Fanfic à l'usage des mauvais danseurs... | par Fab76

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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fab76
Guerrier Maya
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Fanfic à l'usage des mauvais danseurs... | par Fab76

Message par fab76 »

hello! je savais pas où poster ceci : un début de petite histoire assez débile avec pour protagonistes, nos héros.
je vous aurais prévenu , c'est assez stupide, mais c'est un bon défouloir que d'ecrire des fanfics betassonnes :

alors voila :

épisode 1


Esteban et Zia étaient sur la piste de danse, en train de se déchainer sur des sons technoïdes, au grand dam de Tao. Celui ci était le dos au mur depuis le début de la soirée, embarrassé par ses bras et ses jambes. Il se sentait complètement déplacé dans cette ambiance, car il dansait tres mal. Il lui semblait que ses membres ne se mouvaient pas en rythme et qu'il avait l'air stupide, lorsqu'il avait essayé de se déhancher, au début de la soirée. Alors plein de bonne volonté, il avait suivi ses amis mais s'était senti tellement ridicule qu'il avait pretexté un malaise pour s'esquiver. Il n'était pas retourné sur la piste depuis. A quoi bon? Ces 2 là se regardaient les yeux dans les yeux depuis le début de cette désastreuse soirée, et Tao n'avait pas envie de tenir la chandelle. Mais qu'est ce qu'il s'ennuyait! Qu'y a t il de plus pénible que de voir tout le monde s'amuser autour de vous et être incapable de prendre part à la fête?
Mendoza arriva alors, porteur d'une bière et d'un verre de champomy.
"Hey, Tao, my friend! Have a drink!"
Tao le remercia, et fût soulagé d'avoir quelque chose à faire pour le moment : boire du champomy, quelle bonne idée! voila qui allait au moins lui donner une contenance...
Mendoza avait bien changé depuis leurs aventures et Amérique du Sud. Il avait rapporté quelques pépites d'or et s'était fait faire des bijoux extravagants avec. Il s'était également mis au RnB et se passionnait pour le gangsta rap et la folie bling bling (d'où les fameux bijoux, dont un magnifique symbole de dollar en 2 parties qui s'emboitaient, mais où avait il été pécher cette idée saugrenue?). Il prenait également des cours d'anglais et s'exprimait principalement dans cette langue, pour avoir l'air "up to date, buddy!". D'après Tao, c'était la crise de la quarantaine qui était là, et bien là... en témoignait aussi le magnifique poster de 50cent qui tronait dans sa salle à manger. Mendoza courait apres sa jeunesse...
Tao fut tiré de sa reverie par Mendoza qui revenait, entouré de 2 filles en minijupe qui machaient du chewing gum.
"This is my friend, Tao, fit il à l'intention des 2 pin up. Tao, may I introduce you Jennifer and Mariah, they're so damn hot, man!"
"Salut Tao! firent elles à l'unisson, en souriant de toutes leurs dents. Tu viens danser?"
Sans laisser à Tao le temps de répondre, Mendoza acquiesca: "Oh yeah , baby, yeah, come on, let's go dancing!"
Il prit les 2 filles per la taille et les entraina sur la piste. Au passage, Jennifer attrapa la main de Tao. Celui ci se retrouva donc au milieu de la foule, toujours aussi gauche et avec en prime un début de mal de tête du au champomy....

épisode 2


Esteban vit arriver Mendoza, Tao, et leurs amies. Il avait bien noté le malaise de Tao, plus tôt dans la soirée, et trouvait surprenant que ce dernier revienne sur la piste de danse d'assez bonne grace. Il se dit également que, quel dommage, il n'allait plus danser seul avec Zia puisque la joyeuse compagnie revenait. Esteban observa avec amusement Tao esquisser quelques pas de danse.
C'est alors que la musique s'interrompit et que le DJ prit la parole : "Mmmmmmhhhh Bonsoir Palavas! Ca va bien ce soir? Je veux que ca déménaaage!" puis, redevenant sérieux, du moins autant que pouvait l'être un ancien animateur télé : "Siouplait, siouplait! Il faudrait que le propriétaire de la 205 rouge immatriculée 1983 CO 12 déplace sa voiture. Et c'est reparti pour un tour!!"
"Yo man, that's your car", dit Mendoza. "Zia, vite, s'écria Esteban, ton sac, faut qu'on bouge la bagnole et c'est toi qui as les clés!", et, joignant le geste à la parole, il agrippa le poignet de son amie et l'entraina dehors. Une magnifique Jaguar grise était effectivement bloquée par la 205 de notre ami. A son volant se tenait un homme roux, avec une grande barbe, accompagné de 2 enfants, un garcon blond et une fillette au teint incertain. Le garcon tenait un petit robot rouge entre ses mains. "ah merci d'avoir fait si vite" fit l'homme quand Esteban eut déplacé la voiture, puis il partit. C'est alors qu'un employé de la boite arriva et expliqua à Esteban qu'il lui fallait se garer plus loin, car l'emplacement quitté par la Jaguar était réservé aux VIP. "Tu comprends, mon petit, lui c'était le patron!"
Esteban obtempéra. Il venait d'avancer en direction d'une place libre à 20 metres quand la voiture cala. Impossible de la faire repartir.
"Ooooh Esteban, tu me ferais pas le coup de la panne?" demanda Zia, des étoiles plein les yeux."Euh, ben, c'ta dire", balbutia Esteban, géné. "C'était pas la peine tu sais", reprit Zia. Elle inclina sa tête vers lui et attrapa son visage entre ses mains. Puis, fermant les yeux, elle plaqua ses lèvres contre les siennes. Esteban, plus que ravi car il attendait ca depuis longtemps, depuis la cale à bord de l'Esperanza à vrai dire, se laissa faire. Ils s'embrassèrent longuement.
Des appels de phares les firent revenir à la réalité. Ils provenaient d'une voiture coincée derrière eux sur la route. Esteban reprit ses esprits et essaya encore de mettre le contact , mais rien à faire. "Ecoute, Zia, on est réellement en panne. J'aurais vraiment pas du acheter cette épave, mais le Condor c'est franchement trop voyant. On n'a pas le temps de retourner chercher Mendoza pour qu'il nous aide, alors il va falloir que tu sortes et que tu pousses pour que je puisse la démarrer." Zia fut interloquée. "Quoi??? Et moi qui croyait que tu avais simulé la panne pour pouvoir m'embrasser, tu ne m'as meme pas detrompée! Goujat va!" Cependant, voyant l'énervement du conducteur de l'autre auto, Zia sortit et poussa. Le moteur hoqueta puis se mit en marche et Esteban se gara à l'endroit voulu. Il revint vers elle. "Allez, Zia, quoi, fait pas la tete! Sans rancune! Toi aussi tu voulais m'embrasser, avoue!" et il lui plaqua un gros bisou sur la joue. "Bon, ca va pour cette fois, l'excusa Zia. Allons voir ce que font les autres." Et ils rentrèrent dans la discothèque.

épisode 3 :


Après le départ précipité d'Esteban et Zia, le DJ Cricri La Dèche reprit le micro : "et maintenant, c'est l'heure des slows, mwais, allez, tous sous la boule à facettes!". Et la musique de retentir : "Dreams, are my reality..." Jennifer se saisit de Tao et ils commencèrent à danser. Mais Tao était tellement maladroit qu'il marcha plusieurs fois sur les pieds de la jeune fille. Celle ci se recula alors un peu et voulut entamer la conversation : "Alors, mon poussin, tu viens d'où?" Elle réalisa sa maladresse et un silence géné s'installa entre eux, Tao maudissant interieurement sa tenue traditionnelle. Un gaillard blond, avec les cheveux au carré, porteur d'un glaive rangé dans son dos, apparu soudainement. Il fit, montrant un sourire 'ultrabright' : "Tu viens danser, bébé?" à l'intention de Jennifer, puis glissa, l'air mauvais, à Tao "Dégage, minus!". Celui ci partit donc, mi vexé mi soulagé. Il réalisa soudain qu'il n'avait pas vu Picchu depuis un bon moment, et commença à jeter des regards paniqués à travers la salle. Il aperçu un petit tas vert inanimé sur le comptoir du bar, et s'approcha. C'était bien Picchu, qui ronflait allègrement au milieu du vacarme, en train de cuver ce qui avait l'air d'être un Martini. Le perroquet avait du se poser sur le bord du verre oublié là à moitié plein et, curieux, avait du gouter. Tao s'assit au bar. Une voix familière retentit : "Qu'est ce que je vous sers?" Levant les yeux il vit alors..."Maïna?" "Tao?" Tous 2 sourirent spontanément."Tu travailles ici?" demanda Tao, reprenant ses esprits."Oui, répondit elle, je mets de l'argent de côté pour les études. J'ai décidé d'étudier les civilisations précolombiennes à la fac. Et toi, que fais tu?" " Oh, pour le moment je suis en vacances, et à la rentrée j'intègre l'école d'ingénieur aéronautique." "Esteban et Zia sont ici avec toi?" " Oui, ils sont partis bouger la voiture et... tient, les voila qui reviennent! Hé oh, les amis!". Tao agita les bras et nota au passage que son mal de tête avait miraculeusement disparu. Esteban et Zia furent aussi tres surpris de revoir Maïna. Après les effusions d'usage, elle leur demanda ce qu'ils comptaient faire. Esteban répondit qu'il allait faire l'école de pilote de ligne, et Zia, qu'elle se destinait à devenir archéologue. La dessus Mendoza vint les rejoindre car il avait soif d'avoir dansé non stop depuis le début de la soirée. "Hey, Yo Maïna! What a surprise! But...stop staring at me like that! That's my new way of being! I'm aware now, peace and love! Now, give me a drink! A tequila! Let's celebrate!" "Maïna, ne t'en fait pas, ça lui passera" dit Tao qui n'arrivait pas à détacher son regard d'elle et avait vu sa confusion à l'intervention de Mendoza. C'est alors qu'un grand fracas se fit entendre car 5 punks avaient forcé l'entrée de la discothèque et se frayaient un passage vers le bar, à grand renfort de coups de poing dans tout se qui génait leur passage.


