Fanfic saison 4 faite maison

[ziaguerra]

Vivement le prochain chapitre !!

Il arrivera dimanche ou début de semaine prochaine je pense !

[Este]

Ok c'est cool !

[ziaguerra]

Aha

[zaza59]

super chapitre bravo j'ai hâte de lire la suite

[ziaguerra]

Merciiii

[Este]

Oui on l'attend cette suite ! La mienne aussi...

[ziaguerra]

Ouais je sais mais j’ai beaucoup de trucs à faire ces temps ci et c’etaient pas prévu... donc elle arrivera mais je sais pas quand.

[Este]

Eh bien bon courage pour l'écriture !

[ziaguerra]

Voici la suite. Désolée encore pour le retard, j'ai été assez occupée ces temps-ci. J'espère tout de même que cela ne vous empêchera pas d'apprécier mon nouveau chapitre, alors, bonne lecture !



Chapitre 3: Remords et recherches



Quelques kilomètres plus loin, un bateau volant fonctionnant à l'énergie solaire transperçait les nuages, parcourant le ciel bleuté. Trois personnes se trouvaient à bord, dont deux hommes et une femme. Celle-ci semblait triste, décomposée tandis que les deux autres respiraient pleinement la joie de vivre. Le plus costaud des deux engagea la conversation avec la jeune femme.

: Alors señorita, qu'en dites vous de cette splendide victoire ? Enfin débarrassés de ce Mendoza et de ces maudits gamins.
Laguerra, accoudée au bastingage de la Nef, ne répondit pas à Gaspard. Celui-ci, contrarié, tenta de lui reparler une nouvelle fois espérant une réponse de sa part.
: Allons señorita, ne faites pas cette tête ! Vous avez l'air contrarié par quelque chose, pourtant, nous allons pouvoir enfin réaliser tout nos rêves de fortunes ! N'est-ce pas incroyable ?
: Sachez, que je ne suis en aucun cas venue ici pour l'or et que tout ceci n'a rien d'incroyable. Alors, si vous ne l'aviez toujours pas compris, j'aimerais que vous me laissiez tranquille.
Laguerra avait pris soin de ne pas s'emporter au risque de trahir ses sentiments et surtout, de le laisser dans le doute en ce qui concerne son véritable objectif. Gaspard à la fois énervé et étonné, ne préféra pas continuer de converser avec elle de peur de l'exaspérer encore plus. Il s'en alla et Laguerra tourna la tête, le regardant partir de son air fier afin de s'assurer qu'elle était enfin seule.
Cela l'amusait de le voir perdu, incompréhensif à ce qu'elle voulait dire exactement. Mais elle n'était pas d'humeur à rire ou même de sourire. Non, elle était triste et désespérée, juste ça. Elle ressentait une énorme douleur dans son coeur qu'elle avait déjà ressentit auparavant. Voilà qu'on venait à nouveau de lui arracher un être cher à ses yeux, du moins, qui venait de l'être. C'était comme une tragédie. Elle ne s'attachait qu'à très peu de personnes, mais dès que cela arrivait, il fallait qu'elles disparaissent à tout jamais. Elle regrettait même d'avoir eu de l'affection pour lui, beaucoup trop même. Elle en avait éprouvé aussi pour les trois enfants, ces pauvres enfants qui avaient péris sous ses yeux avec l'homme qu'elle aimait. Si cela n'avait pas été le cas, elle aurait continué sa mission au mieux, sans remords ni tristesse. Elle se dit soudain qu'elle ne devrait plus jamais ressentir tout ces sentiments envers quelqu'un, parce que cela ne provoquait que du mal. Pourquoi avait-elle du tomber amoureuse ? Elle savait parfaitement que l'amour n'était que poison. Elle en avait déjà eu l'expérience avec son père, qui était tombé lui même tomber sous le charme d'une autre. Marinché, cette femme qu'elle n'avait jamais apprécié avait causé la mort de son père. S'il n'avait pas rencontré Marinché, il se serait trouvé avec elle, et tout ce cauchemar qui durait depuis un an n'aurait pas existé. Elle n'aurait pas dû se trouver ici, en compagnie de son soit disant oncle dont elle avait découvert le visage noir depuis peu, et de cet imbécile sur pattes.

