Mon exercice grandeur nature

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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badger leader
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Mon exercice grandeur nature

Message par badger leader »

On va finir l'année avec un très gros post! ;)


j'ai fais l'exercice d'écrire un épisode complet! le but est de jugé de la facilité de la chose et des éléments que l'on doit prendre en compte.
bref ça fait 6 mois que je suis sur le coups. un grand merci au quatre personnes qui suivent (quand je leurs envois des morceaux) l'affaire depuis le debut. un certain nombre d'éléments sont le fruit de leurs remarque.

c'est un épisode de saison 2. on est après la destruction de la première citée.
j'utilise scrupuleusement la saison 1 (enfin ma vision). je réutilise pas mal d'élément de la vraie saison 2.
le récit à la forme d'un vrais script de travail avec dialogue et instruction du scénariste.
le tout fait 22 pages ce qui représente bien 21 min de film.
ce n'est pas une fan fic mais bien une analyse du travail à fournir pour lancer un épisode.

bonne année à tous et bonne lecture.


PRISONIER DU LAC

Première partie de l’épisode. Première ébauche du texte.
Scène 1.
Jour, cockpit du grand condor en vol au dessue d’un relief très escarpé couvert de foret. Le soleil est haut dans le ciel. Il n’y à pas un nuage en vu. Les trois enfants sont à bord avec pichou, Estéban pilote, tao manipule la brique lumineuse qu’ils ont trouvé précédemment dans le « temple de la nuit ».

TAO
C’est extraordinaire. Je me demande comment ça marche.
Ça brille comme mon vase.
ESTEBAN
(Discrètement à Zia)
He he he, on dirait un gamin avec un nouveau jouet.
ZIA
Oui c’est vrai.
TAO
(Tous seul)
Et si je presse sur les deux faces opposé en même temps.
Non. Et si…… gnngnngnn
(Pichou vol du siège de Tao au siège de zia.)
PICHU
Il ne m’aime plus, il ne m’aime plus plus pluuuus.
(Estéban et zia rigolent en douce.)
(Soudain le condor fait une violant embardé. Tout le monde marque le coup.)
TAO
Estéban ! Quesque qui ce passe ?
ESTEBAN
(Lutant avec les commendes).
Je ne sais pas. Les commandes sont de plus en plus molles.
ZIA
Quesque que tu raconte ?
TAO
(Regardant par la verrière).
Ho non ! Regardez le soleil.
C’est une éclipse ! Le soleil va être masqué par la lune. Pose-toi vite !
ESTEBAN
Je ne peux me poser qu’au campement. Ailleurs c’est impossible.
TAO
Dépêche-toi vite. Ou va tomber !

Scène 2 [Vue extérieur du condor qui file au dessus des parois abruptes parsemées de hautes forêts.]
On voie la lune couvrir peu à peu le soleil. Le cône d’ombre avance rapidement au sol

Scène 3 [Cockpit du grand condor en vol avec les enfants à bords.]
ESTEBAN
Je vois le lac. On va y arrivé.

Scène 4 [Extérieur. Campement. Le campement est sur un vaste promontoire rocheux au-dessus d’un grand lac de montagne. Demi-obscurité dû à l’éclipse. Mendoza, Pedro et Sancho.]
PEDRO
(Paniqué)
Mais que ce passe t’il Mendoza ? C’est la fin du monde ?
MENDOZA
C’est une éclipse. Il va faire nuit quelque minute.
PEDRO
C’est encore un truc d’Estéban ?
MENDOZA
Non ! Je ne crois pas. Regardez !
(On aperçoit le condor en perdition en arrière plan poursuivit par l’ombre.)
SANCHO
Le condor il il il il tom tom tombe !

Scène 5.[Intérieur du grand condor. Les 3 enfants plus pichou.]
TAO
Estéban, arrête d’être prudent. L’ombre serra sur nous dans moins d’une minute. Il n’y plus le temps de fiancer.
ESTEBAN
D’accord je plonge.
(Estéban abaisse violement le manche et le condor plonge)

Scène 6 [Extérieur.]
(On observe le condor plonger. Prendre une vitesse importante. Redressé puis viré sur l’aile au dessus du lac.)

