- Journal de bord d'une parodie assumée -
Posté : 07 août 2017, 11:17
Un jour, Dieu a dit à un certain Gabriel : « Et si tu écrivais une petite parodie du tome 2 de la Fanfiction Collective ? ». Il m’avait dit aussi qu’il suivait de près cette fanfiction, et qu’elle était intéressante.
Mais, malheureusement, il a dit (un autre jour) à la même personne : « Arrête d’écrire ta parodie ».
C’est comme cela que ça s’est passé.
Plus sérieusement, je vais vous expliquer tout cela.
J’ai donc écrit une parodie. Pour moi, c’est également une sorte de résumé des chapitres 3-4 jusqu’au chapitre 7 (du tome 2). Mais chacun aura son avis.
Pour lire cette parodie, il est préférable que vous lisiez au moins le tome 2 de la Fanfiction Collective (viewtopic.php?p=79137#p79137). Le meilleur serait que vous lisiez aussi le tome 1 (viewtopic.php?p=76177#p76177), et qu’ensuite vous lisiez cette petite parodie. Mais vous pouvez aussi lire d’abord c’te parodie, et ensuite lire les tomes de la vraie fanfiction.
C’est comme vous voulez en fait, mais faut juste lire, vous l’aurez compris.
Ne soyez pas surpris de la fin subite de cette parodie, car j’ai malheureusement décidé de l’arrêter. Et il n’y a pas de fin, celui ou celle qui désire prolonger cette parodie peut le faire sans remords. Copyright universel ! ^^
Tout commentaire ou remarque sur ce texte sera le bienvenu.
Et il y a trois parties (de cette parodie, vous l'aurez compris ).
Bonne lecture !
__________________________________________________________________________________
- Journal de bord d'une parodie assumée -
Première Partie
Celui qui vous raconte cette histoire s'appelle Gabriel. J'avais 28 ans à l'époque.
Je vous raconte cette histoire car j'ai été moi-même témoin de tous ces propos. J'étais le traducteur et accompagnateur officiel des enfants, enfin des jeunes adultes. Mendoza avait fait appel à mes compétences pour les surveiller et les guider pendant son absence. Je n’étais pas vraiment payé, mais je prenais goût et d’amitié pour cette joyeuse bande d’amis (voire plus pour certains).
Bien sûr, mon récit ne comprendra aucunes de mes interventions directes ni référence de la part des protagonistes à mon égard.
J'essaierai de mettre toutes mes notes prises à l'époque, sans aucune censure de ma part. Tout ce que vous allez lire sont donc les paroles brutes et exactes d’Esteban, Zia et Tao ainsi que de leurs amis et potentiels ennemis.
__________________________________________________________________________________
Mon travail commença lorsque, Esteban, Zia et Tao (EZT pour les intimes) se trouvaient devant un grand ravin. Que fut la stupéfaction de Zia à voir Mendoza tenant sa belle aimée d’un bras tandis que l’autre tenait son épée solidement plantée dans le roc de la falaise.
Z : Mais comment ont-ils pu tomber ici ceux-là…
E : Bah l’aventure et l’envie de faire justice soit même n’a pas de limite…
Z : C’est vrai, ça me fait penser à toi, j’aurais presque juré que c’était ton père si on n’avait pas trouvé Athanaos !
Ils voulurent s’enlacer et se faire des câlins lorsque Tao intervenu :
T : Ça va je ne vous gêne surtout pas hein ? Se remettre en couple c’est bien mais faut pas non plus me rendre jaloux de ne pas en avoir une !
Nos deux tourtereaux se mirent à exploser de rire.
T (vexé) : Qu’y a-t-il de drôle dans ce que j’ai dit ?
E : Oh rien… Tu sais on avait l’intention de…
Z (tout bas à Esteban) : Hé garde ta langue, faut pas qu’il sache idiot !
Un gros bruit interloqua alors nos amis. L’épée de Mendoza était désormais seule plantée dans la roche, sans personne aux alentours.
Ils se mirent tous à crier leurs noms, sans réponse.
Z : Merde… On les avait complètement oubliés ces deux-là !
T : Tout ça à cause de qui ? D’un certain couple de jeunes « élus » qui rigolent pour rien, bravo.
Un silence régna sur les lieux après l’intervention de Tao.
T : C’est bon, ce n’est pas de votre faute, mais ils sont morts !
E : Ça va Tao, Mendoza s’est déjà tiré d’une situation semblable avec Zarès, tu t’en souviens ?
T : Oui mais c’était sans Laguerra !
Z : Oui mais avec les deux gros lourdauds de marins donc…
T : DE TOUTE FACON PERSONNE NE M’ECOUTE ICI, TOUT LE MONDE S’EN FOUT DE MOI ! VOTRE ARTEFACT LA, BAH JE VAIS LE BALANCER DANS LA FALAISE !
