La vie d'un explorateur
Re: La vie d'un explorateur
Merci pour vos réactions !
Oui ce serait plus crédible, mais j'ai quand même gardé le vrai âge.
James ? Tu verras dans la suite ! x-)
Normalement la suite Qui sera plus longue sera postée avant la fin de semaine!
Oui ce serait plus crédible, mais j'ai quand même gardé le vrai âge.
James ? Tu verras dans la suite ! x-)
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- Enfant du Soleil
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Re: La vie d'un explorateur
Pas faux concernant son âge. Après, je pense que comme on mourrait plus jeune à l'époque on était "mature" plus jeune que de nos jours (je n'arrive pas à m'expliquer :S )Haokah a écrit :Bien belle entrée en matière, Cortès.
Quelle bonne idée que ce récit à la première personne, ça offre une mise en perspective intéressante.
Pour moi, Mendoza est plus âgé : je ne lui donne pas 28 ans dans la saison 1 (même si c'est son âge "officiel"). Plutôt 30/35ans, au vu de sa prestance et de sa maturité...
Et sinon, tu as piqué ma curiosité : c'est qui, ce "James" ?
En tout cas il me tarde de connaître la suite ^^
Here's to the fools who dream
Re: La vie d'un explorateur
James Cook! oups, non, c'est pas le même siècle ni la même nationalité, je rigole, à moins que Cortès ait créé un univers parallèle où ces deux explorateurs seraient amis d'enfance? Parce que moi, quand je lis le titre, 'La vie d'un explorateur', j'ai encore du mal à identifier cet explorateur à Mendoza, mais j'imagine, Cortès, que tu vas réécrire l'Histoire pour faire de Mendoza un des ces mythiques explorateurs qui m'ont toujours fait rêver (à moins que cet explorateur du titre ne soit un autre personnage).Haokah a écrit :Et sinon, tu as piqué ma curiosité : c'est qui, ce "James" ?
Wait and see...
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?"
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Re: La vie d'un explorateur
moi je commence a reconnaître mendoza lors qu'il parle de la tempête sinon effectivement avant c'est dure !!!
PPGG88
Re: La vie d'un explorateur
Forcément, j'ai tout inventé, à part le nom, reconnaître mendoza sans avoir cité le nom serait pratiquement impossible
nonoko > oui ! wait and see
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Re: La vie d'un explorateur
J'adore
note serie:
MCO1: 18/20
Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)
Fanarts: viewtopic.php?f=14&t=2301
MCO1: 18/20
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Re: La vie d'un explorateur
Chapitre 1 : L'Océan Pacifique
Je crois que ma vie a littéralement basculé ce jour là, lorsque nous avons découvert l’océan Pacifique. Durant les premiers jours après la traversée du détroit, nous n’avons pu que souligner la tranquillité de l’océan que nous venions d’atteindre. Magellan pensait déjà un passage pour contourner le Nouveau Monde par le nord. Il m’a enseigné tellement de choses sur la navigation, il me disait tout le temps de d’abord partir, puis d’ouvrir grand ses yeux. J’aurais tellement aimé qu’il reste plus longtemps en vie, il m’aurait appris davantage de choses, de secrets. Cette faveur était aussi réservée à James, qui a beaucoup appris du commandant. A ce moment là, je devais avoir entre 16 et 17 ans, on m’appelait le “bébé du navire”, parce que j’étais le plus jeune, enfin, pour le moment en tout cas.
