La vie d'un explorateur

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Cortes
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Cortes »

Oh, l'horrible faute comment ai je pu la faire ! Merci.

Le gouverneur a simulé leur mort pour ne pas avoir d'ennuis avec la pop locale

Je ne vois pas le problème avec rigoler je me renseignerai
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Ra Mu
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Ra Mu »

Le soucis de la cohérence historique est toujours là. :D
Mais j'aurais bien aimé plus de développement de Zeebah, ses motivations à trahir, à se faire rejeter de sa famille, ce qui n'est pas rien. Je ne comprend pas bien pourquoi c'est une paria, rejetée de sa famille et qui trouve refuge chez un autre membre de sa famille, lui aussi paria mais qui aurait réussi à monter un village entier autour de lui, et à la fin se retrouve tout de même rejetée. N'estce pas un peu trop tortueux comme parcours?
Le seul élément sur lequel je ne te rejoins pas complètement, c'est que ce chapitre est très proche de la saison 3. On part d'un port pour aller vers une tribu arabe. On revient à Ormuz pour être attrapé par le gouverneur et repartir sur un navire aussi pourri que l'Espéranza (certes, le bateau de la saison 1).
- On s'est tout de même embrassés, cela ne signifie donc rien?
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP! :x-):
Cortes
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Cortes »

Zeeba n'a pas été rejetée de sa famille, c'était un plan pour capturer Mendoza & Vasco. L'oncle, rejeté ou pas ? Mendoza n'en sait rien, et j'écris au point de vue interne. Il ne sait presque rien de Zeeba et de sa famille. ("l'inconnu" pour citer Vasco)

J'ai très peu de souvenirs de la saison 3 que j'ai très vite expédiée, même s'il me semble que la partie Ormuz n'a duré que deux épisodes max.


Sinon, j'ai commencé le chapitre 6, mais ce n'est pas super pour l'instant et je suis en manque d'inspiration.
Afin de publier un chapitre assez long et de bonne qualité, je pense attendre mi-Janvier pour le poster.
Cortes
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Cortes »

Salut à tous ! Ca fait plusieurs mois que je ne suis pas passé, et naturellement je n'ai pas continué cette fiction.

Je compte bien la reprendre très prochainement, histoire de la finir avant l'année prochaine.
Allez, je vais reprendre mes notes, et plus vite que ça ! :lol:

Cortès.
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Raang
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Raang »

C'est la soirée des bonnes nouvelles :D j'ai hâte de te relire Cortes, tu nous manquais ^^
"Notre monde a été bâti dans l'or et dans le sang"-Raang alias Rayan, 2017
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Akaroizis
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Akaroizis »

Youpi! :D
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


Ma présentation : viewtopic.php?f=7&t=80&p=75462#p75462
Cortes
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Cortes »

Chapitre 6: Survivre

Ce n’étaient que des terres arides, il faisait très chaud et nous n’avions pas de nourriture. L’après midi du naufrage, nous étions encore à proximité de l’équipage. Ils transportaient des grosses caisses et tonneaux. Il fallait leur en prendre sans qu’ils s’en aperçoivent. L’équipage, composé au départ d’une cinquantaine de personnes, s'était scindé en plusieurs groupes. Un groupe, appelé les rebelles, étaient partis dès le naufrage. Un second groupe, étaient toujours là, sur la plage, ils étaient une vingtaine. Le dernier groupe était le groupe du capitaine et de ses amis. La nourriture lui était réservée, il fallait donc convaincre le groupe qui était sur la plage de se rallier à nous. Vasco eut une idée : intégrer le groupe des vingt et voler les provisions du groupe du capitaine. C’était le seul moyen pour que nous survivons. Après un bref moment d’hésitation, j’approuvai, nous n’avions pas le choix. Vasco partit parler au chef du groupe, il s’appelait Torres. C’était un homme robuste, grand et fort, mais il avait surtout le sens de la négociation. Il était d’accord pour se rebeller contre l’escouade du capitaine, mais par la force. Vasco revint après cela, il me dit que prendre part au combat qui surviendrait le soir même serait inutile, le groupe de Torres étant en supériorité numérique. En attendant le soir, Vasco et moi attendions couché derrière des pierres quelques centaines de pas derrière.

