Voilà une petite suite ! Bonne lecture !
Chapitre 5
Les gardes se rapprochaient tandis que la lumière revenait peu à peu, le vent sifflait dans les sapins couverts de neige.
M- Faites décoller le condor !
Z- J’y vais !
M-Pour les autres pas de quartier !!!
Les soldats étaient peu armés, la lutte devenait un peu plus équilibrée. Le bruit des épées de Mendoza et Laguerra résonnait dans le froid et l’atmosphère électrique qui s’était installé. Esteban, Tao, Sancho et Pedro rusaient pour mettre hors d’état de nuire les gardes autour d’eux. Zia quand à elle avait discrètement contourné la bagarre et s’était introduite dans le condor. Elle s’installa au poste de commande et fit décoller l’immense oiseau en orichalque.
Gardes- Mais qu’est-ce que ? Par quel prodige ?
L- On fait quoi ?
M- On passe en force !! Les enfants ! Sancho ! Pedro ! Derrière nous !
Profitant de la confusion des soldats, ils se mirent à courir en direction du condor qui les attendait le bec grand ouvert. Mendoza et Laguerra renversaient quelques soldats sur leur passage mais un des gardes saisit Tao.
L- Montez je m’en occupe !!
Laguerra sortit son fouet et le fit tourner au-dessus d’elle quand on l’entendit claquer dans l’air froid et s’enrouler autour de la cheville du garde. Elle tira un grand coup et le soldat perdit l’équilibre pour finir par tomber sur le sol en lâchant le jeune nacal. Tao courut le plus vite possible et grimpa dans le condor, Laguerra fermant la marche.
E- On a eu chaud, heureusement que le soleil c’est levé.
M- Ce n’est pas le soleil Esteban, il doit être une ou deux heures du matin…
S/T- Regardez le ciel !!!
Z- Waouh c’est magnifique, mais qu’est-ce que c’est ?
M- C’est une aurore boréale, pose toi Zia, ça va vite se dissiper.
La jeune Inca fit donc atterrir le condor non loin de là où ils s’étaient échappés.
E- C’est beau toutes ces couleurs.
M- Une fois l’aurore dissipé il faudra peut-être que vous pensiez à dormir les enfants.
E- Mais on n’est pas fatigué hein Tao ?...Tao ?
Z- Je crois qu’on l’a perdu, il a l’air de dormir a point fermé.
L- Sancho et Pedro aussi.
M- Et je sens qu’on ne va pas à te perdre.
L- C’est pas faut mais je crois qu’on a tous besoin de dormir.
Z- On peut attendre que l’aurore boréale se soit dissipée ?
L- Bien sûr, ce n’est pas tous les jours que l’on peut voir ça.
Les élus étaient assis dans les sièges du poste de pilotage tandis que Mendoza et Laguerra étaient l’un contre l’autre derrière les enfants. Le lendemain, nos héros reprenaient la route vers le Groenland.
T- On arrivera dans combien de temps à ton avis Mendoza ?
M- Je dirais d’ici 3 ou 4 jours, le soleil se couche plus tôt ici.
Z- Qu’est-ce qu’on fera une fois là-bas ? On n’a aucune piste…
E- C’est vrai mais rappelle-toi pour la première cité, nous n’avions pas souvent d’indice non plus…
T- Oui, on ira demander aux habitants s’ils ont entendu parler d’une cité d’or dans le coin.
S/P- A nous les cités d’or !!!
Tous se mirent à rire. Leur première escale fut sur l’île de Melville, la seconde sur l’île d’Ellesmere pour enfin arriver dans la ville de Qaanaaq (Thulé).
Une fois le condor atterrit, tous enfilèrent les vêtements que leurs avaient donné Gabriel et Marie. Un paysan avait vu le condor atterrir et était parti avertir le reste du village, l’ensemble des villageois se tenait en embuscade pour attaquer ces mystérieuses personnes volantes. Nos héros passèrent juste devant eux quand ils entendirent les cris des villageois.
M-Fuyez et retournez au condor les enfants !!
Mais c’était déjà trop tard, ils étaient encerclés. Un homme d’un certain âge s’avança et pris la parole.
Homme- Que faites-vous ici ? Et par quel démon pouvez-vous voler ?
M- Nous ne voulons pas nous battre, nous venons en paix.
Homme- Et cet oiseau d’or ?