E : Arrête, fais pas ça Tao !
T : TOI FERME-LA !
Zia n’en croyait pas ses yeux. Allaient-ils se battre pour des broutilles pareilles ? Tao, prenant le bel œuf entouré d’un serpent, le jeta de toutes ses forces dans le ravin.
E : QU’EST CE QUE TU AS FAIT IDIOT !
Soudain, un bruit se fit entendre. L’artefact remontait comme par magie, avec, en dessous, Mendoza se grattant la tête et Isabella, les regardant d’un air confus.
M : Tout va comme le meilleur ici ? Pourquoi m’avoir jeté ce joli objet sur ma figure ?
EZT, en chœur : VOUS ETES VIVANT !
M : Bah oui voyons… On était allé faire un petit tour dans la petite grotte en dessous là, (plus bas) en vrai c’était pour la faire changer d’air… mais ça n’a pas eu un grand effet… (plus haut) c’était bien sympa !
I (d’une voix blasée) : Ouais allez-y faire un tour, c’est magnifique !
Consternés, nos amis ne croyèrent pas ce qu’ils voyaient.
M : Allez quoi ramenez : on a mis une corde pour vous, vous n'allez pas escalader comme nous hein les jeunots ! Sauf si vous voulez rester ici plantés devant nous ?
T : Ah bah ça c'est sûr, EUX ils ne vont pas vouloir se salir... Alors que moi oui bien évidemment !
Z : Arrête ça Tao, on t’a préparé une surprise, et tu vas vite nous pardonner t'inquiète !
T : Vous avez intérêt pour que j'aime votre surprise !
E : Ça c'est sûr que tu vas l'adorer, crois-nous !
M : Allez, vous grimpez dans la grotte ou pas là, on ne va pas rester ici toute la journée !
I : Pourquoi pas mon chéri, pour une fois qu'on pourra être sans les deux marins... Ça me remontera un peu le moral !
Ils descendirent dans la grotte.
T : Ah ouais j'avoue c'est magnifique !
Z : Ouais, ils ne nous avaient pas dit du baratin.
E : Oui c'est beau, splendide et après ? Ce n’est pas extra non plus...
Tout à coup, un spectacle inouï et inoubliable se produisit devant eux. Ils découvrirent une large végétation dans cette grotte. Oiseaux, insectes, bêtes sauvages, feuillages, arbres et fleurs… de multiples espèces concentrées dans un si petit endroit... C'était juste incroyable.
E : Je retire tout ce que j'ai dit.
Z : Mais qui est cet homme au fond ?
M (de haut) : Ah oui j'avais oublié de vous prévenir, y'a un vieil homme qui veille sur cet écrin de beauté. Il n'aime pas qu’on empiète sur son territoire alors prenez des photos et ne restez pas longtemps !
Ah oui, j'avais oublié de vous préciser que, après les horloges suisses représentant Pichu et qui donnait l'heure, Tao avait désormais inventé une machine qui pouvait retranscrire en direct sur du papier une réplique quasi parfaite de la réalité, qui se conservait pendant un très long terme.
T : Heureusement que je suis là, sans le naacal que je suis vous serez paumés sans moi, vous oublierez cet endroit en un rien de temps sans mon appareil photo en orichalque.
E : Tu ne peux pas faire ton modeste pour une fois ? Je te rappelle que t'as littéralement pété les plombs tout à l'heure, alors arrête de...
S : Bonjour à vous chers enfants !
Le vieil homme les avait entendus. Il s'appelait Sébastien, mais on l'appelait couramment Seb. Il avait 65 ans, d'origine française, et avait fait comme terre d'adoption ce pays qu'il trouvait magique qu'était l'Espagne.
T : Bonjour monsieur, mais nous ne sommes plus des enfants vous savez ? Nous avons plus de 20 ans !
E : Heu pour toi c'est discutable Tao...
S : On aurait dit moi à votre âge, ah le bon vieux...
T : Temps ? Bon ce n’est pas tout mais Mendoza ne nous avait pas dit de ne pas rester longtemps ?
Z : Mais ne sois si impoli que ça Tao ! Mendoza ne sait pas tout, et il n'a pas l'air agressif du tout !
E : Zia à raison, nous pouvons rester encore un peu, de toute façon je commence à avoir un petit creux moi !
S : Alors vous venez les enfants ? Je vais vous faire découvrir cette belle grotte que j’ai trouvée !
EZT, toujours en chœur : NOUS NE SOMMES PAS DES ENFANTS MONSIEUR !