Le soir venu, à la tombée de la nuit, des coups de feu éclatèrent. Au bout de quelques minutes, nous décidâmes de sortir de notre cachette. Le groupe du capitaine était entièrement décimé. Parmi la vingtaine de marins qui accompagnaient Torres, seuls cinq ont survécus. Torres était gravement blessé, nous n’avions pas les moyens de l’aider. Nous profitâmes du manque d’attention des marins pour voler une caisse et un tonneau. C’était lourd, très lourd. Au bout de quelques dizaines de secondes, ils se sont retournés, et ont compris que nous nous étions servis d’eux. Les quatre naufragés arrivèrent en courant, j’avais déjà dégainé mon épée. Je ne savais pas très bien la manier, et encore moins pour tuer. Un marin s’engagea en duel contre moi. Je n’avais pas le temps je devais le battre rapidement car Vasco voyait les trois autres se déplacer vers lui. L’homme me fit tomber au sol, sur le point de m'achever, je lui lançai une poignée de sable dans les yeux. Je ne vous passe pas les détails sur ce qu’il s’est passé quelques instants après. Vasco était en difficulté et j’avais récupéré les deux épées. Deux hommes, voyant que j’avais tué leur camarade, se ruèrent vers moi. J’étais fatigué, ils avaient plus de force que moi. Vasco arriva à temps pour me sauver de la mort. Il s’engagea contre les deux marins restants, et avec un talent de manier l’épée que je n’avais jamais vu, il les terrassa. C'était un autre homme.

Nous passâmes la nuit à manger au coin d’un feu que nous avions difficilement allumé. Nous nous étions installé bien plus loin que la plage désormais tachée de sang. Mais que fallait-il faire désormais ? Au nord, c'était l’inconnu. Au sud, c’était l’inconnu, des territoires sans règles. Nous avons opté pour la première solution, en espérant survivre, bien sûr. A l’aube, Vasco me réveilla. Je m’étais endormi quelques heures. Il me dit qu’il fallait retrouver le groupe des rebelles, composé d’une vingtaine de personne, c’était notre seul espoir pour survivre. Malheureusement, je ne connaissais pas ce pays inconnu de tous, ni même les habitants qui pouvaient y vivre. Nous prîmes deux sacs de vivres, et partîmes vers l’ouest, car avec un peu de chances, nous aurions pu y trouver des habitants. Je me rappelle avoir marché quelques heures, sous un soleil infernal. Sur le chemin, je me souviens qu’il a plu, quel étrange temps en ce mois d’octobre. Il nous fallait impérativement rejoindre le groupe parti au naufrage de la caravelle, il y avait Domingo, un vétéran qui avait exploré de nombreuses terres de ce continent. Ce bougre aux cheveux gris avait un don pour se repérer où qu’il se trouvait sur terre.

Au bout de ces quelques heures, nous avons aperçu ce qui semblait être du tissu déchiré. Vasco était formel, ce tissu appartenait à la cape de Domingo, une grande cape noire. Au moins, nous étions sur le bon chemin, désertique et aride, malgré les rares précipitations. Puis, nous escaladâmes un petit mont, haut d’environ quatre cordes, qui s’étalait sur quelques milles. Vasco m’aida beaucoup lors de cette escalade, malgré son corps frêle, il était très agile et avait l’habitude des situations risquées. Nous fûmes ensuite ébahi par la beauté du paysage. Un village ici ? Des terres arides, craquelées, qui aurait pu croire qu’une tribu aurait pu vivre ici ? Le mystérieux village habitait des hommes et des femmes à la peau noire, ils nous avaient l’air pacifiques. Mais quelle étrange langue parlaient-ils ? A l’instant où ils nous ont vus, ils nous conduisirent dans une incroyable demeure faite en sable, dur et sec. Un vieil homme était installé au bout d’une grande table, il semblait être aveugle. Soudainement, Domingo sortit d’une pièce, le sourire au lèvre. Vasco fut très heureux de le retrouver, et lui apprit aussitôt les mésaventures qui nous étaient arrivées. Le groupe des rebelles, quant à lui, était parti vers l’ouest, mais à la vue de ces hommes à la peau noir qu’ils considéraient comme des animaux, ils abandonnèrent Domingo. Ce dernier s’installa à table et nous parla pendant, je crois, une heure. La tribu ici présente est appelée les Somalis, ils sont exclus du reste de la population, appartenant au sultanat d’Adal. Depuis plusieurs années, les Portugais essaient de s’installer sur cette côte, mais ils sont repoussés par les Somalis. Domingo nous parla de sa soif d’aventures et de connaissances, il avait entendu parler du Sultan qui régnait non loin d’ici : il voulait aller le rencontrer. Vasco et moi étions perdus, l’objectif initial était de se renseigner sur mon médaillon à Ormuz, pas de passer le bonjour au Sultan du coin. Domingo était notre seul espoir de survivre, car c’était un homme très intelligent, mais aussi manipulateur et hypocrite, malgré ses nombreux sourires. Je me demande comment Vasco le connaissait aussi bien, il m’en dressa un portrait élogieux de ce cinquantenaire, ancien camarade de Christophe Colomb à bord de la Santa Maria. Nous passâmes quelques jours à Bereeda, ce petit village agréable. Le vieux doyen aveugle était en réalité un vieil ami de Domingo, mais je n’y ai jamais cru, le monde pourrait-il être aussi petit que cela ? Vasco avait hâte de partir vers Harar, notre prochaine destination, qui se trouvait plutôt loin. Je ne partageais pas son avis, en fait, je ne comprenais pas le but de ce voyage. Lorsque j’ai demandé à Domingo, il m’a tout simplement répondu : “Mon petit Mendoza, tu crois vraiment que nous allons à Harar pour observer le paysage ?”. Ce voyage me semblait très risqué, jusqu’à ce que le vieil aveugle nous présente Abbad, un imposant homme qui affichait aucune expression sur son visage. Il connaissait parfaitement la région et servait d’espion pour le compte des Somalis. Comment cet homme pouvait-il être trahir les siens, d’Adal, pour l’ennemi ? Peu importe tant qu’il nous aidait, pour accomplir la mystérieuse tâche de Domingo. Plus que jamais, je voulais rentrer à la maison, à Barcelone, parti à cause d’un médaillon. La route était encore longue pour revenir chez moi, mais le sentiment d’aventure me remplissait de joie, à l’idée de découvrir des terres inconnues. Durant notre dernière nuit à Bereeda, une tempête de sable se leva..
Cortes
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Cortes »