épisode 4

Zia les regarda s'avancer. Celui qui avait l'air le plus patibulaire ouvrait la marche. Il renversait les tables sur son passage comme des chateaux de cartes. 2 autres hommes le suivaient, se soutenant mutuellement car ils étaient blessés. L'un d'eux, arborant de longs dreadlocks et un tatouage de dragon sur le bras droit, avait un oeil au beurre noir. Son compère, un petit brun à l'air teigneux, était tout plein d'égratignures aux bras. Fermant la marche venait tout d'abord un garçon coiffé d'une magnifique crête verte, avec de lourdes chaines pendant à sa taille en guise d'ornement. Le dernier individu éblouit Zia. Et pour cause! Il ressemblait à Brad Pitt (periode Entretien avec un vampire, note de l'auteur). Une croix se balançait à son oreille gauche.
Le premier atteignit le bar. Tao ne pouvait s'empecher d'être fasciné par sa belle crête bleue. "Serveuse! 5 bières, et plus vite que ça sinon ça va mal se passer!" éructa-t-il. "Ouui..." fit Maïna d'une toute petite voix, et elle sortit 5 chopes. Les verres s'entrechoquèrent tant elle tremblait. Le sang d'Esteban ne fit qu'un tour. Irrité par le comportement de l'inconnu, il l'apostropha : "Dites donc, vous pourriez pas mieux vous conduire? On vous a pas appris la politesse?" Zia, Maïna, Tao et Mendoza restèrent médusés par une telle audace. Entre temps, les 4 autres loubards avaient rejoint leur comparse. Le plus jeune pris la parole : "Excusez mon frérot, mais on a eu une dure journée. On vient de mettre la patée à une bande rivale, et ça a pas été de la tarte, vous pouvez me croire! Et comme mon frère est très soupe au lait, il faut qu'il relache la pression. Mais il a de très mauvaises manières, encore une fois, excusez le!". 'Frérot' ne dit rien et les ignora superbement. Maïna venait de finir de remplir les verres. Tous les 5 burent en silence.
Esteban, dont la curiosité était piquée par cette histoire de bandes rivales, les interrogea : "Alors comme ça vous faites partie d'un gang?" " Oui, on est les Cavaliers du Zéphyr", répondit pompeusement le petit brun. "C'est lui votre chef?" s'enhardit Esteban en désignant l'homme à la crête bleue. "Non, répondit le beau blond, notre chef n'est pas là. Elle ne veut pas qu'on boive alors on a du la semer en chemin." Il jeta des regards de connivence à ses comparses et tous rirent d'un petit air entendu. C'est à ce moment là qu'une femme aux cheveux mauves fit son entrée. Elle se dirigea, fort en colère, vers le groupe. "Vous savez que je n'aime pas que vous buviez, ça va encore mal finir! Allez, on rentre à la maison, et pas d'histoire sinon vous serez punis!" Le petit jeune jeta un regard à Esteban en haussant les épaules d'un air de dire "c'est la vie!" Tous tournèrent les talons comme un seul homme, et sans risposter, ils partirent.
Maïna poussa un ouf de soulagement. Tao lui apporta un tabouret pour qu'elle puisse s'asseoir car ses jambes tremblaient. Le silence s'installa pour quelques minutes, le temps pour chacun de se ressaisir. "Et bien, on l'a échappée belle, finit par dire Zia. Bon, on fait quoi maintenant?"

épisode final

"Il est 2:50, la boite va fermer, annonça Maïna, et je suis fourbue. Je crois que je vais rentrer me coucher." Les 4 autres acquiescèrent en baillant à qui mieux mieux car ils étaient tres fatigués apres cette soirée riche en evènements. "Mais au fait, tu habites vers où? demanda Tao à Maïna. Nous, on est au Camping des Flots bleus, si tu dois aller par la bas, on peut te ramener en voiture." "J'habite juste à côté" répondit elle. Nos amis déposèrent donc Maïna chez elle et tous les 5 décidèrent de passer la journée du lendemain ensemble, car c'était le jour de repos de la petite serveuse.
Tout le monde dormit tard et Maïna les rejoignit vers 13h pour le déjeuner. Zia était en train de réchauffer une boite de lentilles aux saucisses sur le camping gaz, et Esteban faisait la grimace. En attendant que tout soit prêt, Tao servit en apéro du pastis et des cacahouètes. Ils mangèrent. Maïna avait apporté pour le dessert un délicieux fraisier qui leur attira toutes les guêpes du camping. Après le repas, Mendoza mit son plus beau slip de bain, s'oignit le torse d'huile pour faire ressortir ses muscles, mit tous ses bijoux, des lunettes de soleil, et posa négligemment une casquette de travers sur son crane. "Yo bros, I'm going to the beach!" "Ouais c'est ça, dis plutot que tu vas draguer, lui rétorqua Esteban en lui faisant un clin d'oeil. Mais n'oublie pas de passer où tu sais..." "Yeah, don't worry, bro."
Les 4 autres partirent peu apres et passèrent leur apres midi sur la plage, à discuter, rire et se baigner.
Le soir venu ils retrouvèrent un Mendoza solitaire et tout déconfit à la tente. D'apres celui ci, "Chicks don't understand english, what a shame!". "Tu parles, pensa Esteban, il les a faites fuir avec son huile qui pue et ses bijoux de Baracuda!!!", puis, à voix haute : "c'est la fête du camping ce soir, il y a un barbecue offert et des animations." C'était un barbecue de roi. Il y avait plein de bonnes choses, et à profusion : saucisses, merguez, cotelettes d'agneau, hot dogs, salades, fruits, pizzas...Esteban, qui avait à peine touché aux lentilles aux saucisses du déjeuner, s'empiffra. Les autres ne laissèrent pas leur part au chien non plus. Puis, vint l'heure des animations. La principale était l'élection de Miss Camping. Quelle ne fut pas la surprise de Zia et de Maïna de s'entendre appeler sur le podium comme candidates! Esteban et Mendoza se tapèrent dans la main en éclatant de rire, et Zia compris en un clin d'oeil : Mendoza avait été chargé par Esteban de les inscrire en douce, et il l'avait fait après le déjeuner avant de partir à la chasse aux minettes.
Bien malgrè elles, Zia et Maïna se retrouvèrent sur l'estrade parmi une vingtaine de candidates. L'élection se passait en 3 temps. Le premier était juste un passage à l'applaudimètre qui laissait passer 10 jeunes filles. Le 2eme round fut plus délicat car il s'agissait de chanter. Les 2 filles n'avaient préparé aucune chanson. Finalement Zia opta pour 'Magnolia forever', de Claude François, et Maïna pour les 'Rois Mages', de Sheila. Deux autres postulantes, qui avaient l'air de ne pas beaucoup s'aimer entre elles, étaient tres douées. La premiere, une tigresse aux cheveux verts, avec des bas résilles et maquillée à la truelle, chanta 'Antisocial', de Trust. La seconde, dotée d'une longue chevelure rose et de curieuses boucles d'oreille en forme d'étoile, interpréta 'Like a Prayer', de Madonna.
Ce furent les 4 finalistes. Pour le dernier passage, il fallait danser sur scène avec un partenaire. Alors que toutes les 4 attendaient sur le coté du podium, la diablesse aux bas résilles fit un croche pied à la fan de Madonna. Celle ci trébucha et tomba de l'estrade, se foulant la cheville. Toutes 2 furent disqualifiées. Zia et Maïna firent monter Esteban et Tao sur la scène pour le concours de danse. Tao eut des sueurs froides à l'idée de se ridiculiser devant tant de monde, mais il ne voulait pas décevoir son amie. La musique commença : 'Come on let's twist again...' Maïna regarda Tao dans les yeux et lui fit signe de faire comme elle avec les jambes. "Plus facile à dire qu'à faire!" se dit Tao. Mais il tint bon et dansa le twist avec plus ou moins de bonheur.
Vint le moment des résultats. Zia fut élue Miss Camping des Flots bleus et remporta une petite coupe de métal doré. Maïna, comme 1ère dauphine, reçu un panier garni contenant divers produits du terroir, notamment de la charcuterie. Mendoza glissa quelques mots à l'oreille de l'animateur puis monta sur la scène. Il avait décidé de rapper et d'interpréter 'Je danse le mia' pour clore la soirée en beauté. Esteban et Zia l'applaudirent par avance, quelque part admiratifs de la superbe inconscience de leur ami.
Pendant que Mendoza faisait son show, Tao prit Maïna à part : "Je vais devoir partir dans 2 jours car les vacances sont finies. Mais j'aimerai beaucoup qu'on reste en contact, si tu es d'accord. Voici mon numéro de téléphone et mon adresse mail." Puis, timide, il se détourna et fit mine de partir. "Tao!" Il fit volte face. "Tiens, voila mes coordonnées. Je serai ravie qu'on s'écrive et qu'on se téléphone." Soudain, tout lui parut clair. Il s'approcha de Maïna et ils s'embrassèrent, alors que le ciel s'embrasait sous les feux d'artifice qui cloturaient la soirée.