E : Rah il m'a vexé ! Allons-nous-en, Mendoza avait raison il est très agressif ce personnage !
Z : Mais pourquoi es-tu si agressif Esteban ? Si ça se trouve il connaît tes origines !
S : Ta femme a raison, je connais ton père et ta mère biologique.
E : Menteur ! Ma mère n'est jamais venue en Espagne, et mon père m'aurait parlé de vous !
S : Ah bon, ton père ne s'appelle pas Mendoza ? Et ta mère Isabella ?
E : MAIS VOUS ÊTES DEVENUS FOUS OU QUOI, JE RESSEMBLE À MENDOZA OU PAS ? ET ENCORE MOINS À ISABELLA !
Z : Bah il n’a pas tort, Mendoza il aurait pu être ton père...
T : Pas faux Zia.
E : Et en plus vous rajoutez une couche... Merci ! Ça sert à ça les amis, à se trahir sans arrêt ? Bande d'hypocrites ! A part toi Zia toi tu es mon amour, mon sucre d'orge avec tes tendres et douces lèvres miellées que je goûte chaque soir avant de...
Z : Mais t'es fou de dire ça devant tout le monde ! Rah quel imbécile ce fiancé...
T : J'avoue il ne réfléchit jamais, on dirait qu'il a la cervelle d'un moineau... Ce n’est pas correct pour un élu, mais bon c'est compréhensible vu que c'est un Atlante !
Z : Et toi Tao ne recommence pas sérieux. Déjà qu’avec ton « naacal » tu nous as saoulés, alors ne nous bassine pas encore. Même si c'est vrai qu'entre Muens on est plus intelligent que les Atlantes...
E : Alors là s'en est trop ! D'abord on ne peut pas parler librement devant Tao sinon ça le rend jaloux, ensuite il se fâche et moi aussi, et après toi aussi…
T : Mais pourquoi avez-vous perdu votre innocence d'enfant ? Pourquoi n’êtes-vous plus comme moi ?
E : C'est normal, non ? On n'est plus des enfants ! Et toi, on va devoir se grouiller de te trouver une copine, parce que ça devient chiant de se retenir devant toi, si tu vois ce que je veux dire...
Z : Bon on remonte ? Ce n’est pas tout mais Seb nous regarde depuis tout à l'heure et il ne pige rien, alors on monte tous dans le Condor et on rentre, ok ?
Effectivement, le vieil homme avait tout écouté, il avait même pris quelques notes, allez savoir pourquoi. Les gars répondirent donc positivement. Ils remontèrent en voyant Mendoza et Isabella les attendant devant le condor, en discutant.
E : Allez on se bouge, on veut rentrer à la maison nous !
M : Mais votre maison c'est pas le Grand Condor ?
Z : Justement vous nous empêchez de rentrer dedans là, vous bloquez les escaliers.
I : Dis donc vous êtes de mauvais poil aujourd'hui !
T : Si tu voyais ta tête…
Elle reçut un vent monumental de la part du trio. Ils passèrent devant elle et rentrèrent dans l’Oiseau en or.
I : Mais c’est quoi cette façon de parler ? J’aurais pu être sa mère !... Mais pourquoi ils me font tous la tête, même Zia ?
M : Calme toi… ce n’est pas à cause de toi, t'inquiète. C'est toujours comme ça, y’a Tao qui met le feu, puis Esteban qui l'alimente et Zia qui tente de l’éteindre ou parfois rajoute de l'huile... C'est comme ça, et faudra t'y faire ma chérie.
I : Ils sont graves chelous ces gamins quand même...
M : Depuis le temps que je les connais, ils ont toujours été comme ça. Faut prendre l'habitude, le coup de main. Allez vient faut qu'on monte, sinon ils sont capables de nous laisser là en plan et de partir sans nous.
Ainsi ils se mirent en route pour rentrer à Barcelone, avec une forte tension entre eux toujours présente.
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Le silence était digne d'un enterrement. Personne ne parlait, à part Mendoza et Isabella qui discutaient paisiblement dans leur chambre. Les passagers dans le cockpit, eux, étaient silencieux.
Zia décida de briser ce silence.
Z : Allez sérieux là, on ne va pas faire la tête pendant des heures...
T : Et pourquoi pas ? Mêle-toi de ce qui te regardes.
Z : Esteban est mon compagnon, alors si tu veux que je reste ta petite sœur t'a intérêt à me parler plus gentiment Tao !
Zia était maintenant en pleurs. Tao la consolait.
T : Ça va aller petite sœur chérie, je ne me fâcherai plus avec ton (prenant un air hypocrite) beau, courageux et fort compagnon.
Z (sautant sur Tao) : Merci Tao, merci merci merci !
