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Re: La vie d'un explorateur

Posté : 27 déc. 2016, 18:14
par Cortes
Sinon, à ce point de l'histoire, quel est votre personnage préféré ?

- Mendoza (Mendossa)
- Vasco (Vasseko)
- James (Ramesse)
- Zeeba (Ziba)
- Le gouverneur (le gouverneur)
- Le petit indigène dont tout le monde a oublié le nom, même moi

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 27 déc. 2016, 18:31
par TEEGER59
Il n'a pas une tête de premier de la classe ce James! x-)

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 27 déc. 2016, 18:42
par nonoko
Le personnage de Mendoza prend de l'épaisseur, c'est bien, j'aime ses commentaires sur ses actes passés.
J'ai bien repéré quelques fautes ici ou là mais j'ai trop à faire moi même...une faute qu'il faudrait vraiment corriger cependant: ils ne se doutaient pas (que le médaillon était caché dans la botte), tu as écrit ils ne doutaient pas, ce n'est pas ce que tu veux dire en réalité. ;)

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 27 déc. 2016, 19:14
par Akaroizis
Superbe, un travail de vrai spécialiste qui a étudié le sujet Mendoza ! Mon personnage préféré est le petit indigène dont j'ai oublié le nom ^^ On attend la suite en te mettant une tonne et demi de pression, mais c'est pas grave ^^

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 27 déc. 2016, 21:12
par Ra Mu
TEEGER59 a écrit :
Ambrozarès a écrit :Esteban en français, n'est ce pas Stéphane ?
Non, c'est Etienne.
Les deux mon général! :D
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane

@Cortès
J'ai mieux aimé cette partie car tu développes plus les interactions entre personnages. De plus, on retrouve ce mélange d'aventure, d'action et d'exotisme avec un petit côté Indiana Jones.
Il ne manque plus que les musiques et des scènes contemplatives (Mais Mendo est il un contemplatif? Hum, pas sur :roll: ).

Le style est parfois un peu lourd car tu répètes des mots de façon rapprochée. Mais tu n'est pas un auteur professionnel, comment te le reprocher? Et moi même suis mal placée pour te faire cette remarque.

Vivement la suite et courage, c'est un travail de longue haleine.

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 28 déc. 2016, 15:13
par Cortes
Merci !

Oui c'est vrai je le remarque après l'écrit, mais je ne pense que pas que cela soit vraiment dérangeant !

Nonoko > merci je corrige ça de suite !

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 28 déc. 2016, 20:31
par Cortes
Petit trailer pour vous tenir en haleine :

"Perdus dans le désert, Mendoza et Vasco vont être rejoint par quelqu'un qui va les aider à joindre une tribue du desert"

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 29 déc. 2016, 14:10
par Cortes
Chapitre 5: La pièce d'or


Il me semble que nous avons passé la nuit dans le désert. Échapper aux portugais n’a pas été de tout repos, heureusement que les villageois ne nous ont pas dérangés. La nuit a été courte, très courte. Nous ne savions pas où aller, retourner au port était presque impossible, et le bateau partait dans six jours. Vasco voulait partir vers l’ouest, joindre la mer Méditerranée, ce qui était tout de même assez loin. Au petit matin, nous entendîmes des bruits de pas, c’était Zeeba. Elle nous dit qu’elle avait été chassée par sa famille et le village, pour trahison envers son peuple et coopération avec l’ennemi. Nous étions bien sûrs qualifiés comme ennemi, désormais. Zeeba parlait d’une tribu à l’est qui pourrait nous accueillir. Il nous restait assez de provisions pour tenir deux jours, si Vasco ne mangeait pas tout bien sûr. La marche a duré longtemps, deux jours et deux nuits. Je commençais à culpabiliser d’être le plus fatigué des trois, c’était comme si Zeeba ne craignait pas la chaleur. En fin d’après-midi, nous arrivâmes à un campement. Tentes, dromadaires, joie de vivre, tout y était. Une personne âgée se présenta comme Ardashir, chef de la tribu de… j’ai oublié le nom, cela n’a pas d’importance. C’était, par la même occasion, un oncle de Zeeba, qui avait fui Ormuz pour profanation, je n’en savais pas plus. Celui-ci apprit la situation dans laquelle nous étions. J'avais l’impression qu’il se méfiait de Vasco, d’ailleurs ce dernier était fasciné par les dromadaires. Ardashir était d’accord pour nous héberger quelques jours, Vasco et moi, contre une pièce d’or. C’était étrange, qu’allait-il faire avec une pièce d’or ? Il ne m’avait pas l’air attiré par l’argent, d’autant plus que je remarquai la bague en émeraude que portait le chef de la tribu.