générique : (à lire en faisant defiler grace à la souris, apres avoir mis la chanson de fin en arriere plan)
http://youtube.com/watch?v=9wKboOd7E2E
Esteban : :Esteban:
Zia : :Zia:
Tao : :Tao:
Mendoza : lui meme (euh, himself)
Maïna : elle meme
Picchu : :Pichu:
les 2 filles de la boite de nuit : J Lo et Mariah Carey
le DJ Cricri la Dèche : Christophe Dechavanne
le boss ds la jaguar et ses enfants : Ulysse (il va revenir), Telemaque , Themis et Nono
le type qui pique la cavaliere de tao ds la boite : Adam, Prince d'Eternia, defenseur (detenteur?) du secret du chateau des ombres
les Cavaliers du Zephyr : les Chevaliers du Zodiaaaqueuh, contre les forces demoniaaaqueuh
les concurrentes malheureuses du concours miss camping : Jem et ???? (pizzazz?)(la pizza c'est tout ce que j'aime! ok ok, :arrow: :arrow: )


et voila, c'est fini les amis!
ps : je sais que c'est la chanson de generique du debut, mais c'est pas grave

( ecrite suite à reflexion sur topic sondage 'esteban et zia s'aiment' : on va qd meme pas laisser Tao tout seul????? ;)



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c'est pas la suite... c'est un prélude... x-)


Le 21ème siècle.
Des 4 coins de Paris, de trop nombreuses voitures partent à la conquête d'un nouveau monde.
A bord de ces navires, des hommes (mais aussi des femmes et des enfants), avides de repos, de farniente et de vacances, à la recherche de bonne bouffe.
Qui n'a jamais révé de ces buffets à volonté, de ces hotels lointains, peuplés de personnel hotelier, ou d'un club med qui soudain se revelerait au détour d'un chemin de la Lozere profonde.
Qui n'a jamais révé de voir sa carte bleue souveraine guider ses pas, au coeur de la campagne francaise, vers la richesse et l'histoire des Fabuleux Trous Perdus....


seuls 3 des 7 Fabuleux Trous Perdus sont connus à ce jour:
Trifouillis les oies
Cuje
Perpette les Olivettes
les autres sont toujours cachés....

et voila la suite....(qq part entre la réalité et 24)

PROLOGUE

Une année scolaire s'était écoulée. Après la fin des vacances, chacun était reparti chez soi. Esteban, Zia, Tao et Maina avaient étudié dur et réussi leur année. Pour feter cette bonne nouvelle commune, ils avaient rendu visite à Mendoza, qui avait passé l'année en immersion linguistique totale à Edimbourg. Ce dernier devait rentrer avec nos 4 amis sur Mende, en Lozère, où il avait de la famille.

chap.1 / 4 - 5h

Il était 4 h du matin quand le réveil sonna. Ce fut un vrai branle bas de combat dans l'appartement de Mendoza à Edimbourg. L'avion qui ramenait les 5 amis à Paris devait décoller à 6h45. Mendoza, Zia et Maina restèrent trop longtemps dans la salle de bains, et du coup Esteban et Tao purent à peine se débarbouiller avant de partir. Personne n'eut le temps de prendre un petit dejeuner.
Le taxi arriva à l'heure convenue les chercher devant la porte. Personne ne parla pendant le trajet menant à l'aéroport, car personne n'était vraiment réveillé. Pour feter leur dernier jour en Ecosse, le groupe était allé visiter les catacombes d'Edimbourg vers 22h la veille, et, le temps de revenir à la maison, il était minuit quand ils s'étaient mis au lit. Rien d'étonnant alors à ce qu'ils soient tous au radar.
Le chauffeur de taxi était en revanche d'humeur guillerette et dissertait tout seul sur l'absence de circulation à cette heure matinale. "Tu m'étonnes!" marmonna intérieurement Esteban. Les rues étaient envahies de brouillard et cela conférait une atmosphère mystérieuse aux vieilles rues du centre ville.
Puis le taxi arriva en périphérie, et, finalement, la silhouette de l'aéroport se profila, émergeant du brouillard.

chap.2 / 5 - 6h

Zia régla le chauffeur et, chacun avec sa valise, ils entrèrent dans le batiment. Le choc fut rude. C'était la cohue.Des passagers en partance faisaient la queue aux guichets d'enregistrement. Des hotesses aidaient des gens effarés par le brouhaha et l'ambiance électrique. Il faut dire que de nombreux vols décollaient presque simultanément, ce qui expliquait l'affluence à une heure aussi matinale.
Maïna avisa les bornes d'enregistrement automatique. "Ca sera plus rapide avec ça" dit elle. Apres quelques essais malchanceux, tous les 5 furent enregistrés. Puis vint le passage des portiques de sécurité pour arriver en zone d'embarquement. Là, pour tromper l'ennui en attendant l'heure d'embarquer, le groupe fit le tour des boutiques en duty free.

chap.3 / 6 - 7h

Zia acheta un porte clé orné d'un chardon et un magazine de potins. Mendoza fit l'acquisition d'une paire de Ray Ban car il était désormais dans une phase 'Men in Black'. Il essaya de partir sans payer en sortant de sa poche un gadget pourvu d'une lumière rouge au bout et en le brandissant sous le nez de la caissière. "Sorry!" fit il. Il s'étonna lorsque la vendeuse lança les agents de sécurité à ses trousses. Il faillit aussi s'acheter un costume noir, mais, sa valise étant pleine à craquer (ce fut du moins ce que décréta Tao), il y renonça.
Dix minutes avant l'heure prévue du décollage (6h45) ils partirent vers l'avion. La vue de leur appareil fit se dresser les cheveux d'Esteban sur sa tête. "Mais c'est quoi ce coucou? Il date de quand?" Le petit avion devait contenir une quarantaine de passagers au maximum. Il avait l'air vétuste, avec sa peinture délavée qui s'écaillait par endroits. Mais ce qui surprit le plus Esteban, en tant qu'élève pilote, furent les moteurs à hélice. "Pourvu qu'on arrive entiers à bon port!" pensa t il.
Ils s'installèrent à leur place respective, non sans quelque appréhension.

chap.4 / 7 - 8h

Une fois assis dans son siège, Tao s'endormit. Il se réveilla trois quarts d'heure plus tard, pour se rendre compte qu'ils n'avaient toujours pas décollé. Dans l'avion le silence régnait, interrompu seulement par le ronflement d'un gros homme assis de l'autre coté de l'allée. Tao décida de patienter. Après quelques minutes, l'hotesse annonca que le retard était du à une panne 'mineure' qui serait bientot réparée et invitait les passagers à attendre dans le calme. Tao regarda le tarmac à travers le hublot, puis compta ses doigts. Ouf, ils étaient toujours 10! Enfin, l'hotesse annonça que l'avion était pret à prendre son envol. "Pas trop tot!" se dit Tao.

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chap. 5 / 8 - 9h

L'avion était maintenant au dessus des nuages et maintenait son cap sur Paris.
Tao s'assura que ses 10 doigts étaient bien tous à leur place. Depuis quelques temps, il souffrait de TOC. Il lui fallait recompter ses doigts en permanence, et il ne pouvait allumer la lumière dans une pièce qu'apres avoir fait fonctionner l'interrupteur 5 fois.
Zia ouvrit son magazine et lut avec interet un article sur la déchéance de Britney Spears. Puis elle passa à la rubrique 'les stars et la mode'. Elle termina par la nouvelle vie de Posh exilée aux USA.
Esteban et Maïna dormaient. Enfin, Mendoza examina les autres passagers le plus discrètement possible, car il soupçonnait un alien de s'etre infiltré à bord. L'homme assis juste à coté de lui attira son attention. Il était grand, brun, et ses cheveux noirs de jais tombaient aux épaules. Il avait un peu l'air d'un Inca, et portait un grand chapeau de paille. Mendoza, qui s'ennuyait, décida d'en avoir le coeur net et engagea la conversation. "good morning, Sir. Please let me introduce myself. I'm Mendoza, and i come from Lozere." "Hein? fit l'autre. Désolé, j'comprends pas." " Tres bien, je suis parfaitement bilingue. Mon nom est Mendoza. Enchanté." Ils se serrèrent la main. L'inconnu resta silencieux. Mendoza revint à la charge. "Je rentre chez moi, en Lozère, avec des amis. J'ai passé une année merveilleuse à Edimbourg. Et vous, où allez vous, monsieur...?" "Mon nom est Joe. Je voyage en Europe." fit il froidement. Cela ne fut pas pour décourager Mendoza. "Vous n'auriez pas des origines Inca, ou Maya, ou d'Amérique du Sud? C'est un endroit que je connais tres bien." Joe soupira. "Mon grand père était un Cheyenne et vivait dans le Mississippi. J'ai effectivement des origines Américaines, mais du Nord, pas du Sud. Mes parents sont venus s'installer en Suisse apres la guerre. Maintenant excusez moi, je dois aller aux toilettes." Mendoza se poussa et le laissa passer.
Arrivé au bout de l'allée centrale, Joe se retourna brutalement, faisant ainsi face aux passagers, et brandit un revolver. "Je veux que tout le monde reste calme. Ceci est une prise d'otages. Je vais détourner cet avion sur Moscou, avec l'aide de mes complices. Ils sont 2, parmi vous, et n'interviendront qu'en cas de besoin. Nous allons demander 3 millions d'euros de rançon, en petites coupures, et vous échangerons contre l'argent à l'aéroport de Moscou. Ah, surtout, ne tentez rien. Nous sommes armés, tous les 3, et n'hésiterons pas à faire usage de nos armes à la moindre tentative de rébellion." Un sourire cruel se dessina sur ses lèvres.
Esteban et Maïna s'étaient réveillés. La stupeur se lisait sur tous les visages. Puis ce fut l'effroi. "Esteban, j'ai peur" dit Zia en s'accrochant au bras de son ami. "T'en fais pas, répondit il, on a deja vu pire." Tao se recroquevilla sur son siège, pris de panique. Mendoza se dit que finalement son flair ne l'avait pas tellement trompé. Sauf que ce n'était pas un ET qu'il avait débusqué, mais un malfaiteur.
Maïna, elle, eut le reflexe de se retourner pour scruter les autres passagers et tenter de demasquer les 2 complices. Au dernier rang se trouvaient 2 individus à l'air louche. Le premier avait des fossettes, une large figure et ses cheveux noirs, raides, tombaient au niveau de ses machoires carnassières. Le second, un noir avec une coupe afro, tenait une Bible. Mais il n'était pas en train de lire. Lui et son acolyte regardaient attentivement la scène, en souriant d'un air entendu. Le noir fit un clin d'oeil à Maïna, ce qui la fit sursauter et détourner la tête vers l'avant de la cabine.