T- C’est l’héritage du savoir de mes ancêtres, le peule Mu.
Pi- Souviens-toi du peuple de Mu !!!
Homme- Et cette femme ? Pourquoi est-elle armée ?
L- Il faut bien savoir se défendre, c’est toujours plus utile que de ne rien faire.
Homme- Bien, puisse que vous avez l’air de bonne foi, venez donc au village. Nous avons préparés un immense repas pour la fête.
Z/E/T- Une fête ?
Un petit garçon- Oui, la fête du village. A l’occasion on mange, on danse, on chante et les anciens racontent toutes sortes de légendes du pays. Oh papy, tu leur raconteras l’histoire de la grotte avec la pierre magique ?
Homme- Si ça peut te faire plaisir Mik.
Nos héros suivirent alors les habitants jusqu’à leur village. Sur le chemin un jeune homme parlait à Laguerra pendant que Mendoza était avec les enfants, il s’en aperçut et s’approche d’eux.
M- Que l’on soit clair, tu te détaches très vite de MA petite amie sinon tu finiras comme un piquet dans la neige. Est-ce que c’est clair ?
Jeune homme- Oui monsieur, je ne savais pas que c’était votre femme, je n’ai pas vu d’alliance comme elle porte des gants.
L- Tu ne serais pas un peu jaloux toi par hasard ?
M- Ca veut dire que je t’aime et que je compte bien t’aimer encore longtemps.
L- Redis-moi cette réponse quand tu veux Juan.
Il lui sourit et la prit dans ses bras. Les enfants quand à eux, s’amuser à lancer des boules de neige sur Pedro et Sancho avec leur nouvel ami.
Mik- Après il y aura ma grande sœur Naya, elle a à peu près votre âge.
Arrivé au village, deux femmes étaient là pour les accueillir. La plus jeune était habillait d’une longue robe épaisse bleu et la plus âgée portait une robe plus coute grise avec des collants gris.
Femme 1- Bonjour je suis Nicki, voici ma mère Ninetta et ma fille Naya ne va pas tarder à arriver.
E- Bonjour, je suis Esteban, elle s’est Zia, lui Tao et voici Mendoza, Laguerra, Sancho, Pedro et Pichu.
Pi- Bonjour !!!
L- Merci de nous accueillir dans votre village.
?- Nicki ! Nicki !
Nicki- Que se passe-t-il Mikal ?
Ninetta- Voici le chef du village et mari de Nicki.
Mikal- La petite ne va pas bien du tout, elle est dans son lit, elle tremble et elle est gelée.
Nicki- Quoi ?!! J’arrive, excusez-moi.
Ninetta- C’est horrible, ça fait 2 jours que la petite Naya souffre mais personne ne sait ce qu’elle a…
La vielle dame se mit à pleurer. Un homme la prit dans ses bras.
Homme- Ne t’en fais pas Ninetta, Naya va s’en sortir. C’est notre petite fille, tu sais bien qu’elle est très forte.
Ninetta- Je sais Malakias mais ça fais 2 jours qu’elle n’a ni mangé ni bougé.
Z- Puis-je la voir s’il vous plaît ?
T- Oui tu peux surement faire quelque chose avec tes plantes.
Malakias- Ça vaut le coup d’essayer, vient petite. Ancker, je te laisse les installer.
Zia parti avec eux tandis que les autres suivirent Ancker.
Ancker- Combien de temps souhaitez-vous rester ?
L- On ne sait pas mais nous n’allons pas rester très longtemps.
Ancker- C’est dommage j’aurais adoré vous connaitre plus.
M- T’as toujours pas compris ce que je t’ai dis toi ?!!
Ancker- Désolé monsieur mais ce n’ai pas ma faute si votre amie est ravissante.
M- Ne vous inquiétez pas ça je le savais déjà.
Ancker- Vous ne mettez jamais de robe ?
L- Non c’est très rare.
Ancker- Dommage je suis sûr que ça vous irait très bien, voici votre chambre. Enlevez vos gros vêtements, il fait très chaud dans la salle principale.
L- Très bien, merci.
Isabella fermait la porte et se tourna vers Mendoza.
L- T’es prêt Juan? Parce que sa risque d’être ça toute la soirée.
M- Il n’a pas intérêt !
L- J’adore quand t’es comme ça.
