FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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nonoko
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par nonoko »

Contente que ça te plaise, ôkami!
Je me demande bien ce qu'il y a de si choquant dans les vêtements de Pedro et Sancho! :lol:
Bon, tu n'es pas au bout de tes surprises, mais comme le dit Akaroizis, tu n'en verras peut-être jamais le bout! Si tu arrives à lire les dix huit chapitres restants (qui sont tous plus longs les uns que les autres), plus ceux qui ne sont pas encore écrits, alors total respect. (c'est pas comme si je cherchais à te décourager :x-): )
Le chapitre 19 est encore loin d'être fini et publié, profites-en pour avancer! (je dis ça, j'ai rien dit moi :roll: )
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
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ôkami kitsune
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par ôkami kitsune »

Oh mais j'y arriverai!
Au lieu de me décourager tu m'as motivée!
Je m'empare des mes lunettes et... "en garde moussaillon!" :x-):

j'ai lu le truc déconseillé aux plus de 6 ans... :shock: :shock:

pour l'instant là où j'en suis je n'ai pas beaucoup "vu" Sancho et Pedro mais je me suis bien amusée. :D

Et pour les habits de Sancho et Pedro ce ne sont pas leur vêtements qui sont choquants mais c'est moi qui ai un esprit tordu.... :roll:

Une dernière chose: j'ai vu des microscopiques fautes mais tellement petites que dans 5...4...3...2...1...Vous avez oublié cette phrase.
Tap, tap, tap
-Hein?
-Eh bien, qu'est-ce qu'il y a? Parle!
-Niark! :x-):
Clock! Hurg!


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nonoko
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par nonoko »

ôkami kitsune a écrit : 23 nov. 2017, 17:23 Oh mais j'y arriverai!
Au lieu de me décourager tu m'as motivée!
Je m'empare des mes lunettes et... "en garde moussaillon!" :x-):

j'ai lu le truc déconseillé aux plus de 6 ans... :shock: :shock:

pour l'instant là où j'en suis je n'ai pas beaucoup "vu" Sancho et Pedro mais je me suis bien amusée. :D

Et pour les habits de Sancho et Pedro ce ne sont pas leur vêtements qui sont choquants mais c'est moi qui ai un esprit tordu.... :roll:

Une dernière chose: j'ai vu des microscopiques fautes mais tellement petites que dans 5...4...3...2...1...Vous avez oublié cette phrase.
Ah, les fautes...tout ce qu'on a laissé...mais depuis que Chef Akar veille, la traque va bon train, et plus tu avanceras dans ta lecture, moins tu en trouveras (et quand je dis avancer, c'est avancer!), du moins je l'espère, parce que je ne compte plus les relectures (mais j'avoue que j'ai la flemme de corriger les fautes quand on me les signale après la publication :x-): , faut dire que j'y ai déjà passé tant de temps :roll: ...) Et comme personne n'a voulu se dévouer pour jouer le rôle de correcteur, il faut accepter les faiblesses des malheureux rédacteurs :oops:
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par ôkami kitsune »

J'ai dû voir deux ou trois fautes sur plusieurs pages donc ça passe!
Tap, tap, tap
-Hein?
-Eh bien, qu'est-ce qu'il y a? Parle!
-Niark! :x-):
Clock! Hurg!


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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par ôkami kitsune »

:x-): J'ai adoré les clashs d'Esteban au prince Philippe!
J'espère qu'il y en aura d'autres!
Tut tut tut! ....ne dites rien.
Tap, tap, tap
-Hein?
-Eh bien, qu'est-ce qu'il y a? Parle!
-Niark! :x-):
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Akaroizis »

On a rien dit !
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


Ma présentation : viewtopic.php?f=7&t=80&p=75462#p75462
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Chaltimbanque
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Chaltimbanque »

Impressions en cours de lecture ~ Chapitre 18

Partie 1


Tout d’abord, je dois dire que j’aime bien la dichotomie entre le titre du chapitre (qui n’annonce évidemment rien de bon) et son début, tout en douceur, sous le soleil matinal.

« Des restes de repas jonchaient le sol, arrêtes de poisson et pépins de grenade. » → Ah bah c’est du propre ! Z’auraient pas pu nettoyer ?! :tongue:

« si ensuite Tao lui reprochait d’avoir mal fixé les cordages, il n’aurait à s’en prendre qu’à lui-même. » → T’as bien raison, Esteban !

« Entassés sur la plage, ils brillaient si intensément que n’importe quel navire croisant au large pouvait être intrigué par cet éclat inhabituel. » → Quelle bande de tire-au-flanc ! :x-):

T : Mission accomplie. Vérification faite. C’est bien de l’orichalque. → On ne s’en doutait pas du tout ! :roll:

« Mendoza risque de l’avoir sur le dos » → Si ce n’est pas déjà le cas…. Ahem !

E : Alors il n’a qu’à déménager, et changer de métier. → Le pragmatisme d’Esteban dans toute sa splendeur ! :x-):

« Mais imagine un peu qu’elle était au courant pour l’orichalque ? » → C’est le nœud de la question, en effet.

E: Oui, ben le rat il court drôlement vite ! :lol:

T : Mais si Hava est au courant pour l’orichalque…non mais tu te rends compte ?
E : Au moins elle aura ce qu’elle veut et elle nous laissera tranquille. → Je ne sais pas pourquoi, mais je n’en suis pas si sûre…

T : On pourrait transformer ces lingots en pièces pour éviter tout risque…
N : Qu’est-ce que ça changerait ?
T : Eh bien, si elle veut de l’or, elle croira en avoir, enfin, sauf si elle essaye de faire fondre les pièces, parce que l’orichalque ne fond pas, et on sera tranquilles, et si elle veut de l’orichalque, lingots ou pièces, ça ne fait aucune différence, et on sera tranquilles ! → Je vois qu’une de mes précédentes remarques n’est effectivement pas tombée dans l’oreille d’un sourd ! ;)

T : Et mon Solaris ? Tu exagères, franchement ! → Ouh, mais c’est qu’il est toujours aussi susceptible, notre Tao ! :x-):

E : Laisse tomber, je préfère ne pas perdre de temps. Et puis Romegas sait que le trésor consiste en lingots. → Un point pour Esteban !

