Chapitre 8 :
E- Mais il y en a deux ?
L- Oui, Mu et Atlantide possédaient chacun la sienne.
T- Vous vous rendez compte ! Il existe deux pyramides de Mu !
L- Celle-ci est la pyramide de Mu, l’autre est la pyramide d’Atlantide. Il n’y a aucune différence entre les deux mise à part que celle que tu possèdes déjà se trouvait sur le continent de l’Atlantide.
Z- Comment peut-on faire la différence entre l’Atlantide et Mu aujourd’hui ?
L- L’Europe et l’Asie faisaient partis de l’Atlantide alors que l’Amérique et l’Australie faisaient partis de Mu.
E- Bon en tout cas, on a les deux pyramides en notre possession et Ambrosius ne connait pas l’existence de cette seconde pyramide.
L- Oui est pourrait même lui faire une blague.
Le visage de Laguerra s’éclaira d’un sourire malicieux et ses yeux noirs pétillaient.
T- Une blague ?
L- Oui, il faudrait que l’on fac une copie de la pyramide et lui donner.
Z- Mais comment ?
L- Avant que vous ouvriez la cité, la pyramide était dans un moule, si on arrive à couler du verre dedans, on pourra recréer cette pyramide mais sans pouvoir.
M- Ce serait une bonne idée en effet, mais tu sais couler du verre ?
L- Moi non mais, je connais quelqu’un qui s’y connait très bien.
Elle se tourna vers Athanaos avec un grand sourire.
L- Tu ne pourrais pas nous aider parrain ?
E- Allez s’il te plaît papa !
Athanaos- Bien sûr que je vais vous aider. Isabella, emmènes les visiter le reste de la cité pendant que je vous prépare ça.
La jeune femme acquiesça d’un signe de tête et fit signe aux autres de venir avec elle.
T- Laguerra, comment avez-vous fait pour parvenir jusqu’ici sans vous faire repérer par Zarès ?
L- Disons que je les ai fait courir un peu jusqu’à disparaître sous leurs yeux.
E- Tu crois qu’ils arriveront jusqu’ici ?
L- C’est fort probable en effet mais ne vous inquiéter pas, nous serons déjà partis depuis longtemps et le piège sera en place.
Z- Mais, on a aucun indice sur où nous devons chercher la prochaine cité.
L- Oui c’est vrai, mais, je pense que nous trouverons plus de choses en visitant la cité.
M- Tu l’as déjà vu ?
L- Non, quand je suis arrivée, on a élaboré le plan avec Athanaos et étudier le plan pour voir où nous pourrions sortir si ça se passait mal.
M- Et conclusion ?
L- Heu…il n’y a qu’une seule sortie et c’est pour ça que nous devons trouver ce que l’on cherche très vite.
T- Vous avez le plan ?
L- Oui bien sûr.
Elle sortit de sa poche un parchemin tissé en orichalque et le tandis aux enfants.
Z- C’est comme les voiles de Rana’Ori ! Vous vous souvenez ?
E- Oui c’est vrai. Où voulais-tu en venir Tao avec ce plan ?
T- Et bien il doit y avoir des salles plus importantes que d’autre non ?
M- Tu as raison Tao, que suggères-tu ?
T- Je ne sais pas, peut-être la bibliothèque, elle juste à côté.
M- Non, tu tiens ton plan à l’envers, cette salle est à l’opposé de nous.
Un grand BOUM résonna dans la cité, Athanaos avait rejoint ses amis en courant.
Athanaos- Zarès doit déjà être arrivé, j’ai eu le temps de finir la pyramide mais il ne faut pas tarder.
L- La bibliothèque est proche de l’entrée, dépêchons nous ! Ça va aller Athanaos ?
Athanaos- Oui ne t’en fait pas, je suis presque guérit, juste le temps que mes brulures disparaissent.
Ils se mirent à courir en suivant Laguerra qui semblait connaître le chemin sur le bout des doigts. Elle s’arrêta soudain et fit signe de ne pas faire de bruit. Gaspard et Gomez étaient juste à côté, face à l’entrée.
L- Zarès doit savoir qu’il n’y a qu’une seule issue, il faut passer sans qu’ils alertent Ambrosius.