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et voilà! maintenant je vais aller déguster ma pizza faite maison....

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Joe reprit la parole :"Bon, maintenant je vais annoncer au pilote sa nouvelle destination. Ne tentez rien derrière mon dos sinon je le tue! Hé toi, le stewart, ouvre moi la porte du cockpit." Ce dernier s'éxécuta.
Les passagers entendirent quelques exclamations puis une détonation. Le copilote avait voulu jouer au héros et Joe l'avait blessé à l'abdomen. La balle avait également endommagé le tableau de bord, si bien que l'avion piqua du nez. Esteban entendit le stewart rapporter le fait à l'hotesse à voix basse, alors que tous deux essayaient au mieux de gérer la crise et de rassurer les gens : "Pas d'inquiétude, gardez vos ceintures attachées, pas de panique!" En tant qu'élève pilote, Esteban comprit immédiatement le danger de la situation et alla voir le stewart. "Laissez moi entrer, je vous ai entendu, je peux les aider, je peux remplacer le copilote." Devant sa détermination, l'autre le laissa faire. Sans se soucier de Joe, toujours présent et armé, Esteban inspecta le tableau de bord. A l'endroit de l'impact, une sorte de commutateur avait sauté. Esteban se saisit de la partie centrale de son médaillon et l'introduisit dans le trou béant, remplaçant ainsi la partie manquante. Il actionna ce mécanisme de fortune, le pilote remit les gaz et l'avion releva le nez. "Tu peux copiloter mon garçon?" demanda le commandant. "Oui, je crois." répondit Esteban. "Très bien, fit Joe. Que ceci serve de leçon, clama t il à l'attention du reste des voyageurs. Je ne plaisante pas. Toi, et toi, reprit il en direction du personnel navigant, emportez cet homme dans la cabine et occupez vous de lui."
Un calme précaire s'installa. Tao recommença son manège avec ses doigts. Son voisin de derrière lui demanda ce qu'il avait et si ça lui prenait souvent. "Et bien, dès que je suis stressé, je recompte mes doigts, c'est plus fort que moi. J'ai des TOCs." "Vraiment? Enchanté, Jean Luc, producteur. Je recherche des personnes atteintes de TOCs pour une emission, justement. Ca te dirait de passer à la télé?" Les yeux de Tao s'éclairèrent. "Ca oui alors! J'ai pas que ça vous savez, j'en ai plein d'autres..." et il commença à énumérer ses manies.
Au fond de l'appareil, le gaillard aux machoires carrées dit à son compère: "Je tiens plus, faut que j'y aille." Il s'enferma dans les WC.

chap. 6 / 9 - 10h (ou plutot 10- 11h, changement de fuseau horaire oblige)

Le preneur d'otage se tenait à la hauteur de Zia. Celle ci, qui avait tres faim, finit par rassembler son courage et lui dit : "Excusez moi, j'ai très faim, j'ai pas pris de petit déjeuner et ça me manque. Je peux avoir un sandwich?" "Mais oui ma belle, naturellement. Hep, stewart? C'est quoi ton nom? Et celui de l'hotesse?" "Moi c'est Jonathan, voici Jennifer" répondit l'homme, blême. "Et bien, Jonathan et Jennifer, faites votre boulot, servez nous donc à manger et à boire!" Ils allèrent chercher les plateaux repas et commencèrent la distribution par le fond de la cabine. "Jambon - beurre ou Royal Cheese?" "2 Royal Cheese, un pour moi et l'autre pour mon ami qui est aux toilettes" fit le lecteur de Bible.
La distribution des repas se passa sans incident. Ragaillardie par un savoureux jambon-beurre et un verre de Champomy, Zia recommença à parler à Joe, non sans quelque involontaire audace, due au Champomy. "Et ben vous alors, vous êtes sacrément fort pour détourner un avion comme ça! Waouh!" "Eheheh, se rengorgea t il, c'est qu'il n'y a pas grand chose qui me fasse peur, voies tu ma jolie." "Oh allez, y'a bien quelque chose que tu (j'peux te tutoyer, on est potes maintenant!) supportes pas quand meme? J'veux savoir!" "Et bien... j'ai tres peur des chiens" finit par admettre Joe.
Une brunette coiffée au carré et dotée de grosses lunettes qui revenait des toilettes l'entendit. De retour à sa place, elle s'entretint avec les 4 autres passagers (2 hommes, une jeune femme et une grand mère) qui voyageaient avec elle. A l'issue de la discussion, la grand mère se leva et couru de façon très maladroite vers Joe. Elle était courbée en 2 et ses mains touchaient le sol. Finalement, elle s'arreta devant lui et se redressa. Son déguisement tomba. C'était en fait un genre de chien loup à l'air demeuré. Il faisait le beau, la gueule grande ouverte devant Joe, les babines dégoulinantes et sa queue remuait joyeusement. Joe perdit ses moyens et lacha son revolver, les yeux exhorbités et saisi de panique. Les 2 compagnons de la petite brune, profitant de ce relachement, sautèrent sur lui et le maitrisèrent. Ensuite, ils le saucissonnèrent fermement grace à des ceintures de sécurité récupérées sur différents sièges. Paralysé par la peur, Joe se laissa faire.
"Bravo Scoubi, bon chien" dit le premier des 2 hommes, un blond avec un pull blanc à col en V. "Ben alors, il est où le rabe de sandwiches?" demanda son compagnon, un grand échalas avec quelques poils de barbe. "Oh oui, des sandwiches!!! pensa le chien. Mmmmmmmhhhh!"
La porte des toilettes s'ouvrit sur le passager du fond. Il vit le spectacle de son chef attaché et mort de trouille face à un gros chien un peu niais. Il jeta un coup d'oeil à son acolyte. Ce dernier haussa les épaules d'un air désabusé. L'autre revint s'asseoir et ils mangèrent sagement leur Royal Cheese.

chap 7. Epilogue

Tous les passagers étaient joyeux et feterent ça avec du Champomy. Le vol reprit sa course vers Paris.
Le copilote reçu les premiers soins du Docteur Baker, qui par chance se trouvait à bord.
Esteban aida le commandant de bord à poser l'engin à Roissy sans qu'il y ait de degats supplémetaires et il ne manqua pas de s'en vanter par la suite aupres de ses amis apprentis pilotes.
La police receptionna Joe à son arrivée à paris. Il fut accueilli par un "Hé là qui va là?" émanant d'un inspecteur un peu louche.
Le chien - héros et ses heureux propriétaires furent félicités par les autorités et Scoubidou eut droit à son poids en sandwiches.
Les 2 filous complices de Joe ne furent pas démasqués (bien que Maïna avait sa petite idée) et partirent sans demander leur reste à Paris (il y avait un excellent McDo sur les Champs Elysées leur avait on dit)
Zia, Maïna, Esteban Tao et Mendoza continuèrent leur chemin semé d'embuches vers la Lozère ... mais cela est une autres histoire!

PS : Tao eut son heure de gloire sur France 2 à 20h50... x-)



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En attendant la suite....
voila en gros l'interieur de ma tete quand j'ai écrit la 1ere histoire...(sans cachetons x-) )

Maina : tiens, il me fait rire le drole de zigoto à tunique jaune!
Jem : allez Mendoza arrete de bouder, mais non je t'ai pas trompé avec l'inspecteur Gadget!
Pizzazz : mmmh... me ferais bien le type avec les cheveux bleus de l'autre coté...
Ulysse : tu vois Telemaque, comment s'amusent les jeunes de nos jours...

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etc...etc....



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aujourd'hui c'est journée cités d'or... pendant que le condor sèche, j'ai attaqué une petite histoire dont l'idée a germé au cours d'un certain chat...