Scène 7 [Intérieur du cockpit.]
(Estéban, dent serré lute avec les commendes. Il est clame.)

Scène 8
(Mendoza et ces deux amis observe le ballet du condor. Sa figure oscille entre l’angoisse et la fierté. )
MENDOZA
Il va y arriver.
SANCHO
Sainte mère de dieux, protéger ces enfants.

Scène 9 [Extérieur.]
(Vue sur le condor. Au milieu du lac il se cabre, casse ces ailes en position atterrissage, sort ces pattes et s’apprête à se pauser au sommet de l’escarpement en surplont du lac. Il entreprend la d’essente à la vertical. Presque au moment de toucher le sol, le cône d’ombre arrive sur le camp. Le condor fait les derniers mètres en chute libre et accélère.)

Scène 10 [Intérieur du condor.]
ESTEBAN
Allez grand condor. Tu peux le faire.
ZIA et TAO
Haaaaa!

Scène 11 [Extérieur.]
(Vue du condor. Il touche le sol. Le train doit s’efface alors que le gauche absorbe le choc temps bien que mal. L’énorme engin commence à tanguer sur la droite. Il reste un instant en équilibre.)
Scène 13 [Intérieur du grand condor.]
ESTEBAN
(Surprise total)
Ha ! Quesque qui ce passe ?

Scène 12 [Extérieur.]
(Sous le choc, une grande lézarde apparait dans la roche entre les pattes du grand condor. La roche se fend dans un bruit de tonner)

ZIA et TAO
Nonnnn !

Scène 15 [Extérieur.]
(Vu sur le grand condor. Le surplomb rocheux s’effondre dans le lac entrainant le coté droit du condor dans le vide. Le cône d’ombre de l’éclipse dépasse le condor et cour à la vitesse du vent à la surface du lac éteignant le scintillement du soleil. Au ralenti le condor bascule dans le vide.)

MENDOZA
Ce n’est pas vrai !

Scène 16 [Extérieur.]
(Dans la peine ombre du cône de l’éclipse. Mendoza cour. Stop devant le surplomb effondré et regard en bas horrifier.)

Scène 17 [Plongé.]
(On voit le condor tombé dans le lac dans une lumière crépusculaire. Les enfants sont visibles au travers de la verrière. Ils hurlent.)
MENDOZA
(Hurlant)
Estebannnnnn !

Fondu au noir.
Partie central de l’épisode. Première ébauche du texte.

Scène 18 [Plongé.]
(On voit le condor s’enfoncer lentement dans l’eau claire du lac. Il touche le fond. Le choc soulève un énorme nuage de sédiment. )

Scène 19 [Le cockpit du grand condor.]
(Les enfants regardent en tous sens savoir que faire.)
TAO
Ho non ! Ce n’est pas vrai !
ESTEBAN
Quoi ? Que ce passe t’il.

Scène 20. [Vu extérieur du grand condor sous l’eau du lac.]
(Le condor s’enfonce dans les sédiments au fond du lac. Le nuage de vase retombe sur la machine, bloquant le rayonnement solaire. )

Scène 21 [Vu extérieur depuis le surplomb.]
(Vu de la surface, la limpidité de l’eau est troublé pas le nuage du sédiment. L’ombre de l’éclipse s’éloigne peu à peu. Stupeur des adultes.)

Scène 22. [Vu intérieur du grand condor sous l’eau du lac.]
(Estéban tire rageusement sur le manche. Zia est penché vers lui dans une posture d’encouragement et d’espoir. Tao, boudeur, se désintéresse de la tentative de ces compagnons. Il scrute l’arrière du condor par la verrière. )
ESTEBAN
Allé grand condor ! Envol toi !
TAO
Arrête de te fatigué ça ne serre à rien.
ZIA
Pourquoi tu dis ça. On voit le soleil. Il devrait prendre son envole.
TAO
(Il indique en même temps qu’il parle une fine couche de sédiment qui c’est déposé sur la sommet de la verrière)
Ce n’est pas possible. La vase à recouvert presque tout le corps et toute les ailes.
ZIA
Mais qu’a allons nous faire alors ?
TAO
Franchement je n’en ai aucune idée. Et quand le soleil va se coucher, le cockpit va s’ouvrir et alors nous serons écrasés par toute cette eau.
(il désigne la surface)
ZIA
C’est vraiment dangereux ?
TAO
Ho oui. Cela représente plusieurs tonnes qui vont s’abattre d’un coup. En plus l’eau est glacée. Pichu n’y survivra pas, et nous je ne sais pas.
PICHU
Sait pas nager, pas nager !
ESTEBAN
On ne peut pas resté là sans rien faire
TAO
Je n’ai malheureusement pas la moindre idée.