M- Par le toit, regarde là-haut. Les enfants, Athanaos et toi pourrez facilement partir dans a bibliothèque.
L- Et vous ?
Elle le regardait avec des yeux interrogateurs, elle ne savait ce à quoi pensait son compagnon mais savait qu’il avait un plan en béton.
M- Pendant que vous irez là-bas, avec Sancho et Pedro on va contourner le bâtiment jusqu’à arriver à côté d’eux, ils sont à moitié endormi donc ils ne nous verront pas venir.
L- Très bien, mais surtout soyez prudent !
M- Ne t’en fait pas, tout ira bien.
Ils se séparèrent et nos cinq amis grimpèrent jusqu’à atteindre le haut du bâtiment Esteban en tête. Arrivé devant la poutrelle qui allait à la bibliothèque Esteban s’arrêta. Sa vue devient flou et il se mit à suer.
L- Grimpe sur mon dos Esteban.
Le jeune garçon fit ce qu’il put pour ne pas regarder en bas pendant la traversée, manquant à plusieurs reprises de faire perdre l’équilibre à Laguerra qui n’avait guère l’air rassuré.
Athanaos- Ca va Laguerra, pas trop le vertige ?
Il avait dit ces mots sont un ton ironique qui fit comprendre aux enfants qu’elle aussi avait le vertige.
T- Ca doit être un truc de famille.
L- Allez, finit de plaisanter ! On y va !
Ils descendirent les escaliers quatre par quatre et se précipitèrent vers le fond de la bibliothèque où se trouvait des cartes. Une d’elle retint l’intention du Nacal.
T- Regardez celle-là, elle est bizarre.
E- Tu as raison, c’est quoi ces points-là ?
Athanaos- A en croire ce que dis la carte, ces points représenteraient les différentes cités. Ici le nouveau monde, là la Chine et le Japon, l’Arabie Saoudite ici et enfin le Groenland.
Les portes de la bibliothèque claquèrent tout à coup, quelqu’un était entré.
T- Bon on la prend avec les autres et on verra plus tard.
Laguerra et Athanaos ouvraient la marche avec l’épée dans la main pour la jeune femme et le pistolet pour Athanaos.
L- Planquez- vous ils arrivent !
T- Comment pouvez-vous savoir si ils sont plusieurs ?
L- Ecoute leurs pas, ils ne sont pas régulier.
Laguerra éteignit la lumière quand ils passèrent devant eux quand Athanaos se mit à crier :
-Arrêtez-vous nous sommes armés !!
Le groupe s’arrêta soudain et fit volte-face.
M- Ne tirez pas ! C’est nous.
La jeune femme les éclaira avec une lampe d’Ambrosius.
E- Vous nous avez fait peur, on a cru que c’était Zarès avec Gaspard et Gomez.
M- Tu crois vraiment que l’on n’aurait pas réussi à les mettre K.O ces deux-là? Venez, il ne faut pas trainer ici.
Ils se dirigèrent vers l’entrée quand ils entendirent de nouveaux pas derrière la porte. Ces pas lourds se stoppèrent et on entendit une voix grave jurer au dehors.
M- Zarès a dû découvrir que ses deux boulets étaient ligotés, cachons- nous prêt des portes pour qu’il ne nous découvre pas.
Le groupe exécuta les parole du capitaine et se mirent dans le fond de l’allée la plus proche de la porte.
T- Regardez là-bas, il y a une petite porte. (en chuchotant)
Athanaos- dépêchons-nous de l’atteindre avant qu’ils n’arrivent.
A peine arrivé à mi-chemin ils entendirent les battants de la porte s’ouvrir.
Za- Vous n’êtes qu’une bande d’incapable ! J’espère pour vous qu’ils n’ont pas pris la carte sinon vous savez ce qu’il va se passer !
G- Nous étions en infériorité, ils étaient trois tout de même.
Za- Peu m’importe Gaspard ! Vous auriez dû vous inspirer de Laguerra pendant qu’elle était encore avec nous !
G- Et pourquoi cela ?
Za- Parce qu’elle au moins elle savait se battre ! Si j’avais su je ne l’aurai jamais pris an Arabie avec moi !
Go- Je ne veux pas être envahissant dans votre discussion mais, pourquoi dîtes-vous cela ?