BACK TO LOZERE


Cela faisait deja 2 semaines qu'ils étaient arrivés en Lozère, et ils n'avaient toujours rien trouvé. Pas le moindre dealer à l'horizon. Cela ne pouvait plus durer. Il leur fallait des pilules. Il faut dire que, perdus comme ils l'étaient au milieu de nulle part, il leur aurait fallu une voiture pour arriver au bourg le plus proche. Mais la 2CV de Mendoza refusait obstinément de démarrer. Esteban n'y tenant plus, réunit ses amis dans la cour. "Ecoutez, tous. Nous n'avons plus rien à fumer, et la réserve de pilules multicolores est presque à sec. Je propose que nous partions à pied nous ravitailler à Saint Chély d'Apcher. Je connais quelqu'un qui nous aidera, là bas. Partons dès que nous serons prets. Maïna, tu resteras ici pour garder la maison. On te laisse Azraël, il t'aidera en cas de pépin." "D'accord Esteban, allons nous préparer". Dix minutes plus tard, ils se réunissaient de nouveau dans la cour, fin prêts. "Vous pensez qu'accessoirement on aura le temps de passer au garage chercher une nouvelle tête de Delco pour la deuche?" demanda Mendoza. "On fera un détour, promis" répondit Esteban. " En route mes amis!" Après avoir dit au revoir à Maïna et Azraël, ils partirent d'un bon pas.
Le soleil cognait fort sur le plateau du Larzac. Les 4 amis bavardaient joyeusement chemin faisant. Zia avait pris son épuisette à papillons et captura 2 spécimens fort jolis. Elle les tua puis les mis soigneusement dans une fiole de formol. Esteban, lui, ramassa des fleurs des champs pour les offrir à Zia. "Elles sont magnif..." commença t elle à s'extasier "Aïe.... Oh tu as mis un chardon dedans! Et tu te crois drole?" " Oui!!!" répondit Esteban, en souriant de toutes ses dents. "Bon, il est midi, j'ai faim" dit Tao. "Arretons nous.""OK. Zia, prépare à manger" dit Esteban. "Je m'occupe du feu." Zia sortit une boite de lentilles aux saucisses. Esteban, Tao et Mendoza se regardèrent en faisant la grimace. Zia surprit leur regard. "Allez, c'est pour vous donner des forces!" fit elle. Ils mangèrent puis se reposèrent un peu. Esteban et Tao se partagèrent une cigarette qui fait rire. Mendoza but un verre de Champomy. Ils repartirent.
L'apres midi fut assez morose, car les lentilles leur avaient causé quelque inconfort intestinal, et Mendoza dut faire plusieurs escales derrière les buissons. Enfin, ils s'arretèrent pour la nuit. Cette fois, Zia leur servit des flageolets avec du fromage de tête en entrée. Mendoza, pas encore remis de ses problèmes gastriques ne mangea pas beaucoup. Bien lui en pris : Tao, affamé, mangea la part de Mendoza et dut aller vomir dans le quart d'heure suivant la fin du repas. Esteban et Zia eurent quant à eux la nausée toute la nuit. "Je crois que le fromage de tête était un peu passé" remarqua cette derniere, entre 2 hoquets.
Le petit matin ne les trouva pas frais du tout. Ils gémissaient, se plaignant à qui mieux mieux, le teint olivatre et les yeux vitreux. Finalement, la petite troupe reprit la route. "Et ce coup ci, on mange au restaurant!" dit Mendoza. "Y'en a marre de la cuisine qui rend malade de Zia!" "Mais tu n'avais qu'à la faire toi même, la cuisine, si ce que je fais est si mauvais", rétorqua t elle,amère et blessée dans son amour propre. " Excuse moi", fit Mendoza, penaud."Ca m'a échappé. Quoique je pense bien que je saurais faire réchauffer une boite de lentille...." nuança t il.
Vers 13 heures, ils n'avaient toujours pas trouvé de restaurant car le coin où ils cheminaient était vraiment perdu. "Bon, on fait quoi maintenant? Je peux faire une omelette aux champignons, à moins que cela ne vous déplaise" fit Zia. "Attends, on va bien trouver quelque chose" répondit Mendoza, aux limites du désespoir culinaire. A 15 heures, Esteban décida qu'ils avaient assez cherché et que l'option omelette n'était pas si mal. Celle ci fut délicieuse et Zia recut les compliments de tous, ce qui la fit rosir d'aise. Cependant, quelques minutes après la fin du repas, Esteban vit une chose étrange : un éléphant rose s'abreuvait dans le ruisseau qui passait non loin de là. Il lui vint un doute horrible. "Zia, avec quoi as tu fait cette omelette? avec quels champignons? " " Une boite que j'ai trouvé dans le 2ème placard de la cuisine. Pourquoi?" "Quoi?" s'exclama Tao "Mais ce sont des champignons hallucinogènes, et en plus ce sont les derniers qu'il nous restait. Ah c'est pénible d'avoir ces chenilles sur tout le corps. Ca me gratte." "Oh mon Dieu, Tao, non, ne marche pas là, tu vas écraser un minipouss!" dit Mendoza en le poussant violemment. Tous 2 allèrent rouler dans le ruisseau. "Je me noie! A l'aide!" cria Tao, qui avait l'eau aux chevilles. "Vite, une corde" fit Esteban, empoignant un serpent et le lançant dans l'eau pour que Tao l'attrape. Mais celui ci était sorti entretemps, aidé par Mendoza. "Oh comment pourrai je jamais te remercier mon ami! Je te suis redevable de la vie!" dit Tao à Mendoza, les larmes aux yeux. "Mais de rien Tao, ce fut un vrai plaisir... non, je t'en prie, ne pleure pas!" répondit Mendoza, à son tour au bord des larmes. Ils se tombèrent dans les bras, pleurant à chaudes larmes.
"Je pense qu'il faut attendre que les effets hallucinatoires se dissipent" fit Zia. Puis : "Oh, et moi, et moi!" Elle courut vers Tao et Mendoza, se jetta dans leur bras et pleura avec eux. Esteban, ne voulant pas être en reste, les rejoint. Après quelques minutes, ils finirent par se détacher les uns des autres. "Il faudra en racheter, ca me fait trop tripper ce truc" soupira Tao, les yeux injectés de sang.
Puis ils restèrent sagement allongés sous un arbre jusqu'à ce que les hallucinations prennent fin. Il était alors 18 heures, et ils décidèrent qu'il était trop tard pour reprendre la route. Ils décidèrent de camper sur place.



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petit montage en attendant... (j'ai des Minipouss ds ma cuisine!!!)(ca n'a rien à voir mais tant pis!)

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la suite... et aujourd'hui, spéciale dédicace à un membre du forum, je vous laisse deviner lequel... ;) ;) ;)

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Le lendemain matin, tout le monde se leva frais et dispo. Apres un copieux petit déjeuner, nos amis firent leurs bagages et partirent vers St Chély, ragaillardis. Ils ne rencontrèrent pas grand monde en chemin, hormis une autre petite troupe, fort sympathique, avec laquelle ils décidèrent de déjeuner. Les conversations allèrent bon train autour du feu sur lequel le vieil homme faisait griller des merguez. "Alors, Maitre Vitalis, quel bon vent vous amène par ici?" demanda Esteban. "Et bien, nous avons fait notre numéro à St Chély et nous repartons vers le Cantal. Rémi adore le fromage!" Ledit Rémi approuva en hochant la tête, faisant osciller la plume qui ornait son chapeau. Il ne dit rien car il était fort occupé à faire un sort à un délicieux hot dog enrichi en moutarde. "Comment vous êtes vous rencontrés?" demanda Zia. Rémi avala et répondit : "J'ai fugué de chez moi parce que j'en avais marre de mes parents et Maitre Vitalis cherchait un complice pour son spectacle. J'adore cette vie de nomade! C'est vachement plus chouette que d'aller à l'école! Et en plus ca rapporte un max! Dans notre numéro je fais un pauvre garçon qui s'est enfuit de chez lui parce que ses parents le battaient, je souris gentiment avec plein des larmes dans les yeux (j'épluche un oignon avant chaque représentation). Ca attendrit les fermières et elles nous donnent plein de tune!" " Interessant..." répondit Zia, révoltée par tant de mauvaise foi. Mathias prit la parole : "Et vous, qu'allez vous faire à St Chély?" "On va se ravitailler..." dit Tao en lui faisant un clin d'oeil. Après le déjeuner, ils se souhaitèrent mutuellement bonne chance et repartirent dans des directions opposées.
Nos amis arrivèrent à destination vers 15 heures. Esteban dit que son ami travaillait à la boulangerie, aussi c'est là bas qu'ils se dirigèrent en tout premier lieu. Un gros homme avec un bonnet rouge était assoupi derrière le comptoir. Il se réveilla brutalement à l'entrée de l'équipe et ouvrit de grands yeux ahuris. "Este...Este....Esteban! Quelle bo...bobo...bobonne surprise!" "Salut Sancho! Nous venons t'acheter ces fameuses pilules multicolores, tu voies lesquelles?" "Pas si... pas si si ... pas si fort! Si le patron entendait! Venez, sui...suisui..suivez moi!" A la suite de Sancho ils pénétrèrent dans l'arrière boutique. Là, ce dernier alla chercher un bocal dissimulé derrière d'autres bocaux, sur l'étagère la plus haute. "Vous en voulez com...comcom...combien?" "200 grammes" fit Esteban dans un souffle. Sancho pesa les pilules puis annonça le prix : 100€. Esteban lui tendit la monnaie. "Allons y vite" fit Tao, inquiet que le patron n'arrive. Tous retournèrent dans la boulangerie. A ce moment là, ils entendirent des pas dans l'escalier et virent le patron de Sancho descendre. "C'est quoi tout ce raffût à cette heure ci?" dit il d'un ton suspicieux. "Ce..ce n'est rien Monsieur Pe..pepe...Pedro! Ce sont des a... a...mis venus me v...voir"répondit Sancho. "Au fait Esteban, il nous faut du pain pour ce soir. Une baguette s'il te plait Sancho" dit Zia. Monsieur Pedro se détendit sur le champ et adressa un sourire mielleux à Zia en se frottant les mains. Apres que Sancho eut rendu la monnaie, Mr Pedro demanda : "Avez vous vu l'oeuvre de Sancho dans la vitrine, au moins?" Tous le regardèrent sans comprendre. "Venez voir." Tout le monde sortit et Esteban, Zia, Tao et Mendoza admirèrent le chef d'oeuvre qui tronait en devanture, auquel ils n'avaient pas prété attention à leur arrivée. Un magnifique condor en pain, à la croûte dorée à souhait, déployait ses larges ailes sous leurs yeux ébahis. "It's so gorgeous!!" fit Mendoza, parlant en anglais sous le coup de l'émotion. Les autres en avaient le souffle coupé. Après avoir repris leurs esprits, ils félicitèrent Sancho à qui mieux mieux. Celui ci, géné, rougit comme une pivoine. Mendoza rappela qu'il fallait passer au garage avant de repartir vers le Larzac. Ils prirent donc congé de Sancho et de Mr Pedro.
Arrivés au garage du village, ils furent accueillis par un homme grand, brun et mince en bleu de travail. "Bienvenue au garage Gold'Aubrac! Je suis Actarus. Que puis je faire pour vous?" Mendoza acheta la tête de delco. "Savez vous s'il y a un bon restaurant dans le coin?" demanda Tao. "Pour ma part, je vais souvent au Poney Fringant, ils font un excellent ragoût de mouton."
Tenaillés par la faim, nos amis prirent la direction du restaurant indiqué par Actarus. La serveuse vint prendre leur commande. Ses cheveux blonds séparés en 2 énormes couettes retenues par des rubans rouges impressionnèrent Zia. "'Soir! Qu'est ce que je vous sers?" " Quatre ragouts de mouton s'il vous plait" dit Mendoza. "Ca vient mon chou!" répondit la serveuse en lui faisant un clin d'oeil, tout en continuant de mastiquer son chewing gum. Elle retourna en cuisine. Apres quelques minutes, un vacarme assourdissant parvint aux oreilles des clients. "Ah mais non! Je refuse! T'as pas honte! Terry, je t'interdis de partir avec Suzanna!" Des assiettes volèrent. Le murmure d'une voix d'homme arriva ensuite jusqu'à la salle à manger, vite couverte par celle, furieuse, de la serveuse, manifestement hors d'elle. "Je rends mon tablier puisque c'est comme ça! Démerdez vous tous seuls maintenant! Ras le bol!" Quelques secondes plus tard elle se rua hors de la cuisine, traversa le restaurant, et partit en claquant la porte. "C'est bien notre veine" soupira Tao. Heureusement, quelques instants plus tard, une autre serveuse, brune et timide, vint reprendre la commande. Ils mangèrent un un ragout digne des plus grands chefs puis repartirent en direction de la maison de Mendoza. Ils s'arreterent pour camper à la sortie du village.