C’était pourtant une très belle journée ensoleillée, aucun nuage n’était en vue. Les rations se vidaient à vue d’oeil, nous espérions accoster sur des îles où vivent des indigènes ! J’eus une pensée pour ma mère, après tout, où était le fameux vide auquel elle croyait ? Durant l’après-midi, James reçut un poisson dans la tête, ce qui l’assomma ! Sur le moment, nous autres, marins, étaient littéralement effondrés de rire, un poisson est sorti de l’eau en volant, pour finalement assommer James. Nous en avons vus deux, puis quatre, puis une vingtaine. Magellan n’aima pas cela, d’autant plus que le ciel se couvrait petit à petit de nuages ténébreux. Ce qu’il redoutait arriva : une pluie que l’on crut éternelle s'abattit sur nous, accompagnée d’un terrible vent. Je vis soudainement un étrange bateau, du moins ce qu’il en restait. J’eus l’impression de voir quelqu’un à bord, et mes impressions furent confirmées quelques instants plus tard, aussi confirmées par James. Je voulais à tout prix sauver cette personne, alors je me suis attaché à une corde, James me surveillait avec un camarade juste à côté. J’ai donc plongé à la mer et je suis monté sur la mystérieuse épave. Il y avait un homme blanc ainsi qu’un bébé dans ses bras. L’homme m’a directement confié le bébé, j’ai compris que c’est ce dernier que je pouvais sauver. Nous nous sommes serrés la main et avons été secoués par une vague. Pendant que je ramenais le bébé, j’ai remarqué un pendentif en or en deux parties détachables. En montant à la corde pour regagner le navire, j’ai pris la partie du bas et je l’ai cachée, au moins cela m’aurait fait une récompense pour le geste que je venais de faire. La première personne que je vis en remontant sur le bateau fut Magellan. Lui et ses trois lieutenants me félicitèrent pour mon acte de bravour. Il prit l’enfant dans ses bras et, semblant obéir au sourire de l’enfant, le soleil apparut.
Durant les trois mois suivants, nous n’avons aperçu aucune île, le bébé était chouchouté et était en bonne santé. L’équipage, dont je faisais partie, mourrait de faim, mangeant des rats et parfois même des chats, et buvant une eau pratiquement jaune. Nous mangions du céleri récupéré près du détroit, je crois que ça nous a sauvé. Un jour, nous vîmes une île qui avait l’air assez grande. Une fois accostés, nous avons aperçu la faune et la flore de l’île très variée, la beauté des paysages mais aussi des indigènes. Ces crapules nous ont malheureusement pillés, mais nous nous étions assez ravitaillés, cette île est devenue “l’île des Voleurs”. Plus d’une semaine après, nous avons accosté sur une île, faisant parti d’un archipel qu’un navigateur appellera plus tard les Philippines. Nous visitâmes plusieurs îles, nous avons même converti un soi-disant roi au christianisme et avons fait la messe. Malheureusement, tous ces indigènes n’étaient pas pacifiques, et un autre roi nous a contesté. Magellan voulait réduire son armée au silence, ainsi, il engagea une soixantaine d’hommes avec lui, dont James et moi. Armés d’arquebuses, le combat s’annonçait facile, même contre quelques centaines d’indigènes. La bataille se déroulait bien, lorsque James reçut une flèche. J’ai aussitôt arrêté de tirer, et j’ai retiré la flèche de son épaule. Il n’était pas en danger de mort, cependant, j’ai remarqué son changement de teint, il a basculé en blanc : la flèche était empoisonné. James me dit que c’était fini, qu’il n’y avait rien à faire pour le secourir. Je criais à l’aide, cependant, mes camarades étaient occupés à abattre les indigènes. Je crois que c’est une des seules fois de ma vie où les larmes me montaient aux yeux. Je tenais la tête de James, qui était allongé sur le sable de la plage, il me dit que ce sable était très confortable et très doux. Dans son dernier souffle, il me confia que désormais nos rêves de découvrir le monde entier reposaient sur moi, et qu’il fallait que je salue sa mère de retour au pays car elle devait s’inquiéter.
Mes sentiments de tristesse se transformèrent en sentiments de haine. Je repris mon arquebuse et abattit une dizaine d’indigènes, mais une agitation plus loin me coupa dans mon élan. Un groupe d’indiens étaient arrêtés, à regarder par terre. Il y avait deux de me camarades, et plus je me rapprochais plus je vis quelqu’un par terre. C’était mon commandant, Fernand de Magellan. Le petit groupe se fit directement abattre par les deux espagnols. J’étais à nouveau perdu, je me penchai vers mon maître, il était aussi blanc que James, il me regarda, et me dit :
“C’est toi Mendoza ? Tu vois que je suis en piteux état, écoute bien ce que je vais te dire. Je t’ai enseigné presque tout ce que je savais, découvre le monde à ma place, tu es mon successeur désormais … N’oublie jamais qu’un homme comme toi peut affronter les épreuves les plus dangereuses, il suffit qu’il soit convaincu qu’il peut les surmonter, n’oublie jamais …”
C’étaient ses dernières paroles, il mourut peu après. En quelques minutes, je venais de perdre mon meilleur ami ainsi que mon maître, deux êtres chers. Pourquoi la vie enlève-t-elle des êtres chers, au détriment des gens inhumains ? Je crois que c’est à partir de jour là que je suis devenu adulte.