Après un bon repas, j’étais décidé à aller dormir. Cependant, Vasco m’invita à le rejoindre, près de l’oasis qui se situait à côté du campement. Il me dit qu’il n’avait aucune confiance en Zeeba et à sa tribu. Je lui contredis, je croyais en la gentillesse de Zeeba et de son oncle, comment pouvaient-ils être de mauvaises personnes ? Vasco esquissa un sourire, il me rappela que je n’étais encore qu'un enfant. Il se trompait, cela faisait déjà cinq ans que je me considérais adulte. À ce moment-là j’eus une pensée pour mes parents, est-ce qu’ils s’inquiétaient pour moi ? Je m'étais écarté de Vasco pour dormir un peu plus loin. Je sortis le médaillon de ma botte, je comptais questionner Zeeba et son oncle à propos du temple. Elle ne m’avait pas tout dit, j’en étais convaincu. Le ciel était étoilé, cela me rappelait les longues nuits que je passais avec James sur la Trinidad. J’avais peiné à trouver le sommeil, cette nuit-là.

Je me suis réveillé au petit matin, Vasco semblait déjà levé depuis quelques temps. Depuis l’arrivée à Ormuz, je ne ressentais plus sa joie de vivre, où était-elle passée ? Le déjeuner fut pris dans la tente du chef, les autres habitants n’étaient pas conviés, je ne les avais même pas vus de la matinée. Zeeba était là, elle ne souriait pas, elle semblait triste. À un moment du repas, j’ai décidé de jouer cartes sur table. Je sortis mon médaillon et j'ai demandé à Ardashir s’il avait des informations à ce sujet. L’espace d'un instant, j'ai vu de la lueur dans ses yeux, puis vint un “non” ferme. Vasco me demanda d’où venait ce médaillon, il n’a d’ailleurs pas eu de réponse. L’atmosphère était étrange, Vasco et moi étions gênés. Personne ne parlait, le chef et sa femme buvaient leur soupe, leur enfant me fixait et Zeeba regardait dans le vide. Mon camarade voulait partir, Ardashir refusa sous prétexte que le reste du repas n’était pas encore prêt. J’avais la boule au ventre, j’avais un mauvais pressentiment. J’ai cligné des yeux, puis j’ai senti une lame me frôler le cou. Zeeba releva la tête et murmura quelque chose comme : “Je suis désolée.” Dès lors, j’ai compris qu’elle nous avait trahis. Je m’étais levé pour me retourner, malgré le danger. C’était le gouverneur et sa clique.

Vasco avait raison, il ne fallait pas faire confiance à des inconnus. Le gouverneur s’installa à table, et nous mis au courant des évènements. Zeeba avait été interpellée après son arrestation, elle leur a tout révélé en échange de sa liberté. Bien sûr, elle a été capturée une nouvelle fois après notre fuite d’Ormuz. La coopération était évidente, elle devait nous attirer dans un endroit où nous pourrions dormir. Je regardais le chef Ardashir, il se frottait les mains à l’idée d’obtenir une récompense. Zeeba était au bord des larmes, elle m’inspirait de la pitié. Le gouverneur prit possession de ma bourse. Il remarqua la valeur inestimable de ces pièces. Son regard avide d'or me faisait peur. Je répondis à ses questions, les pièces venaient d’un coffre vraisemblablement européen trouvé sur une île tropicale. La question adressée aux sédentaires restera gravée dans ma mémoire : “A-t-il autre chose qu’il cache ?” Pour moi, ils allaient révéler l’existence du médaillon, caché dans ma botte. Ils ne l’ont pas fait, personne ne l'a fait. C’était la dernière fois que je vis Zeeba, bien des années après, lorsque je suis retourné à Ormuz, j’ai appris qu’elle avait été condamnée à l’exil. En partant et en me retournant une dernière fois, je vis dans le regard d’Ardashir un sentiment de réjouissance. C’était sans doute une haine envers les Européens, ou peut être une haine envers moi ? Le sang froid de Vasco m’impressionnait, il était d’un calme anormal. La marche du retour fut un calvaire, on nous poussait, on nous traînait, tandis que le gouverneur avait droit à un joli dromadaire. Cela a duré environ deux jours, je mourrais de faim.