Scène 23. [En surface. Les adultes arrivent aux canots.]
MENDOZA
Allez, plus vite. Dépêchez vous bon sang. Il faut les sortir de là.
PEDRO
On va aussi vite que l’on peu.
SANCHO
Quesque tu va faire Mendodo Mendoza.
MENDOZA
On verra sur place. Montez vite et souqué ferme
PEDRO & SANCHO
Oui Mendoza.

Scène 24. [Dans le cockpit du condor sous les eaux du lac.]
ZIA
Quesque c’est.
ESTEBAN
Quoi ?
ZIA
Là ! A la surface !
ESTEBAN
Hein !
TAO
Ce doit être Mendoza et les autres avec le canot.
ESTEBAN
Ils vont pouvoir nous sortir de là !
TAO
Franchement je ne vois pas comment.

Scène 25. [Dans le canot à la surface du lac.]
(Allongé dans le canot, Mendoza à plongé la tête sous l’eau. Il ressort la tête et reprend sa respiration.)
PEDRO
Alors ?
MENDOZA
Ils sont là. Au fond. Le condor totalement sous la boue à 8 ou 10 brasses .
SANCHO
Et et et les enfants ?
MENDOZA
La cabine de pilotage est toujours verrouillée. Ils doivent être en vie.
PEDRO
Quesque tu vas faire.
MENDOZA
Je plonge.
PEDRO
Tu vas te tuer. L’eau est glacée.
MENDOZA
On à pas le choix.
(Il se débarrasse de sa cape de sont épée et de ses botte et plonge.)
PEDRO
Il est complètement fou. Il n’a même pas pris le temps de s’arrimer à la corde.
SANCHO
C’est vrais ça. Ce n’est pas prudent.
PEDRO
Tu veux que je te dise Sancho ; Mendoza n’est jamais prudent quand il s’agit des enfants.
(Sancho opine de la tête.)

Scène 26. [Sous la surface du lac.]
(Mendoza en train de nager vers le condor. il grimasse sous la morsure du froid.)

Scène 27. [Dans le cockpit du condor sous les eaux du lac.]
ESTEBAN
C’est lui. C’est Mendoza. Il est venu nous aider.

Scène 28. [Sous la surface du lac.]
(Mendoza en train de nager vers le condor. Vu panoramique en plongé du grand condor totalement enlisé et couvert de limon. Soigner les effets visuels. Le contraste entre la taille de la machine et la taille du personnage qui nage à coté.
Sur le visage de Mendoza transparait la douleur. Il se ressaisit et se dirige vers le cockpit.
Les enfants sont le long du cote et l’accueille avec des grands gestes plein d’espoir.)

Scène 29. [Dans le cockpit du condor sous les eaux du lac.]
ESTEBAN
Mendoza ! Mendoza ! On va bien on est là !

Scène 30. [Extérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac. (Les sons sont totalement assourdit)]
ESTEBAN
Mendoza !
(Mendoza les regarde soulagé, puis son regard ce fait interrogateur. Il mime le fait d’empoigner le manche à balai et indique la surface.)

Scène 31. [Intérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
ESTEBAN
Que qu’il fait ?
ZIA
Il veut savoir si on peut repartir.
TAO
Montrez-lui les ailes.
(Les enfants font de grands gestes en direction des ailes)

Scène 32. [Extérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac. (Les sons sont totalement assourdit)]
(Mendoza fronce les sourcilles puis fait signe qu’il à comprit. Il se dirige vers l’aile et fait glisser un peu de boue pardessus bord. Puis il indique aux enfants qu’il est à cour d’aire. Il donne un coup talon sur la voilure et entame sa remonté.)