Soudain, la Nef vira vers le bas, ce qui fit sortir Laguerra de ses pensées. Elle s'aperçut non sans étonnement mais avec fureur que c'était bien évidemment Gaspard aux commandes, et qu'il venait à nouveau de faire une énorme boulette qui allait probablement leur coûter la vie à tous.
Elle fut obligée de s'accrocher au bastingage du bateau, couchée sur le sol pour ne pas basculer dans le vide. Elle vit Ambrosius sortir de la trappe à toute vitesse pour rejoindre le gouvernail dirigé maladroitement par Gaspard. Le petit homme eu du mal à parvenir jusqu'à lui. Mais à peine trente secondes plus tard, Ambrosius y arriva et poussa Gaspard avec rage pour reprendre le gouvernail ente ses mains et redresser la Nef. Il tira sur ses leviers furieusement et quand l'engin ne fut plus qu'à une centaine de mètres du sol, il réussit finalement à le redresser et à le stabiliser. Laguerra se redressa et jeta un regard noir à Gaspard. Ambrosius fit de même. Celui-ci remarqua soudain un problème.

: Mais c'est pas vrai ! Vous m'avez casser un levier abruti ! Nous n'avons plus de freins !
En effet, une fumée grise s'échappait d'un des deux réacteurs de la Nef. Gaspard voulu se racheter au près d'Ambrosius en lui demandant s'il pouvait rendre service.
: Est-ce que je peux vous aider messire Ambrosius ?
: Vous ?! Il n'en n'est pas question ! Vous allez rester à l'intérieur de la Nef et vous n'allez absolument plus rien toucher aussi non je vous jette par dessus bord ! Est-ce clair ?!
: Oui...à vos ordres messire Ambrosius.
Gaspard se dirigea rapidement vers l'endroit indiqué par Ambrosius tandis que Laguerra s'approcha du petit homme roux.
: Tout va bien Laguerra ?
: Oui oui, mais comment allons nous faire pour atterrir sans freins ?
: Nous n'avons pas le choix, nous devrons nous poser dans un assez grand lac pour pouvoir amortir l'atterrissage.
: Celui où nous nous sommes rendus hier ne serait-il pas idéal dans ce cas ?
: Si, je viens d'y penser aussi. Il nous faut faire demi-tour. Nous allons perdre du temps à cause de cet empoté !
: Pourquoi l'avez vous engagé au juste ?
: Parce que nous avions un ennemi commun : Mendoza. Mais maintenant qu'il est mort, je n'ai plus aucune raison de le garder déjà que c'était une énorme erreur de ma part de l'avoir fait. En revanche, la seule fois où il s'est montré utile, c'est lorsque nous sommes partis de la cité. Il t'a aidé pour revenir à la Nef. Par contre, j'aurais juré que tu me suivais mais tu n'étais pas avec moi lorsque je suis arrivé à la Nef. Pourquoi as-tu fait demi-tour ?
Le sang de Laguerra se glaça en une fraction de secondes. Prise au dépourvu, elle ne répondit pas tout de suite à l'alchimiste le temps de trouver une excuse potable.
: Je me suis dit que je devais peut être ramener Gaspard avec nous puisqu'il était toujours dans la cité.
: Ah bon ? Tu te tracassais pour lui ? Ce n'est pas dans ton genre pourtant d'aider des abrutis tels que lui.
: Je...je me suis dit que vous pourriez en avoir besoin étant donné que je ne savais pas pourquoi vous l'aviez engagé.
: Pourtant, les rôles se sont échangés aha ! Je l'ai croisé et je lui ai demandé s'il t'avait vu. Il m'a répondu que non et il s'est précipité à ta recherche. Heureusement qu'il a réussi à te trouver, tu t'étais évanouie !
: Euh oui...heureusement.
: Mais ce qui m'a le plus étonné, c'est quand il m'a dit qu'il nous avait enfin débarrassé de ce chien de Mendoza et de ces maudits gamins ! Finalement, il a quand même servi à quelque chose. Mais maintenant qu'ils sont tous morts, je n'ai plus besoin de lui. Il nous a causé assez d' ennuis comme ça ! Quand nous aurons atterris au lac demain matin, et que j'aurai réparé les freins, je l'abandonnerai là et nous repartirons.