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suite et fin!

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Mendoza alluma un feu de camp. Ils décidèrent de tester les pilules de Sancho et commencèrent alors à parler de tout et de rien, à divaguer, à tenir des propos incohérents. "Tao, je pense que le jaune ne te va pas tres bien au teint" dit Mendoza."Vraiment? Il faudrait que je change de baskets alors." "Tiens, l'éléphant rose est revenu nous dire bonjour! ého, Dumbo!" Esteban se leva et se mit à courir vers l'éléphant imaginaire. Mais ce n'en était pas un : Esteban caressa le plus amicalement du monde un vieux tronc vermoulu. Zia, qui s'était arrétée apres la premiere pilule, eut conscience qu'à ce train là, la santé de ses amis était peut etre en jeu. Finalement, épuisés, ils s'endormirent.
Ils marchèrent toute la journée du lendemain, quand, sur le coup des 18 heures, Esteban se rendit compte qu'il avait oublié d'acheter des cigarettes. "T'inquiètes, j'ai une surprise pour toi" dit Mendoza. Ils campèrent une dernière nuit et arrivèrent à la maison le lendemain. Maïna et Azrael les attendaient. Les filles voulurent s'occuper du repas mais il ne restait plus qu'une boite d'infames saucisses aux lentilles. Esteban et Tao décidèrent alors d'aller "visiter" le poulailler du voisin. Ainsi, ils eurent un délicieux poulet roti servi avec des pommes de terre pour midi.
Apres le dejeuner, Mendoza les conduisit dans un énorme champ. Il s'agissait apparemment d'un champ de maïs mais Mendoza les entraina à l'intérieur. Il n'y avait que 3 rangs de maïs sur les bords extérieurs. L'intérieur était divisé en 4 parcelles. Les premier et deuxième quarts étaient occupés respectivement par des plants de tabac et des plants d'un végétal que Zia n'identifia pas. Elle remarqua juste les feuilles tres échancrées avec des bords en dents de scie. Les deux autres quarts du terrain servaient à faire sécher les feuilles de tabac et la 2ème plante. Esteban et Tao ouvrirent des yeux émerveillés. Zia et Maïna se dirent que tout ça n'était peut être pas tres légal et ne dirent rien. Elles prétextèrent avoir quelque chose à faire et retournèrent à la maison pour tenter de deviner ce qu'était la mystérieuse plante. Elles eurent vite fait de le découvrir en cherchant sur internet..."Mais...c'est pas légal!" fit Zia. "Tu te rends compte si le voisin découvre tout? Il sera trop content de livrer Mendoza aux flics, vu qu'on lui a deja chapardé des pommes, un poulet, des navets et des radis....Il ne doit pas trop nous aimer!""C'est bien caché à la vue, ne t'en fais pas" la rassura Maïna. "Mais de toute façon je n'approuve pas ça du tout! Mendoza est un trafiquant de drogue! J'ai bien envie d'appeler la police moi même!" "Mais enfin c'est ton ami! Tu ne voudrais pas le voir menottes aux poings?" " Et la santé de Tao et Esteban, tu en fais quoi? Ils vont devenir des légumes, entre la fumette et les pilules! Sans parler des champignons hallucinogènes..." "Je crois que j'ai une idée. Ca ne résoudra pas tout mais au moins, on n'aura plus à craidre une éventuelle indiscrétion des voisins, et les garçons devront baisser leur consommation."
Esteban, Tao et Mendoza rentrèrent défoncés pour souper vers 20h, le regard vitreux et fort peu communicatifs. A 21 heures, ils dormaient. A 22 heures, le champ était en feu. Quand ils se réveillèrent le lendemain vers 11 heures, ils ne purent que constater l'étendue des dégats. Ils n'avaient pas entendu les pompiers car ils avaient profondément dormi. Zia et Maïna racontèrent qu'elles avaient senti une odeur de brulé et vu le champ en feu, ce qui avait motivé l'appel des pompiers. Bien sur elles ne précisèrent pas que, quelques minutes avant, elles étaient avec des allumettes à la main dans ledit champ. Au contraire, elles persuadèrent les garçons que c'était leur faute, qu'alors qu'ils étaient encore dans le champ ils y avaient jeté un mégot mal éteint, et que c'était cela qui avait mis le feu. Ils planaient et n'avaient pas fait attention à ce qu'ils faisaient. Tous les 3 baissèrent la tête et demandèrent pardon. En échange de leur pardon, elles leur demandèrent de réduire leur consommation de substances prohibées. "De toutes façons, on n'a plus rien à part les pilules! Et c'est même pas l'époque des champignons..." dit Mendoza, dégouté. Ils finirent donc leurs vacances (ainsi que les pilules) tranquillement, même si une ou deux fois, Esteban alla se faire "dépanner" en cachette chez les voisins, 2 droles de gus qui lisaient la Bible et mangeaient des Royal Cheese à longueur de journée...


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ce matin j'étais d'humeur Barbara Cartlandesque... et suite à mon montage d'hier soir...voila pour la guimauve (et c'est pas fini! :twisted: )!

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Esteban lança la balle. Elle rebondit sur la table et Mendoza la lui renvoya. Ils firent quelques échanges. Le silence régnait dans la pièce, troublé seulement par le bruit de la balle contre les raquettes et la table de ping pong. Cela faisait plus d'une heure qu'ils jouaient. Esteban, au tout début, avait essayé de dérider son compagnon en faisant quelques blagues vaseuses, mais ce dernier avait à peine répondu. Esteban commençait à être inquiet car il n'était pas le seul à avoir remarqué depuis quelque temps que Mendoza devenait taciturne et se renfermait sur lui même. Il avait pensé lui faire une surprise et, avec Tao, ils étaient allés en grand secret acheter l'équipement complet pour jouer au ping pong, sport que Mendoza appréciait énormément. Mais apparemment, c'était peine perdue, ce dernier ne montrait pas l'enthousiasme escompté. Ils finirent leur partie et la journée se passa sans surprise, comme une journée ordinaire de vacances dans le Larzac : parties de cartes, promenade à vélo, souper. Mendoza alla se coucher juste apres le diner. Les 4 autres se réunirent autour de la table basse du salon. "Je me fais du souci pour lui" attaqua Esteban. "Tout à l'heure au ping pong, il était là physiquement mais il ne disait rien, il était ailleurs." "Je crois que je sais ce qu'il a" fit Maïna, suscitant l'étonnement de ses amis. "Vous savez, l'autre fois, au Papacamayo, la dernière boite à la mode? Il n'a pas arrété de reluquer une femme, mais elle était accompagnée. C'est depuis qu'il est bizarre.""Tu as raison, maintenant que tu le dis...Vous croyez qu'il lui a parlé? C'est peut etre pour ça qu'on ne le voyait plus, à un moment. Puis il a réapparu comme par magie, et là il avait vraiment l'air abattu, vous vous souvenez? " questionna Tao. "Demain il faudra éclaircir le mystère, faites moi confiance!" dit Esteban."Mais là je suis fatigué et lui, il dort, alors je vais me coucher . Bonne nuit!" Les autres suivirent peu apres.
Le lendemain à l'heure du gouter, Zia fit du chocolat chaud pour tout le monde. Il ne faisait pas beau et tous étaient réunis dans le salon. Esteban commenca. "Mendoza, on voulait te parler de quelque chose. On voit bien que ca n'a pas l'air d'aller depuis la soirée en boite. Qu'est ce qui ne va pas?" Mendoza fit l'étonné. "Mais je vais tres bien..." "Arrête , ca ne prend pas avec nous. Que s'est il passé?" fit Tao. Mendoza poussa un gros soupir et s'expliqua. "Voila, il y avait cette femme, on ne pouvait pas détacher nos regards l'un de l'autre.... Alors je suis allé lui parler. Mais d'apres ce qu'elle m'a dit, elle est deja fiancée à un homme qu'elle n'aime pas, pour des raisons pécunières. Elle m'a repoussé à cause de ça. Mais l'autre fois quand je suis allé tout seul au marché je l'ai revue. Elle aussi était toute seule. On est allé boire un verre, on a parlé...et ça a été le coup de foudre. Mais elle n'est pas libre...Et moi je l'aime! bouh!""Et pourquoi elle ne laisserait pas tomber son fiancé, si vous vous aimez?" demanda Zia. "Il est très riche, et moi je n'ai rien à lui offrir... Elle m'a expliqué qu'elle doit subvenir aux besoins de ses 5 freres et soeurs car leurs parents sont morts. Seul un riche mariage peut permettre de payer leurs études."
Tous gardèrent le silence, compatissants.