Scène 33. [Intérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
ESTEBAN
Il a comprit. On est sauvé.
TAO
Je me demande combien de fois il va pouvoir plonger.

Scène 34. [Le canot en surface du lac.]
SANCHO
Là.
(Pedro et Sancho aident Mendoza à remonter sur le canot. Mendoza tremble comme une feuille.)
PEDRO
Alors ?
MENDOZA
Ils sont vivants. Mais il faut enlever la boue du condor pour qu’il puisse à nouveau voler.
PEDRO
Tu veux replonger ? Mais tu es déjà à moitie mort de froid.
MENDOZA
On ne va pas laisser les enfants en bas !
PEDRO
Non. (Résigné) bien sûr. On va les aider n’es pas Sancho.

Scène 35. [Sous les eaux du lac.]
(Pedro et Sancho se dirigent vers les ailes. Ils commencent à nettoyer la boue. Mendoza s’occupe du coup du condor. il retire des algues prisent dans l’antenne au-dessus du cockpit.)

Scène 36. [Intérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
TAO
Ce n’est pas très efficace.
ZIA
Ne dit pas ça. Ils fonts tout leur possible.
TAO
Je ne dis pas le contraire. Mais je crois que cela ne va pas suffire.
(Estéban regarde Mendoza qui s’affaire en arrière de la verrière. Tout à coups Mendoza à un spasme et commence à couler.)
ESTEBAN
Non !!!
(Zia porte ces mains à sa bouche. Estéban et Zia sont pétrifié d’horreur en voyant Mendoza qui commence à se noyer.)
(Tao cherche quelque chose du regard. Il voit la brique lumineuse. Il la prend et se met à cogner de façon régulière sur la paroi de la cabine.)

Scène 37. [Extérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
(On entend les bruits sourds de la brique qui percute la paroi de la cabine. Pedro et Sancho se retourne et cherche l’origine du bruit.)

Scène 38. [Intérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
(Tao couvre et découvre la brique avec la manche de sa tunique. Puis il plaque la brique sur la verrière de façon à éclairer le corps de Mendoza.)

Scène 39. [Extérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
(Pedro et Sancho manque de lâcher tout leur aire. Ils se précipitent vert Mendoza. Il le récupère. La main de Mendoza glisse le long du cockpit. Estéban tente de la saisir malgré l’épaisseur de la vitre.)