: Excellente idée.
Ambosius sourit de bonheur. La mort de ses ennemis n'était pas vraiment prévue même s'il l'espérait chaque jour. Et voilà qu'enfin ce fameux jour était arrivé. Pile au bon moment ! Il n'avait même plus besoin des deux gamins pour ouvrir les cités puisqu'il possédait le double médaillon.
Laguerra alla reposer ses coudes sur le bastingage, replongée dans ses pensées. C’était décidé, elle oublierait dés maintenant tout ce qu’il s’était passé jusqu’à présent, elle terminerait sa mission et rentrerait en Espagne afin de retrouver une vie normale.





~~~~~





Au même moment, dans le petit village africain, nos héros se dirigèrent vers un petit bâtiment circulaire. A l'intérieur, des tapis et des couvertures étaient disposés autour d'un feu.
Harun: C'est ici que vous passerez la nuit. Pardonnez nous, nous n'avons pas l'habitude d'accueillir des visiteurs alors nous n'avons que ceci à vous proposez.
: Ne vous en faites pas, cela nous suffira amplement.
Harun: Oh, j'oubliais, Samia ne va pas tarder à vous apporter de quoi manger.
: Ahhh. T'entends ça Sancho ? On va enfin pouvoir manger !
: C'est p... pas troop tôt !
Mendoza fit un coup de coude sur le flanc gauche de Sancho et sur le flanc droit de Pedro, exaspéré par les impolitesses constantes de ses compagnons de toujours.
Quelques minutes plus tard, Samia arriva, tenant dans sa main droite un plateau contenant des bâtons de viande et dans l'autre, des verres et une cruche d'eau posés sur un autre plateau. Elle alla déposer les plaques sur une petite table en bois.
Samia: Voici votre repas. Servez-vous ! Je vous en prie !
Tout le monde remercia la jeune femme et prit une brochette pour la mettre au dessus du feu, sauf Sancho. Le marin resta immobile tout en fixant Samia. Même l'odeur de la viande en train de cuire ne lui fit pas détourner les yeux. Samia, gênée, préféra partir de la pièce. Le petit groupe avait remarqué cette attitude inhabituel du marin.
: Bah alors mon vieux Sancho, on a flashé sur une donzelle ?
: Moi ? Mais mais pas du mais pas du tout !
: En tout cas, je pense pas que les sentiments ne sont pas réciproques aha !
Sancho grincha un peu mais finit pas rejoindre le fou rire général.
Repus, nos protagonistes ne tardèrent pas à aller se coucher. Esteban se remémora le problème auquel ils étaient à nouveau confrontés. Il se dit qu'il fallait commencer leurs recherches en allant rendre visite à ce fameux lac où Ambrosius avait volé la pierre sacrée.
: Dites les amis, nous ne devrions pas nous rendre à la cascade dont nous a parlé le chef Harun demain matin ?
: Si, je viens de me faire exactement la même réflexion. Nous pourrions trouver des indices qui nous permettraient d'en savoir plus sur cette invention qu'Ambrosius veut créer.
: Oui, c'est la meilleure chose à faire pour débuter nos recherches.
: Mais n'oubliez pas que nous devons trouver aussi des indices pour la cinquième cité d'or !
: Oui, bien sûr, mais nous ne pouvons pas laisser faire Ambrosius tout de même ! Imagine ce que son invention peut provoquer !
: Bah justement, on sait même pas ce qu'elle peut faire.
: Esteban a raison, on ne peut pas le laisser faire et tu l'as même dit Tao, l'invention ou la machine que veut créer Ambrosius est probablement destructrice.
: C'est décidé, demain à l'aube, nous partirons vers ce mystérieux lac.

[TEEGER59]

Toujours aussi captivant.
Tu prends le temps de décrire les situations et les émotions de chaque personnage sont mises en avant.
Bravo!