Mendoza et Isabella avaient entendu du tapage en haut, ils étaient remontés dans la cabine de pilotage.
M : Ah, heureux de voir que finalement tout s'est arrangé !
T : Ouais… mais n'empêche que je dois toujours élucider ce mystère des lumières bleues sur l'artefact des deux tourtereaux.
E : Et tu auras tout le temps, on ne te dérangera pas trop !
Z : Et puis avec la raclée qu'on lui a mis à ce fils de roi, on sera pépère tranquille pendant un petit bout de temps, enfin j'espère… (murmurant à Mendoza) Alors, t’as réussi à lui parler ?
E (fier) : Grâce à moi !
T : Bon, tu me critiques parce que je fais le « naacal » mais toi tu ne montres pas l'exemple hein !
M (chuchotant à Zia) : Oui… mais elle ne veut pas dire grand-chose tu sais… sa fierté peut-être, je n’en sais rien.
Z (plus haut) : Bah… c'est vrai qu’Esteban est quand même moins réfléchi, ce qui peut être tantôt une qualité tantôt un défaut… (plus bas) mince, si elle n’arrive pas à te parler franchement, moi je sais pas comment je pourrais !
E : Je l'avoue.
T : Ah bah voilà, comme ça tout le monde est content, et on pourra rentrer à la maison en étant joyeux et dans la bonne humeur, à part Isabella qui nous fait la tête depuis le début ! YOUPI !
Isabella fronça les sourcils en direction de Tao. Finalement, un « Ouais ! » général résonna entre les parois en orichalque du Grand Condor.
Il commença à faire nuit, nous nous mettâmes donc en tête de s’arrêter pour dormir à la belle étoile.
Ils trouvèrent finalement un excellent endroit pour s'assoupir pendant la nuit.
E : Hé, Tao ! Ronfle moins fort ou sinon tu vas réveiller ma Zia !
Z (à demi-réveillée) : T'inquiète, il fait déjà moins de bruit que toi chéri.
Tao pouffa de rire, et sur ce tout le monde s’endormit.
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Le lendemain matin, le soleil les réveilla.
E : Allez debout Zia…
Z : Allez, encore un peu, je suis si bien près de toi !
E : Bon juste le temps que Tao se réveille alors.
Z : Marché conclu chéri !
Une fois tous les autres réveillés, ils prennèrent un bon gros petit-déjeuner dans le salon du Condor.
M : Alors, vous avez bien dormi ?
T : Eux deux ils dormaient comme des bébés.
M : Ok ! Zia, viens j’ai un truc à te montrer.
Z : D’accord, je te suis !
Esteban n’était pas de cet avis. Il décida donc de les suivre jusqu’à la chambre de Zia, leur chambre.
M : Tiens ça, lis cette lettre seule, que personne d’autre ne le sache, c’est compris ?
Z : Compris.
Sur ce, ils repartirent comme si de rien était en papotant. Esteban décida alors d’interpeller Zia :
E : Qu’est-ce qu’il t’a donné ? Y’a quoi dans cette lettre ?
Z : Mais ça ne te regarde pas espèce de sacripant de fiancé !
E : Si c’est important tu me le dis, d’accord ?
Z : Bien sûr !
Ils s’embrassèrent rapidement puis rallèrent s’asseoir pour continuer à manger.
T (la bouche pleine de brioches) : Venez vite manger ches belles brioches, ch’est juchte délichieux !
E : On n’a rien pigé, parle correctement Tao…
T (déglutissant) : Bah mangez quoi !
Z : On aurait dit Sancho et Pedro !
Un fou rire suit l'intervention de Zia.
M : D’ailleurs faut vite qu’on parte, on va rater le bateau sinon !
E : Pas faux ! Allez Tao, arrête de manger ! Tu vas devenir le fils de Sancho sinon !
T (la bouche toujours pleine) : Hé mais che n’est pas très gentil de dire cha !
Z : Alors remonte, sinon on t’enferme dans tes brioches muennes !
Ils ricanaient en fermant la porte derrière eux. Tao prenait le plus grand nombre de brioches possibles et se dirigeait en courant vers la porte.
T : Mais vous êtes fous, attendez-moi !
Ils reprirent donc la route pour Barcelone, sachant qu’ils n’étaient plus très loin. Zia profita donc que Tao étudiât son livre, et qu’Esteban soit trop occupé à conduire, pour lire la lettre donnée par Mendoza.
E : Alors, c’est écrit quoi dedans ?
Z (sursautant) : Idiot ! Tu m’as fait peur !
E : Désolé, je ne voulais pas…
Z : De toute façon ça ne te regarde pas !
T : Hé, calmos Zia, ne te fâche pas quand même, ça va… et toi Esteban, tu sais il n’a pas dû écrire un truc qui te déplairait hein.