E : Mais Nacir a raison, si les chevaliers voient ça, ils te prendront pour le Diable en personne. A moins que cela ne les intéresse prodigieusement. → Ou les deux…

T : Je comprends, même si je n’approuve pas. Bon, je suppose que tu auras le temps de repérer les lieux. Mais si tu vois quelque chose de suspect, sur une île ou une autre, surtout ne tente rien tout seul !
E : Tu me connais…je suis la prudence incarnée. → Hin-hin-hin… :roll: :tongue:

Quand elles s’abattirent toutes en même temps dans la mer, il éclata de rire. → La joie de Nacir me fait toujours autant sourire. ^^

Il resta quelques minutes à admirer la cadence parfaitement régulière avant de courir le rejoindre, tandis que le Solaris II fendait majestueusement les flots sous le soleil matinal. → Tout ça pour dire que trop de bonheur en début de chapitre, ça n’annonce jamais rien de bon !

Partie 2

Elle avait accueilli l’annonce de Ruiz avec un tel sang-froid que le chevalier doutait qu’elle ait vraiment mesuré la portée de cette accusation et de ses conséquences. → Mon pauvre Gabriel, si tu savais…

Un lingot qui ne fond pas ! Un faux trésor ! Tant de risques pris inutilement, et des menaces à présent, alors qu’elle avait besoin de réconfort plus que jamais ! → Awwwwww… but no ! :tongue:

Et puis, trop de choses lui échappaient : il ne comprenait pas l’attitude d’Isabella, il ne comprenait pas qui pouvait être l’inconnu qu’il avait surpris la nuit dernière, et dont la silhouette lui paraissait pourtant familière, et il ne comprenait pas pourquoi ce fichu lingot se refusait à fondre. → Pas bon, ça… Le rat va fouiner !

mais il avait l’impression qu’elle voulait dire par là qu’elle savait que le lingot ne fondrait pas. Non, c’était stupide, il se faisait des idées, assurément : comment cette jeune fille, ignorante sans aucun doute, pouvait-elle comprendre quelque chose à ce qui se jouait là ? → T’étais sur la bonne piste, pourtant… Ahlàlà, ce que c’est que d’avoir un esprit enfermé dans un carcan. :roll:

Il fut tout d’abord étonné, puis il se traita d’idiot : quoi de plus naturel qu’une femme s’y connaisse dans ce domaine ? → No comment… :tongue:

[Indali] partit en songeant qu’elle était décidément bien heureuse de pouvoir observer tant de choses, de pays et de gens différents. Quant à Gabriel, il sortit de la cour en songeant que les hommes ne seraient rien sans les femmes pour les rappeler à l’humble réalité. → Tant de sagesse en si peu de phrases. 8)

Zia s’en voulut de se montrer si faible : elle voyait bien qu’Isabella s’efforçait de tout garder pour elle, comme si, sachant le lien qui les unissait, elle tentait de la protéger, elle, Zia, contre des visions dont elle se sentait responsable. → Oh… Pincement au cœur. Qui a besoin d’un gros câlin ?

Mendoza s’était montré si insensible qu’il avait provoqué la colère d’Esteban, mais Zia songeait à présent qu’il devait se sentir bien démuni face au chagrin d’une petite fille à laquelle il avait été incapable de rendre ce qu’elle désirait le plus au monde. → Belle réminiscence de la saison 1, et de cette scène si forte. Et c’est très plaisant de voir Zia, maintenant adulte, tâcher de regarder de l’autre côté du miroir. :D

Z : Tu as peur qu’il ne revienne pas, n’est-ce pas ? Mais ça ne sert à rien de garder ça pour toi, tu le sais bien. De toute façon, moi aussi j’ai peur. Rien de plus normal, vu les circonstances. Tu sais quoi ? Nous ferions mieux d’aller nous dégourdir les jambes. → Bravo, Zia. Toujours aussi diplomate et pleine de bon sens.

I : Je te dirais bien d’aller cueillir tes herbes toute seule, mais je sens que tu ne me laisseras pas tranquille.
Z : Ah…tu capitules bien vite. Je m’attendais à devoir batailler un peu.
I : Je suis tellement lasse que je ne sais plus comment réagir. → C’est Isabella qui a besoin d’un gros câlin, même si elle ne le dira jamais !

Elle [Isabella] éclata soudain de rire. → Aïe ! Passage brusque d’une émotion à une autre. Voilà qui sent mauvais la crise de nerfs… :?

Soudain, le rire de la jeune femme se brisa. Un gémissement déchirant la cloua sur place. Elle s’effondra, le souffle bloqué, privée de forces. Implacables, les larmes se mirent à couler, et les bras de Zia qui la soutenaient avec peine lui semblaient un étau intolérable. Elle s’abandonnait au chagrin, mais elle luttait toujours pour ne pas s’abandonner à la consolation. Aux paroles apaisantes murmurées par sa compagne, elle répondit par des hurlements sauvages qui achevèrent de l’épuiser. → J’aime pas. Enfin, si, c’est très bien écrit, mais mon petit cœur sensible s’est serré dans ma poitrine. Bon… le point positif, c’est que tout ça a fini par sortir.

[Zia] reprit haleine, comme si elle avait oublié de respirer lorsqu’elle tentait de contenir la violence d’Isabella. C’est alors que la vision l’assaillit. → En temps normal, je vous aurais détesté de vous arrêter là, mais comme je sais que la suite se trouve un peu plus bas, ça va. ^^

Partie 3

H : A notre dernière nuit, capitaine. → On peut dire que tu ne perds pas de temps, Nonoko. Me voilà déjà en train de grincer des dents !