Je crois que ma vie a littéralement basculé ce jour là, lorsque nous avons découvert l’océan Pacifique. Durant les premiers jours après la traversée du détroit, nous n’avons pu que souligner la tranquillité de l’océan que nous venions d’atteindre. Magellan pensait déjà un passage pour contourner le Nouveau Monde par le nord. Il m’a enseigné tellement de choses sur la navigation, il me disait tout le temps de d’abord partir, puis d’ouvrir grand ses yeux. J’aurais tellement aimé qu’il reste plus longtemps en vie, il m’aurait appris davantage de choses, de secrets. Cette faveur était aussi réservée à James, qui a beaucoup appris du commandant. A ce moment là, je devais avoir entre 16 et 17 ans, on m’appelait le “bébé du navire”, parce que j’étais le plus jeune, enfin, pour le moment en tout cas.
C’était pourtant une très belle journée ensoleillée, aucun nuage n’était en vue. Les rations se vidaient à vue d’oeil, nous espérions accoster sur des îles où vivent des indigènes ! J’eus une pensée pour ma mère, après tout, où était le fameux vide auquel elle croyait ? Durant l’après-midi, James reçut un poisson dans la tête, ce qui l’assomma ! Sur le moment, nous autres, marins, étaient littéralement effondrés de rire, un poisson est sorti de l’eau en volant, pour finalement assommer James. Nous en avons vus deux, puis quatre, puis une vingtaine. Magellan n’aima pas cela, d’autant plus que le ciel se couvrait petit à petit de nuages ténébreux. Ce qu’il redoutait arriva : une pluie que l’on crut éternelle s'abattit sur nous, accompagnée d’un terrible vent. Je vis soudainement un étrange bateau, du moins ce qu’il en restait. J’eus l’impression de voir quelqu’un à bord, et mes impressions furent confirmées quelques instants plus tard, aussi confirmées par James. Je voulais à tout prix sauver cette personne, alors je me suis attaché à une corde, James me surveillait avec un camarade juste à côté. J’ai donc plongé à la mer et je suis monté sur la mystérieuse épave. Il y avait un homme blanc ainsi qu’un bébé dans ses bras. L’homme m’a directement confié le bébé, j’ai compris que c’est ce dernier que je pouvais sauver. Nous nous sommes serrés la main et avons été secoués par une vague. Pendant que je ramenais le bébé, j’ai remarqué un pendentif en or en deux parties détachables. En montant à la corde pour regagner le navire, j’ai pris la partie du bas et je l’ai cachée, au moins cela m’aurait fait une récompense pour le geste que je venais de faire. La première personne que je vis en remontant sur le bateau fut Magellan. Lui et ses trois lieutenants me félicitèrent pour mon acte de bravour. Il prit l’enfant dans ses bras et, semblant obéir au sourire de l’enfant, le soleil apparut.