E : Même. Je suis curieux voilà tout.
Autrement, l’arrivée à Barcelone se fût sans encombre.
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Mais, malheureusement, il a dit (un autre jour) à la même personne : « Arrête d’écrire ta parodie ».
C’est comme cela que ça s’est passé.
Plus sérieusement, je vais vous expliquer tout cela.
J’ai donc écrit une parodie. Pour moi, c’est également une sorte de résumé des chapitres 3-4 jusqu’au chapitre 7 (du tome 2). Mais chacun aura son avis.
Pour lire cette parodie, il est préférable que vous lisiez au moins le tome 2 de la Fanfiction Collective (viewtopic.php?p=79137#p79137). Le meilleur serait que vous lisiez aussi le tome 1 (viewtopic.php?p=76177#p76177), et qu’ensuite vous lisiez cette petite parodie. Mais vous pouvez aussi lire d’abord c’te parodie, et ensuite lire les tomes de la vraie fanfiction.
C’est comme vous voulez en fait, mais faut juste lire, vous l’aurez compris.
Ne soyez pas surpris de la fin subite de cette parodie, car j’ai malheureusement décidé de l’arrêter. Et il n’y a pas de fin, celui ou celle qui désire prolonger cette parodie peut le faire sans remords. Copyright universel ! ^^
Tout commentaire ou remarque sur ce texte sera le bienvenu.
Et il y a trois parties (de cette parodie, vous l'aurez compris ).
Bonne lecture !
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- Journal de bord d'une parodie assumée -
Première Partie
Celui qui vous raconte cette histoire s'appelle Gabriel. J'avais 28 ans à l'époque.
Je vous raconte cette histoire car j'ai été moi-même témoin de tous ces propos. J'étais le traducteur et accompagnateur officiel des enfants, enfin des jeunes adultes. Mendoza avait fait appel à mes compétences pour les surveiller et les guider pendant son absence. Je n’étais pas vraiment payé, mais je prenais goût et d’amitié pour cette joyeuse bande d’amis (voire plus pour certains).
Bien sûr, mon récit ne comprendra aucunes de mes interventions directes ni référence de la part des protagonistes à mon égard.
J'essaierai de mettre toutes mes notes prises à l'époque, sans aucune censure de ma part. Tout ce que vous allez lire sont donc les paroles brutes et exactes d’Esteban, Zia et Tao ainsi que de leurs amis et potentiels ennemis.
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Mon travail commença lorsque, Esteban, Zia et Tao (EZT pour les intimes) se trouvaient devant un grand ravin. Que fut la stupéfaction de Zia à voir Mendoza tenant sa belle aimée d’un bras tandis que l’autre tenait son épée solidement plantée dans le roc de la falaise.
Z : Mais comment ont-ils pu tomber ici ceux-là…
E : Bah l’aventure et l’envie de faire justice soit même n’a pas de limite…
Z : C’est vrai, ça me fait penser à toi, j’aurais presque juré que c’était ton père si on n’avait pas trouvé Athanaos !
Ils voulurent s’enlacer et se faire des câlins lorsque Tao intervenu :
T : Ça va je ne vous gêne surtout pas hein ? Se remettre en couple c’est bien mais faut pas non plus me rendre jaloux de ne pas en avoir une !
Nos deux tourtereaux se mirent à exploser de rire.
T (vexé) : Qu’y a-t-il de drôle dans ce que j’ai dit ?
E : Oh rien… Tu sais on avait l’intention de…
Z (tout bas à Esteban) : Hé garde ta langue, faut pas qu’il sache idiot !
Un gros bruit interloqua alors nos amis. L’épée de Mendoza était désormais seule plantée dans la roche, sans personne aux alentours.
Ils se mirent tous à crier leurs noms, sans réponse.
Z : Merde… On les avait complètement oubliés ces deux-là !
T : Tout ça à cause de qui ? D’un certain couple de jeunes « élus » qui rigolent pour rien, bravo.
Un silence régna sur les lieux après l’intervention de Tao.
T : C’est bon, ce n’est pas de votre faute, mais ils sont morts !
E : Ça va Tao, Mendoza s’est déjà tiré d’une situation semblable avec Zarès, tu t’en souviens ?
T : Oui mais c’était sans Laguerra !
Z : Oui mais avec les deux gros lourdauds de marins donc…
T : DE TOUTE FACON PERSONNE NE M’ECOUTE ICI, TOUT LE MONDE S’EN FOUT DE MOI ! VOTRE ARTEFACT LA, BAH JE VAIS LE BALANCER DANS LA FALAISE !
E : Arrête, fais pas ça Tao !