Za- Parce qu’à cause de Mendoza elle a changé de camps !
Go- En effet je vous comprends…
Pendant ce temps notre petite troupe avait atteint la porte quand une statuette attira l’œil du jeune nacal, c’était une statuette d’orichalque qui représentait la tête d’un tigre. Il la prit avec lui et rejoint ses compagnons.
E- Qu’est-ce que tu faisais encore Tao ? On a bien cru que tu t’étais fait repérer !
T- J’ai vu cette statuette et je me sis dis qu’elle n’était pas là pour faire jolie.
Athanaos- Fait la voir à Laguerra, elle connaît bien les tigres maintenant.
L- Ce n’est pas faux (en riant) Alors ça c’est un tigre de Sumatra, c’est une île en Malaisie.
T- Et donc il faudrait aller là-bas ?
L- Ca je n’en n’ai aucune idée mon grand. Mais je te propose qu’on y réfléchisse dehors.
Z- Oui Zarès pourrait arriver à n’importe quel moment.
T- Mais et pour la cité ?
Athanaos- Laguerra va la refermer.
L- Hein ? Mais je sais pas comment on fait moi !
Athanaos- Tu verras c’est très simple.
L- Bon et je dois aller où ?
Athanaos- Par où tu es arrivée. Les enfants viendront te chercher ne t’inquiète pas.
L- Alors à bientôt tout le monde.
E- Tu vas rester avec nous papa ?
Athanaos- Non, je vais repartir en Espagne pour finir de me soigner puis j’attendrais votre retour.
L- Tu vas nous manquer Athanaos. (en le serrant une dernière fois dans ses bras avant de disparaitre)
Aux portes de la cité Esteban se jeta dans les bras de son père avant qu’ils ne se séparent une nouvelle fois. La tristesse pouvait se lire sur leur visage respectif et une petite larme coula sur leurs joues. Laguerra était arrivé à l’entrée mais entendait des pas parcourir la cité.
L- Je dois faire vite (pensée)
Devant le passage elle trouva un mot d’Athanaos :
Tu as juste à retirer ta broche.
Bisous ton oncle …
L- Il pense vraiment à tout ! (pensée)
Elle prit en même temps le coffre qu’il y avait avec. Le bruit des pas était de plus en plus proche, elle retira sa broche et parti en laissant derrière elle la cité se refermer.
Pendant ce temps Zarès et ses deux acolytes étaient à la recherche du groupe quand ils sentirent le sol trembler sous leurs pieds.
G- Qu’est…qu’est-ce qui se passe ?
Za- Ils ont dû refermer la cité ! Partons d’ici au plus vite !
Ils coururent jusqu’à l’entrée qui était en train de se refermer. Zarès arrivant lancé à toute blinde cogna sa tête contre porte et tomba dans un grand vacarme sur le sol. Gaspard et Gomez arrivèrent de justesse à le relever avant que la porte ne sépare son corps en deux parties. Les enfants étaient de retour au condor et le firent décoller en direction de la forêt qu’ils avaient quittés quelques jours auparavant. Laguerra de son côté avait déjà rejoint la cascade et regarda le coffre qu’elle avait emporté. Il devait faire 50cm de large sur 40cm de haut, ses bords dorés portés les initiales M.L.Q et I.L.Q.
L- Non ça ne peut pas être les nôtres… (pensée) Je l’ouvrirais avec les autres dans le condor.
Trois jours se sont écoulés depuis le départ de la cité et nos héros atteignent enfin la forêt. Esteban posa le condor à la même place que la dernière fois puis il partit chercher Laguerra seul pendant que les autres étudiaient les cartes.
M- Esteban ! Tu sais que je ne veux pas te laisser tout seul trop longtemps alors reste prudent.
E- Ne t’inquiètes pas, et puis je ne crains pas grand-chose avec Isabella.
M- Je sais mais sois tout de même prudent.
Le jeune garçon acquiesça et partit en direction de la cascade. Laguerra fut surprise de voir le jeune garçon arriver seule mais elle se doutait bien que Mendoza n’étais pas loin. Elle n’avait pas tort puisque le capitaine était derrière un fourré non-loin de là et vit la nef se poser au bout de la forêt.