Scène 40. [Intérieur du cockpit du condor sous les eaux du lac.]
(Le trio remonte vers la surface sous le regard angoissé des enfants. Estéban est sur le point de fondre en larme. Zia le tiens par les épaules.)
ESTEBAN
Qu’es qu’y c’est passé. Il est mort ?
TAO
Le froid l’a terrassé. Il a perdu connaissance. Je crois que Pedro et Sancho son arrivé à temps.
ZIA
Ils ont dégagé suffisamment de boue ?
TAO
Non ; et le soleil se couche dans une heure.
ZIA
Tu es sur que cela ne va pas suffire ?
TAO
(Frustré de ne pouvoir rien faire.)
Regarde les lumières !
(Il s’approche des commandes toujours la brique en main.)
Tout est éteint ! Rien n’a bougé !
(Alors qu’il prononce ces dernières paroles, il approche la brique tu tableau de bord dans un brusque mouvement d’épaule. Les voyants les plus proches s’allument.)
ESTEBAN
Arrête !
TAO
Quoi ?
ESTEBAN
Là, rapproche la brique du levier de commande.
TAO
Hein !?
ESTEBAN
J’ai cru voir les lumières briller
TAO
Surement un reflet.
ZIA
Non. Je l’ai vu aussi ;
(Estéban prend la brique des mains de Tao et la pose au centre du tableau de bord qui se met à briller.)
TAO
Ho ho ho ! Ce n’est pas croyable. Ha ha ha (soulagé) c’est magnifique, le condor reprend vie.
ZIA
Fait le décoller Estéban.
(Estéban s’installe aux commandes. Il tire sur le levier qui bouge mais rien ne se passe. Les visages marquent la déception.)
ESTEBAN
Ça ne marche pas.
ZIA
Mais le levier bouge librement maintenant.
TAO
Posé ici la brique ne semble pas réveiller tout le condor.
ESTEBAN
Il faut la poser ailleurs.
ZIA
Oui mais où ? Il n’y pas d’autre commande ici. Ce n’est pas comme Solaris.
TAO
(Le visage de tao s’illumine. Il fait claquer ces doits dans un grand mouvement du bras de haut en bas pour marquer le fait qu’il à tout compris)
Mais oui. Mais bien sur ! ha ha ce que je suis bête de ne pas y avoir pensé plus tôt.
ESTEBAN
Tu as raison ! On n’a jamais vu l’intérieur du condor.
ZIA
Qu’es que vous avez compris tous les deux ?
TAO
Mais tout ! Solaris avait un cube pour collecter la lumière du soleil. C’est forcement la même chose pour le condor.
ZIA
Tu es sur ?
TAO
Mais bien sur. C’est une machine, pas un tapis volant comme dans le conte à dormir debout que nous à raconté ZASMINE.
(Tao commence à passer la brique le long des parois du cockpit.)
ESTEBAN
Et puis tu te souviens du kipou coincé dans le bec que nous sommes allés chercher TAO et moi.
ZIA
Oui bien sur. Tu as faille te tuer.
ESTEBAN
Le bec doit s’ouvrir. Et je suis sur qu’il y à d’autre passage.
ZIA
Mais où ?
TAO
(A l’arrière du cockpit, triomphant)
Là ! Regarder la brique fait apparaitre des symboles que nous n’avions jamais vus.
(Zia et Estéban se précipite vers TAO. Celui-ci fait passer la brique près du symbole du soleil à l’arrière de la cabine. Le symbole s’illumine d’un feu intérieur. Zia effleure le symbole ce qui déclenche l’ouverture du passage et dévoile un couloire dans le cou du grand condor.)
La caméra plonge dans le noir de couloir.
Partie final de l’épisode. Première ébauche du texte.

Scène 41. [Intérieur du coup du condor sous les eaux du lac.]
(Tao avance dans le couloir, la brique au dessus de sa tête comme une lanterne. La brique luis un peux mais les parois du couloir s’anime et génère leurs propre lumière. L’architecture est résolument moderne comme l’était solaris ou la machine olmèque. La forme est une demi-elipse {voir plan}. Zia et Estéban suivent un peu plus loin bouche bé)
TAO
(Surexcité)
C’est merveilleux. Et dire que c’était là depuis le début !
(Il arrive à la fin du couloir. Tao passe la brique sur la paroi du fond. Comme pour la paroi du cockpit, un symbole apparaît. Il le touche. Rien ne se passe. Il regarde le symbole un peu troublé.
ZIA
C’est verrouillé ?
TAO
Je crois que seul les Elus peuvent l’ouvrir. (Avec un peu d’agacement dans la voix)
ESTEBAN
Et bien on va le faire…(Enjoué)

TAO
Mouai, passe devant, je vais t’éclairer. (Mi figue mi raisin)

(Zia regarde alternativement l’un puis l’autre. Ça posture marque quelle ressent le malaise de Tao. Estéban touche le symbole qui luit alors que la brique faiblis légèrement. La porte se sépare en suivant la ligne complexe du motif. Chacun des battants rentre dans le mur à droite et à gauche. Les enfants avance à la lueur de la brique.)

Scène 42. [Intérieur du grand salon du condor sous les eaux du lac.]
(Ils débouchent dans une pièce elliptique, axé à gauche (voir plan). L’ameublement est compact et résolument « design », partiellement encastré dans les murs de manière à optimiser l’espace réduit du condor.)