T : TOI FERME-LA !
Zia n’en croyait pas ses yeux. Allaient-ils se battre pour des broutilles pareilles ? Tao, prenant le bel œuf entouré d’un serpent, le jeta de toutes ses forces dans le ravin.
E : QU’EST CE QUE TU AS FAIT IDIOT !
Soudain, un bruit se fit entendre. L’artefact remontait comme par magie, avec, en dessous, Mendoza se grattant la tête et Isabella, les regardant d’un air confus.
M : Tout va comme le meilleur ici ? Pourquoi m’avoir jeté ce joli objet sur ma figure ?
EZT, en chœur : VOUS ETES VIVANT !
M : Bah oui voyons… On était allé faire un petit tour dans la petite grotte en dessous là, (plus bas) en vrai c’était pour la faire changer d’air… mais ça n’a pas eu un grand effet… (plus haut) c’était bien sympa !
I (d’une voix blasée) : Ouais allez-y faire un tour, c’est magnifique !
Consternés, nos amis ne croyèrent pas ce qu’ils voyaient.
M : Allez quoi ramenez : on a mis une corde pour vous, vous n'allez pas escalader comme nous hein les jeunots ! Sauf si vous voulez rester ici plantés devant nous ?
T : Ah bah ça c'est sûr, EUX ils ne vont pas vouloir se salir... Alors que moi oui bien évidemment !
Z : Arrête ça Tao, on t’a préparé une surprise, et tu vas vite nous pardonner t'inquiète !
T : Vous avez intérêt pour que j'aime votre surprise !
E : Ça c'est sûr que tu vas l'adorer, crois-nous !
M : Allez, vous grimpez dans la grotte ou pas là, on ne va pas rester ici toute la journée !
I : Pourquoi pas mon chéri, pour une fois qu'on pourra être sans les deux marins... Ça me remontera un peu le moral !
Ils descendirent dans la grotte.
T : Ah ouais j'avoue c'est magnifique !
Z : Ouais, ils ne nous avaient pas dit du baratin.
E : Oui c'est beau, splendide et après ? Ce n’est pas extra non plus...
Tout à coup, un spectacle inouï et inoubliable se produisit devant eux. Ils découvrirent une large végétation dans cette grotte. Oiseaux, insectes, bêtes sauvages, feuillages, arbres et fleurs… de multiples espèces concentrées dans un si petit endroit... C'était juste incroyable.
E : Je retire tout ce que j'ai dit.
Z : Mais qui est cet homme au fond ?
M (de haut) : Ah oui j'avais oublié de vous prévenir, y'a un vieil homme qui veille sur cet écrin de beauté. Il n'aime pas qu’on empiète sur son territoire alors prenez des photos et ne restez pas longtemps !
Ah oui, j'avais oublié de vous préciser que, après les horloges suisses représentant Pichu et qui donnait l'heure, Tao avait désormais inventé une machine qui pouvait retranscrire en direct sur du papier une réplique quasi parfaite de la réalité, qui se conservait pendant un très long terme.
T : Heureusement que je suis là, sans le naacal que je suis vous serez paumés sans moi, vous oublierez cet endroit en un rien de temps sans mon appareil photo en orichalque.
E : Tu ne peux pas faire ton modeste pour une fois ? Je te rappelle que t'as littéralement pété les plombs tout à l'heure, alors arrête de...
S : Bonjour à vous chers enfants !
Le vieil homme les avait entendus. Il s'appelait Sébastien, mais on l'appelait couramment Seb. Il avait 65 ans, d'origine française, et avait fait comme terre d'adoption ce pays qu'il trouvait magique qu'était l'Espagne.
T : Bonjour monsieur, mais nous ne sommes plus des enfants vous savez ? Nous avons plus de 20 ans !
E : Heu pour toi c'est discutable Tao...
S : On aurait dit moi à votre âge, ah le bon vieux...
T : Temps ? Bon ce n’est pas tout mais Mendoza ne nous avait pas dit de ne pas rester longtemps ?
Z : Mais ne sois si impoli que ça Tao ! Mendoza ne sait pas tout, et il n'a pas l'air agressif du tout !
E : Zia à raison, nous pouvons rester encore un peu, de toute façon je commence à avoir un petit creux moi !
S : Alors vous venez les enfants ? Je vais vous faire découvrir cette belle grotte que j’ai trouvée !
EZT, toujours en chœur : NOUS NE SOMMES PAS DES ENFANTS MONSIEUR !
E : Rah il m'a vexé ! Allons-nous-en, Mendoza avait raison il est très agressif ce personnage !
Z : Mais pourquoi es-tu si agressif Esteban ? Si ça se trouve il connaît tes origines !