H : Ce petit cœur qui bat, qui bat…pour qui bat-il, pour quoi ? Pour la gloire ou pour moi ? → ça me rappelle une chanson, mais je n’arrive pas à me souvenir laquelle. C’est normal ?

H : Pour l’or ou pour Hava ? Sens-tu mon cœur, mon petit cœur, qui ne bat que pour toi ?
Elle resta ainsi un long moment à le contempler, sa main à elle sur son cœur à lui, sa main à lui sur son cœur à elle. Il respirait paisiblement. Elle aurait voulu que ce moment ne finisse jamais. → Ok, temps mort. Elle l’aime ? Je veux dire, elle l’aime vraiment ? Parce que jusqu’à présent, on avait plutôt l’impression qu’elle voulait « juste » le mettre à sa merci et se servir de lui, mais là, je n’en suis plus si sûre. Bon, tu me diras, il n’y a qu’une fine frontière entre l’amour et la haine.

Elle n’était qu’une passante dans sa vie, comme pour tant d’autres hommes. Pour tous les hommes, à vrai dire, même pour son mari. → Ah ! Point sensible !

Tout le paragraphe suivant m’a laissée pensive. Je dois avouer que j’apprécie l’épaisseur qui vient d’être donnée au personnage. Cette profondeur qui commence à nous faire comprendre le pourquoi du comment, et qui fait que je ne peux plus me contenter de contempler Hava d’une façon unilatérale. Mais attention : ça ne veut pas dire que je l’aime ! :tongue:

Plusieurs perspectives s’offraient à elle : partir, fuir, loin d’ici, et prolonger à jamais cette dernière nuit ; elle lui ferait oublier sa Pénélope, quoi de plus facile ? → Ben voyons !

Quant à son fils…il poursuivrait sans elle. Mais que dirait le Maître ? Elle ne pouvait oublier ses menaces. → Raaaaaah ! Mais c’est QUI, ce grand maître ?!? :x-):

Il était bien capable de s’en prendre à son enfant. → C’est rassurant, quelque part, de voir qu’Hava n’a pas renoncé à toute forme d’amour, en l’occurrence de celui d’une mère pour son fils.

Et s’il les retrouvait, elle et Mendoza, alors elle préférait supprimer de sa propre main son amant…. → On dirait Lancelot avec Guenièvre, dans Kaamelott ! « Je préfère vous tuer de mes propres mains plutôt que de vous perdre. » / « Celle-là, en revanche, on ne me l’avait jamais faite ! » :x-):

Elle avait apporté ce soir un poison qu’ils pouvaient encore boire ensemble. → Un petit côté Roméo et Juliette ? Mmm.

Cependant, c’était renoncer à sa vengeance, mettre de côté des années d’humiliation, et laisser un autre cueillir le fruit de tant de sacrifices. → Je retire ce que j’ai dit.

H : Si j’abandonnais…je n’aurais pas le plaisir de te voir mourir en regrettant deux femmes, et en croyant que tu n’as trahi aucune des deux. → D’accord. Machiavélique… Hava a donc visiblement une mâchoire entière (et non pas juste une dent) contre les hommes et leur incapacité, selon elle, à tenir leurs engagements vis-à-vis d’une femme, exception faite de la relation filiale.

Les dés étaient jetés. Le poison resterait dans sa fiole. Mendoza disparaîtrait de sa vie. Elle continuerait à vivre, sans lui, et elle continuerait à être la maîtresse de son propre destin. Elle se leva et le contempla une dernière fois, mélancolique et déterminée à la fois. Puis elle quitta la pièce en emportant sur un plateau d’argent la carafe du vin capiteux qu’il appréciait tant, la coupe où il avait laissé la trace de ses lèvres, et la fiole du poison qu’il ne boirait pas. → Très beau paragraphe, avec une mention spéciale pour la dernière phrase dont le rythme tertiaire me plaît particulièrement.

R : Nous avons juré aide et protection ! Je ne peux pas abandonner ma mission sans savoir quelle en sera l’issue ! J’ai déjà échoué une fois à délivrer les prisonniers, et je n’ai pas l’intention de laisser cette femme se jouer de nous une fois de plus ! → Un orgueil blessé, Romegas ? ^^

Si vous ne deviez pas revenir, Romegas, sachez que je considère que votre mission sert les intérêts de la communauté, et de toute la Chrétienté. Il n’en a jamais été autrement. → « Si vous ne deviez pas revenir »… Voilà qui est encourageant ! :roll:

N : Au pire, tu n’as pas un système pour hisser les lingots depuis le bateau jusqu’au sommet de la falaise ?
T : Eh, bon sang, mais c’est une sacrée idée, ça ! → Ces deux-là sont faits pour s’entendre ! :x-):

T : Le temps qu’on perd en installant le système, on le gagne ensuite sur la montée des lingots ! Et surtout on se fatigue moins ! → Cela me rappelle un texte que j’ai lu, une fois, et dans lequel il était écrit que la roue avait forcément dû être inventée par un paresseux…

Pourquoi leur demander de laisser le trésor au sommet du cap ? Viendrait-elle donc par la terre ? → Ou y-a-t-il une autre machine quelconque… ?

Indali s’est agenouillée à la hauteur de son amie, mais Zia est incapable de prononcer un mot. Lentement, elle entoure les épaules de son amie de ses bras, l’attire à elle, et pleure. → Nous voilà bien loin du soleil matinal et du sommeil bienheureux du début de la première partie !

Partie 4

Au moins, on lui avait remis ses bottes. Il constata qu’il ne manquait pas un élément de son costume, à part son épée. → Classique !

G : Si tel s’avère être le cas, soyez assuré que je ferai tout mon possible pour vous aider à rembourser. Je..je me sens responsable. Sans moi, nous n’en serions pas là. → Il se sent responsable, le petit chou ! Tu parles ! Quelle langue de vipère !

M : Mais comment résister à l’attrait d’un beau trésor ? → Hin-hin-hin… Sous toutes ses formes, hein, le trésor, pas vrai ?