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fab76
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Message par fab76 »

la suite... j'espere que c'est assez à l'eau de rose...

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Après quelques minutes, Zia reprit : "Est ce que tu sais où la trouver?""Oui, elle habite dans le chateau de son fiancé, le Comte Laguerra, vous savez, celui qui est tout en haut de la colline du Vent?" "Oui, je vois tres bien" fit Tao.
"On raconte que c'est un homme cruel, cupide et méchant..." dit Maïna, qui laissa sa phrase en suspens car elle vit que cela affectait Mendoza. "Mais si elle t'aime vraiment, elle devrait le quitter pour venir avec toi et tant pis pour les frères et soeurs, ils n'ont qu'à se débrouiller de leur coté! Ou bien elle pourrait les mettre à l'assistance publique..." lança Zia. "Non, elle ne peut pas, elle a juré à ses parents sur leur lit de mort de prendre soin d'eux" se desespéra Mendoza. "Et comme c'est quelqu'un de parole, elle ne faillira pas." "Bon, il faut que tu deviennes riche toi aussi! Et justement il y a la cagnotte Euromillions apres demain....Ben quoi, j'essayais juste de détendre l'atmosphère!" fit Tao, qui vit à la tete outragée de ses amis que sa blague était tombée à l'eau.
A ce moment, trois coups secs furent frappés à la porte. Esteban alla ouvrir et se retrouva nez à nez avec le Comte Laguerra. "Mendoza est il ici?" demanda ce dernier sans même dire bonjour et en regardant par dessus l'épaule du garçon.
"Oui, entrez." répondit Esteban d'un ton sec. Le Comte passa devant lui en le bousculant presque. Il jeta un regard hautain à la modeste demeure. A ce moment, Mendoza arriva dans l'entrée, suivi des 3 autres. "C'est toi Mendoza? Dans ce cas, je suis venu t'avertir personnellement que si jamais tu t'approches à moins de 100 mètres de ma future épouse, j'envoie mes sbires te tuer." "Comte Laguerra, quel honneur! Mais jamais, vous entendez, jamais, vous ne m'interdirez de faire quoi que ce soit! Je vois qui je veux, où je le veux, et quand je le veux! Vos menaces ne m'impressionnent pas!" Un silence de mort s'abatit sur la pièce. "Ma fiancée n'est plus la même depuis qu'elle te connait. Un garde la suit en secret, toute la journée, et il vous a vus, tous les 2, vous tenant la main en roucoulant, au café l'autre jour.Cela m'a exliqué son changement d'humeur. Alors j'espère faire cesser ce petit béguin bien vite. Estime toi heureux que je sois venu te prévenir." "Allez au Diable, de toutes façons elle ne vous aime pas!" "Peut etre qu'elle ne m'aime pas, mais elle sera bien obligée de finir par m'épouser si elle veut que ces sales morveux de gamins aient un toit et à manger! Sur ce, au revoir, et à jamais!" Il tourna les talons, faisant virevolter sa cape, et partit en ricanant.
Apres son départ, Mendoza s'affala sur un fauteuil. "Il a raison, à propos des enfants. Nous devons faire passer leur bonheur avant nous. Il va falloir que je me fasse une raison." "Mais non, on va bien finir par trouver une solution. Ta maison est plutot grande, vous travailleriez tous les 2, il y a des aides de l'état..." dit Zia. "Vous savez, j'ai un petit secret à vous avouer" fit Esteban. Il regardait ses pieds et avait les mains dans le dos. "Quand la Cité d'Or a été détruite, j'ai eu le temps de prendre quelques morceaux d'or avec moi. Je pense qu'en plaçant l'argent issu de leur vente, on pourrait assurer l'avenir de ces gosses." La révélation fut différemment accueillie. "Quoi? Tu ne nous en avais rien dit!" fit Tao surpris. "Voila une bonne idée!" dirent Zia et Maïna. "Esteban, c'est ton or, c'est tres gentil mais je ne peux pas accepter" fit Mendoza. Esteban allait lui répondre quand on frappa de nouveau à la porte. Cette fois ce fut Tao qui alla ouvrir. Une femme se tenait sur le seuil. Elle était grande, brune avec de longs cheveux, plutot belle. Elle portait une grande robe bleue. "Mendoza!" s'exclama t elle en se jetant à son cou. "Marinché!" Ils se tinrent enlacés quelques minutes. "Mendoza, j'ai eu si peur quand j'ai appris que le Comte venait ici! Il est fou! Il veut te tuer! Il faut que tu partes!" "Non, je ne peux pas partir sans toi! Enfuyons nous ce soir!" "Mais moi je suis obligée de rester ici, à cause des enfants. Je ne veux pas que tu te fasses tuer à cause de moi, pars!" Mendoza sembla alors remarquer que ses amis étaient toujours là, et qu'ils regardaient la scene avec interet. "Marinché, permet moi de te présenter mes amis" Une fois les présentations effectuées, Marinché repris : "Mendoza m'a beaucoup parlé de vous. Ca devait être sympa ce petit voyage au Pérou que vous avez fait il y a quelques années!" "D'ailleurs, reprit Esteban, je venais d'offrir quelques pépites à Mendoza pour régler ce problème avec les petits et vous permettre de quitter le Comte" "Et moi je venais juste de refuser, c'est ton bien, pas le mien, j'aurais une dette bien trop grande envers toi si j'acceptais, donc c'est non." répliqua Mendoza. "Mendoza a raison, Esteban, moi même serais génée d'accepter un tel cadeau" dit Marinché. "Nous allons devoir faire autrement. En attendant il faut que je rentre, car si le Comte sait que je suis venue ici, il est capable de se mettre en colère et de m'interdire de sortir du chateau à tout jamais. D'ailleurs j'espere que j'ai réussi à semer PassePartout, le garde qui me suit tout le temps. L'autre fois au marché j'ai échoué, mais je ne pensais pas t'y rencontrer..." dit elle en souriant. Elle les salua, embrassa Mendoza, puis partit.

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j'hesite entre 2 fins : facon pulp fiction ou facon B Cartland?


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finalement je pense que je vais faire 2 fins. Voici la première.
(pour les scènes intimes : je ne ferais pas ds le olé olé... :-> )

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FIN EAU DE ROSE

Le lendemain, Zia partit au marché car ils n'avaient plus de provisions. Une grande effervescence régnait au village. La poissonière lui appris qu'une grande dame venait d'arriver et que c'est cela qui mettait la ville en émoi. Zia apprit ensuite du buraliste qu'un grand bal allait être donné sur la grand place en l'honneur de cette personne. "Mais qui est elle donc?" "C'est la Princesse Sarah de Noname. Il parait qu'elle dirige plein d'oeuvres de bienfaisance. Elle est native d'ici. C'est une personne très riche mais qui en a bavé dans sa jeunesse." Zia retourna à la maison raconter ce qu'elle avait appris. "Vous avez la même idée que moi?" demanda Esteban. Les 3 autres acquiescèrent en coeur.
Arrivés au chateau de Noname, ils demandèrent audience. "Madame la Princesse est tres occupée" répondit de fort mauvaise grace un valet. A ce moment précis, Tao vit la princesse passer dans le couloir. "S'il vous plait, écoutez moi!" cria t il en courant dans sa direction. "Voulez vous bien..." fit le valet essayant de l'arreter. Mais Tao fut plus rapide que lui et se retrouva face à la princesse."Votre Altesse, je vous en prie, un de nos amis est dans une telle situation que vous seule pouvez l'en sortir. Il risque de perdre l'amour de sa vie pour une question de devoir familial." dit il d'un trait. Il reprit son souffle. La princesse fut d'abord interloquée puis se ressaisit. "Bien, j'ai quelques minutes entre deux rendez vous. Expliquez moi tout calmement." Tous s'assirent dans un salon et les 4 amis racontèrent les péripéties de Mendoza et Marinché.
La princesse fut tres touchée par leur récit et décida de se rendre sans plus tarder au devant de Marinché. Ils décidèrent donc d'aller au chateau du Comte. A leur arrivée au chateau, une mauvaise surprise les attendait. Ils virent Mendoza et le Comte, armés et dos à dos, s'éloigner l'un de l'autre. "Arretez les! Arretez les! Ils va y avoir un mort!" cria Marinché, manifestement enfermée à double tour dans le chateau. Elle se cramponnait aux barreaux des fenetres ouvertes du salon, livide. Sans réfléchir, Esteban et Tao se ruèrent sur le Comte pour le désarmer. Zia et Maïna coururent vers Mendoza pour l'empecher de tirer. Les 2 garçons réussirent à arracher le revolver des mains du Comte, surpris. Il n'eut heureusement pas le reflexe de leur tirer dessus. Aidés par Mendoza, ils maitrisèrent Laguerra, qui ne comprenait pas ce qui se passait et voulait récuperer son arme. Zia pris les clés du chateau et alla ouvrir à la prisonnière. Finalement le remue ménage cessa, et on vit la princesse arriver. Elle prit la parole. "Ces enfants m'ont parlé et m'ont raconté une histoire qui m'a beaucoup touchée. Je sais tout. Je vous promets d'inclure vos frères et soeurs dans mon programme de soutient aux démunis. Ils recevront chacun une subvention mensuelle pour leur entretien et leurs études. Vous n'avez donc plus aucune raison de vous marier à quelqu'un que vous n'aimez pas. Et entre nous, c'est vrai que l'autre est quand meme plus canon!" continua t elle en faisant un clin d'oeil à Marinché, qui vira au pourpre. "Pour ce qui est du logement, et bien, il parait que la maison de ce monsieur est suffisamment grande... Il ne reste plus qu'à officialiser tout cela! Que diriez vous de célébrer votre mariage le jour du bal? Comme ça tout le village sera invité!" Mendoza et Marinché, abasourdis, n'en revenaient pas. Puis leurs visages s'éclairèrent. "Oh merci, princesse, du fond du coeur!" fit Marinché, en faisant la révérence. "Je vous serais redevable toute ma vie. A votre service." dit Mendoza en claquant des talons dans une sorte de petit salut militaire.
La dessus ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre et s'embrassèrent. A cette vue le Comte s'étrangla de rage. Il était cramoisi et trépignait sur place. En réalité il etait en train de finir de devenir fou.
Le surlendemain, le village était en émoi. C'était le jour du mariage, puis du bal.
La cérémonie à l'église se passa tres bien. Tao et Esteban étaient les témoins du marié et Zia et Maïna celles de la mariée. Beaucoup des personnes présentes écrasèrent une larme.
Il y eut ensuite un cocktail dans les jardins du chateau de Noname. Nos 4 amis s'empiffrèrent à leur aise. Ils finirent par s'allonger sur l'herbe pour digérer un peu avant de passer au repas. Celui ci, servi par un excellent traiteur, fut une réussite.
Puis ce fut l'heure du bal. Un orchestre devait venir jouer. Il s'appelait 'Blanche Neige et les 7 nains'. La chanteuse avait des cheveux noirs coupés au carré et ses accompagnateurs étaient effectivement tous des nains : le batteur (qui riait beaucoup), le bassiste (qui éternuait sans arret), le joueur de synthé (empétré par de trop longues manches), le guitariste (manifestement peu content d'etre là) et les choristes (un endormi et un autre qui essayait de se cacher derriere lui, heureusement dirigés par le troisieme). Ce groupe repris d'abord plusieurs chansons jouées dans les mariages. Ainsi tout le monde fit 'la Chenille' puis la 'Danse des canards'. Ensuite ce fut tres disco toute la soirée. Meme Tao, emporté par l'ambiance, réussit à danser sans trop avoir l'air emprunté. La fête se termina vers 6 heures du matin. Certains dormaient sur place, par terre, las d'avoir trop dansé (comme Tao et Maïna) ou simplement ivres. Mendoza et Marinché, eux, dirent bonjour à Zia et Esteban puis partirent main dans la main, dans le soleil levant, vers la maison de Mendoza, désormais la leur à tous les deux.