S : Ta femme a raison, je connais ton père et ta mère biologique.
E : Menteur ! Ma mère n'est jamais venue en Espagne, et mon père m'aurait parlé de vous !
S : Ah bon, ton père ne s'appelle pas Mendoza ? Et ta mère Isabella ?
E : MAIS VOUS ÊTES DEVENUS FOUS OU QUOI, JE RESSEMBLE À MENDOZA OU PAS ? ET ENCORE MOINS À ISABELLA !
Z : Bah il n’a pas tort, Mendoza il aurait pu être ton père...
T : Pas faux Zia.
E : Et en plus vous rajoutez une couche... Merci ! Ça sert à ça les amis, à se trahir sans arrêt ? Bande d'hypocrites ! A part toi Zia toi tu es mon amour, mon sucre d'orge avec tes tendres et douces lèvres miellées que je goûte chaque soir avant de...
Z : Mais t'es fou de dire ça devant tout le monde ! Rah quel imbécile ce fiancé...
T : J'avoue il ne réfléchit jamais, on dirait qu'il a la cervelle d'un moineau... Ce n’est pas correct pour un élu, mais bon c'est compréhensible vu que c'est un Atlante !
Z : Et toi Tao ne recommence pas sérieux. Déjà qu’avec ton « naacal » tu nous as saoulés, alors ne nous bassine pas encore. Même si c'est vrai qu'entre Muens on est plus intelligent que les Atlantes...
E : Alors là s'en est trop ! D'abord on ne peut pas parler librement devant Tao sinon ça le rend jaloux, ensuite il se fâche et moi aussi, et après toi aussi…
T : Mais pourquoi avez-vous perdu votre innocence d'enfant ? Pourquoi n’êtes-vous plus comme moi ?
E : C'est normal, non ? On n'est plus des enfants ! Et toi, on va devoir se grouiller de te trouver une copine, parce que ça devient chiant de se retenir devant toi, si tu vois ce que je veux dire...
Z : Bon on remonte ? Ce n’est pas tout mais Seb nous regarde depuis tout à l'heure et il ne pige rien, alors on monte tous dans le Condor et on rentre, ok ?
Effectivement, le vieil homme avait tout écouté, il avait même pris quelques notes, allez savoir pourquoi. Les gars répondirent donc positivement. Ils remontèrent en voyant Mendoza et Isabella les attendant devant le condor, en discutant.
E : Allez on se bouge, on veut rentrer à la maison nous !
M : Mais votre maison c'est pas le Grand Condor ?
Z : Justement vous nous empêchez de rentrer dedans là, vous bloquez les escaliers.
I : Dis donc vous êtes de mauvais poil aujourd'hui !
T : Si tu voyais ta tête…
Elle reçut un vent monumental de la part du trio. Ils passèrent devant elle et rentrèrent dans l’Oiseau en or.
I : Mais c’est quoi cette façon de parler ? J’aurais pu être sa mère !... Mais pourquoi ils me font tous la tête, même Zia ?
M : Calme toi… ce n’est pas à cause de toi, t'inquiète. C'est toujours comme ça, y’a Tao qui met le feu, puis Esteban qui l'alimente et Zia qui tente de l’éteindre ou parfois rajoute de l'huile... C'est comme ça, et faudra t'y faire ma chérie.
I : Ils sont graves chelous ces gamins quand même...
M : Depuis le temps que je les connais, ils ont toujours été comme ça. Faut prendre l'habitude, le coup de main. Allez vient faut qu'on monte, sinon ils sont capables de nous laisser là en plan et de partir sans nous.
Ainsi ils se mirent en route pour rentrer à Barcelone, avec une forte tension entre eux toujours présente.
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Le silence était digne d'un enterrement. Personne ne parlait, à part Mendoza et Isabella qui discutaient paisiblement dans leur chambre. Les passagers dans le cockpit, eux, étaient silencieux.
Zia décida de briser ce silence.
Z : Allez sérieux là, on ne va pas faire la tête pendant des heures...
T : Et pourquoi pas ? Mêle-toi de ce qui te regardes.
Z : Esteban est mon compagnon, alors si tu veux que je reste ta petite sœur t'a intérêt à me parler plus gentiment Tao !
Zia était maintenant en pleurs. Tao la consolait.
T : Ça va aller petite sœur chérie, je ne me fâcherai plus avec ton (prenant un air hypocrite) beau, courageux et fort compagnon.
Z (sautant sur Tao) : Merci Tao, merci merci merci !
Mendoza et Isabella avaient entendu du tapage en haut, ils étaient remontés dans la cabine de pilotage.
M : Ah, heureux de voir que finalement tout s'est arrangé !