Elle s’approcha de lui et mit ses bras autours de son cou pour l’embrasser tendrement. Mendoza avait les bras autours de sa taille et la serrait doucement.
Zia était au chevet de la jeune Naya et l’examinait minutieusement, elle trouva comme une piqure sous son pied.
Z- Qu’y a-t-il comme animaux venimeux ici ?
Mikal- Il y a quelques mois, nous avons repéré un trou rempli de mygale, nous les avons chassées.
Z- Alors dans ce cas votre fille s’est fait piqué, auriez-vous un bol s’il vous plaît ?
Nicki- Bien sûr, je vais te chercher ça.
Mik avais fait visiter le village à ses nouveaux amis et ils retrouvèrent Sancho et Pedro dans une grande salle. Les murs étaient peints d’un bleu très foncé sur lequel des dessins bleu pâle semblaient racontés une histoire.
T- Esteban, regarde sur le mur ! Le gros truc au bout, on dirait la même stèle que celle en Australie !
E- C’est vrai tu as raison ! Mik, que représente ce grand truc là ?
Mik- Les anciens l’appellent la stèle légendaire mais papy vous la racontera ce soir.
Zia avait fini l’antidote et l’appliquait sur le pied de la jeune fille.
Z- Ne t’en fais pas, ça va aller Naya.
Nicki- Il faut combien de temps pour que le remède agisse ?
Z- Je dirais une bonne heure, l’antidote est puissant mais agit plus lentement.
Mikal- Comment pourrait on te remercier ? Ce que tu viens de faire est juste exceptionnel !
Z- Vous savez je n’ai fait que lui appliquer une pommade de mon pays.
Nicki- Et d’où viens-tu Zia ?
Z- Je viens d’Amérique du Sud, du village de Puna.
Nicki- Les autres aussi ?
Z- Non Esteban, Mendoza, Laguerra, Sancho et Pedro sont espagnols et Tao viens des îles Galapagos.
Nicki- Très bien, viens on va rejoindre tes amis pendant que Naya se repose.
Arrivé dans la grande salle les trois garçons coururent vers elles.
Mik- Tu as réussi ?
Z- Oui, il faut juste que ta sœur se repose un peu.
Mik- Waouh ! T’es trop forte ! Merci !
Z- De rien Mik, alors qu’est-ce que j’ai loupé ?
T- Ce soir on va surement savoir où se trouve la dernière stèle !
E- Oui Malakias va nous raconter leur légende sur la stèle.
Z- Ca veut dire que dès demain on va pouvoir partir à la recherche de la cité ? C’est trop bien.
Mendoza et Laguerra se rapprochaient de la salle quand Isabella sentit quelque chose briller dans la doublure de son pantalon. Elle regarda vite fait quand sa tête se décomposa.
M- Ca ne va pas Isa ?
L- Non là on est très très mal. Regarde, tu vois comme ce petit truc brille, et ben ça veut dire que la pyramide de Mu n’est pas loin.
M- Il faut prévenir les enfants et partir le plus vite possible.
Ils coururent jusqu’à la salle.
M- Les enfants il faut partir au plus vite ! Zarès arrive !
E/T/Z- Quoi ?
Sancho et Pedro qui étaient déjà en train de manger se retournèrent brusquement.
L- Il faut qu’on parte les enfants ! On reviendra mais là il faut y aller !
Malakias- Je vais d’abord vous dire tous ce que je sais sur la stèle qui vous intriguez les enfants. Elle se trouve derrière la cascade un peu plus au Nord du village, dans la grande forêt mais nous n’avons jamais réussi à passer derrière le grand mur, il est incassable.
E- Merci Malakias, nous reviendrons quand nous aurons découvert la stèle.
Mikal- Que les dieux vous protège.
Après de bref au revoir nos héros couraient le plus vite possible pour arriver au condor.
S/P- Regardez la nef là-bas !
M- Aller Esteban dépêche-toi de décoller !
E- Oui capitaine ! On va leur tendre un piège, Laguerra vous vous sentez de monter sur l’aile du condor et de jeter le pendentif ?
L- Bien sûr ! Ca va Mendoza ? T’as pas l’aire bien.
M- Alors juste le fait de t’imaginer sur l’aile du condor avec Zarès qui va surement te viser avec ses canons me rend malade.
L- T’inquiète pas pour moi ça va le faire. Tu n’auras qu’à fermer les yeux.