Durant les trois mois suivants, nous n’avons aperçu aucune île, le bébé était chouchouté et était en bonne santé. L’équipage, dont je faisais partie, mourrait de faim, mangeant des rats et parfois même des chats, et buvant une eau pratiquement jaune. Nous mangions du céleri récupéré près du détroit, je crois que ça nous a sauvé. Un jour, nous vîmes une île qui avait l’air assez grande. Une fois accostés, nous avons aperçu la faune et la flore de l’île très variée, la beauté des paysages mais aussi des indigènes. Ces crapules nous ont malheureusement pillés, mais nous nous étions assez ravitaillés, cette île est devenue “l’île des Voleurs”. Plus d’une semaine après, nous avons accosté sur une île, faisant parti d’un archipel qu’un navigateur appellera plus tard les Philippines. Nous visitâmes plusieurs îles, nous avons même converti un soi-disant roi au christianisme et avons fait la messe. Malheureusement, tous ces indigènes n’étaient pas pacifiques, et un autre roi nous a contesté. Magellan voulait réduire son armée au silence, ainsi, il engagea une soixantaine d’hommes avec lui, dont James et moi. Armés d’arquebuses, le combat s’annonçait facile, même contre quelques centaines d’indigènes. La bataille se déroulait bien, lorsque James reçut une flèche. J’ai aussitôt arrêté de tirer, et j’ai retiré la flèche de son épaule. Il n’était pas en danger de mort, cependant, j’ai remarqué son changement de teint, il a basculé en blanc : la flèche était empoisonné. James me dit que c’était fini, qu’il n’y avait rien à faire pour le secourir. Je criais à l’aide, cependant, mes camarades étaient occupés à abattre les indigènes. Je crois que c’est une des seules fois de ma vie où les larmes me montaient aux yeux. Je tenais la tête de James, qui était allongé sur le sable de la plage, il me dit que ce sable était très confortable et très doux. Dans son dernier souffle, il me confia que désormais nos rêves de découvrir le monde entier reposaient sur moi, et qu’il fallait que je salue sa mère de retour au pays car elle devait s’inquiéter.
Mes sentiments de tristesse se transformèrent en sentiments de haine. Je repris mon arquebuse et abattit une dizaine d’indigènes, mais une agitation plus loin me coupa dans mon élan. Un groupe d’indiens étaient arrêtés, à regarder par terre. Il y avait deux de me camarades, et plus je me rapprochais plus je vis quelqu’un par terre. C’était mon commandant, Fernand de Magellan. Le petit groupe se fit directement abattre par les deux espagnols. J’étais à nouveau perdu, je me penchai vers mon maître, il était aussi blanc que James, il me regarda, et me dit :
“C’est toi Mendoza ? Tu vois que je suis en piteux état, écoute bien ce que je vais te dire. Je t’ai enseigné presque tout ce que je savais, découvre le monde à ma place, tu es mon successeur désormais … N’oublie jamais qu’un homme comme toi peut affronter les épreuves les plus dangereuses, il suffit qu’il soit convaincu qu’il peut les surmonter, n’oublie jamais …”
C’étaient ses dernières paroles, il mourut peu après. En quelques minutes, je venais de perdre mon meilleur ami ainsi que mon maître, deux êtres chers. Pourquoi la vie enlève-t-elle des êtres chers, au détriment des gens inhumains ? Je crois que c’est à partir de jour là que je suis devenu adulte.
Re: La vie d'un explorateur
Faits historiques de ce premier chapitre :
> dates
> île du voleur, philippines baptisées en 1542
> mort de magellan
Faits inventés :
> james / sa mort
> derniers mots de magellan
Faits inspirés des MCO :
> sauvetage d'esteban par mendoza
> magellan et ses trois lieutenants
> """proverbes""" de magellan
Le nom du prochain chapitre :
Retour au pays
Estimation de sortie :
Mercredi 9- Jeudi 10 Novembre 2016
> dates
> île du voleur, philippines baptisées en 1542
> mort de magellan
Faits inventés :
> james / sa mort
> derniers mots de magellan
Faits inspirés des MCO :
> sauvetage d'esteban par mendoza
> magellan et ses trois lieutenants
> """proverbes""" de magellan
Le nom du prochain chapitre :
Retour au pays
Estimation de sortie :
Mercredi 9- Jeudi 10 Novembre 2016
- ppgg88
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Re: La vie d'un explorateur
ouai vraiment un éxélen chapitre ou on trouve un juste équilibre entre le personnage de la série et celui que tu invente le texte est asser détailler a mon gout. bref, tout est parfais continue comme sa pour les chapitre futur
PPGG88
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Re: La vie d'un explorateur
Excellent travail Cortès! Tu as su compiler les faits historiques avec l'épopée de notre célèbre marin. Ton imagination est débordante...félicitations!
Modifié en dernier par TEEGER59 le 06 nov. 2016, 17:22, modifié 1 fois.
: AH! Comme on se retrouve!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!