TAO, ZIA, ESTEBAN
Wahhhh!
TAO
C’est, c’est incroyable.
ZIA
Mais c’est un vrais palais.
ESTEBAN
Je ne m’attendais pas à ça. Où sont les machines qui font voler le condor ?
TAO
Mais il y en à partout des machines. Regarde.
(Tao passe la brique contre le mur de l’alcôve à gauche de la porte du cou. Le mur perd son opacité pour révéler les eaux du lac. On voit passer un ban de poisson.)
Et la aussi….
(Tao passe la brique au dessue de la table basse qu’encadre des banquettes à moitié coulée hors des murs. Un hologramme de d’un bouquet dans un vase appert alors que l’on entant une musique délicate de harpe et cithare)
Et encore là….
(Il passe la brique au-dessus de l’accoudoir de la banquette qui s’ouvre et fait apparaitre une tablette pour manger)

ESTEBAN
Oui mais tout ça ne fait pas voler le condor.
TAO
Quoi (sortie brutalement de son rêve)
ZIA
Il faut vraiment que l’on parte vite d’ici, regarde comme l’eau du lac est sombre.
TAO
Oui, bien sur. Bon de toute évidence nous sommes dans une zone d’habitation.
(Tout en parlant, il se dirige vers le coté à gauche de la porte, il regarde l’autre alcôve d’observation. Puis il se dirige vers le mur non symétrique. Il passe la brique sur le mur qui s’ouvre…)
ESTEBAN
Tu as trouvé ?
TAO
(…sur une salle de bain.)
Non, c’est un gigantesque cabinet de toilette. Bon voyons plutôt l’arrière de la cabine.
(Il se dirige vers l’arrière)
Ici on doit être à peut prés à l’aplomb des pattes. Il faut bien quelles rentre quelque part. Les machines doivent être derrière cette cloison.
(Il ausculte un temps la paroi avec la brique. Une porte {simple et fonctionnelle} s’ouvre et fait apparaitre un conduit de maintenance avec une échelle fixé à la paroi).
Ha ! Une échelle. Parfait ! Tenez moi ça, je descends !

Scène 43. [Intérieur du tube de maintenance du condor sous les eaux du lac.]
(il s’engouffre dans le puits. Estéban et zia, allongé sur le sol de la cabine en tenant la brique pour l’éclairé le regarde s’enfonce dans les entrailles de la machine. Tao arrive à un l’étage intermédiaire alors que l’échelle descends encore.)
ESTEBAN
Tu rêves encore ?
TAO
Mais non, je cherche où allez !
ZIA
Tu ne descends pas ?
TAO
Non je vais vers l’arrière. Passez moi la brique venez me rejoindre.
(Les enfants dévalent l’échelle et arrivent dans un petit couloir de service où les attends tao. A la lumière de la brique le couloir dévoile de petites pièces. Ils débouchent dans la pièce du fond.)

Scène 44. [Intérieur de la salle de puissance du condor sous les eaux du lac.]
TAO
Là ! Cela ne vous rappel rien ?
ZIA
Ho ! C’est lumineux.
ESTEBAN
Comme la salle du premier manuscrit.
TAO
Exactement. Et je suspecte que c’est le cœur du mécanisme. Regardé la console au fond.
(Les trois enfants s’avancent dans le réduit. Les parois sont constituées de pavés autobloquants de forme complexe qui pulsent d’une lumière moribonde. Au fond de la pièce se trouve une console à moitié encastré dans le mur. Le centre de la console comporte visiblement un réceptacle pour un objet de taille de la brique, mais de forme différant).
Donnez-moi la brique.
ESTEBAN
Voila.
ZIA
Tu es sûr que ça va marcher ? Ça ne semble pas être la bonne forme.
TAO
Toutes les autres machines du condor ont réagie à la brique. De toute façon on n’a plus le temps.
(Tao approche la brique la brique de la console. Lorsque la brique est suffisamment proche elle commence à irradier de lumière. Un arc lumineux se forme avec le réceptacle et la pièce se met à briller à pleine puissance.
Ha ha ha ! Ça marche !

Scène 44. [Intérieur du condor sous les eaux du lac.]
(On a plusieurs plans où l’on voit les différant espaces parcouru par les enfants s’illuminé à pleine puissance.)

Scène 45. [Extérieur, Les rives du lac.]
(On voie Pedro et Sancho qui s’activent autour d’un feu. Mendoza est allongé auprès du feu sous une couverture. )
PEDRO
Hooo ! Mais….
SANCHO
Le le le lac ! il brille !
PEDRO
Mendoza réveille toi ! Les enfants on activés quelque chose !
MENDOZA
Quoi !