T : Ouais… mais n'empêche que je dois toujours élucider ce mystère des lumières bleues sur l'artefact des deux tourtereaux.
E : Et tu auras tout le temps, on ne te dérangera pas trop !
Z : Et puis avec la raclée qu'on lui a mis à ce fils de roi, on sera pépère tranquille pendant un petit bout de temps, enfin j'espère… (murmurant à Mendoza) Alors, t’as réussi à lui parler ?
E (fier) : Grâce à moi !
T : Bon, tu me critiques parce que je fais le « naacal » mais toi tu ne montres pas l'exemple hein !
M (chuchotant à Zia) : Oui… mais elle ne veut pas dire grand-chose tu sais… sa fierté peut-être, je n’en sais rien.
Z (plus haut) : Bah… c'est vrai qu’Esteban est quand même moins réfléchi, ce qui peut être tantôt une qualité tantôt un défaut… (plus bas) mince, si elle n’arrive pas à te parler franchement, moi je sais pas comment je pourrais !
E : Je l'avoue.
T : Ah bah voilà, comme ça tout le monde est content, et on pourra rentrer à la maison en étant joyeux et dans la bonne humeur, à part Isabella qui nous fait la tête depuis le début ! YOUPI !
Isabella fronça les sourcils en direction de Tao. Finalement, un « Ouais ! » général résonna entre les parois en orichalque du Grand Condor.
Il commença à faire nuit, nous nous mettâmes donc en tête de s’arrêter pour dormir à la belle étoile.
Ils trouvèrent finalement un excellent endroit pour s'assoupir pendant la nuit.
E : Hé, Tao ! Ronfle moins fort ou sinon tu vas réveiller ma Zia !
Z (à demi-réveillée) : T'inquiète, il fait déjà moins de bruit que toi chéri.
Tao pouffa de rire, et sur ce tout le monde s’endormit.
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Le lendemain matin, le soleil les réveilla.
E : Allez debout Zia…
Z : Allez, encore un peu, je suis si bien près de toi !
E : Bon juste le temps que Tao se réveille alors.
Z : Marché conclu chéri !
Une fois tous les autres réveillés, ils prennèrent un bon gros petit-déjeuner dans le salon du Condor.
M : Alors, vous avez bien dormi ?
T : Eux deux ils dormaient comme des bébés.
M : Ok ! Zia, viens j’ai un truc à te montrer.
Z : D’accord, je te suis !
Esteban n’était pas de cet avis. Il décida donc de les suivre jusqu’à la chambre de Zia, leur chambre.
M : Tiens ça, lis cette lettre seule, que personne d’autre ne le sache, c’est compris ?
Z : Compris.
Sur ce, ils repartirent comme si de rien était en papotant. Esteban décida alors d’interpeller Zia :
E : Qu’est-ce qu’il t’a donné ? Y’a quoi dans cette lettre ?
Z : Mais ça ne te regarde pas espèce de sacripant de fiancé !
E : Si c’est important tu me le dis, d’accord ?
Z : Bien sûr !
Ils s’embrassèrent rapidement puis rallèrent s’asseoir pour continuer à manger.
T (la bouche pleine de brioches) : Venez vite manger ches belles brioches, ch’est juchte délichieux !
E : On n’a rien pigé, parle correctement Tao…
T (déglutissant) : Bah mangez quoi !
Z : On aurait dit Sancho et Pedro !
Un fou rire suit l'intervention de Zia.
M : D’ailleurs faut vite qu’on parte, on va rater le bateau sinon !
E : Pas faux ! Allez Tao, arrête de manger ! Tu vas devenir le fils de Sancho sinon !
T (la bouche toujours pleine) : Hé mais che n’est pas très gentil de dire cha !
Z : Alors remonte, sinon on t’enferme dans tes brioches muennes !
Ils ricanaient en fermant la porte derrière eux. Tao prenait le plus grand nombre de brioches possibles et se dirigeait en courant vers la porte.
T : Mais vous êtes fous, attendez-moi !
Ils reprirent donc la route pour Barcelone, sachant qu’ils n’étaient plus très loin. Zia profita donc que Tao étudiât son livre, et qu’Esteban soit trop occupé à conduire, pour lire la lettre donnée par Mendoza.
E : Alors, c’est écrit quoi dedans ?
Z (sursautant) : Idiot ! Tu m’as fait peur !
E : Désolé, je ne voulais pas…
Z : De toute façon ça ne te regarde pas !
T : Hé, calmos Zia, ne te fâche pas quand même, ça va… et toi Esteban, tu sais il n’a pas dû écrire un truc qui te déplairait hein.
E : Même. Je suis curieux voilà tout.
Autrement, l’arrivée à Barcelone se fût sans encombre.
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