Poème (non MCO)

[Akaroizis]

Vincent Bolloré, un milliardaire qui détient Canal+ (Canal+, C8, CStar, CNews...), DirectMatin (et Europe 1 je crois).

EDIT : pour ta phrase 23, c'est un poème sous forme de haïkus en 5 vers et ça parle de ton pays d'origine

[Raang]

"EDIT : pour ta phrase 23, c'est un poème sous forme de haïkus en 5 vers et ça parle de ton pays d'origine "
VRAI, mais le derniers vers est particulier

[DeK]

Très franchement Raang même en le relisant plusieurs fois ta phrase 23, je ne parviens guère à trouver la particularité de ce dernier vers. Y a-t-il un message caché, une figure de style qui m'est inconnue, faut-il chercher dans sa construction ?
Je pense qu'un petit indice ne serait pas de trop pour nous aiguiller.

Sinon j'aime bien ce dernier poème, il me donne envie de voyager !

[Akaroizis]

*mode Rayan activé*

Il avait dit la réponse sur le chat : indice, le dernier vers fait 17 syllabes.

*mode Rayan désactivé*

[nonoko]

Je suppose que le vers se décompose en 7/3/7, donc c'est une sorte de haïku à lui tout seul (si on ne prononce pas les e à la fin des mots...)

[Raang]

Je suppose que le vers se décompose en 7/3/7, donc c'est une sorte de haïku à lui tout seul (si on ne prononce pas les e à la fin des mots...)

C'est bien une sorte de haïku à lui seul (5+7+5 je voulais faire de base mais je me suis dit qu'en gardant le nombre de syllabes cela suffirait)

Merci DeK, ça fait plaisir de savoir que j'ai réussi ma mission

[DeK]

Fichtre j'enrage, en cherchant un peu mieux j'aurai pu trouver. Ah que je suis désappointée !

[Raang]

L'insulte pour les enfants
Bon, qui veut la Phrase 24 ? eh ben la voilà.

Phrase 24 : Changements
J'aimerais changer plusieurs choses dans la vie.
De la peinture de mes murs au Gouvernement incompétent.
Du commentaire offensant aux pires crimes de maintenant.
J'aimerais changer tellement de choses dans ce pays .

Je voudrais modifier tant et tant des mentalités.
Du simple surnom aux pires insultes.
Du taquin aux personnes qui insultent les autres de "fils de ****"
Car de là viennent les sales inégalités.

J'adorerais faire évoluer l'égalité.
Entre le riche de la ville et le banlieusard débrouillard.
Entre la jeune femme sortant de ses études et la retraitée.
Peut-être avancerai-je la paix, coincé sous un épais brouillard.

Je rêve de construire un pays idéal, un monde en paix.
De l'écrasante majorité à la précieuse minorité.
Entre le jeune majeur et le politique non-menteur.
Où la guerre serait éteinte, où elle n'aurait plus d'ampleur.

Je fantasme sur un monde sans défaut.
Sans crimes, sans pleurs, sans sang, sans accroc.
Tout le monde accomplirait son rêve, vivrai décemment.
Où nous vivrons longtemps.

Maintenant, je redescends sur Terre, fini de rêver.
Ce que je viens de dire n'aura de toute façon aucune utilité.
À moins que je bouge, que je parle, que j'écrive.
Pour enfin perfectionner ce monde aigri à la violence festive.

Rayan.

[Raang]

Phrase 25 : À cœur ouvert.
Je me sens bien là.
Allongé sous l'herbe tendre sous le ciel aux mille éclats.
Je me sens détendu et à l'aise, tellement que même si je n'ai pas l'habitude de la faire,
Je vais vous parler à cœur ouvert.

Le cœur, synonyme de tellement de choses à la fois.
La vie, l'envie, l'amour, la foi.
On dit qu'il est fragile, je ne peux qu'approuver.
Je ne compte plus le nombre de fois où il s'est brisé.

J'avais une femme, magnifique, charmante, une vraie nymphe.
Je l'aimais comme personne ne l'eut jamais fait.
Et, un soir, mon cœur se déchira, mes sentiments embrasés,
Après avoir vu mon ami embrasser ma déesse, enlaçant son corps mince.

Depuis ce jour, elle essayait de m'éviter, la honte fragilisant son cœur de pierre.
Pourtant, j'essayais de lui parler, de l'aimer, je lui adressais mes prières.
C'est idiot, je le sais, j'aurais dû la rejeter comme elle me l'a fait, pas l'inverse.
Mais, mon cœur espérait toujours que cette histoire ne serait qu'une averse.

Enfin, elle a acceptée de me parler.
Mais la colère a tout fait gâcher.
Je l'aimais, je ne me suis pas énervé jusque là.
Mais mon cœur m'a fait faire les mauvais pas.

On est bien, là, à entendre le chant mélodieux des sirènes de la police.
Je souris, allongé dans l'herbe sous le ciel étoilé et sa belle lumière.
Elle n'a pas voulu m'aider, m'aimer, elle a creusé mes profondes interstices.
Alors j'ai agrandi la sienne, à cœur ouvert.

Rayan

[Akaroizis]

Bravo !

Ouh, ça a dû lui faire mal d'avoir un cœur ouvert !