M : Je n’abandonne jamais. → Hmm-mmm. Et c’est là à la fois sa plus grande qualité et son pire défaut.

M : Je n’ai rien fait que vous n’auriez fait vous-même. Vous avez sauvé Isabella, et vous m’avez suffisamment prouvé votre valeur. → Bon sang, la déconvenue que tu vas connaître à un moment futur va être dure à avaler…

G : Vous m’excuserez, mais à ce moment-là je pensais juste que je préférais tomber aux mains d’une femme que d’un de ces pirates puants ; ça m’apprendra à être si naïf. → Il est fort, il faut le reconnaître. Il est très fort. ^^

Vous n’allez pas me dire que vous sentez que votre âme avait préparé notre rencontre. → La sienne, non, mais celle de Nonoko, en revanche…

« il n’y a que des rendez-vous » ; « les rencontres les plus importantes ont été préparées par les âmes bien avant que les corps ne se voient ». → C’est très joliment dit. Sans forcément penser que nous ne sommes pas maîtres de notre destin, je ne crois (de façon personnelle, bien évidemment) pas vraiment au hasard.

La nuit suivante, quand il ne l’espérait plus, elle était venue. → Ah, toute la torture de l’attente.

Mendoza remarqua le sourire de son compagnon ; comme pour son regard quelques instants auparavant, ce sourire le mit mal à l’aise, sans qu’il comprenne pourquoi. → On se le demande… :roll:

Mendoza avait lâché ces mots avec véhémence, d’un ton rogue qui dissuada Gonzales de répliquer, mais qui le fit exulter intérieurement. → *CENSURÉ*

Elle leva alors les yeux vers Mendoza et déposa un baiser sur ses lèvres. Il ne résista pas à l’envie de le lui rendre. Quelques instants plus tard, le sol était jonché de vêtements entremêlés. → Pfff. Ça valait vraiment le coup de se rhabiller…. :x-): :tongue:

H : Votre épée, capitaine. Chose promise, chose due. Quand vous serez en enfer, pensez à moi. → J’ai connu des messages d’au-revoir ou d’adieu autrement plus sympathiques !

H : Adieu, messieurs ! Je vous souhaite bien du plaisir ! Ne manquez pas de saluer Pénélope de ma part ! → Mayday, mayday, mayday ! Ça sent le coup fourré à 10 kilomètres à la ronde !

[…] tandis qu’il sombrait, lesté du poids de ses chaînes, incapable à cause de ses poings liés de nager pour ne pas couler, les quelques battements de pied qu’il réussissait à faire au prix d’efforts épuisants n’aboutissant qu’à retarder sa noyade inévitable. → Brrr. Hava a beau avoir gagné de l’épaisseur, elle n’en reste pas moins très cruelle, voire sadique en l’occurrence. Je crois que la noyade est l’une des morts qui m’effraie le plus. Tu as bien le temps de te voir mourir…

Il n’était certain que d’une chose : Mendoza avait coulé, enfin. → Nacir, tu as intérêt à faire valoir tes talents de plongeur, et vite !

Partie 5

T : Non, non, mais c’est juste que…vous ne trouvez pas bizarre qu’elle nous les ait fait monter ici, et qu’elle arrive par la mer ? → Un point pour Tao. Égalité ! :D

Il désignait deux silhouettes dont l’une était aisément reconnaissable à la cape que le vent plaquait sur le corps de son propriétaire. → Que ne ferait-on pas sans cette cape ? ^^

Nacir s’était déjà précipité. Esteban resta figé quelques secondes, incapable de réagir. Puis il fonça à son tour. → Bien ! Allez, bougez-vous !

[…] il fallait venir à leur secours avec la chaloupe du Solaris : pourquoi Esteban n’y avait-il pas pensé, au lieu de se précipiter sans réfléchir ? → Parce que c’est Esteban, et qu’il n’y a pas trop le temps… Mais tu as raison, Tao. Heureusement que tu es là. ^^

C’est alors qu’il comprit : au loin, à sa gauche, se profilait la masse puissante de la galère de Romegas. → Oooh, les choses s’accélèrent ! Ça me plaît ! :D

Sa vue se brouillait, tandis que les larmes lui montaient aux yeux. Il serra les dents, et mit toute sa rage dans ses coups d’aviron. → Pauvre Tao !

Il n’était que rage et souffrance, comme elle. Isabella…ne valait-il mieux pas la laisser en paix ? Il espérait seulement qu’elle n’était pas là, non, pas là pour assister au spectacle elle aussi. Rage et souffrance…Isabella n’y échapperait pas, sûrement pas, il n’y avait rien à faire, plus à rien à faire, non, pas même à demander pardon… → Et pauvre Mendoza… mais ça va, je sais qu’il ne va pas mourir. Pas comme ça. Pas cette fois. Après, on verra.

La difficulté qu’il éprouva à le faire acheva de le conforter dans sa certitude d’avoir retrouvé Mendoza ; il lâcha la cape et replongea plus profondément → Brave Nacir ! :D

Ce fut sa teinte d’un bleu sombre et luisant, tranchant sur l’éclat métallique des flots qu’une lumière blafarde commençait à éclairer, qui attira immédiatement l’attention d’Esteban → Je vais le répéter : que ne ferait-on sans cette précieuse cape ? ^^

Les quelques secondes où il sentit peser dans ses bras le poids du corps inerte de cet homme à qui il devait la vie lui parurent une insupportable éternité. → Un étrange retournement de situation, n’est-ce pas ? Je dirais même plus : une épanadiplose, en quelque sorte ! La boucle est bouclée. 8)

Heureusement, l’aube lui facilita la tâche [pour repérer Gonzales] → Heureusement, ouais… :roll:

Gonzales reprenait son souffle, assis à quelque pas, sans quitter des yeux Nacir. → Tu m’étonnes, il doit avoir la haine ! Pas touche à Nacir ! Ou alors, au contraire… Qu’il réagisse et dévoile son jeu.