Nous fûmes amenés à Ormuz, sur le port. La présence d’Espagnols gênait le gouverneur. Celui ci nous libéra, il n’avait rien envers nous -ou presque-. Il a simulé notre mort en tirant des coups de feu en pleine ville. Le petit homme nous dit qu’il ne pouvait pas perdre la confiance des habitants locaux, et que tuer des Espagnols maintenant serait du suicide. Ses excuses me faisaient doucement rire,c’étaient des prétextes pour ne pas nous tuer, j’avais bizarrement de la sympathie envers lui. Le navire partait le lendemain, je n’avais plus d’argent, et Vasco non plus. Celui-ci avait hâte de repartir, même si, évidemment, nous repartions bredouille. Avec mes pièces d’or, j’aurais pu faire de grandes choses en Espagne. En marchant sur le port, quelque chose me gênait dans ma botte droite. Je l'ai retirée et là, j’en sortis une pièce d’or. C’était celle que j'avais offerte à Zeeba, comment était-elle arrivée là ? Je ne le saurai jamais. Une pièce d’or, ce n’était rien à côté du coffre que l’on m’avait offert mais cela représentait beaucoup pour moi. Vasco ne l’avait pas vu, cela n’était pas très gentil de ma part, mais je ne lui ai jamais rien dit. Le coucher du soleil était terriblement beau, le ciel brillait d’un rouge écarlate. Assis sur le quai, Vasco se confia à moi. J’ai appris qu’il était sur une des caravelles de Magellan, et que sa mère vivait dans la pauvreté. Son père préférait le Portugal, c’est ainsi. Il a participé à ce voyage afin d’acquérir de l’argent pour sa mère, pour qu'elle possède de meilleurs conditions de vie. J’étais ému, mais mes parents avaient aussi besoin de cette pièce d’or. J’aurais tout donné pour avoir une autre pièce à lui offrir. Il conclut en me disant que j'étais quelqu’un de confiance.

Le bateau qui arriva au petit matin était un navire en fort mauvais état. Certaines planches étaient complètement détruites et l’odeur y était insupportable. Comment ce bateau pouvait-il survivre pendant encore cinq mois ? L’ancre fut jetée rapidement. À bord, personne ne nous parlait, la plupart des personnes était espagnole, j’ai cru apercevoir deux ou trois habitants locaux. Le commerce des épices rapportait énormément. Si nous n’avions pas été embêtés par les portugais, nous aurions peut-être pu faire fortune, qui sait ? Quoiqu’il en soit, après quelques jours de traversée, un ordre fut donné : se diriger vers les côtes de l’Afrique. Le navire était trop usé pour continuer. Tous les marins à bord étaient révoltés, j’avais peur qu’une mutinerie éclate. Un soir, un marin s’est fait abattre pour tentative d’agression sur le capitaine. Cela m’a effrayé ! Le navire était au bord de sombrer lorsque nous avons débarqué sur des terres que je ne connaissais pas. D’après certains marins, c’étaient des terres éthiopiennes, des terres convoitées par les portugais. Le capitaine du navire avait sa garde rapprochée, quelle idée de prendre la mer avec un bateau en piteux état ! Je ne donne pas cher de sa peau. Vasco et moi étions partis seuls, en terre inconnue. Nous avions refusé certains marins qui voulaient se joindre à nous, par peur de l’inconnu, sûrement.

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 29 déc. 2016, 14:17
par Cortes
Evolution de Mendoza

Prologue : Enfant, puis jeune adolescent à la recherche d'aventure.
Chapitre 1 : Jeune adulte qui est confronté à la dure réalité de la vie, mort de son mentor et de son meilleur ami.
Chapitre 2 : Adulte, il commence à s'intéresser à l'or et aux richesses.
Chapitre 3 : Mendoza commence à se poser des questions à propos de la confiance et de la trahison.
Chapitre 4 : Mendoza doit se méfier de ses relations, et commence à s'intéresser aux femmes ! :lol:
Chapitre 5 : On ne peut pas avoir confiance en n'importe qui.

Faits divers

Ardashir signifie par la vérité en persan.
L'équipage a débarqué en actuel Somalie, qui a l'époque, étaient des terres éthiopiennes.


J'avais écrit un article plus long, mais ça m'a déconnecté en cours de route, super !

N'hésitez pas à signaler des fautes / anachronismes, bref comme d'hab !

Bonne lecture,
Cortes.

Re: La vie d'un explorateur

Posté : 29 déc. 2016, 22:46
par nonoko
Relis encore attentivement pour quelques fautes, mais corrige au moins celle-ci: 'joindre' et pas 'joigner' ;)
:?: j'ai pas bien compris pourquoi le gouverneur simule leur mort
et évite d'employer le verbe 'rigoler', ça le fait pas, à mon avis (trop familier, trop moderne)