n’avait pris qu’une légère sanction à l’égard de son lieutenant, qui savait qu’un autre faux pas lui serait sans doute fatal. Il avait même songé à passer à l’ennemi…le Daimyo semblait lire en lui comme dans un livre…Mais demain, la victoire assurerait son avenir !
Quelques instants plus tard, le condor se posait dans la cour du château de Kagoshima. Esteban songea qu’au moins, tous les êtres dont il avait la responsabilité se trouvaient réunis dans un même lieu. Il reprit espoir. Il avait du temps avant l’attaque contre le clan Ito, et il pouvait compter sur Zia, il en était certain à présent. Elle n’avait pas trahi sa présence à bord, et ne le ferait pas.
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
- Ziaesteban
- Enfant du Soleil
- Messages : 16
- Enregistré le : 04 nov. 2018, 10:16
- Âge : 28
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Salut ya t'il un petit chapitres prévu pour bientôt ??????,
J'aime : j'aime pas
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Désolée Ziaesteban et les autres, mais il va encore falloir patienter! Mais vous ne le regretterez pas (euh, j'espère)
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
- Ziaesteban
- Enfant du Soleil
- Messages : 16
- Enregistré le : 04 nov. 2018, 10:16
- Âge : 28
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Bien sûr que non plus vous prenez votre temps plus la suite sera meilleur je suis juste un peu impatiente lol
J'aime : j'aime pas
- Ziaesteban
- Enfant du Soleil
- Messages : 16
- Enregistré le : 04 nov. 2018, 10:16
- Âge : 28
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Salut tout le monde toujours pas de petite suite de prévu pour l'instant j'imagine
J'aime : j'aime pas
Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Si si c'est prévu mais comme d'habitude ça prend des proportions...je pars sur une petite suite et je me retrouve avec un roman, donc j'ai pas fini, mais il y aura de la lecture, promis !
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
Yokai Circus