Gonzales vit Esteban s’agenouiller près du corps, et le contempler en silence, les poings serrés, pendant à ses côtés. Il aurait juré que le jeune homme luttait pour retenir ses larmes. Il se retint de sourire. → *CENSURÉ* (BIS)

Brave Nacir, qui avait réussi à le sauver des eaux, afin qu’il reçoive un dernier hommage avant de retourner à l’élément marin. → Ben voyons… En revanche, pendant qu’on y est, je me suis souvent dit que si Mendoza devait mourir, il faudrait que ce soit en mer. Bref.

Soudain, Esteban s’anima, et frappa de ses poings la poitrine de Mendoza, lentement d’abord, puis de plus en plus fort, comme pris de folie. → Bien ! Allez, Esteban ! Sauve ton papa adoptif ! ^^

Tous se figèrent, horrifiés par l’outrage. → Surtout pour des marins…
Mais après tout, il s’en fichait, qui étaient-ils pour le juger, eux qui ne connaissaient même pas Mendoza, qui ne savaient pas qui il était, ni ce qu’il représentait pour lui.→ Pour des raisons évidentes, il m’est impossible de rester insensible à ce paragraphe. Donne-moi deux minutes, le temps que ma gorge arrête de se serrer.

Esteban se figea, retint son souffle, et colla son oreille sur la poitrine de Mendoza, pris d’un fol espoir. Il battait. Son cœur battait → Allez, c’est le moment. Et tant qu’on y est, pourvu que Gonzales tente de s’interposer…

En un bond, Gonzales était debout.
G : Non ! C’est impossible ! Ni Nacir ni Tao ne sont parvenus à le ranimer tout à l’heure ! Cela fait trop longtemps ! Esteban, c’est inutile, il ne reviendra pas parmi nous ! → Trèèèèèèèèèèès bien, voilà qui va enfin jeter les soupçons sur notre jeune métis (quand les choses se seront un peu calmées) ! :x-):

Gonzales, incrédule, s’approcha à son tour, le visage cireux. Dans ses yeux de feu brillait plus intensément que jamais une flamme haineuse, et sa bouche se déformait sous l’effet d’une rage mal contenue. Heureusement, personne ne le remarqua, car tous étaient occupés à s’émerveiller du miracle. → NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !! C’est pas juste !

« je parie que tu ne survivras pas, ou alors pas sans séquelles » → Ça, ça ne me plaît pas, mais alors pas du tout.

G : Ecoutez, je vous dois la vie. Mais je ne supporte pas que cette femme s’enfuie après ce qu’elle a fait. Je vais rester sur ce navire. Je le dois, pour Mendoza. Comprenez-moi. → Le… Le… MAIS NON ! TU N’AS PAS LE DROIT ! :lol:

N : Esteban, j’ai réfléchi…je reste moi aussi.
E : Comment ? Mais…rien ne t’y oblige !
N : Je sais, mais je ne peux pas les laisser se battre sans même savoir pour qui ils le font. Moi, je le ferai pour Mendoza, et pour Isabella, et crois-moi, si je peux contribuer d’une façon ou d’une autre à la capture de cette femme, je le ferai. Ne me retiens pas. → Non, non, non, Gonzales va s’en prendre à lui… :cry:

T : Pardonne-moi, Esteban, j’ai pris des risques inconsidérés.
E : Tu n’avais plus toute ta tête…mais vu les circonstances…je ne peux pas t’en vouloir. → C’est certain.
Et si elle était bien à bord, qui était venu sur la falaise, et comment ? Où se trouvait le trésor à présent ? → C’est ce que je disais ! Une autre machine ! Et peut-être ce fichu Grand Maître, ou un autre de ses sbires.

Partie 6

Mais la lettre qu’il regardait brûler lui donnait bon espoir d’aboutir à un résultat concluant, qui impressionnerait son père, ainsi que tous ses ennemis. « Les matériaux seront bientôt entre nos mains. Ce n’est plus qu’une question de jours. » → D’accord. Donc, nous avons affaire à quelqu’un qui connaît les propriétés de l’orichalque et qui est prêt à les vendre au plus offrant, en l’occurrence le fils de Charles Quint. Pour servir quelqu’un d’autre ? Pour son pays ? (ça, je n’y crois pas)… Pour lui-même ? Probablement. Le titre du chapitre ne parle que de cela, pas vrai ? Des trahisons de toutes parts.

Philipe prit un air outré, espérant jouer les innocents.
CQ : Et cesse de prendre cette mine ridicule. Je n’ai pas de temps à perdre. → Waouh, l’ami Charles ne s’en laisse pas conter ! :x-):

CQ : Hum, ce n’est pas une demande anodine que tu me fais là…Et quels arguments concrets as-tu pour me convaincre ? Je ne me contente pas de vagues promesses. Dis- moi, de quels moyens ces jeunes gens t’ont-ils doté ?
Ph : D’armes impressionnantes je dois dire… → Le vil serpent ! (Désolée, Cobra, si tu passes par-là ! :x-): )

Charles avait ri intérieurement durant toute la conversation, mais il était temps de mettre un terme à la plaisanterie. Philippe dépassait les bornes, et son insolence devait être punie. Oser demander ainsi le contrôle de toutes les armées ! → Bien dit. Remets-le à sa place, ton rejeton !

D’ailleurs je me demande pourquoi tu as attendu tout ce temps pour venir me parler de cette fameuse visite, si elle avait eu une issue si favorable pour toi. Ce n’est pas ce que j’ai cru comprendre, d’après leur point de vue à eux. → Hin-hin-hin ! :x-):

Philipe déchanta, et prit un air étonné. → Ben voyons…

Ph : Comment oses-tu t’adresser ainsi à moi ! Et dans cette tenue ! Je te somme de te taire, et de t’habiller correctement ! Père, comment pouvez-vous tolérer pareil laisser-aller ? Je vois qu’il serait utile que je m’occupe davantage des affaires de l’empire, et de notre famille ! → Il ne manque pas de culot, l’autre. Deux ou trois baffes lui feraient le plus grand bien !