De retour très vite avec un chapitre entamé il y a plusieurs mois : je l'ai finalisé !
Chapitre court car je voulais le détacher du suivant.

Comme vous le voyez, l'intrigue part volontairement et étrangement au coeur du monde musulman. Je peux d'ores et déjà vous dire que cet "arc" sera étalé sur encore quelques chapitres, et le suivant (arc) sera consacré ... au nouveau monde ! Je me suis consacré à des recherches géographiques / historiques de la Somalie, car je suis anachronismophobe.. (et j'en fais des fois, paradoxal n'est-ce pas ?)

L'esprit citédoresque se perd petit à petit.. pour revenir en force bien sûr !


Anecdotes

Prologue > Arc initial (1504-1519)
Chapitre 1, Chapitre 2 > Arc tour du monde (1519-1522)
Chapitre 3 > Arc Madagascar (1523)
Chapitre 4,5 > Arc Ormuz (fin 1523)
Chapitre 6 > Arc ??? (fin 1523)

Evolution de Mendoza

Prologue : Enfant, puis jeune adolescent à la recherche d'aventure.
Chapitre 1 : Jeune adulte qui est confronté à la dure réalité de la vie, mort de son mentor et de son meilleur ami.
Chapitre 2 : Adulte, il commence à s'intéresser à l'or et aux richesses.
Chapitre 3 : Mendoza commence à se poser des questions à propos de la confiance et de la trahison.
Chapitre 4 : Mendoza doit se méfier de ses relations...
Chapitre 5 : On ne peut pas avoir confiance en n'importe qui, Mendoza l'a compris...
Chapitre 6 : La survie passe avant tout...

Faits divers

L'équipage a débarqué en actuel Somalie, qui a l'époque, étaient des terres éthiopiennes.
Vasco a 31 ans, il est né en 1492 à Lisbonne.
Domingo est encore une fois un personnage inventé, il sera davantage développé prochainement... encore un vilain espagnol ! Il était jeune lorsqu'il a embarqué avec Christophe Colomb vers les supposées Indes.
Le sultanat Adal a réellement existé, je vous en parlerai dans les prochains chapitres.
Abbad signifie fidèle serviteur.
Bereeda est situé au nord est de la Somalie.
Le vieil aveugle Somali a beaucoup voyagé.. à suivre aha.
Cortes
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Cortes »

Petit message.

Le prochain chapitre est en cours d'écriture / d'invention, je fais en sorte qu'il soit solide scénaristiquement ET historiquement, ce qui m'oblige à passer beaucoup de temps sur l'histoire de la Somalie / l'éthiopie, ce qui est difficile.

Il sortira dans quelques jours.. wait and see
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Akaroizis
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Re: La vie d'un explorateur

Message par Akaroizis »

Prends le temps qu'il te faut, cela ne presse pas (un p'tit peu quand même mais pas trop, hein :roll:).
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

Saison 1 : 18.5/20
Saison 2 : 09/20
Saison 3 : 13.5/20


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