THE END



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FIN ALTERNATIVE :twisted: :twisted:


Apres le départ de Marinché, le silence tomba. Puis Mendoza s'écria : "J'en ai marre, c'est qu'une question de pognon, on va quand meme pas en rester là! Je vais lui faire la peau à ce connard!" "Calme toi, rien n'est encore joué." fit Tao.
Le lendemain, Mendoza revit Marinché en cachette dans une grange abandonnée. Ils reparlèrent de leur triste sort. "J'ai bien une idée pour nous sortir de cette impasse" fit Marinché "Mais c'est assez tordu et risqué..." "Parle!" fit Mendoza. Apres quelques minutes, il reprit quand elle eut fini de lui exposer son plan : "C'est de la folie pure mais tant pis, si tu penses que c'est le seul moyen!"
Une semaine plus tard, PassePartout raconta au Comte une bien étrange scène. Il avait suivi Marinché comme à son habitude, et cela l'avait mené dans une taverne où Mendoza était arrivé quelques minutes plus tard. Marinché lui avait alors dit que tout était fini entre eux, et qu'elle avait fait son choix : ce serait le Comte. Elle le trouvait finalement tres bien, il était sympathique et assurerait son avenir ainsi que celui de sa famille. Elle demandait à Mendoza de l'oublier et de renoncer à la voir. Celui ci était parti, manifestement bouleversé. Le Comte fut tres heureux que sa promise redevienne raisonnable. Il décida alors de la demander en mariage sur le champ, et, pour appuyer sa demande, acheta un magnifique bracelet de diamants. Il lui fit sa demande le soir meme, à genoux. Marinché fut ravie d'accepter.
Une semaine plus tard, le chateau de Laguerra fut décoré pour la grande occasion. Les tapis persans furent sortis. Toutes les pièces du chateau furent décorées de fleurs : des lys, des roses, des glaïeuls, des pivoines faisaient exploser leurs couleurs chatoyantes jusque dans les moindres recoins. La vaisselle d'apparat au grand complet servit aux nombreux convives invités. Ceux ci n'étaient que des nobles venus des 4 coins du pays, et habillés de leurs plus beaux atours. Les robes de brocart, les manteaux de renard, les bijoux d'or et de pierres précieuses resplendissaient. La mariée scintillait, dans sa grande robe blanche en soie, avec un voile et une traine. Personne n'aurait pu deviner que derrière une si magnifique apparence se cachait un coeur blessé qui ne cherchait que sa vengeance, mu par la necéssité d'un devoir trop lourd à porter.
Tout se passa pour le mieux. Une fois les invités repartis, la vie reprit son cours paisible. Marinché ne faisait pas grand chose de ses journées, elle partait souvent en promenade au bord de la rivière avec pour seule compagnie ses chiens. Le Comte l'accompagnait parfois mais il était souvent retenu par des obligations professionnelles. Il lui fallait s'occuper de la gestion de tous ses biens. Il ne rentrait que vers 18h, en colère apres un contremaitre inefficace ou le temps qui allait donner de mauvaises récoltes. Au début de leur mariage, il avait essayé d'etre attentionné envers Marinché, de l'emmener au theatre ou à l'opéra. Quelques mois apres le mariage, ils se parlaient à peine le soir à table.
Quant à Mendoza, il attendait patiemment son heure.
Esteban l'avait mis en relation avec ses 2 voisins qui, en plus de lire la Bible et manger des Royal Cheese, avaient un métier assez peu commun. C'étaient des tueurs à gages. Pour la modique somme de 2000€, ils avaient promis à Mendoza de le débarasser du geneur. Jusqu'à présent le moment propice ne s'était pas présenté, d'autant plus que Mendoza voulait être aux premières loges pour voir la fin de son rival.
Ce matin là, le Comte partit pour sa propriété de Graceland, à laquelle on accédait par un chemin en surplomb d'un à-pic. Les 2 compères, qui le surveillaient, appelèrent Mendoza et lui dirent que c'était le jour ou jamais.
Le Comte passait tranquillement sur la corniche en voiture quand un énorme rocher déboula de la montagne, percuta la voiture et l'envoya 30 mètres en contrebas dans la fosse. Le Comte réussit à s'extirper in extremis de sa voiture en flammes, mais ce fut pour se trouver nez à nez avec Mendoza qui surgit des bosquets où il s'était dissimulé. "Ah, espèce de salaud, enfin on se retrouve! fit ce dernier. Je vais te régler ton compte! Mais auparavant, quelqu'un a quelque chose à te dire." Marinché sortit alors à son tour de la végétation. "Hé bien, mon mari, vous voilà en bien mauvaise posture! Laissez moi vous dire avant que Mendoza ne vous abatte, que je ne vous ai jamais aimé. Ce mariage est un coup monté pour que je puisse hériter de votre fortune à votre mort, et qu'ainsi ma famille et moi soyons à l'abri du besoin. Je savais parfaitement que PassePartout me suivait. Je lui ai fait croire que j'avais rompu avec Mendoza pour que de joie vous me demandiez en mariage. Comme j'ai bien anticipé votre réaction! Vous êtes tombé tout droit dans le panneau! Tout ceci fait partie d'un plan. Des hommes à notre solde ont envoyé votre voiture dans le décor. On pensera que les freins ont laché, ou que la direction s'est faussée quand on retrouvera l'épave calcinée avec vous à l'intérieur! Avez vous une dernière chose à dire?" "Vous n'êtes que des bandits, des mécréants! Dire que je te faisais confiance, Marinché, je croyais ton amour sincère! Vous vous êtes joués de moi, et maintenant je n'ai aucun recours. Tuez moi, Mendoza, mais pensez bien que ce que Marinché me fait subir, elle pourrait tres bien vous le faire à vous aussi, dans quelques temps, quand elle se sera lassée de vous! Et là vous repenserez à moi, vous vous direz 'il n'avait peut etre pas tort', alors qu'elle vous plantera un poignard dans le dos!" "Silence!" fit Mendoza. Et il appuya sur la gachette. La détonation résonna dans les bois tranquilles. Mais elle ne fut pas assez forte pour couvrir l'écho des derniers mots du Comte, qui persista longtemps aux oreilles de Mendoza.

THE END

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alors, maintenant quelle fin vous préférez? (question pr ceux qui ont eu la patience de tout lire x-) )




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Raang
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Re: Fanfic à l'usage des mauvais danseurs... | par Fab76

Message par Raang »

La Fic qui a inspiré celle de FDS.
Je l'avait déjà lue il y a 2 ans, et je m'était bien marré.
Maintenant, je rit comme un phoque
"Notre monde a été bâti dans l'or et dans le sang"-Raang alias Rayan, 2017
Mes fanfictions (hors MCO)https://www.fanfiction.net/u/7150764/Raang
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Re: Fanfic à l'usage des mauvais danseurs... | par Fab76

Message par Akaroizis »

C'est une bonne fanfic qu'on as ici !
Châpeau Fab ;)
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


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