CQ : Philippe ! Prends garde, mon fils, méfie-toi de ceux qui te promettent monts et merveilles… → Oui, souviens-toi un peu du mythe d’Icare. À force de vouloir s’approcher du soleil, on finit par s’y brûler les ailes… 8)
I shall be telling this with a sigh
Somewhere ages and ages hence:
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And that has made all the difference.


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Chaltimbanque
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Chaltimbanque »

Impressions en cours de lecture ~ Chapitre 19

Partie 1

A présent, il reposait, toujours inconscient et totalement nu, dans la lumière chaude du cocon d’orichalque que lui offrait le ventre du condor, étroitement enlacé par le jeune Atlante qui tentait de le réchauffer tout en goûtant par la même occasion un moment de repos réparateur. La couverture en alpaga les enveloppait tous les deux de sa douce chaleur. → Belle image, pleine de douceur, malgré les conséquences possibles à ce stade.

Tao avait secoué la tête : « Qu’il soit ici ou à Porto Conte, ça ne changera pas grand-chose, en revanche tu ferais mieux de penser un peu à toi aussi. Je te connais, Esteban. Prends le temps de souffler, après ce qui s’est passé. » → Tao, malgré tous ses défauts, reste un merveilleux ami à avoir. :D

Ses larmes cessèrent peu à peu quand il réalisa qu’il n’était plus cet enfant terrorisé, mais que c’était à lui à présent d’offrir le réconfort de ses bras protecteurs à l’homme qui l’avait fait naître une seconde fois en l’arrachant à l’étreinte de la mer. → Et qu’il vient lui-même d’arracher à l’étreinte de cette même mer. 8) (Enfin, pas exactement la même en termes géographiques, mais tu as compris ce que je voulais dire !)

Au lieu de revenir vers Zia le cœur gonflé de chagrin, de colère et de haine, en quête de consolation, il se sentait au contraire capable d’éponger toutes les souffrances, toutes les angoisses. → Il grandit, notre Esteban. C’est bien !

C’est alors qu’il vit passer un oiseau qui lui parut d’une taille gigantesque, et d’un éclat inhabituel. Il fronça les sourcils, troublé. → Aïe ! Pour être discret, c’est loupé !

Mû par une impulsion soudaine, le chevalier se mit à courir, sans cesser de regarder l’oiseau extraordinaire. → Regarde quand même où tu mets les pieds… :lol:

Ce n’était pas ce chevalier qui l’empêcherait de parler à Zia, et de rendre Mendoza à Isabella comme il le lui avait promis, le plus vite possible. → Mais ça ne va peut-être pas être aussi simple.

E : Après tout, c’est une chance que vous soyez là : j’hésitais à laisser Mendoza seul, et je me demandais quel mensonge j’allais bien pouvoir inventer pour justifier ma présence si vous me surpreniez aux abords de la maison, comme la dernière fois. Vous me facilitez les choses. → C’est l’avantage de dire la vérité : il y a moins de choses à retenir ! :D

GA : Je vois…C’est fascinant. Eh bien, Esteban, puisque vous vous excusez, j’accepte vos excuses, et je prends le risque de vous croire. Votre visage respire l’honnêteté, et vous m’inspirez confiance, bien que j’aie toutes les raisons du monde de me méfier de vous → Et l’autre avantage, c’est qu’on fait plus facilement confiance. ^^

Si quelqu’un est fourbe dans cette histoire, c’est bien cette femme, Hava. → Et son fils… Et Philippe. Et le Grand Maître, quel qu’il soit. Et Ruiz. Et sans doute beaucoup d’autres.

Même si elle possède une grande force de caractère et ne se laisse pas facilement ébranler, elle a atteint les limites de ce qu’elle pouvait endurer. → Et pourtant, le plus dur reste à venir… :?

Mais ce Mendoza…non, il ne fallait pas qu’il meure. C’était de la part de Gabriel un vœu parfaitement égoïste, une façon de soulager sa conscience. Il demanda pardon à Dieu, sans conviction, et tâcha de se justifier : cela valait mieux pour tout le monde, l’enfant à naître, la mère, et lui-même, Gabriel d’Aubusson, secrétaire du Grand Maître de l’Ordre, qui avait délaissé ses fonctions pour des motifs certes charitables, mais pas complètement honnêtes, et Dieu le savait. → Gabriel est au moins honnête avec lui-même, et c’est déjà une grande qualité. 8)

De sa main libre, il agrippa brutalement le bras du chevalier, qui sursauta violemment. Presque simultanément, ce dernier crut entendre Mendoza prononcer le nom de cette femme : Hava. Puis le capitaine relâcha son bras, desserra ses doigts, sa respiration devint moins chaotique. Il ouvrit les yeux. → Eh oui, maintenant, comme on dit en anglais, il va falloir faire face à la musique.

Hava…cette criminelle. Oui, c’en était bien une, de la pire espèce. Ainsi, il ne la rejoindrait pas en enfer, pas encore. Peut-être allait-elle devoir l’attendre longtemps. → On va l’espérer… Mais pas sûre qu’Isabella ne t’y expédie pas elle-même, quand elle saura…

Mendoza murmura encore plusieurs fois le prénom de son amour trahi, en proie à une soudaine angoisse, malgré les paroles rassurantes que le chevalier lui répétait d’une voix égale. Sa poitrine le brûlait, une main invisible broyait son cœur. → Pour citer Pierre de Marbœuf et son poème intitulé Et la Mer et l’Amour (1628):
« Mais l’eau contre le feu ne peut fournir des armes.
Si l’eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux
Que j’eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. »


Et que penser de la façon dont le nom d’Hava avait surgi de la bouche du noyé ? Il avait beau se dire que le traumatisme subi expliquait tout, que le capitaine avait agrippé son bras comme pour se raccrocher à quelque chose, ou parce qu’il croyait saisir son bourreau, dans un désir de vengeance, il n’en était pas moins profondément troublé. → Et pour cause…