Scène 45. [Intérieur de la salle de puissance du condor sous les eaux du lac.]
Les enfants sont tout sourire et regarde ébloui le jeu de lumière des murs de la pièce. La caméra se rapproche de la brique, posé sur la console se marbre de veine noir comme la nuit {changement de musique qui passe de triomphante à angoissante}. Les lumières commencent à vaciller. Les enfants se figent.
TAO
Ho non !
ESTEBAN
Il faut décoller tout de suite

Scène 46. [Intérieur du puits de maintenance du condor sous les eaux du lac.]
Les enfants remontent l’échelle dans une course folle.

Scène 47. [Intérieur de la grande salle du condor sous les eaux du lac.]
La course des enfants se poursuit dans la grande salle. Les éclairages vacillent. Les hologrammes et autre accessoires observés au début de l’épisode dysfonctionnent. Estéban fonce vers le post de pilotage. Tao s’arrêt de courir. Zia le rattrape par le bras et le force à courir.

ZIA
Ne reste pas là

Scène 48. [Intérieur de la salle de puissance du condor sous les eaux du lac.]
On voie les veines noires s’étendent sur la brique. Elle commence à se fendre.

Scène 49. [Intérieur du post de pilotage du condor sous les eaux du lac.]
Estéban s’installe aux commandes. Il attend une fraction de second que les deux autres héros arrivent. Puis il tire sur le manche.

ESTEBAN
Envole-toi grand condor. Je t’en pris, envole toi !

Scène 50. [Extérieur, le condor sous les eaux du lac.]
Le condor s’extirpe lentement de la boue dans des flaches de lumière.

Scène 51. [Extérieur, les bords du lac.]
PEDRO
Le condor explose comme Solaris
MENDOZA
Ho non ! Quesque tu as fais Estéban….

Scène 52. [Intérieur du post de pilotage du condor sous les eaux du lac.]
ZIA
Il bouge.

Scène 53. [Extérieur, le condor sous les eaux du lac.]
Le condor accélère sa course vers la surface.

Scène 54. [Intérieur de la salle de puissance du condor sous les eaux du lac.]
La brique deviens totalement noire. Elle explose en fragments inertes. La salle devient noire (ajout: les portes se referment)

Scène 55. [Extérieur, les bords du lac.]
Le condor fend les eaux du lac. Il semble vouloir prendre son envole puis retombe lourdement. Grace à la vitesse horizontal acquise {et p-e caché par la prise de vu}, le condor va s’écrasé sur la berge opposé aux camps. Le condor défonce arbre et talus de terre. Puis il s’immobile. Les adultes regarde la scène bouche bé. Apres un instant le cockpit s’ouvre, les enfants font des grands signes avec les bras alors que le soleil plonge définitivement sous l’horizon. Les adultes leurs répondent de l’autre coté du lac.
Fin
Générique.
Modifié en dernier par badger leader le 10 janv. 2015, 13:26, modifié 8 fois.
NOTE de la SERIE Original: 16.5/20.
NOTE de la SERIE MCO2: 11/20
NOTE de la SERIE MCO3: 14.5/20

NOTE de la SERIE MCO4: pas encore tout vu/20 [/color]
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par nonoko »

:shock: :?: :idea: 8-x ;)
Bonne fin d'année!!!
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
Unagikami mon amour
"It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us"
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par Ra Mu »

Yesssss! On l'attendait ce post!
Je télécharge ça. Je lirai d'ici demain.
Passe un bon réveillon!
Bonne soirée à tous!

