Les Mystérieuses Cités d'Or

Salut à tous, bienvenue dans le salon de thé des écrivains !
Qu'est-ce que c'est ? Eh bien il s'agit tout simplement d'une zone où n'importe qui pourra écrire ce qu'il veut, quand il veut;
Le but de cet endroit est simplement de laisser exprimer sa créativité en peu de mots, peu importe notre talent.

Basons nous sur une moyenne de 500 mots, à savoir un drabble dans le milieu des fanfictions. Avec ces 500 mots (ou plus ou moins) le but sera de dépeindre une petite scène drôle, triste, romantique, tragique ou je-ne sais quoi.
Avec ces 500 mots, le but sera de nous faire voyager, de prendre une pause dans le train-train quotidien, pour prendre un thé ou un café par exemple.

Il n'y a pas vraiment de règles comme la fanfiction collective, mis à part le fait de respecter les règles du forum -ce qui me semble évident.
Vous pouvez écrire une scène uniquement dialoguée ou narrative, romanesque ou théâtrale, à twist-ending ou non.
MIS A PART UNE CHOSE : les textes postés ne seront que des one (voire two-) shots.

Voilà, en espérant que ce topic serve à quelque chose, moi je vous laisse à votre plume, mon thé va refroidir

Bon, il se fait tard, mais voilà la première séance de thé su salon ! Une Zia S1 et quelques questions existentielles en accompagnement !
Bonne séance. 567 mots.

Entre maturité et jouer
Je ne vais pas vous mentir, je me sens un peu trop privilégié sur cette Terre, et ce peu importe que je sois dans les airs ou sur l'eau, le feu des rumeurs et des légendes commence à m'aveugler. Je n'ai jamais voulu être unique, à vrai dire je suis étonné que la blancheur de ma peau ne me permette pas de m'effacer complètement.

Je suis trop jeune, je m'inquiète pour mes amis, pour leur vie, pour le destin du monde et pour tellement de choses que je n'aurais jamais voulu me soucier. Je me demande rarement ce que JE risque de devenir, suis-je condamné à rester dans la perfection et l'éclat du soleil, ou serais-je attiré par une autre sensation, mon pêché de l'envie, une nouvelle liberté dans le mal ?

J'essaye de me voir adulte, toujours accompagné de Zia et de Tao, toujours à voler au-delà de l'humain, mais mon trop jeune âge sait que ce n'est qu'un rêve, une fantaisie d'enfant. Existera-t-elle encore dans cinq ou dix années ? Ou suis-je condamné à évoluer dans ma prématurité ?

Je hais dire cela, mais j'ai peur. Peur de la vie d'adulte alors que je piétine impudemment la cour des grands. Est-ce que quelqu'un m'aimera ? Mendoza sera-t-il toujours là ? Serai-je toujours avec cette liberté qui m'a élevée ou quelqu'un m'arrachera à elle comme à une autre de mes mères ?

Quelle définition puis-je trouver dans un livre si je cherche le sens de ma vie, si je cherche ''Esteban'' dans un grimoire ?
J'en ai mal à la tête à force de me poser ces saletés de questions !

-ESTEBAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !

Ce cri me fit sortir de mes réflexions. Je bondis d'un seul coup, quittant le lit de verdure au pied de l'arbre qui m'avait accueilli et me rua en direction de la voix qui appelait au secours. Une minute à peine plus tard, je vis Zia faisant face à un énorme iguane. Petite subtilité au tableau, la robe de Zia était déchirée au niveau des jambes, cette dernière avec les fesses au sol.

Ni une, ni deux, j'oubliais toutes mes interrogations et ma peine fit place à la haine, ce n'est pas si éloigné que ça quand on y réfléchit, et je sautai sur le dos de l'animal pour l'immobiliser. Il se débattait violemment, mais il avait délaissé Zia -tant mieux. Je resserrais la pression de mes bras autour de son cou et accrochais bien mes jambes autour du corps du diable.
Mon estomac et mon cœur allaient-et-venaient, la bête se mettait debout, remuait, gigotait, Zia hurlait et m'appelait, je me perdais les yeux fermés sur le point de céder, mes forces étant épuisées. Puis le calme, et la bête chutait sur le ventre.

Je me remis difficilement debout, Zia se rua vers moi et je sentais alors un instant ses lèvres sur mes joues avant qu'elle ne revienne qu'au simple stade de l'étreinte. Je vis Mendoza, sourire aux lèvres et pistolet fumant en main.
-Bravo Esteban, on a de quoi manger pour ce soir, tu es un vrai héros, fils du soleil.
La voilà, la définition de ce que je suis : un condamné. Condamné à être prié.
FIN

Vraiment pas mal. Ce n'est pas ton meilleur, mais j'aime bien le thème choisi, qui correspond tout à fait à la mentalité de notre Esteban S1 (sa détestation qu'on l'appelle Fils du Soleil...).
La réécriture forte et osée (car le personnage principal de cette scène, c'est Tao normalement) d'une scène assez connue de la S1 mérite également d'être pointée. Néanmoins, si tu n'avais même pas pensé à cette scène en l'écrivant... hmmm, je mise quand même sur le fait que tu t'en ait inspiré
Continue ! J'essaierai d'en faire un prochainement

A présent, c'est à Mendoza de clôturer comme il le faut ce texte :
M : Tu es un vrai écrivain, fils d'Apollon.

Merci Ô Grand Akar'Yoda !
J'ai effectivement pensé à cette scène de la S1 après coup, juste avant de poster, et je me suis dis que puisque c'est hors canonique, je pouvais me faire plaisir ^.^
N'hésite pas à te lancer, prend une demi-heure et laisse courir ta plume (et avec ton potentiel comique, je m'attends à un bon moment).

Fils d'Apollon ? Je suis flatté ^^ même si je n'ai absolument pas hérité de la beauté

Moi, j'aime beaucoup!

Merci Julie, n'hésite pas à te lancer non plus

Apollon est aussi le dieu de la poésie

Un très bon one shot, quasiment sans aucune faute et d'une écriture fluide, bravo, contrairement à Akar je trouve que c'est l'un de tes meilleurs textes car tu parviens à un certain équilibre, c'est à la fois clair et subtil.

Merci beaucoup nonoko !
Bon, les fautes étaient inévitables, hein, je corrigerai cela entre midi et deux.
Honnêtement, je n'ai pas l'impression que ce one-shot soit l'un des meilleurs que j'ai écris, quand tu dis qu'il est ''subtil'', j'essaye sincèrement de voir où elle est ^^ mais je suis principalement péjoratif sur mon travail alors...

Eh bien disons que tu n'en fais pas trop des tonnes!