Elle et Esteban auraient dû être occupés à des préparatifs d’une toute autre nature. Le bonheur se refusait-il donc à eux aussi ? Tout cela, par sa faute, celle de Mendoza… → Celle de Gonzales, d’Hava et de ce Grand Maître mystérieux. Et Ruiz. Tiens, il me vient une idée : Ruiz aurait-il imposé la présence de Gonzales à Mendoza parce que le Grand Maître (ou l’un de ses sbires, peu importe) l’a payé pour qu’il en soit ainsi ? Mmm. En tout cas, Isabella ne devrait pas penser de cette manière, même si c’est plus facile à dire qu’à faire, je sais. ^^

La dernière fois remontait à…son cœur se glaça soudain, au souvenir de sa baignade à Lampedusa. Son dernier souvenir heureux. Ils avaient payé cher ce petit moment de bonheur qu’il lui avait offert. La culpabilité vrilla son cœur. → Pauvre Isabella… :cry:

Bientôt, elle courait aussi vite qu’elle le pouvait en direction des bois, ignorant que le chevalier d’Aubusson l’avait précédée. → Aïe, aïe, aïe…

Sa vision se brouillait, elle ne parvenait plus à penser. Un vertige la prit. Elle chercha un appui, elle devait savoir, il ne fallait pas qu’elle s’évanouisse, pas avant de savoir s’il était à bord. Elle vit Esteban descendre et s’éloigner en courant, le bec se referma. La jeune femme glissa à terre, inconsciente. → Tu sais, à un moment donné, il va falloir laisser à mon cœur le temps de souffler, à force de jouer avec toutes ces émotions !

E : Zia…Ces derniers jours m’ont rappelé à quel point je tenais à toi.
Z : Parce que tu l’avais oublié ? → Nan, mais rien de tel que de trouver au bord d’un deuil pour prendre conscience de ce qui compte vraiment. Un moment d’épiphanie.

Elle n’était pas en sucre, bon sang, elle en manquait juste cruellement ! → Hahaha ! Très bien vu ! :x-):

A quoi jouait-il ? Espérait-il faire décoller l’engin ? Soudain, le bec s’ouvrit. Le chevalier se retourna, sans doute pour constater qu’il avait actionné la commande adéquate. Il allait donc sortir et la verrait ! Mais il se pencha à nouveau vers l’avant. Le bec se referma. → La pauvre ! C’est vraiment sadique de votre part, mais l’effet comique est là, et ça fait du bien ! :x-):

I : Je suis la seule fautive. Répondez-moi. Je veux le voir.
Le chevalier soupira, et entreprit de l’aider à se relever.
GA : Ce que femme veut… → Mais non, arrête, tu es fou, ce n’est pas le moment de faire ce genre de remarques ! :lol:
I : Epargnez-moi vos réflexions. Répondez. → Voilà !
GA : D’accord. Mais avant que je vous conduise à lui, vous devez savoir qu’il est encore faible. Je vous rassure, il n’est pas blessé, mais il est tombé à l’eau. Il a repris conscience il y a peu. Si cela n’avait pas été le cas, je ne vous aurais pas permis de le voir. → Il ne doute de rien…et il n’a pas peur de mourir ! :roll:

Elle le fusilla du regard.
I : Je me serais passée de votre permission. → On n’en doute pas une seule seconde !

C’est alors que le petit être qui grandissait en elle se manifesta, la faisant sursauter. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait senti ses petits coups légers comme des bulles. Mais cette fois, ils étaient plus impérieux. → « Eh, tu m’avais oublié(e) ? Je suis toujours là !! »

Et comme s’il avait compris qu’elle le refoulait de ses pensées, il s’était tapi en elle, s’était fait si discret qu’il ne l’avait plus dérangée. → Cela a quelque chose de profondément triste.

Elle prit la main de son amant endormi, et la posa doucement sur son ventre, qui bondit à ce contact délicieux. → Mignon tout plein, bien sûr. ;)

I : Juan, réveille-toi, nous sommes là. Nous t’attendions. → Ah, premier « nous ». Une autre étape franchie dans l’acceptation. Mais je n’ose imaginer à quel point Isabella risque de le refouler à nouveau lorsqu’elle saura…

Elle déposa un baiser sur chacune de ses paupières, puis sur son front brûlant, sur ses lèvres enfin, qui s’entrouvrirent à ce doux contact. Puis, laissant couler ses larmes, Isabella se glissa auprès de lui et l’enlaça en sanglotant. → Un peu de fleur d’oranger, et un léger baume… avant l’inévitable confrontation.

GA : J’accepte de bonne grâce. Loué soit le Seigneur qui nous a tous réunis aujourd’hui. Puisse-t-il veiller sur ceux qui sont encore loin de nous. → Et en particulier sur Nacir, dont les heures me semblent plus que jamais comptées.

Partie 2

Une nouvelle fois, le chevalier conçut des soupçons à l’égard du jeune pêcheur d’éponge : après tout, ce n’était qu’un mécréant. → Nacir, un traître ? Non, je n’y crois pas. Je ne veux pas y croire. Il n’a aucune raison d’en être un.

Il remarqua un remous étrange à la poupe de la galère, comme une sorte de bouillonnement. Il n’avait jamais observé chose pareille. → Des hélices ? Un moteur ?

G : En cas d’abordage, vous pouvez compter sur moi. → « Pour vous poignarder dans le dos… », c’est ce qu’il n’a pas dit. :roll:

Gonzales acquiesça gravement, mais il bouillait intérieurement. Jamais il ne laisserait cet homme assassiner sa mère, qui plus est en prétextant que Dieu l’y autorisait. → D’accord pour le fait que Dieu soit une excuse (d’ailleurs, cela nous ramène au fait que Gonzales avait dit à Mendoza de laisser la religion de côté), mais je suis assez contente qu’il soit en proie à une telle colère. On ne peut jamais masquer sa colère trop longtemps.