PS: voilà une production positive, face aux critiques de la saison 2. C'est suffisamment rare pour le souligner.
- On s'est tout de même embrassés, cela ne signifie donc rien?
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP! :x-):
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par Ra Mu »

Qu’appelles tu "design" (je parle de l'intérieur)? épuré ou carrément rococo?
- On s'est tout de même embrassés, cela ne signifie donc rien?
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP! :x-):
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par nonoko »

Ah, le temps que je rédige mon post, LE Post est arrivé, comme le messie (ou Tian Li)!
Merci, je lirai ça aussi demain!
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badger leader
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par badger leader »

Ra Mu a écrit :Qu’appelles tu "design" (je parle de l'intérieur)? épuré ou carrément rococo?
disons année 1970. pas de boule à facette mais des courbes.
NOTE de la SERIE Original: 16.5/20.
NOTE de la SERIE MCO2: 11/20
NOTE de la SERIE MCO3: 14.5/20

NOTE de la SERIE MCO4: pas encore tout vu/20 [/color]
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nonoko
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par nonoko »

J'aime bien cette fin, bien vu!
Je relirai encore à tête reposée, en attendant, Bonne Année!
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Ra Mu
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par Ra Mu »

Un essai intéressant à plusieurs point de vue, pas seulement pour la tentative d'écriture. Il y a aussi le soucis d’intégrer le cahier des charges d'une animation pour la jeunesse.
D'une part, l'épisode colle assez bien à l'"esprit Cités d'or" tel que nous avions essayé de le définir dans le topic de Rudy dossier de la saison 2). Dans ce cas précis, je parle des moments de contemplation, des effets visuels, il manque évidemment la musique mais bon...
De plus, elle montre que l'on peut développer une intrigue simple sans pour autant simplifier le caractère des personnages,transformer les marins en "bouffons" et les enfants en d’insupportables râleurs.
Enfin elle essaie d'intégrer l'évolution des personnages de la série originelle: l'indépendance des enfants, les sentiments des adultes.
Évidemment je l'analyse avec mon ressenti d'adulte. Il est clair qu'un enfant de 4 ans y aurait aimé un nounours ou des poissons.

Et juste une chose: l'orthographe... (je sais pas râler pas râler!). :D
- On s'est tout de même embrassés, cela ne signifie donc rien?
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP! :x-):
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par nonoko »

Et un détail super important, Badger: Mendoza sous une couverture, ça le fait pas: sous sa cape, oui! (d'abord, elle sort d'où cette couverture? ils n'en ont jamais eue, et Mendoza se sert toujours de sa cape en guise de couverture...) oui, je chipote, je chipote.
Ra Mu a écrit :Il est clair qu'un enfant de 4 ans y aurait aimé un nounours ou des poissons.
:shock: :roll: Tu te trompes, la cape suffit comme doudou... x-) Et le nounours, les poissons, ils seraient apparus en hologramme dans le salon design du condor? Bon, j'arrête, ou vous allez me tuer tous les deux: on voit les poissons de l'intérieur quand la paroi devient translucide.

Sinon, Badger, j'aimerais bien savoir si la brique est définitivement endommagée, car ce serait bête qu'ils aient récupéré un tel objet et que cela ne serve qu'à les sortir de ce mauvais pas.
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Re: Mon exercice grandeur nature

Message par COBRA11 »

Ra Mu a écrit :Un essai intéressant à plusieurs point de vue, pas seulement pour la tentative d'écriture. Il y a aussi le soucis d’intégrer le cahier des charges d'une animation pour la jeunesse.
D'une part, l'épisode colle assez bien à l'"esprit Cités d'or" tel que nous avions essayé de le définir dans le topic de Rudy dossier de la saison 2). Dans ce cas précis, je parle des moments de contemplation, des effets visuels, il manque évidemment la musique mais bon...
De plus, elle montre que l'on peut développer une intrigue simple sans pour autant simplifier le caractère des personnages,transformer les marins en "bouffons" et les enfants en d’insupportables râleurs.
Enfin elle essaie d'intégrer l'évolution des personnages de la série originelle: l'indépendance des enfants, les sentiments des adultes.
Rien à ajouter ;)
Au passage excellente initiative Badger, ton essai est vraiment de qualité 8) Bravo !
- Attention on est presque en bas !
- Et comment on va s'arrêter ?
- C'est l'problème ! J'ai pas vraiment pris l'temps d'y penser !


:condor: :condor: :condor:

Note MCO : 17/20
Note MCO2 : 5/20
Note MCO3 : ragequit/20
Note MCO4 : boycott/20
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