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Re: Poème (non MCO)

Posté : 01 juin 2017, 18:14
par Akaroizis
Pô môl ! Pas mal du tout ! :-@
Touchant et poignant, bref la marque de fabrique, le brevet, que dis-je, la signature de Maître Raymadan ^^

Re: Poème (non MCO)

Posté : 01 juin 2017, 18:27
par smilemma
Magnifique et très touchant... Bravo Raang ! ^^

Re: Poème (non MCO)

Posté : 01 juin 2017, 18:34
par Raang
merci smilemma ^^ je viens de relire le petit poème que tu avais écris il y a quelques temps, tu pense en refaire ?

Re: Poème (non MCO)

Posté : 01 juin 2017, 22:43
par smilemma
Ah oui c'est vrai ! Pourquoi pas, à l'occasion je vous en ferai lire d'autres :D

Re: Poème (non MCO)

Posté : 01 juin 2017, 23:02
par Akaroizis
smilemma a écrit : 01 juin 2017, 22:43 Ah oui c'est vrai ! Pourquoi pas, à l'occasion je vous en ferai lire d'autres :D
Cool ! :D

Re: Poème (non MCO)

Posté : 02 juin 2017, 01:23
par Raang
Génial ! :D

Re: Poème (non MCO)

Posté : 02 juin 2017, 14:40
par smilemma
Votre enthousiasme fait plaisir en tout cas ! :x-):

Re: Poème (non MCO)

Posté : 07 juin 2017, 12:40
par Raang
Phrase 34 : Sangria.
Deux amis sur le bord de la chaussée,
Prêts à ouvrir leur troisième bière de la soirée.
Deux visages rouge comme du vin et deux copains,
Oui, leur soirée commençait bien.

La musique trop forte pour leur tympans,
Et eux en train d'avaler un litre de blanc.
Totalement hypnotisés, ils sont juste en train de s'amuser.
"Barman, une quatrième s'il te plait !"

La piste prenait désormais une teinte rosée,
À moins que leur cerveau ne commence à halluciner.
Une nouvelle tournée et la conscience n'est plus là,
''Allez, mec, juste un peu d'Vodka !"

Et c'est ainsi que commença la guerre.
Une boule, deux verres, trois visages verts.
''Mais t'es qui-là ?!'' n'arrêtait pas l'un des deux de beugler,
À son ami qui l'avait condamné.

Titubants, riants, hurlants, la voiture est à leur portée,
Et voilà que leur meilleur ennemi vient s'amuser.
Entre mots étranges, langue bâtarde de chinois et de japonais,
On entend un ''J'peux pas t'saquer !" exploser.

Quelques minutes plus tard, le silence se fit entendre,
Puis une sirène hurla.
Enfin leur bêtise s'est faite descendre,
Sous un arbre, sur une route, inondée de sangria.
Rayan.

Re: Poème (non MCO)

Posté : 16 juin 2017, 04:17
par Raang
Phrase 35 : Inachevée.
J'aurais pu te continuer.
J'aurais pu être fier de toi.
Tant et tant de sentiment à faire passer,
Tellement d'idées, mais j'ai dû faire un choix.

Je ne pouvais pas continuer ainsi, ça me faisait trop mal.
Trop de tristesse acide et de colère glaciale.
Je suis désolé de terminer comme cela,
Mais cette relation n'aurait jamais pu marcher, entre toi et moi.

Tu es un bien beau résumé de ce que je suis :
Brève, Fausse, teintée d'ironie.
Tu es un des écrits que j'aime tant coucher sur papier,
Mais ce cauchemar est devenu réalité.

Oui, un écrit à la fois tragique et ridicule, un texte de ce type,
Tu es un complexe tellement puissant qu'il battrait Œdipe .
Tu es comme un roman, une pièce, une symphonie :
Tu es inachevée, adieu ma vie.
Rayan.

Re: Poème (non MCO)

Posté : 05 sept. 2017, 21:19
par Chaltimbanque
Nous en avions discuté sur le chat...
Voici le poème que mon ancienne prof de français de 3ème (que j'aimais par ailleurs beaucoup) avait écrit la veille du passage à l'an 2001, sur le thème du Petit Prince. Elle me l'avait offert en fin d'année de 3ème, car elle savait l'affection profonde que je porte au chef-d’œuvre d'Antoine de Saint-Exupéry. Si c'est également votre cas, vous devriez aimer ces quelques vers. ;)
(Moi, en le relisant, j'avais presque la larme à l'oeil, mais bon, c'est moi... :x-): )

Petit Prince,

Tu nous fais tant rêver, perdu dans les étoiles
Que tu as transformé comme un peintre sa toile,
Par la grâce d’un rire, notre monde brisé
En jolis camaïeux, en palette irisée.

En tes songes naïfs, à toi si dérisoire
Je dédie ce poème. Ton père créateur
A voulu que tu sois le messager porteur
D’une pensée profonde, ensoleillée d’espoir.

Combien d’enfants ravis ou d’adultes charmés,
Avec toi de concert pour avoir cheminé,
Là-haut, sur ta planète, ont compris tes fêlures
En bas, sur notre terre, ont pansé tes blessures ?

Au-delà de ta rose
Délicate et morose,
Au-delà de l’ivrogne
Et de sa rouge trogne,
Au-delà des puissants,
Au-delà de l’orgueil
D’un piètre sire sans
sujets, de ces écueils
Qui semés sur ta route
Te plongent dans le doute,
Au-delà du serpent
Qui te pique en rampant,

Tu nous dis, Petit Prince, où trouver "l’essentiel" :
En cherchant dans nos cœurs, en regardant le ciel
brillant de mille éclats, dans cette nuit stellaire
où des pépites d’or allument des lumières.

Il faut percer les cœurs et chercher "l’invisible"
Comme un chemin de joie, au bout de l’indicible.

Ah, sais-tu, Petit Prince, qu’il me plaît à songer
Que tu es revenu, pour qu’il ne soit pas triste,
Ton grand ami perdu qui pour toi fit l’artiste,
Oubliant ses soucis, sa peur de naufragé.

J’imagine ton rire, à quitter ta planète,
En cascades, en grelots… La voie lactée et hop !
Tu pris Yakutaké, ensuite Hale-Bopp :
Petit Prince affairé, de comète en comète…

L’étoile la plus belle qui se mire en la mer,
C’est sans doute la tienne et dans ses reflets d’or,
Ce rire cristallin rappellera encore
La beauté de ton cœur, au seuil du millénaire.

C.P. (30 décembre 2000)