Mais celui qu’il tenait le plus responsable de ce demi-échec, c’était Nacir. → Et voilà, j’en étais sûre…

Pourquoi a-t-elle voulu vous éliminer de la façon la plus traître qui soit ? avant même d’avoir récupéré la rançon ? C’est incompréhensible. Avez-vous une explication ? → Petite coquille : il manque une majuscule à « avant ». ;) Sinon, d’accord avec les questions que pose Romegas ! ^^

Au moment où il levait à nouveau sa longue vue, il eut l’impression d’être ébloui par l’éclat du soleil. → Ça, c’est Tao avec le Solaris II ! :D

G : Je ne vois aucune fumée.
Romegas lui arracha la longue vue des mains.
R : Comment ? Mais j’aurais pourtant juré…Vous avez raison…
Il abaissa l’instrument, dépité. → Pas autant que moi !

Quand il avait aperçu l’îlot rocheux, il avait fait de rapides calculs, et s’était lancé. → Sacré Tao ! Bien joué ! Même si les résultats n’ont pas été ceux qu’il escomptait, apparemment.

Mais il était loin d’imaginer les dégâts réels que son tir avait causés. → Mais pas dans le sens que j’avais compris non plus, on dirait ! On va de surprise en surprise !

L’arrivée intempestive de la galère maltaise l’avait détournée du spectacle douloureux dont elle se délectait → Sadique, va !

S’il était vivant…Cette perspective lui donna un regain d’énergie. Elle échapperait à ses poursuivants, coûte que coûte. Ce n’était pas à eux que devait revenir l’honneur de la faire disparaître de cette terre. → Non, mais je n’ose imaginer à qui cet « honneur » reviendra, s’il doit revenir à quelqu’un. Mendoza ? Cela me paraît trop évident.

Une partie de lui-même [Romegas] lui criait de renoncer à sa folie, mais il la fit taire bien vite, bouillant d’impatience de s’adresser en face à face à Hava. → Toi, à l’image de Bellérophon qui, aveuglé par son orgueil, se crut l’égal des Dieux, tu vas vite déchanter….

Elle n’avait pas besoin de [Gonzales] pour s’en tirer, mais son cœur de mère éprouva une certaine joie à le voir ainsi se préoccuper d’elle : pour quelle autre raison en effet pouvait-il être resté à bord ? → Pour se débarrasser de Nacir, pardi.

Il ne s’était même pas étonné de voir les rames de la galère d’Hava cesser de frapper l’onde. Elle l’attendait donc… → Et ça, ça ne lui met pas la puce à l’oreille ?! Mais ils sont tous aussi abrutis les uns que les autres, c’est pas possible ! Ahlàlà, comme dirait Hava, les hommes sont tellement prévisibles ! :tongue:

H : Votre charité toute chrétienne vous honore. Nous vous remercions de votre mansuétude à notre égard. → Ouch ! Ça fait mal, ça ! Mais j’avoue que j’admire la répartie.

H : Allons donc, pour avoir simplement énoncé une vérité que chacun peut vérifier quotidiennement, me voilà accusée de blasphème ! Vous allez vite en besogne, chevalier, le procès n’est pas encore commencé, je ne me suis même pas rendue ! → J’ai beau ne pas porter ce personnage dans mon cœur, il faut reconnaître qu’elle n’a pas tort sur ce point en particulier. C’est très intelligent de l’avoir fait ressortir.

H : Mais j’imagine déjà ce que nous pourrions faire tous les deux, si je montais à bord. J’ai certes la langue bien pendue, mais je possède bien d’autres talents qu’il me plairait de vous faire découvrir. → Et la voilà qui recommence. Elle n’a pas un petit côté nymphomane sur les bords, dites-moi ? :tongue:

Il fallait gagner du temps, il fallait repérer Nacir. → Non, pas Nacir…

G : Si elle tente une manœuvre perfide, ma présence à bord pourrait s’avérer déterminante… → Mais… Mais… Et Romegas ne se demande même pas pourquoi il a dit ça ? Eh oh ! Il y a quelqu’un de sensé sur ce navire à la noix ?!?

Nacir était en train de grimper dans les cordages, un poignard entre les dents. […]Gonzales jeta un coup d’œil rapide autour de lui : personne ne faisait attention à lui, tous fuyaient ou étaient déjà à terre. Le poignard qu’il cachait dans sa botte ferait l’affaire → NON, NON, NON ! Je te déteste, Nonoko, tu m’entends ?! :x-): Même si je l’ai senti venir depuis bien longtemps !

Bon, tu n’as pas encore dit si Nacir était bel et bien mort, mais chuter depuis les cordages…. Même s’il est encore vivant, il doit être dans un sale état.

L’aventure avait pris un tour inattendu mais cette victoire rafraîchissante chassait ses derniers restes de contrariété. → Ouais, eh ben pas les miens !! :tongue:


BON ! Bah voilà, je suis de nouveau à jour ! :D
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nonoko
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par nonoko »

Chère Chaltimbanque, merci de me faire vivre tes émotions. Je me sens toutefois un peu coupable de malmener ainsi ton coeur (si si). Mais je ne peux malheureusement pas te promettre que je le ménagerai...
Merci également de m'avoir fait découvrir ce magnifique poème de Marboeuf. Quant au petit coeur d'Hava qui bat, qui bat, c'est une réminiscence d'un poème de Desnos, "Ce coeur qui haïssait la guerre", simplement pour le rythme.
Et maintenant, je suis sûre que tout le monde a consulté wikipédia et est incollable sur l'anadiplose, l'épanadiplose, la concaténation, la symploque, l'épanaphore, l'épanalepse, etc... :x-):
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par TEEGER59 »

nonoko a écrit : 27 nov. 2017, 21:31 Et maintenant, je suis sûre que tout le monde a consulté wikipédia et est incollable sur l'épanadiplose.
Pas besoin. Je connaissait déjà ce terme grâce au film "P.R.O.F.S"
On commence par la scène du cheval et on finit avec les mêmes protagonistes.

https://youtu.be/o8DimlogW0o
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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